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  • Les sols se meurent

    L'agronome Claude Bourguignon dans le documentaire Alter Babylone met en garde contre la mort des sols :

    « nous ne faisons plus de culture en Europe, nous gérons de la pathologie végétale »

     

     


    ALERTE
    envoyé par tinou1225

     Transcription :

    Effets d'une agriculture intensive

    Nous ne faisons plus de culture en Europe, nous gérons de la pathologie végétale. Nous essayons de maintenir vivantes des plantes qui ne demandent qu’à mourir tellement elles sont malades. Cela n’a plus rien à voir avec l’agriculture.

    L’agriculture ce n’est pas ça, normalement c’est cultiver des plantes saines. On ne mettait pas un pesticide en 1950 sur les blés en Europe. Il n’y avait pas un traitement fongique qui était appliqué. Maintenant c’est au moins trois ou quatre, sinon le blé est pourri avant d’arriver dans le silo. Donc il y a quand même une énorme différence, mais cela ne se voit pas, parceque comme on a balancé des produits, le blé tient, il est bien.

    Sauf qu’il se casse la figure, parce que l’on met trop d’azote il tombe - vous avez du voir dans les champs le blé qui tombe - alors on met des hormones pour raccourcir la tige, c’est pour cela que les blés sont bien plus bas qu’autrefois.

    Autrefois on avait des blés qui faisaient 1,5 mètres maintenant il font 75 cm, parcequ’on les raccourcit avec des hormones, qui font avorter les arbres qui sont autour. On fait disparaitre toute la flore, parce que cela gène la reproduction des dycotilédones.

    C’est un monde complétement étrange.

    Mais les gens ne le savent pas. Autrefois les champs c’était plein de coquelicots, il y avait d’autres espèces, de la diversité. Un pays comme la hollande a déjà perdu 75% de toute sa flore. C’est une des flores les plus pauvres de la planète, la Hollande. C’est intensifié au niveau agricole de façon incroyable.

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    Nous avons quitté l’INRA, on s’est mis à notre compte. Quand on a commencé à montrer que les sols mouraient biologiquement, on nous a demandé de nous taire. (...)

    On estimait que notre devoir de scientifiques c’était quand même d’alerter le monde agricole que la voie qui était choisie n’était pas la bonne, ne permettrait pas de faire une agriculture pérenne. Il ne peut y avoir d’agriculture pérenne que si l’est sur des sols vivants.

    Le sol abrite 80% de la biomasse vivante, donc si vous tuez - on a en tué 90% - c’est qu’on est en train de tuer tout ce qui est à la source de la vie. C’est quand même les microbes qui nourrissent nos plantes, et qui font que nos plantes sont saines, sont nutritives pour nous. Alors que maintenant...

    Alimentation et durée de vie

    Nous sommes quand même dans la société la plus confortable de l’histoire de l’humanité, et nos dépenses de sécurité sociale augmentent de 6% par an. Il y a quand même des questions à se poser. Est-ce que les gens sont aussi bien nourris que cela pour être aussi malades ?

    L’argumentation c’est « ont vit de plus en plus longtemps ». Bien sûr, les gens qui en ce moment ont 80 ans n’ont pas connu l’agriculture chimique avant l’âge de 50 ans, puisque c’est apparu dans les années 70. Il y a cinquante ans, ils ont mangé [autre chose]. Moi je me souviens, gamin, du lait de vache qui avait encore le goût du lait de vache, pas comme le lait de maintenant.

    C’est tellement récent dans l’histoire de l’humanité que l’on ne connaîtra les résultas réels que [plus tard] et l’on s’inquiète. Prenez par exemple la population d’enfants en Europe, 17% d’enfants sont obèses, donc on est en droit de se poser des questions sur cette qualité alimentaire.

    Détérioration des sols

    Le sol c’est une vraie éponge. Donc si on le gère mal, il est compact, il est serré, il se referme. Si on laisse la faune le retravailler il va se souffler. C’est pour cela que quand vous marchez en forêt, vous sentez le coté moelleux d’un sol forestier, parce qu’il est aéré par la faune. Alors que le sol qui a été labouré, maltraité, il est complètement compacté, resserré.

    Quand il va pleuvoir sur un sol resserré, l’eau ne va pas pouvoir rentrer, et c’est l’érosion. Mais il est plus facile d’accuser la pluie d’être responsable de l’érosion, des inondations, que de dire que c’est un système agricole qui l’a provoqué.

    Nous avons des inondations en ce moment, depuis 20 ans. Nous traversons les années les plus sèches depuis 3000 ans dans l’histoire de l’Europe, et nous n’avons jamais en autant d’inondations. C’est à dire que l’on a inventé avec l’agriculture intensive les inondations en période sèche, ce qui est très fort.

    Une catastrophe majeure ?

    Les écologistes commencent à ce demander à quel moment c’est l’humanité qui va commencer à s’écrouler. Pour le moment on a détruit 90% de notre biodiversité, en Europe. Les écologistes se demandent si c’est à 95% que le système va lâcher.

    La catastrophe du Crétacé est ridicule en comparaison de ce qui se passe en ce moment. Ca meurt, ça meurt, et peut-être qu’un jour on va voir que cela va lâcher.

     

  • Jean Lassalle affronte Monsanto !

    Jean Lassalle n'avait pas attendu d'être élu pour se saisir des problèmes les plus graves  :  il a récemment interpelé Dominique BUSSEREAU, Ministre de l'Agriculture et de la Pêche à propos de la question des OGM.

    Il demande notamment  :

    • Que soit enfin résolument engagée une politique de recherche fondamentale, rigoureuse, indépendante, transparente et participative.
    • Que soit mis en œuvre un haut comité d'éthique et de la science indépendant, composé d'authentiques chercheurs et spécialistes travaillant à l'abri des pressions partisanes et des «lobbies». Il sera animé par la seule volonté de faire avancer la science et le progrès dans le respect de la terre et du genre humain.
    • La mise au clair de notre politique en la matière après débat public devant le parlement.

    Il n'estime pas possible en l'état de procéder à des semis d'OGM. Il rappelle à cet effet que :

    • L'incertitude scientifique est trop grave.
    • Le risque de pollution de productions agricoles voisines est trop grande.
    • L'opinion publique sevrée d'information crédible et rigoureuse, s'engagera une fois encore dans une attitude de méfiance et de rejet du monde Paysan dans laquelle ce dernier a une fois de plus tout à perdre.

    Il a publié un communiqué à ce sujet sur son site. 

    Il y évoque notamment l'impact du groupe Monsanto qui achète tous les brevets et organise tous les circuits de distribution.Cette prise de position est la bienvenue alors qu'une polémique fait rage : le maïs OGM Mon 81O, commercialisé par Monsanto, pourrait bien être toxique pour l'organisme, c'est tout du moins, ce que tendent à laisser penser de nouvelles études scientifiques récemment menées. L'Allemagne a d'ailleurs interdit ce semis sur son territoire.

    Dans le même temps, le conseil européen des Minsistres de l'Agriculture a accepté la présence de 0.9% d'OGM dans les produits estampillés "bio"... 

     Pour nous qui évoquions récemment ces problèmes sur notre blog, c'est un soulagement de voir que l'UDF - MoDem se saisit de ce grave problème grâce à Jean Lassalle.

    NDLR : article à peu près similaire sur Come4news (écrit par le même auteur).

     

     

  • LCP pourrait accueillir Arrêt sur Images ?

     La fin d'Arrêt sur Images sonne le glas d'un traitement original de l'information : c'était en effet la seule émission à impulser un vrai débat public sur l'information. Le directeur de France 5 a annoncé  qu'il remplacerait ASI par une autre émission de décryptage « Il s'agira d'une émission en direct, rassemblant des grandes signatures de la télévision, de la radio et de la presse écrite, qui commenteront et décrypteront l'actualité de la semaine »

    Philippe Vilamitjana se moque vraiment des auditeurs et téléspectateurs de la chaîne qui n'ont que faire de son café télévisuel pour VIP de l'audio-visuel en lieu et place d'un véritable service de contre-enquête médiatique.

    Rappelons tout de même quelques faits qui éclaireront nos lecteurs : Après la première guerre du Golfe, et ses dérapages en direct, le besoin de vérifier la nature des images diffusées était apparu, d'autant que ces derniers faisaient suite à la fausse image du faux charnier de Timisoara. Daniel Schneidermann écrit lui-même sur son blog : Ceux qui avaient imaginé cette chaine, et s’appelaient Georges Duby ou Jean-Noël Jeanneney, avaient voulu voir si on pouvait retourner le monstrueux outil contre lui-même. Ils ne savaient pas très bien comment faire. Cavada, premier président, m’appela. « Ca vous tente ? » Je n’en avais pas la moindre idée, mais oui, ça me tentait. J’avais tout de même une intuition. Pour dépouiller les images de leur pouvoir, il fallait les arrêter.

     Toutefois, nous avons eu ici, sur ce blog une idée : l'Assemblée Nationale pourrait se montrer solidaire du nécessaire effort d'information qui est dû aux citoyens : nous proposons donc que la chaîne parlementaire, LCP, finance et diffuse désormais "Arrêts sur images".

    Alors, Messieurs les Députés, c'est à vous de prendre vos responsabilités

  • Arrêt sur images arrêté !!!

    La direction de France 5 décidé de mettre fin à l'émission Arrêt sur Images.

    Cette décision en dit long sur ce qu'il va rester désormais de liberté à la presse en France.

    A lire, le billet de Daniel Schneidermann sur son big bang blog... 

  • Humour : Action discrète en action :-)

    Envie de rire ?

    Jetez un oeil sur les actions secrètes des membres Action discrète qui ont discrètement pris l'apparence de militants UMP ou PS pour tenter de conquérir les voix d'autres sensibilités politiques. Franche rigolade garantie :-)

    Cela se passait entre les deux tours des présidentielles... 

  • Les questions auxquelles le MoDem devra apporter des réponses...

    J'ai remarqué, depuis quelques temps, que l'on parle beaucoup du MoDem sur les forums MoDem et/ou UDF, et bien peu des problèmes des Français : en fait, ce sont plutôt les élus et candidats sur le terrain qui s'escriment à tenter d'apporter des réponses à de graves questions, tandis que nombre de militants se contentent de parler des conflits inter-générationnels et du renouvellement de la classe politique, ou encore des structures du MoDem...

     Et pourtant, des problèmes pour les  Français, il y en a par les temps qui courent :

    quelle fiscalité voulons-nous ? Comment financer la protection sociale ? Est-ce le rôle de la TVA sociale ? Comment éliminer les doublons de l'administration publique ? Comment moraliser l'action politique => Tibéri dans le 5ème, Vaneste dans le nord, Carignon à Grenoble et cetera..., quid des OGM en france=> Le saviez-vous ? Juppé, notre nouveau vert en chef a déjà perdu des couleurs : il vient d'autoriser Monsanto, gros groupe agro-alimentaire à semer des OGM qu'une étude déclare pourtant nocive et à les utiliser pour les animaux..., quid du vote européen par TOUS les ministres de l'agriculture qui autorise à flanquer 0.9% d'OGM dans les produits qui ont le label bio ?
    Immigration : une fois de plus Hortefeux annonce des objectifs chiffrés, ce qui est en contradiction avec l'idée de traiter au cas par cas les demandes de régularisation.

    Et puis bien sûr, que compte concrètement faire le gouvernement pour réduire la dette alors que les taux d'intérêt remontent (ce qui signifie que le servide de la dette va croître en proportions dans lebudget !) ?

    François Fillon veut ne pas remplacer un sur deux des 38 000 fonctionnaires qui partent à la retraite : où et comment va-t-il supprimer des postes ?

    Comment allons-nous financer nos hôpitaux ? Quelle franchise médicale est acceptable, et de quelle manière ? En voilà des questions de fond ! 

    Regnat, non loquitur, qui nil nisi quod vult blatit (C'est commander, et non converser, que d'imposer aux autres son seul bavardage) comme disait Publius Syrius...

    NDLR : Publilius Syrus (ou Publius Syrus, ou Publilius Syrius) était un auteur latin du Ier siècle av. J.-C. originaire, comme son nom (Syrus) l'indique) de Syrie, probablement d'Antioche. Il arriva à Rome comme esclave. Affranchi, il se fit connaître en écrivant des mimes dont certaines sentences et maximes morales furent rassemblées en un recueil à l'usage des écoles.

    «L'erreur d'un jour devient une faute, si l'on y retombe» (Publius Syrius)

  • 42 000 adhésions fermes au MoDem !

    Au dernier pointage, le Mouvement Démocrate a enregistré 78.000 pré-adhésions dont 42.000 confirmées à ce jour, c’est davantage que le nombre d'adhérents de l'UDF à son dernier Congrès (31.000 en janvier 2006). "L'engouement pour rejoindre la démarche de François Bayrou est intact" a assuré Eric Azière, chargé des élections et des fédérations à l'UDF-MoDem. Il souligne que les candidats du MoDem ont réalisé de bons scores à Paris (12,5% en moyenne) et dans de nombreuses villes. C’est de bonne augure pour les élections cantonales et municipales de 2008 : "On a les moyens d'enraciner le MoDem", affirme Eric Azière.


    En attendant, le MoDem n’attend pas grand-chose du deuxième tour des législatives: "Vu la chambre bleu horizon qui se profile, et le nombre de leaders nationaux pouvant être battus à gauche, l'Assemblée nationale va perdre de sa résonance en terme de débat politique", explique Eric Azière. Selon lui, "le débat va se déplacer sur le terrain et dans les médias".

  • Les réussites du MoDem

    Les analyses faites dans l'émission C dans l'air du 11 juin 2007 sont extrêmement intéressantes : la défaite est bien moins lourde qu'il n'y paraît...

     

     

  • Le pseudo-geste de l'UMP

    On pouvait lire cette récente dépêche de l'AFP à propos de la circonscription de François Bayrou :

    L'UMP a demandé à son candidat dans la circonscription de François Bayrou de se désister en faveur du président du Mouvement démocrate en vue du second tour des législatives, annonce Jean-Claude Gaudin.

    "Nous avons toujours eu cette politique de la main tendue - j'ai même dit quelquefois à François Bayrou 'il va me venir des crampes à force de tendre la main'. Nous allons encore le faire aujourd'hui", a déclaré sur France 2 le président délégué de l'UMP.


    François Bayrou est en ballottage favorable dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, où une triangulaire se profilait pour dimanche avec les candidats PS Marie-Pierre Cabanne et UMP Jean-Pierre Mariné.

    "La direction de l'UMP demande à M. Mariné de ne pas redéposer sa candidature et nous voulons justement laisser la place libre à M. Bayrou", a dit Jean-Claude Gaudin.

    "C'est un geste. Il n'y a pas de discussion, pas de compromission, il n'y a pas de négociation. C'est un geste que l'UMP souhaite faire à l'égard de François Bayrou", a ajouté le maire de Marseille, évoquant la "politique d'ouverture" voulue par le président Nicolas Sarkozy.

    Non mais de qui se moque-t-on ? Monsieur Gaudin sait très bien que François Bayrou a les moyens d'emporter cette circonscription avec ou sans le retrait du candidat UMP. On comprend bien que son intérêt est seulement de couper l'herbe sous les pieds du Parti Socialiste afin de l'empêcher de se désister également en signe de bonne volonté.

    L'UMP n'a rien à offrir au MoDem, voilà tout. 

     

  • François Bayrou : pas de consignes de vote.

    "Je ne donnerai pas de consigne de vote", a confirmé mardi le président du MoDem François Bayrou qui ne contactera pas Ségolène Royal pour éviter "toute ambiguïté".

    "Je n’ai pas rappelé Ségolène Royal non pas par manque de respect, mais pour éviter toute ambiguïté", a-t-il expliqué sur RTL. "Si je l’avais appelée il y aurait eu de la communication sur ce sujet et on aurait cru que j’entamais un processus qui était destiné à faire en sorte que le PS et le Mouvement démocrate se retrouvent pour cette élection".

    "J’aurais nourri cette accusation qui est une accusation fausse et injuste de ceux qui disaient dans la majorité actuelle ’en fait ils sont passés à gauche’ ; de la même manière qu’à gauche, un certain nombre de gens disent ’en fait ils sont à droite’", a-t-il ajouté.

    Le président du MoDem a souligné que "le Mouvement démocrate a choisi une voie difficile qui est la voie de son indépendance : il n’y a pas besoin de négociation avec le PS, avec l’UMP". "Je ne donnerai pas de consigne de vote. Je ne veux pas entrer dans ce genre de mécanisme et de phénomène".

    "Chacun doit prendre ses responsabilités : c’est très simple de prendre ses responsabilités : il suffit pour les électeurs et les responsables politiques et les candidats de regarder l’enjeu de ce deuxième tour de l’élection législative et des décisions qu’on doit y prendre", a-t-il conclu.

    Alors que Jean-Claude Gaudin annonçait sur France-2 que l’UMP avait demandé à son candidat à se désister en sa faveur dans les Pyrénées atlantiques, François Bayrou a reconnu qu’"étant donné l’ambiance de la campagne, c’est une surprise".

    "Je n’ai demandé ni recherché un accord, un désistement, un retrait de personne", a martelé le député des Pyrénées atlantiques. "Je considère que modestement je dois faire la preuve que je peux montrer qu’il existe un chemin politique capable de s’imposer face à l’UMP et au PS".

    Interrogé sur le cas où un candidat du MoDem peut aider celui du PS, notamment dans le Val d’Oise pour Dominique Strauss-Kahn, le fondateur du MoDem a reconnu avoir de "l’estime pour" lui. "Je l’avais, avant je l’ai aujourd’hui". "Je suis libre de dire l’estime que j’ai pour Dominique Strauss-Kahn".