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  • Delanoë,Paris et ma petite entreprise...

    d4a3aa02a483a5ef6d255b79818c4e59.jpgJe publiais, tout récemment, l'analyse remarquable que Valérie Sachs avait dressé du bilan de la mandature Delanoë. Pour illustrer mon propos, je  m'appuie,  cette fois, sur un autre document d'envergure, celui de Catherine Mouradian et Denis Barras, tous deux adhérents du MoDem, et  membres de l'équipe de Valérie Sachs. Ils se  sont intéressés en particulier aux conditions d'implantation d'une entreprise à Paris.

    A la qualité de leur travail, on peut être rassuré sur la solidité des personnes qui entourent Valérie Sachs, Marielle de Sarnez, et plus généralement encadrent le projet MoDem à Paris

    Attention, ça va décoiffer...

    b6b4efb6c6b8c039172440a2cc73d72a.jpg Observez avec attention l'image ci-contre. En cliquant dessus, on doit même pouvoir ouvrir une fenêtre afin de la voir en grand.

    C'est le labyrhinte des interlocuteurs auxquels une entreprise souhaitant s'implanter à Paris peut s'adresser. L'excellent travail de Denis Barras et Catherine Mouradian a permis de le reconstituer.

    Alors, c'est très simple : si l'entreprise ne s'appelle pas Ariane, ce n'est pas la peine de s'y risquer.  Dans le cas contraire, gare aux Delanotaures, une version locale, mais redoutable du Minotaure de la légende...

    - Denis Barras et Catherine Mouradian écrivent à la suite de ce schéma introducteur :

    « A la suite du diagnostic élaboré et présenté à la Commission économique en 2006, il apparaît que Paris est une porte d’accès stratégique au marché européen mais que l’image de Paris souffre d’un marketing défaillant et d’une structure d’information pléthorique et inadaptée à la concurrence actuelle, malgré des atouts indéniables économiques, culturels et sociaux.
    La concurrence des grandes agglomérations étrangères est réelle et certaines agglomérations françaises
    commencent à avoir vraie image de marque à l’international faisant passer Paris au second plan sur bien des
    domaines ; un comble pour la grande capitale culturelle et économique qu’est Paris ! »

    Moi, je dirais qu'ils sont encore bien bons. Ce n'est pas défaillant, c'est rachitique pour ne pas dire nécrosé... 

    Leur idée principale, c'est de développer un marketing bien plus offensif, pour promouvoir Paris, et, bien évidemment, de rationnaliser l'information. Bien avant Nicolas Sarkozy et Madame de Panafieu, ils avaient déjà pensé l'idée du Grand Paris, puisqu'ils l'évoquent ici en introduction de leur rapport. Il faut savoir que le rapport, qui fait suite au diagnostic de l'UDF durant l'année 2006, a été écrit dès les débuts de l'année 2007, avant d'être complètement finalisé en décembre dernier.


    « D’emblée nous soulignons ici le fait que la zone d’activité parisienne dépasse largement les limites du périphérique de Paris et qu’à l’image du « Grand Londres » ou du concept « I love New York », l’idée du Grand Paris s’impose d’elle-même en terme de communication et de marketing.
    Notons que sur bien des projets, l’idée du Grand Paris émerge peu à peu (changement du nom de l’aéroport de Roissy, extension de la notion « Université de Paris » et de bien d’autres initiatives citées tout au long de notre analyse « Attractivité de Paris » (Paris place financière, etc...).
    Nous pensons que bon nombre de Franciliens sont conscients de la nécessité de motiver l’activité économique en facilitant son accès et en généralisant son information ; cela passe autant par l’augmentation et l’extension des transports en commun (la vie du Parisien devient de plus en plus francilienne), par l’animation de la vie locale que par la valorisation de l’ensemble des opportunités.
    Le rayonnement de notre région en France et à l’étranger est aussi un des éléments moteur, évident, du renouveau de l’activité économique
    Les outils promotionnels que sont le concept du Grand Paris et la création d'un portail unique nous paraissent indispensables à la réalisation d’une stratégie marketing active et ouverte au bénéfice de notre région.


    Ce que nous appellerons ici « Grand Paris » peut bénéficier d’une autre appellation (« Paris Métropole » ou autre … ) pour peu que la dénomination soit fidèle au concept ici développé

    Chers amis lecteurs de mon blog, tout comme pour les analyses de Valérie Sachs, j'ai bien l'intention de ne vous diffuser que morceau par morceau, la réalité de ce rapport du plus haut intérêt. La suite prochainement, donc. Ce premier billet n'est qu'une mise en bouche... 

    Ce qui m'intéresse, moi, dans ce projet, c'est son idée principale : la rationnalisation et la promotion de l'information économique sont des  idées totalement étrangères à la municipalité socialiste, à Delanoë, et à son équipe. Or, je crois que c'est tout à fait fondamental, par les temps qui courent, et qu'unegrande métropole ne peut absolument pas s'épargner de réfléchir à la manière dont elle communique dans le champ économique. Toutes choses qui indiffèrent royalement à l'équipe municipale en place, mais pas du tout, en revanche, aux entreprises qui viennent s'implanter. Et une entreprise qui s'implante, ce sont des emplois, et du pouvoir d'achat...Or, les entreprises quittent Paris...

  • Une fatwa contre la violence faite aux femmes

     L’Ayatollah Muhammad Hussein Fadlallah, un imam chiite libanais vient de génére un puissant débat dans le monde arabe. Dans une extraordinaire fatwa , Non à la violence faite aux femmes, il relève toutes les formes de violence faites aux femmes, et les condamne au nom de l'Islam. Il y appelle notamment à cesser  de se cacher derrière la religion" (الكف عن التستر خلف الدين) pour justifier la violence des hommes et justifie l'auto-défense pour les femmes.

    Evidemment, du côté de l'Université Al-azar, en Egypte, réputée pour ses positions très conservatrices, et sunnite, cela a rué dans les brancards tout aussi sec : passant par des tours et détours, le texte des oulémas déclare par exemple que les femmes ne doivent pas user elles-mêmes de violence physique, mais passer par leur famille.

    Voici quelques extraits très forts du billet de cette autorité religieuse. On ne peut que saluer sa hauteur de vue, et un tel discours prouve qu'il existe un islam humaniste. C'est évidemment un autre islam que celui que pratique le tyran Kadhafi (voir le billet la vraie nature de Kadhafi sur le sujet).

    Malgré tous les progrès réalisés dans le domaine de la perception humaine de la femme [...]  la femme subit toujours la violence qu’on exerce contre elle. Il s’agit d’une violence qui prend diverses formes, qui ne se réduisent pas à un domaine à l’exclusion des autres domaines, et qui, ne prenant pas un caractère oriental, englobent la totalité du monde, même si la forme et l’envergure de cette violence diffèrent d’un endroit à l’autre.[...]

    La prédominance de l’homme par rapport à la femme ne signifie pas qu’il lui est supérieur ou qu’il est souverain par rapport à elle

     La douceur est une méthode centrale en Islam. [...] Le Prophète, Muhammad (P), a dit à ce propos : « Jamais la douceur n’a été posée sur une chose sans l’avoir rendue plus belle ; jamais la violence n’a été posée sur une chose sans l’avoir rendue plus laide » [...]

    L’Islam n’autorise l’homme d’exercer aucune forme de violence contre la femme.

    L’Islam affirme que nul n’a de l’autorité sur la femme du moment qu’elle est pubère, adulte et autonome pour ce qui est de la gestion de ses propres affaires. Nul n’a le droit de lui imposer un mari qu’elle ne désire pas. Tout contrat de mariage doit être consenti par la femme. Sinon il est illégal et sans effets.

    On peut lire les analyses et recommandations de l’Ayatollah Muhammad Hussein Fadlallah sur son propre site. On y trouve beaucoup d'observations très fines sur la société et de recommandations aussi sages que justes. J'ai beaucoup aimé sa citation de Mahomet. Je la trouve magnifique.
     
  • La vraie nature de Kadhafi

    Il serait temps que les adeptes de la "real-politik" sachent à qui ils ont affaire avec Kadhafi.

    Ecoutons le témoignage d'une journaliste qu'il a voulu violer... 

     
    Effectivement, comme le dit Rama Yade, j'ai le sentiment que mon pays est un paillasson sur lequel ce tyran infect s'essuie les pieds avec la bénédiction de Nicolas Sarkozy.
     
    Compte-tenu du programme de l'UMP aux dernières législatives, j'attends une condamnation très ferme du président et de son hôte par ce parti.
     
    Par ailleurs, je trouve vraiment gonflé, le mot est loin d'être trop fort, d'avoir fait lire à toute la France la lettre de Guy Mocquet à peine un mois auparavant, tout cela pour accueillir un tortionnaire de la pire espèce ! 
    Il y a des bornes qu'il faudrait ne pas dépasser. 
    Bayrou a bien raison d'être totalement indigné. Ceux qui défendent cette visite ont mal compris, je crois, à qui ils ont affaire. 
  • Lyon en 8ème de finales

    Voilà, ce très court billet pour signaler que Lyon a pris sa revanche en battant les Glasgow rangers 3 à 0, et que donc, par suite, l'OL est qualifié pour les huitièmes de finale de la ligue des champions.

    Ouf ! pfffiiiuuu : ils reviennent de loin ! 

  • Le bilan de Bertrand Delanoë à Paris

    1acc3755cefbf477353f83909e60f41c.jpgComme promis, je continue d'exposer ici les analyses de Valérie Sachs, candidate UDF-MoDem dans le 16ème arrondissement lors des élections législatives du mois de juin dernier.

    Ce bilan est équilibré, relevant les éléments positifs et les éléments négatifs du bilan de Bertrand Delanoë. Ce qui apparaît nettement, c'est l'inertie dans le domaine économique, puisque le rapport met en évidence la perte sèche en termes de recette sur la taxe professionnelle. L'essentiel n'est pas la perte elle-même, mais sa signification : les entreprises quittent Paris !

    Quant à la qualité de la gestion, pour ma part, je serai plus sévère que Valérie Sachs, en renvoyant à une autre analyse, celle de Gérard Bardier, militant du Nouveau centre, dans son billet récent "Un avenir pour Paris" . Son analyse des budget, en particulier, est très révélatrice.

     

    Bilan de la mandature Delanoë

    Selon Lionel Stoléru, homme d’expériences mais patron du CODEV, Bertrand Delanoë serait  à n’en pas douter le meilleur maire pour Paris !

    A l’initiative expresse du Maire[1], la Ville de Paris est aujourd’hui saluée, par les trois agences de notation financièreStandard & Poors, Moody's et Fitch Ratings, pour la performance de sa gestion financière entre 2001 et 2006. Paris est ainsi reconnue comme la ville aux finances les plus saines[2] d’Europe. Elles  reconnaissent la capacité de la ville à faire face aux défis futurs, la richesse de son tissu économique, et ses performances financières solides. Fait surprenant pour une majorité socialiste et verte, elles révèlent la « sophistication croissante des outils de gestion »[3]

    Leurs études mettent en évidence la réduction de ses coûts de fonctionnement[4], la qualité de son management, son niveau d’endettement modéré qui ne représenterait que trois années d'épargne brute et resterait "inférieur à 50% des recettes de fonctionnement, malgré l'augmentation de ses dépenses d'investissement" ainsi que son important potentiel fiscal. Pour mémoire, les recettes des droits de mutation sont passées de 500 millions en 2001 à 900 millions en 2006. Enfin et selon les dernières données chiffrées communiquées qui datent de 2003, 55 687 foyers parisiens sont désormais redevables de l’ISF, dont la moitié dans les arrondissements de l’ouest parisien (16e ,15e, 7e et 17e).

    L’« esprit entrepreneur » du Maire de Paris sur la mandature peut se résumer à la vente du patrimoine, l’augmentation des redevances perçues à l’occasion du renouvellement des concessions (la Croix-Catelan, les Hippodromes d’Auteuil et de Longchamp…), et la renégociation des contrats de mobiliers urbains.

    Si Bertrand Delanoë a affiché sa détermination à gérer la « maison » Ville de Paris   «  comme une entreprise », l’équipe municipale n’a pas considéré l’économie, l’entreprise, ou l’attractivité, comme priorités « visibles » de sa mandature. L’équipe en charge a peu ou mal communiqué et n’y a pas attribué les moyens humains et financiers suffisants (entre 0,5 et 1% du budget et des « erreurs de casting » dans le choix . 

    Pourquoi ne pas avoir jugé opportun de faire du développement économique de Paris une priorité ? L’une des raisons est politique et le choix presque dogmatique de la majorité municipale était d’axer son action sur la proximité et l’action sociale. Il y a certainement aussi une raison presque historique. Paris, capitale d’une France jacobine a considéré jusqu’aujourd’hui que son attractivité découlait de son statut historique et international. Il y a inévitablement la répartition des compétences attribuées à la Ville/Département qui limite les actions possibles. Enfin, quel peut-être l’impact du « politique » en matière économique ? En la matière, le personnel politique français n’a pas su repenser ni sa mission ni son langage. Il occulte naïvement les réalités et les conséquences d’un monde globalisé, méconnaît -parfois méprise- le monde de l’entreprise… Il est plus consensuel de parler d’emploi que de création de richesses, préalable pourtant indispensable

    Par négligence, Paris a laissé au fil des ans partir de grandes entreprises souvent vers sa proche banlieue. Si dans le même temps, d’autres s’y sont installées comme Bouygues ou Merck,  le solde est négatif.  Outre les emplois perdus, la perte de rentrées de taxe professionnelle s’élève à 220m€ entre 2000 et 2005. L’a priori affiché par le PLU qui limite le Coefficient d’Occupation des Sols à l’Ouest et au Centre de Paris n’a pas fait ses preuves et rien ne dit que  les entrepreneurs choisissent l’Est parisien plutôt qu’une délocalisation vers les pôles d’affaires implantés en proche banlieue ouest. 

    Les faiblesses du bilan sont évidentes en matière d’emplois. Le soutien à l’innovation a été insuffisant et désordonné ; la coordination de l’action « publique » dans l’accompagnement des entreprises, inadaptée. Le Maire semble l’avoir réalisé. Dans une lettre de recommandation, adressée au CODEV (Conseil de Développement Economique de la Ville de Paris) en date du 27 juillet 2007, Bertrand Delanoë reconnaît la nécessité de mieux coordonner l’action publique en matière d’accompagnement des entreprises, qu’il s’agisse du soutien à l’innovation ou d’économie sociale et solidaire » et recadre en urgence une série d’objectifs à atteindre  « avant la fin de son mandat ».  Les objectifs aujourd’hui à réaliser d’urgence éclairent sur le réel bilan municipal… mais ces ultimes recadrages avant le lancement de la campagne resteront de facto essentiellement déclaratifs. Il charge Christian Sautter de réunir à la rentrée un comité de pilotage opérationnel regroupant le DDEE, la Région, la CCIP, Paris Développement et le CODEV[5].



    [1] "Avec ces notes, je fais 4 millions d'euros d'économies sur les intérêts de la dette, s'est félicité M. Delanoë. Je peux créer un centre d'animation pour les jeunes." Le recours aux agences de notation coûte à la Ville chaque année entre 60 000 et 80 000 euros.

    [2] "niveau de dette actuellement modéré" de la Ville bien que ses investissements aient doublé depuis 2001 par rapport à la mandature précédente. Paris est parvenu à autofinancer 90 % de ses dépenses. "Seuls 10 % des investissements sont assurés par le recours à l'emprunt"- malgré une augmentation de la dette depuis 2006 - après une baisse depuis 2001 -

    [3] Qui a décidé, depuis 2004, d'emprunter une partie de ses fonds directement sur les marchés financiers internationaux, sous forme d'émission d'obligations, à des coûts inférieurs aux prêts bancaires classiques.

    [4] L'agence Moody's reconnaît les économies récentes sur les charges de fonctionnement qui "doivent être confirmées dans le temps" mais se déclare "attentive" à l'évolution des dépenses sociales.

    [5] La Ville de Paris a signé depuis mars 2005 une charte de partenariat avec la CCIP, Paris-Europlace, que la Région a rejoint en 2006.

  • Le capitalisme a-t-il un avenir ?

    En fait j'ai trouvé si brillant le résumé de ce colloque HEC-X-ENA que je vais me contenter d'en donner le lien sans autres commentaires.

    L'auteur du billet sur le site d'HEC, Jean-Marc Chabanas débute sa synthèse par cette introduction :

    La question de ce 7e colloque de mars 2006, “le capitalisme a-t-il un avenir ?”, a reçu globalement une réponse positive, quoique nuancée. Oui, si ce capitalisme rénové s’accompagne d’une “gouvernance” mondiale, garantie par des dispositifs de contrôle et de régulation. L’équilibre s’établira entre les différents “porteurs d’enjeux” que sont les actionnaires, les salariés et les clients.

    La suite  ici... 

  • Extrait du programme de l'UMP aux législatives de 2007

    Sous titre : "Ne pas sacrifier l'homme à la mondialisation", ici :
    http://www.ump-legislatives2007.fr/index.php?section=projet&theme=1

    "Il ne peut pas y avoir de libéralisation des échanges avec des pays qui ne respectent pas des conditions minimales de dignité des salariés. Notre diplomatie doit être moins soucieuse d'attirer les faveurs de nos clients que d'assurer la rigueur de son éthique. Le prestige de notre pays n'y gagne pas, son commerce non plus. Les intérêts de notre balance extérieure ne justifient donc pas que nous soyons silencieux sur les atteintes aux droits de l'homme qui sont commises dans certains pays."

     hmm ? et quand ils en font un tract, les militants UMP, ils en font quoi, après ? ils l'utilisent  pour se torcher le c.. ?

    A moins qu'ils aient prévu d'en offir un cadeau en double exemplaire, l'un pour Nicolas Sarkozy, notre omni-président, l'autre pour le tortionnaire expert maître ès cynisme, notre bon ami Kadhafi... 

  • Statistiques de fréquentation en novembre

    Quelques statistiques de fréquentation pour le mois de novembre.

    2007 Visites Visiteurs Visites par jour  (Moyen / Max)
    Janvier 2847
    1523
    91  / 281
    Février 2040
    802
    72  / 116
    Mars 2356
    831
    76 /119
    Avril 2249
    617
    74 /101
    Mai 10893
    7810
    351 /1198
    Juin 3920
    1455
    130 /214
    Juillet 2950
    1409
    95 /252
    Août 4482
    2405
    144 /294
    Septembre 5456
    2804
    181 /395
    Octobre 6543
    4020
    211 /675
    Novembre
    7378
    4239
    245 /397

  • Pouvoir d'achat : enfin une mesure de bon sens !

    J'ai entendu que le gouvernement prévoyait de rendre obligatoire par une loi l'intéressement des salariés dans une entreprise. Cela fait juste un an que François Bayrou propose cela, mais bon, mieux vaut tard que jamais, comme dit le proverbe.

    D'autant que l'idée est applicable à la fonction publique. Un gain pour chaque économie réalisée serait évidemment bien plus pédagogique, même si dans nombre d'administrations, en raison des effectifs pléthoriques, il ne serait dans un premier temps pas énorme. 

    Commencerait-on à avoir queques idées à l'UMP ? Enfin, il y en a tout de même quelques uns qui commencent à réclamer la rupture, ici, ou .... Et la vraie, cette fois ! 

    En fait, j'ai été trop optimiste, l'idée ne vient pas de l'UMP mais de l'AFG... Elle donne de bons conseils, cette AFG : par exemple, sur la grande dangerosité du déblocage de l'épargne salariale (c'est une idée à qui, ça ? Sarko ? Attali ? Un cerveau de l'UMP ? Pire un cabinet de conseil américain du genre de ceux qui ontsuggéré d'investir dans les subprimes ?).

    Non, ce qui m'inquiète plus, c'est qu'ici et , ils mettent tout sur le compte du temps de travail, sans réaliser que le mal est bien plus profond. Cela, ça m'inquiète en revanche. Il faudra du temps.

    Bayrou ou Peyrelevade s'époumonent dans un désert, et de Courson ou Blanc sont silencieux. Certains disent Bayrou inaudible. Mais ils sont quoi, eux, dans ces conditions ? Sourds-muets ? 

  • Mais qu'avait donc l'Autriche-Hongrie de si particulier ?

    Au fil de mes lectures, s'il est bien un état disparu qui suscite ma perplexité, c'est bien celui-là. j'ai lu, il est vrai, l'ouvrage de François Fetjö sur l'Autriche-Hongrie, mais, j'ai du mal à comprendre comment cet état bicéphale et multiethnique s'y est pris  est pris pour générer une telle effervescence intellectuelle :

    Psychanalyse, musique, économie, sciences, littérature, c'est tout simplement impressionnant ce que cet état a pu produire en génies et en talents de toute sorte. Sans oublier Sissi, bien sûr...

    Je dis cela en pensant bien sûr à l'école autrichienne en économie, mais pas seulement.Schumpeter (économie)  Mozart (Musique), Freud(psychanalyse), Strauss(musique), Klimt (peinture), Otto Wagner (architecture) , Zweig (littérature) et combien d'autres encore, proviennent d'Autriche-Hongrie, c'est stupéfiant. 

    Je me promets de réfléchir à cette question ultérieurement.