Le mois de décembre a été faste en fréquentation sur le blog de l'hérétique. En novembre, il affichait14 736 visiteurs uniques. Ce mois-ci, le compteur affiche 15 701, mais, il se trouve que le moteur de hautetfort a débloqué le 1er décembre et n'a compté que 200 visites. Comme je peux rétablir les chiffres grâce à deux autres compteurs, je sais qu'il y a eu environ 1400 visites ce jour-là. Et pour les visiteurs uniques sur le mois, je n'ai guère le choix que de faire une péréquation sur trente jours. On peut calculer qu'en gros, le blog a 500 visiteurs uniques mensuels par jour. Il a donc du avoir aux alentours de 16 200 visiteurs uniques ce mois-ci. Le record sur ce blog date de juin 2010, 16 682, mais, cela fait de décembre 2010 la seconde plus grosse fréquentation jamais réalisée sur ce blogue.
Il est très difficile de calculer ses chiffres annuels avec hautetfort, qui en rend des décomptes que mensuels. Google analytics laisse passer de nombreuses visites sans les compter, mais c'est une référence reconnue pour établir des comparaisons.
Sur l'année 2010, selon Google Analytics, il y a eu 109 894 visiteurs uniques différents annuels, et 211 586 visites uniques quotidiennes. Google analytics compte 325 929 pages vues, mais, si j'en crois hautetfort, ce serait plutôt de l'ordre de 1 500 000. C'est, je le suppose que ce qui est comptabilisé n'est pas identique : hautetfort compte le nombre de pages chargées, et peu importe qu'une même page soit chargée plusieurs fois, y compris par le même visiteur. Google Analytics compte le nombre de pages lues, ne comptabilisant qu'un seul chargement par page. En somme, si je fais une moyenne arithmétique, mais cela n'a guère de sens, chaque visiteur unique annuel venu sur le site consulte trois pages différentes. Il en charge certainement plus, mais ce n'est pas ce que mesure Google Analytics.
Ceci est cohérent avec le taux de rebond qui décroît progressivement. Selon Google analytics, annuellement, 12,55% des visiteurs uniques annuels du blogue sont revenus plus de 200 fois. Cela signifie qu'il a un lectorat vraiment très fidèle d'environ 13 000 lecteurs, selon Google analytics. Probablement plus, au total, je pense qu'il faut l'estimer à 15 000. Il y a encore environ 10% qui sont venus entre 50 et 200 fois. Si je les ajoute aux 15 000, le lectorat fidélisé comporte plus de 25 000 individus.
MAJ : oulah, je crois que je me suis lourdement emmêlé les pinceaux. Reprenons : GA compte 211 586 visites et 109 894 visiteurs uniques.
Sur toutes les visites, 107 000 sont le fait de visiteurs venus une seule fois. Donc, en théorie, ils devraient représenter 107 000 visiteurs uniques. Mais si tel est le cas, je dépasse très largement les 109 000 visiteurs uniques, puisque 11 863 visites sont le fait de visiteurs venus deux fois. Si l'on divise par deux, on obtient donc environ 6 000 visiteurs uniques de plus. Décidément, ces chiffres sont de vrais casse-têtes. Merci à lorenzo d'avoir attiré mon attention, en commentaires, sur l'incohérence de mes assertions. Venus plus de 50 fois, si j'applique ses calculs, sur l'année, ce serait en fait entre 300 et 500 lecteurs très réguliers, qui viendraient sur ce blogue, ce qui me paraît plutôt cohérent.
A cela s'ajoute les lecteurs de Marianne2 qui a repris beaucoup d'articles du blogue cette année, qui se comptent en dizaine de milliers, ceux d'AgoraVox qui a repris certains de mes billets, et les readers qui ne sont pas comptabilisés dans les visites. Difficile d'estimer le total, mais cela fait un valeur ajoutée non négligeable.
J'aimerais un jour parvenir à comptabiliser 20 000 lecteurs uniques ici. Mais je crois que c'est très difficile pour un format blogue de ce type. Il faudrait une véritable équipe rédactionnelle et passer au format journal. A ce prix, on pourrait envisager une progression bien plus importante. La mise en page ne serait plus celle d'un blogue, bien sûr, mais d'un webzine.
wikio mesure l'influence. Je ne parle que rarement du classement de l'hérétique sur cette plate-forme. La concurrence y devient rude...Wikio établit des ratios qui lui servent ensuite à définir le classement des blogues les plus influents. Il y a quelques mois encore, avec un score de 60, on figurait aisément parmi les 20 premiers du top politique. Aujourd'hui, on peine à s'y maintenir à moins de 80, voire 90. Je prévois une sortie de ce blogue à plus ou moins court-terme du top 20. Il ne dispose pas des relais, ni dans dans la blogosphère, ni sur twitter des gros blogues. Quand il aura disparu, il ne restera plus qu'Hashtable pour défendre les couleurs libérales et plus personne celle du centre...
Nous autres, blogueurs politiques, touchons, je le pense, un public considérable, si nous considérons nos lectorats. Sur la suggestion de Laurent qui commentait chez moi, je me suis rendu chez un congénère britannique qui a fait lui aussi de l'hérésie l'emblème de son écriture politique. Il vient d'ailleurs d'écrire un billet assez amusant sur l'ordonnancement du cortex de l'individu et ses allégeances politiques.
Je regardais par ailleurs les témoignages que notre hérésiarque affiche sur son blog. On y lit des témoignages de membres du parlement, de journalistes des grands journaux, un ambassadeur et même l'évêque de Canterbury, lui-même blogueur !
Quand je songe au mépris, ou, tout du moins, à l'indifférence dans lesquels nous tiennent et notre presse et notre classe politique...Tout au plus servons-nous parfois de source d'inspiration, parfois de source d'information en vue d'éphémère épiphénomènes. Il est vrai qu'il y a aussi une question de calibre : le blogueur anglais que je cite a davantage la stature d'un Versac de la grande époque que de nos pauvres blogues de bistrot.
Il n'empêche, nous existons. La classe politique se défie de nous sur le fond, et, quand les hommes politiques ouvrent un blogue, ce n'est souvent que pour s'entourer d'une cour d'admirateurs. La plupart ne prennent pas la peine de répondre aux commentaires, et la quasi-totalité d'entre eux se garde bien de lier un blogue autre que celui d'une autre personnalité politique de même envergure. Et encore : s'il est dans son propre camp seulement.
Il révolutionnerait le rapport de la sphère politique à internet, l'homme politique d'envergure qui choisirait d'aller commenter chez les blogueurs, et qui n'hésiterait pas à entrer dans leurs polémiques de blog à blog.
Ce temps n'est manifestement pas venu. Et ne viendra peut-être jamais, d'ailleurs.