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Une fatwa contre la violence faite aux femmes

 L’Ayatollah Muhammad Hussein Fadlallah, un imam chiite libanais vient de génére un puissant débat dans le monde arabe. Dans une extraordinaire fatwa , Non à la violence faite aux femmes, il relève toutes les formes de violence faites aux femmes, et les condamne au nom de l'Islam. Il y appelle notamment à cesser  de se cacher derrière la religion" (الكف عن التستر خلف الدين) pour justifier la violence des hommes et justifie l'auto-défense pour les femmes.

Evidemment, du côté de l'Université Al-azar, en Egypte, réputée pour ses positions très conservatrices, et sunnite, cela a rué dans les brancards tout aussi sec : passant par des tours et détours, le texte des oulémas déclare par exemple que les femmes ne doivent pas user elles-mêmes de violence physique, mais passer par leur famille.

Voici quelques extraits très forts du billet de cette autorité religieuse. On ne peut que saluer sa hauteur de vue, et un tel discours prouve qu'il existe un islam humaniste. C'est évidemment un autre islam que celui que pratique le tyran Kadhafi (voir le billet la vraie nature de Kadhafi sur le sujet).

Malgré tous les progrès réalisés dans le domaine de la perception humaine de la femme [...]  la femme subit toujours la violence qu’on exerce contre elle. Il s’agit d’une violence qui prend diverses formes, qui ne se réduisent pas à un domaine à l’exclusion des autres domaines, et qui, ne prenant pas un caractère oriental, englobent la totalité du monde, même si la forme et l’envergure de cette violence diffèrent d’un endroit à l’autre.[...]

La prédominance de l’homme par rapport à la femme ne signifie pas qu’il lui est supérieur ou qu’il est souverain par rapport à elle

 La douceur est une méthode centrale en Islam. [...] Le Prophète, Muhammad (P), a dit à ce propos : « Jamais la douceur n’a été posée sur une chose sans l’avoir rendue plus belle ; jamais la violence n’a été posée sur une chose sans l’avoir rendue plus laide » [...]

L’Islam n’autorise l’homme d’exercer aucune forme de violence contre la femme.

L’Islam affirme que nul n’a de l’autorité sur la femme du moment qu’elle est pubère, adulte et autonome pour ce qui est de la gestion de ses propres affaires. Nul n’a le droit de lui imposer un mari qu’elle ne désire pas. Tout contrat de mariage doit être consenti par la femme. Sinon il est illégal et sans effets.

On peut lire les analyses et recommandations de l’Ayatollah Muhammad Hussein Fadlallah sur son propre site. On y trouve beaucoup d'observations très fines sur la société et de recommandations aussi sages que justes. J'ai beaucoup aimé sa citation de Mahomet. Je la trouve magnifique.
 

Commentaires

  • Je vous est répondu sur mon blog :
    http://ouktiasma.over-blog.com/article-14500395-6.html#anchorComment

    Ce que je peux dire au sujet de cet article, même si je ne comprend pas le sens de sa publication.

    Il va s'en dire que l'islam n'emmet aucun interdit , bien au contraire, à l'engagement de la femme en politique ou dans d'autres domaine comme le travail licite .

    Les femmes au temps du prophète étaient nombreuses à le faire, Aicha la femme du prophète (paix soit sur lui) étais une grande savante et a même dirigé une armée en son temps, et en parlant d'armée, il y avais aussi des femmes qui s'engageaient en guerre, sur le front ou dans la mèdecine pour soigner les bléssés.
    Ash shifa sous le calife Omar était une femme responsable et première intendante de tous le commerce de la mecque, elle devait pour cela, travailler avec des hommes, faire des échanges et j'en passe(mais jamais en isolementl avec un homme seul )
    Dans le cadre d'un travail, la seul chose interdite, c'est l'isolement d'un homme et d'une femme, le tête à tête entre eux., pour le reste, la mixité est tout à fait souhaitée , il y a des règles de bienséance, comme partout à respecter,

    Concernant la violence physique ou morale faites aux femmes, L'islam punit sévèrement ces actes, ce sont des sujets que nous avons à plusieurs reprises abordé et analysé dans notre blog. A lire ici:
    Aucun verset du coran ne permet à l'homme de battre sa femme:
    http://ouktiasma.over-blog.com/article-13156816.html

    Le droit à la femme de choisir son époux:
    http://ouktiasma.over-blog.com/article-12628739.html

    Ce qui se passent d'extrèmiste dans les autres pays ne nous regarde pas ( ou du moins nous devons le combattre), la prédominance qu'ils exercent sur les femmes, les droits de celles-ci bafoués, les mariages forcés, ne sont pas des comportements dignes de l'islam, ne sont pas des actes de musulmans.
    Les choses doivent être claires, eux c'est eux et nous c'est nous.
    Je pense que je répète assez souvent, que je suis devenue musulmane pas arabe ni saoudienne.

    En islam, la femme et l'homme sont égaux, la seul différence est physique, ou biologique, chromosome xx et xy, je ne vais pas faire un cour de biologie, quoi que...

    Et donc je ne comprend pas la publication de cet article, pour quelle raison ?
    Si c'est pour dénoncer ces extrémistes, c'est une bonne chose, et bravo, je trouve seulement bizarre qu'il vienne suite à mon post où il est cité l'interdiction en islam de l'isolement et du tête à tête entre un homme seul et une femme seule, (s'ils ne sont pas mariés ou frère et soeur, ou père et fille ect...)

    Ce n'est pas parce que en islam , la femme et l'homme ne doivent pas rester isolés l'un et l'autre en tête à tête, que cela donne une prédominance de l'homme sur la femme, que la femme sera battu, qu'elle n'aura pas le droit de travailler ni le droit ne ne pas choisir son mari.
    OU EST LE RAPPORT ???

    Mon com est plus détaille dans mon blog.

    Laura Asma

  • e vous est répondu sur mon blog :
    http://ouktiasma.over-blog.com/article-14500395-6.html#anchorComment

    Ce que je peux dire au sujet de cet article, même si je ne comprend pas le sens de sa publication.

    Il va s'en dire que l'islam n'emmet aucun interdit , bien au contraire, à l'engagement de la femme en politique ou dans d'autres domaine comme le travail licite .

    Les femmes au temps du prophète étaient nombreuses à le faire, Aicha la femme du prophète (paix soit sur lui) étais une grande savante et a même dirigé une armée en son temps, et en parlant d'armée, il y avais aussi des femmes qui s'engageaient en guerre, sur le front ou dans la mèdecine pour soigner les bléssés.
    Ash shifa sous le calife Omar était une femme responsable et première intendante de tous le commerce de la mecque, elle devait pour cela, travailler avec des hommes, faire des échanges et j'en passe(mais jamais en isolementl avec un homme seul )
    Dans le cadre d'un travail, la seul chose interdite, c'est l'isolement d'un homme et d'une femme, le tête à tête entre eux., pour le reste, la mixité est tout à fait souhaitée , il y a des règles de bienséance, comme partout à respecter,

    Concernant la violence physique ou morale faites aux femmes, L'islam punit sévèrement ces actes, ce sont des sujets que nous avons à plusieurs reprises abordé et analysé dans notre blog. A lire ici:
    Aucun verset du coran ne permet à l'homme de battre sa femme:
    http://ouktiasma.over-blog.com/article-13156816.html

    Le droit à la femme de choisir son époux:
    http://ouktiasma.over-blog.com/article-12628739.html

    Ce qui se passent d'extrèmiste dans les autres pays ne nous regarde pas ( ou du moins nous devons le combattre), la prédominance qu'ils exercent sur les femmes, les droits de celles-ci bafoués, les mariages forcés, ne sont pas des comportements dignes de l'islam, ne sont pas des actes de musulmans.
    Les choses doivent être claires, eux c'est eux et nous c'est nous.
    Je pense que je répète assez souvent, que je suis devenue musulmane pas arabe ni saoudienne.

    En islam, la femme et l'homme sont égaux, la seul différence est physique, ou biologique, chromosome xx et xy, je ne vais pas faire un cour de biologie, quoi que...

    Et donc je ne comprend pas la publication de cet article, pour quelle raison ?
    Si c'est pour dénoncer ces extrémistes, c'est une bonne chose, et bravo, je trouve seulement bizarre qu'il vienne suite à mon post où il est cité l'interdiction en islam de l'isolement et du tête à tête entre un homme seul et une femme seule, (s'ils ne sont pas mariés ou frère et soeur, ou père et fille ect...)

    Ce n'est pas parce que en islam , la femme et l'homme ne doivent pas rester isolés l'un et l'autre en tête à tête, que cela donne une prédominance de l'homme sur la femme, que la femme sera battu, qu'elle n'aura pas le droit de travailler ni le droit ne ne pas choisir son mari.
    OU EST LE RAPPORT ???

    Mon com est plus détaille dans mon blog.

    Laura Asma

  • Bonjour Laura,

    Je vous ai répondu sur votre blog. Il n'y avait en effet pas de rapports directs. Mais le mieux est que vous lisiez ce que je vous ai écrit sur votre propre blog.

  • ASPECT SOCIETAL DU « DEVELOPPEMENT DURABLE »

    - Place de l’Humain.
    Le « développent durable » s’appuie sur trois piliers : économique, environnental et sociétal. Car rien n’est faisable sans l’Humain !
    Et, c’est dans cette logique, que lorsque les partenaires sociaux sont invités à s’exprimer sur des sujets comme la mixité dans l’entreprise et la place des femmes ou bien la conciliation des temps de vie, ce n’est pas au Ministère du Travail qu’ils se rendent, mais à celui du Développement durable !
    Détaillons quelque peu.

    - Constat du déséquilibre.
    A ce jour, persiste toujours un écart de 25% entre le salaire moyen des hommes et celui des femmes… S’il faut être positif, alors soulignons que cela est infiniment mieux que dans les années 60 où cette différence flirtait avec les 50% ! Est-ce pour autant satisfaisant ? Bien évidemment non !
    Est lié à cet aspect financier du déséquilibre, la ségrégation pratiquée dans l’attribution de responsabilités : d’une manière plus ou moins consciente, les différents acteurs de la vie professionnelle -tant masculins que féminins, du postulant à un poste au décideur- ont encore tendance à spécialiser le rôle social de l’homme et de la femme au détriment du potentiel de l’individu, quelque soit son sexe. Ce frein à l’égalité génère un « plafond de verre », un « plancher collant » qui empêche les femmes d’accéder en plus grand nombre à des postes de direction : L’exercice du pouvoir reste un apanage masculin…
    Hommes et femmes ne sont pas en égalité dans l’entreprise : Plusieurs enfants, c’est plutôt favorable à la carrière d’un homme, et défavorable à celle d’une femme. C’est ce qui appelé la « notion de l’escalier inversé ».


    - Une explication culturelle.
    Ne nous voilons pas la face, la phallocratie y est pour beaucoup… En effet, à qui les lois -faites historiquement par les hommes- n’ont-elles régulièrement reconnu qu’une citoyenneté de second rang sinon aux femmes ?
    Sans s’y étendre, il fallait mentionner ce travers… Cela étant fait, arrêtons nous sur un autre aspect.
    Dans le cadre d’une société agricole, la répartition des tâches s’effectuait pour beaucoup sur base de la force physique : les hommes aux labours, à la forge, etc., les femmes -qui alors travaillaient toutes- s’occupant des animaux plus petits de la « basse-cour », de la préparation des repas nombreux car en ces temps, les ouvriers agricoles l’étaient également, sans oublier l’entretien des vêtements pourtant appropriés à des travaux difficiles dans les champs. La notion alors très forte d’ « habits du dimanche » illustre, en creux, cette réalité d’une autre époque… Autre époque car la « révolution industrielle » est apparue et avec elle l’exode rural.
    Mais les mentalités sont restées. Et les femmes se sont retrouvées en ville trop souvent « enfermées dans la cuisine »…
    Bien sur, elles sont entrées dans ce qui est appelé « le monde du travail », parfois par la force de circonstances dramatiques, comme dans le contexte du premier conflit mondial, mais souvent aussi par une volonté active et positive d’émancipation comme la revendication du droit à l’éducation et du droit de vote pour n’en citer que deux.
    Aujourd’hui, fort heureusement, plus personne ne taxe de « mauvaise mère » celle qui travaille, ce qui reviendrait à transformer la maternité en piège, et rares sont ceux qui osent encore professer que les femmes devraient rester « à la maison ». Il est admis dans la culture française que les femmes sortent de la sphère du privé.
    Pourtant, l’écart de salaire indiqué dans les premières lignes de cet article illustre qu’encore aujourd’hui, les femmes sont considérées comme une force d’appoint et non comme un véritable moteur de l’économie.
    Il faut en conséquences accepter de revisiter les rôles de l’homme et de la femme : l’homme doit prendre plus de place dans la famille, aux femmes de l’accepter et, conséquence logique, la leur évoluera dans l’entreprise.

    - L’équilibre visé.
    Le vocable « équilibre » nous vient du latin libra qui signifie balance. Il faut donc comprendre « forces égales » ou « égalité de forces ». En d’autres termes, il s’agit de casser la marginalisation dont les femmes font l’objet, sans pourtant jouer la carte de l’opposition, et encore moins de la guerre des sexes car cet objectif ne pourra être atteint qu’avec les hommes et non pas contre eux… Sans oublier les métiers où se sont ces derniers qui, sans raisons objectivement défendables, sont minoritaires… Il faut donc favoriser une plus grande mixité, dans les différentes branches professionnelles, comme dans la hiérarchie.
    « L’équilibre visé » disions-nous il y a quelques instants. Mais il faut parler au pluriel car un autre équilibre est aussi dans le viseur : la conciliation des temps de vie. Manquer d’équilibre en favorisant sa « carrière » au détriment de sa famille revient à risquer la pérennité de celle-ci : pour favoriser la conciliation de ces deux pôles indispensables à la réalisation et à l’épanouissement de soi, les solutions existent : création, de crèches interentreprises, de services de garde d’enfants malades, de repassage, d’horaires individualisés. Tout cela afin que les couples bi actifs aient à leur disposition toute une panoplie d’outils facilitateurs qui doivent se révéler comme étant de véritables passerelles reliant deux mondes qui ne sont pas antinomiques : vie professionnelle et vie familiale. Pour la femme, comme pour l’homme !

    - Concrètement.
    Comment dépasser le stade des « vœux pieux », des paroles sans lendemain, des intentions qui restent lettres mortes ? Comment œuvrer pour obtenir autre chose qu’un équilibre instable ou un équilibre précaire, ce qui serait pour le moins renversant ? Ou comment passer des actions sporadiques à l’enracinement de l’égalité professionnelle dans le quotidien de l’entreprise ?
    Il nous est possible, par un changement de culture, de faire évoluer les mentalités. A commencer par la notre (croyons nous qu’au féminin « il regarde assis dans le salon la télévision » se dit « elle fait debout dans la cuisine la vaisselle » ?).
    La concrétisation visée ne se fera pas non plus contre les employeurs mais avec eux, dans une perspective de dialogue, par la mise en place d’une communication visant à ce que ceux-ci demandent le « Label Egalité Professionnelle » AFAQ/AFNOR
    Et il est préférable de parler mixité plutôt que parité car il serait regrettable que des quotas écartent des compétences…
    Si ce qui est ambitionné ici semble irréaliste, il faut se remémorer qu’une des leçon apportée par l’Histoire est que « l’utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain »…

    - Pour conclure.
    La LIBERTE de l’Humain passe par une EGALITE de droits pour les deux entités qui le compose. Et seule cette égalité, en excluant tout apartheid, permet une pleine FRATERNITE des sexes.
    « Rester à la maison » est respectable et doit être respecté.
    Si c’est un choix éclairé et partagé.
    « Travailler » est respectable et doit être respecté.
    Si c’est un choix éclairé et partagé.
    Et dans des conditions juridiquement identiques avec des chances qui le sont donc également !

    COLPIN Didier

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