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Pécresse

  • Grand Paris : Valérie Pécresse a bien raison

    J'apprécie le bon sens de la première grande prise de position de Valérie Pécresse. Le Grand Paris m'inspire le plus grand scepticisme depuis un moment. J'y vois un nouvel avatar de la centralisation, une énième déclinaison du Big is beautiful qui fait tant de mal à nos modèles sociétaux et économiques.

    La question que je me pose ? Combien de temps Valérie Pécresse va maintenir cette position ? Je n'ai pas le sentiment que la droite la partage, et à vrai dire, dans mon propre camp, le centre, le MoDem, je sais qu'on est favorable (à tort à mon avis) au Grand Paris. J'y vois depuis un moment le moyen de marcher sur la tête des maires de la petite couronne et plus, et ces derniers, pas fous, l'ont dans l'ensemble bien compris.

  • De race blanche et pas honteux...

    Minable Bartolone. J'avais trouvé déjà lamentable d'asservir les victimes des attentats à son élection sur twitter lorsqu'il avait ajouté sur son compte un tag appelant à voter pour lui afin de rendre hommage aux victimes. Mais là, face à Valérie Pécresse, il a franchi un pas dans l'indignité.

    Je vais faire une révélation : je ne suis pas un renoi, un rebeu, je suis céfran. Et le céfran, il emmerde Bartolone et sa race blanche.

    Je trouvais déjà le programme de Bartolone moins bon que celui de Valérie Pécresse, sans compter que comme député il a soutenu toutes les réformes socialistes pourraves. Mais je vois en plus que c'est un sacré connard. Ce pauvre type essaie d'instrumentaliser le rejet du FN pour mettre en difficulté Valérie Pécresse, une femme politique honorable et intelligente.

    C'est d'autant plus débile qu'on sait, avec les scores monumentaux du Front National, que ce genre d'arguments est juste contre-productif. Je soupçonne fortement Bartolone de tenter de coincer Valérie Pécresse afin de l'amener à devoir se justifier et perdre ainsi des voix sur sa droite. 

    Mais Valérie Pécresse n'a pas à se justifier, elle n'a jamais mangé de ce pain-là. C'est Bartolone qui amène le débat dans la boue qu'il affectionne. Imbécile. Moi, j'aime bien les serre-tête, abruti.

    Quant à la Seine Saint-Denis, je ne me vanterais pas à la place de Bartolone. C'est vraiment le contre-exemple, en termes de développement, de structuration du territoire, de délinquance, et de politique de l'immigration. 

    Enfin, il n'y a rien d'infamant à demeurer à Neuilly ou Versailles. Pas plus qu'en Seine Saint-Denis, au demeurant.

  • La droite est dans l'impasse

    Je me demande ce qu'il va advenir de la droite. Elle n'a plus de réserves de voix, le FN ayant capté tout ce qu'il y avait à capter, et les centristes ayant fait liste commune dès le premier tour. A l'inverse, le PS disposant d'un réservoir de voix avec les verts et le front de gauche peut espérer limiter la casse. Le PS et la droite feraient mieux de s'entendre pour réaliser des désistements là où c'est nécessaire. Le PS l'a proposé, mais Les Républicains adoptent une stratégie suicidaire. Ils se maintiennent même quand ils n'ont aucune chance de l'emporter. Six régions dans l'escarcelle du Front National, cela fait beaucoup sur un total de 13 régions seulement (bravo la réforme mal menée du gouvernement !).

    Je suis contre les fusions, je ne suis pas contre les retraits. Je pense que gauche et droite devraient laisser la possibilité aux modérés des deux camps (la majorité, en fait) de ne pas laisser le FN prendre le pouvoir. 

    En tout cas, il ne faut pas s'affoler et tenter de récupérer par tous les moyens les électeurs front national en s'aventurant sur les terres du FN. Il faut rester ferme sur ses idées, les développer et démontrer leur bien-fondé aux électeurs.

    Pour ma part, je reviendrai sur les propositions de Valérie Pécresse pour l'île de France tout au long de la semaine et je démontrerai que ce sont les meilleures pour tous ses habitants.

  • Transports et environnement : Bartolone-Pécresse

    J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai essayé de parcourir plus longtemps les programmes de Valérie Pécresse et de Claude Bartolone pour la Région île de France. Je me suis arrêté aux transports et à l'environnement, les deux éléments les plus déterminants pour moi.

    TRANSPORTS

    Programme de Valérie Pécresse

    Programme de Claude Bartolone

    ENVIRONNEMENT

    Mesures de Claude Bartolone

    Mesures de Valérie Pécresse

    Il y a une différence vraiment majeure entre les deux séries de mesure : Valérie Pécresse a un projet pour la circulation routière, pas Claude Bartolone  (au contraire, même, si l'on parcourt son programme de campagne). La première prévoit de mettre fin aux dix points noirs en termes d'embouteillages de la région parisienne en améliorant le réseau routier au moins à ces endroits là, le second ne prévoit tout simplement rien ! Le mot "route" ne figure pas dans les propositions du Socialiste. Et à vrai dire, ce souci se ressent dans la partie environnement puisque la candidate des Républicains, de l'UDI et du MoDem compte engager la Région aux côtés des constructeurs du Pôle de compétitivité Movéo dont l'objet est de concevoir des véhicules particuliers propres. Je constate également son souci de multiplier les bornes de recharge pour les véhicules électriques. Il n'y a rien sur l'automobile (propre ou non) dans le projet du candidat du PS. Rien non plus sur les embouteillages. 

    Valérie Pécresse est également la seule à se préoccuper de la pollution à l'intérieur des métros et RER (ce en quoi je reconnais la griffe du MoDem, c'était déjà dans le pré-projet municipales 2014 de Marielle de Sarnez). Elle prévoit d'installer des assainisseurs d'air pour dépolluer les principaux tunnels. Je me demande si cela sera efficace et s'il est techniquement possible de capter les particules produites par les rames de métro. A voir.

    Je lis que Bartolone vante son TTME Évry-Massy-Versailles qui devrait entrer en service en 2020. L'idée de départ est de concevoir un tramway capable de fonctionner comme tel mais aussi d'utiliser le réseau ferré. Le coût global du projet, entre matériel roulant et construction des voies, est estimé à près de 100 millions d'euros. C'est une bonne chose que ce projet arrive à son terme très prochainement mais, en matière de transports en île de France, il faut considérer deux aspects : l'urgence et le long terme. Le projet date de 2007. Quelles sont les mesures à court-terme du candidat socialiste ? La vie est courte et 13 ans d'embouteillages ou d'entassement dans une rame surchargée, c'est long.

    Les deux candidats sont d'accord pour automatiser plusieurs lignes de métro et RER afin d'augmenter les rotations. C'est une mesure de bon sens. L'un et l'autre sont également d'accord pour mettre en place une police des transports. Sauf qu'en parcourant les projets, on se rend compte que Bartolone est fort peu disert, vantant surtout la campagne de prévention que la région finance contre le harcèlement. Valérie Pécresse est plus concrète mais exige des mesures qui dépendent de l'État et du Parlement bien plus que de la Région puisqu'il faut modifier des lois existantes. En pratique, il y a assez peu de différences de fond entre les deux projets mais davantage des divergences de forme. Je retiens l'idée de Valérie Pécresse d'un système d'alerte discret dans tous les transports franciliens en cas d'agression mais je demande à voir son application concrète.

    J'ai lu les propositions faites dans le domaine de l'énergie propre par les deux candidats. Il n'y a rien de concret de la part de Bartolone. Des déclarations d'intentions uniquement. A l'inverse, Valérie Pécresse s'appuie sur des études chiffrées assurant que la géothermie peut dégager 22 terawattheures sur le territoire de l'île de France alors que la consommation actuelle de la région n'est que de 16.6 TWh par an. J'aimerais toutefois savoir ce que Valérie Pécresse entend faire exactement pour relancer la géothermie. 

    Dernier point traité ici : l'alimentation. Je suis très attaché au développement d'une agriculture biologique. Là-dessus, net avantage à Bartolone qui en fait clairement une priorité. Il n'est pas suffisant de promouvoir l'agriculture locale. Il faut aussi se préoccuper des risques sanitaires que peuvent receler nos assiettes. Je crois vraiment qu'il faut pousser l'agriculture à aller vers une production raisonnée et biologique. Jouer du marché que constituent les cantines des lycées comme le propose Valérie Pécresse me paraît notoirement insuffisant.

    L'examen des programmes de ces deux candidats n'est pas exhaustif. J'y au pioché ce qui m'intéressait le plus, et, bien entendu, c'est subjectif.

  • Apprentissage, le MoDem plus pragmatique que Huchon et Pécresse

    Mardi dernier Fadila Mehal, tête de liste parisienne du MoDem a participé à un débat organisé par la FCPE. Je regrette qu'il n'existe aucun compte-rendu de ce débat, je serais curieux de savoir ce qu'il s'y est dit. J'ai noté que Fadila Mehal, tout en partageant avec la FCPE l'idée que l'Éducation était prioritaire, l'avait mise en garde contre des postures trop idéologiques. J'aimerais bien savoir à quoi elle faisait allusion.

    Du coup, il m'est venu l'idée de comparer le programme d'Alain Dolium et celui de Jean-Paul Huchon. Il y a des différences notables qui me frappent, sur l'orientation, par exemple :

    MoDem
    Prendre en charge l’orientation des lycéens, avec le programme « Passeport Découverte », qui aidera à l’orientation de tous ceux qui veulent découvrir les métiers de leurs départements ; avec l’aide des Chambres de Commerce, le MoDem propose de créer une Bourse des Stages qui permettra à tous de prendre connaissance des possibilités de stage proposées par les entreprises.

    PS
    Dans le cadre du Schéma des formations, l'objectif est d'identifier et de développer les outils partenariaux d'animation de ce service public (professionnalisation croisée des acteurs, modalités de coopération territoriale, partage des informations sur les filières de formation et les métiers, etc.) et de mise à disposition des informations au public (lien site métiers.net / offre ONISEP, etc.). Nous renforcerons également les coopérations entre les acteurs de l'Accueil Information Orientation (AIO) pour faire face aux étapes les plus sensibles des parcours (passage du secondaire au supérieur, sortie du système éducatif, évolution professionnelle).

    Prenez bien le temps de lire : côté MoDem, on s'adresse aux entreprises et aux Chambres de Commerce. Côté PS, tout est entièrement tourné vers le service public et l'Éducation Nationale. Question à mille euros : qu'est-ce qui vous paraît le plus efficace  ? l'entreprise et la chambre de commerce, d'un côté ou le Ministère de l'Éducation Nationale de l'autre ?

    Ce n'est pas tout : j'ai également lu de près ce qu'il se disait de près sur l'apprentissage :

    MoDem
    Revaloriser l’apprentissage dans une relation plus étroite avec le tissu économique local, vers des filières d’avenir et non des voies de garage, avec une aide régionale pour les stages et débouchés à la fin de la formation.

    PS
    En matière d'apprentissage, nous renforcerons notre action (100000 apprentis en 2010) en développant les formes d'apprentissage dans le secteur public.[...]
    Enfin, nous soutiendrons les initiatives d'accompagnement et de formation des décrocheurs de l'université, avec des passerelles vers l'alternance (apprentissage et contrat de professionnalisation)
    .

    Je résume : en gros, pour le PS, l'apprentissage, c'est pour les décocheurs (d'ailleurs, dans le programme,c'est associé avec l'école de la deuxième chance), tandis que le MoDem veut au contraire le revaloriser vers des filières d'avenir. Une fois de plus, le PS s'appuie sur le secteur public, tandis que le MoDem escompte faire confiance au tissu économique local.

    Je ne sais pas ce que Fadila Mehal et la FCPE se sont dits, mais je connais la méfiance traditionnelle de la gauche pour l'apprentissage et le discours anti-patrons de nombre de profs de gauche (ce sont eux qui tiennent la FCPE, généralement) : j'ai une petite idée de ce que pourraient être les postures idéologiques auxquelles pensaient Fadila Mehal...

    En tout cas, s'il y en a qui doutent encore des différences entre MoDem et gauche et de l'orientation résolument prise en direction des entreprises par le MoDem, je pense que ce billet a le mérite d'établir clairement les positions de part et d'autre...

    Ce n'est pas tout : j'ai regardé le programme de Valérie Pécresse sur le même thème : pas de différences fondamentales avec Huchon, sauf que le mot "public" n'est pas prononcé. Elle aussi compte sur des Lycées des métiers pour assurer l'apprentissage. Pas un mot sur l'entreprise, le mot n'apparaît pas sauf pour la formation des salariés !!! Je retiens toutefois une idée qui me plaît, l'idée de former des Sup de Pro, sans doute sur le modèle des fameuses Sup de Co. Là, il y a une idée à creuser, parce que cela va vers des formations d'excellence dans le domaine des filières professionnelles, et c'est un sens qui me convient. Mais sur le fond, ni l'UMP ni le PS ne semblent compter sur l'entreprise et le secteur privé pour l'apprentissage...

  • L'accablant bilan de JP Huchon

    1386083997.jpgTrès intéressant le programme économique d'Alain Dolium, tête de liste du MoDem. J'y trouve dressé le bilan économique de la région île de France depuis 2004. Coincé entre l'agitation de la droite et l'inertie de la gauche, on peut dire qu'elle est en sérieuse perte de vitesse. Alors qu'une majorité de TPE ont une bonne opinion de leur conseil régional, il en va tout autrement des TPE franciliennes qui estiment à 60% que le Conseil Régional ne prend pas les bonnes décisions en matière de développement économique. A vrai dire, quand on considère que la moyenne des Régions consacre près de 8.5% du budget régional au développement économique contre 3% pour l'île de France, on a un premier élément de réponse. On comprend mieux, dès lors, que la croissance francilienne soit inférieure à la moyenne française et près de 2.5 fois inférieure aux grandes métropoles concurrentes que sont Londres, New-York ou Los Angeles, pour citer quelques exemples. Pas mieux pour l'emploi : quand la plupart des régions créaient 15.5% d'emplois environ, en moyenne, l'île de France plafonnait à un misérable 11%. L'emploi ouvrier, quant à lui, s'est contracté de 5% contre 1% dans les autres régions. On parle à grand bruit des fermetures d'usine dans les anciennes régions industrielles, mais on passe sous silence la mort lente du prolétaire francilien, dans le même temps, dans une région dirigée par la gauche depuis 12 années...

    Pire encore : l'île de France, en dépit de ressources considérables, a le plus bas taux de création de start-up technologiques en France ! Quand Grenoble en crée 30, le Plateau de Saclay n'en crée que 6 ! Et Christian Blanc qui rêve d'en faire une Silicon Valley à la Française...dans le même temps, dans la vraie Silicon Valley, on en crée 100...

    Pas fameux  tout cela, quand on sait que la région compte 500 000 chômeurs et que le chômage a crû de 25% en une année à peine.

    Pour couronner le tout, une crise du transport et du logement vient aggraver le déficit d'attractivité économique de la région : qu'on y songe, en moyenne 1h30 de vie quotidienne consacrées aux transports, et 180 kilomètres de bouchon chaque matin.

    Bon...Merci Alain Dolium, d'avoir établi le bilan de la région. Toutes ces considérations mises à part, Jean-Paul Huchon est bien sûr content de son bilan...Les Franciliens aussi, si l'on en croit les sondages...Y-ont-ils bien réfléchi ? Beaucoup d'entre eux s'apprêtent à apporter leur suffrage à Valérie Pécresse qui est la voix du gouvernement de François Fillon et Nicolas Sarkozy. Qu'ils sachent que les propositions de Valérie Pécresse, si elles prennent un jour effet (elles ne sont pas financées, à l'heure actuelle) concerneront au mieux leurs enfants (mais il paraît qu'un Francilien sur deux voudrait déménager et changer de région...) au pire leurs petits enfants...

    Patience, je traiterai d'ici très peu de temps des propositions d'Alain Dolium dans ce paysage économique quelque peu cafardeux...Certaines me semblent valoir le coup qu'on s'y arrête pour examen attentif.

  • Maternité en politique, l'excellente idée de Valérie Pécresse

    pecresse.jpgJe ne puis que souscrire à l'excellente idée de Valérie Pécresse. Elle propose d'inscrire dans les institutions la possibilité d'un intérim de 16 semaines pour toutes les femmes qui exercent une fonction politique et accouchent d'un enfant.

    Voici ce qu'elle déclarait sur LCI :

    «J'ai beaucoup réfléchi depuis quelques jours (...) Je crois que si nous voulons banaliser la politique pour les femmes, attirer le maximum d'entre elles en politique et éviter qu'elles aient à faire des choix proprement inhumains en termes de vie privée et en termes d'épanouiseemnt personnel, il faut que nous entamions une réforme institutionnelle et que nous prévoyons un intérim de 16 semaines pour chaque élue, députée, maire, conseiller général et pourquoi pas pour les ministres.[...] Le suppléant prendrait la responsabilité automatiquement et rendrait le siège une fois l'intérim passé ».

    Toutes les charges politiques ne disposent pas d'une suppléance, mais il doit être possible de trouver des solutions (pouvoir effectif exécuté par un directeur de cabinet supervisé par le premier ministre, par exemple, dans le cas des ministères).

    L'idée est bonne, et je crois que le MoDem pourrait la faire sienne dans son programme politique.

  • Universités : Catherine Morin Desailly défend en vain les prérogatives du Conseil Scientifique

    Il est intéressant de lire les synthèses des débats sur les textes proposés apr le gouvernement. Je lisais notamment celui qui portait sur les libertés des Universités, proposé par Valérie Pécresse, actuelle Ministre de le la Recherche le 11 juillet dernier.

    Catherine Morin-Dessailly, sénatrice UDF-MoDem proposait un amendement intéressant. Je la cite :

    « La loi actuellement en vigueur prévoit que l'administration de l'université est assurée par ses diverses instances au travers de leurs missions respectives. Dans ce cadre, le conseil scientifique a un rôle de proposition et d'avis.
    Il nous semble indispensable de confier à ce dernier des prérogatives substantielles dans les domaines qui relèvent de sa compétence.
    Le présent amendement vise donc à conserver la capacité de proposition de ce conseil, afin de ne pas limiter son rôle à la seule émission d'avis.»

      Réponse de Valérie Pécresse : avis défavorable, et sans autre explication. Le Sénat a voté comme un seul homme contre l'amendement 88 puisque la majorité sénatoriale est à peine moins aux ordres du Gouvernement que l'assemblée nationale...

     François Bayrou avait pourtant invité à se défier d'une Université où le Président allait cumuler tous les pouvoirs. Il est vrai que la délégation et el partage des pouvoirs, ce n'est pas une idée très à la mode, par les temps qui courent, en France...

     

    Pour bien comprendre comment les avis de Madame Pécresse se font sur des critères uniquement partisans, on peut aussi lire le compte-rendu d'un échange entre Michel Mercier, Sénateur UDF-MoDem et président du groupe Union Centriste du Sénat, avec le rapporteur. C'est édifiant.

    http://www.senat.fr/seances/s200707/s20070712/s20070712002.html#R9 

    En somme, si c'est proposé par la commission, c'est bien, si c'est proposé par Michel Mercier, c'est mal, même si cela dit la même chose...