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ADLE

  • Réfugiés : et si la France écoutait Marielle de Sarnez ?

    Sur la question des filières d'immigration et des admissions de réfugiés, Marielle de Sarnez a une position constante (et de bon sens) depuis toujours (en tout cas, au moins depuis que je la connais).

    C'est l'absence de filières sûres et légales qui provoque une flux de réfugiés dans des conditions effroyables sur le sol européen.

    Ce que propose Marielle de Sarnez est simplement le bon sens : que l'Europe établisse des représentations partout où il y a des exils massifs et donc des demandes d'asile à prévoir. On construit des bureaux au Liban, en zone kurde en Syrie ou en Irak, en Turquie, bref, partout où il y a un grand nombre de candidats à l'émigration et on traite les dossiers sur place.

    Si on est logique, on le fait tous ensembles, nous les Européens, à défaut, au moins ceux qui seront d'accord pour cette procédure. Et si on veut aider les réfugiés à vivre décemment, on organise des systèmes de sanitaires, de la distribution d'eau, et on recrute des gens valables parmi les réfugiés pour protéger les femmes (bon, tout cela, c'est moi qui l'ajoute à la proposition initiale de Marielle de Sarnez - et de l'ADLE et du MoDem qui la soutiennent).

    L'Europe ne peut déléguer son droit d'asile aux pays qui l'entourent. Elle doit, au contraire, assumer son droit d'asile, l'harmoniser, réformer enfin Dublin, et gérer des voies d'accès légales et sûres pour les réfugiés syriens, comme l'a fait récemment le Canada par exemple.

    Voilà, ça me paraît le moins.

  • Proche de l'ADLE mais pas du MoDem

    Je me suis rendu sur un site assez sympa qui teste votre compatibilité avec divers partis européens en comparant ce que vous auriez voté sur 15 projets et ce que les euro-députés ont choisi.

    Après avoir fait le test, il est sans appel que je me retrouve clairement dans les votes exprimés par l'ADLE. Parmi les dix euro-députés les plus proches de mes positions je trouve 8 ADLE et 2 PPE. Ce qui est étonnant, au demeurant, c'est que les 2PPE en question sont des UMP français. Les ADLE concernés viennent de tous les pays d'Europe mais...pas la France !

    Le MoDem se trouve bien mal représenté pour moi sur les 15 votes exprimés. 60% de comptabilité avec Nathalie Griesbeck et un peu plus de 50% seulement avec Marielle de Sarnez.

    Il est toujours difficile de donner une validité à ce genre de test car on peut hésiter et changer d'avis dans un second temps. En le refaisant, je me retrouve nettement plus proche du PPE, et, en partis nationaux, en France, c'est apparemment le parti radical dont je suis le plus proche, c'est à dire l'UDI, en somme...

    En revanche, dans ce second test, je suis encore plus éloigné du MoDem...

    La consolation, c'est que dans les deux cas, cela demeure l'ADLE qui reste ma référence principale.

    Un troisième test me donne une majorité encore plus forte pour le parti radical avec 73% de compatibilité et toujours l'ADLE en tête mais ex aequo avec l'Alliance Libre Européenne (les verts) cette fois ! 

    Si je récapitule, en somme, je suis ADLE et UDI. Toujours pas trace du MoDem dans le 3ème test.

    Cela dit, j'ai regardé vote par vote ce qu'ont voté les élus MoDem, et, je constate que dans l'ensemble, rien ne me choque dans les votes de Marielle de Sarnez. Il y a quelques petites divergences mais aucune contradiction.

    Je me demande comment le site calcule exactement la compatibilité.

  • Échelle européenne : Marielle de Sarnez propulse le made in France

    L'idée de procéder à un marquage d'origine des produits vendus en Europe existe au Parlement Européen depuis 2010 mais elle figurait déjà dans le programme de l'ADLE, le groupe du MoDem, pour la période 2009-2014. François Bayrou en a finalement développé une version locale pendant la campagne présidentielle puisque sa proposition ne reposait pas sur des barrières protectionnistes mais sur l'information et l'action des consommateurs.

    581821186.2.jpgMarielle de Sarnez, eurodéputée du MoDem, agitait de son côté des idées similaires depuis longtemps d'autant que de 2004 à 2009 elle intervenait dans la commission Commerce International de l'ADLE.

    Le MoDem, de son côté va plus loin que la proposition originelle de l'ADLE puis du Parlement. Il ne s'agit plus de marquer seulement les produits de terroir mais tous les produits sans exception. C'est une idée qui fait son chemin au sein du Parlement européen.

    Dès 2010, le Parlement européen a appelé à la mise en œuvre rapide d’un instrument de marquage de l’origine des produits importés des pays tiers. Mais la proposition de règlement est inexplicablement bloquée au Conseil depuis deux ans et la Commission, organisme bureaucratique sans aucune légitimité élective, a pris la décision de retirer de sa propre initiative le projet existant et de bloquer la procédure législative.

    Marielle a donc pris la tête d'une fronde à Strasbourg : elle est à l'origine d'une résolution exigeant donc de la Commission qu'elle revienne sur sa décision.

    Coup d'éclat réussi : la résolution a été adoptée à une très large majorité par le Parlement réuni en session plénière il y a quelques jours.

    Comme l'exprime très justement Marielle « Il n’est pas admissible que la Commission retire sans justification son projet de règlement sur l’indication du pays d’origine de certains produits importés de pays tiers sans remettre sur la table une proposition alternative conforme aux règles de l’OMC. La Commission comme le Conseil doivent comprendre que l’Union européenne ne peut pas se permettre d’être frileuse en matière de marquage d’origine alors même que d’autres puissances commerciales comme les États-Unis, le Canada, le Brésil ou encore la Chine disposent déjà de cet instrument efficace. Cette avancée est nécessaire pour l’Europe, pour améliorer la compétitivité de nos entreprises, assurer enfin une concurrence loyale et garantir la protection de nos consommateurs ».

    Voilà, bien agi et bien dit...

  • Quel rôle pour le futur président du Conseil européen

    Alors qu'à la veille du Sommet européen fin octobre à Bruxelles  des noms circulent avec insistance dans les médias pour occuper la fonction de Président stable du Conseil européen, les démocrates et les libéraux (dont est membre le MoDem) ont demandé à ce que se tienne un débat parlementaire afin de mieux définir le rôle et les responsabilités de cette future Institution avant d'en déterminer le titulaire. La Conférence des présidents des groupes parlementaires a soutenu ce matin cette demande et ce débat aura lieu lors de la mini-session de Bruxelles les 11-12 novembre.

    Le Traité de Lisbonne, qui attend toujours la signature du président tchèque, n'est pas explicite pour décrire les fonctions du futur Président de Conseil européen, ce qui donne une occasion au Parlement européen de donner son propre avis sur le sujet.

    Le groupe ADLE estime également nécessaire un débat parlementaire sur la restructuration du collège des commissaires afin de tenir compte tant de la nomination du Haut représentant comme vice-Président de la Commission que des nouvelles responsabilités législatives et budgétaires du Parlement européen.

  • Budget de l'Europe : l'ADLE plaide pour l'investissement et la compétitivité

    Le budget 2010, adopté aujourd'hui en première lecture par le Parlement européen réuni en session plénière à Strasbourg, doit être l'occasion pour l'UE de renouer avec l'investissement afin d'accélérer la sortie de crise et de renouer avec les créations d'emplois. Raison pour laquelle, les démocrates et les libéraux ont décidé de rétablir les montants de l'avant projet de budget pour la plupart des rubriques sabrées par le Conseil en première lecture, allant même parfois au-delà des chiffres initiaux de la Commission européenne notamment pour les crédits destinés à améliorer la compétitivité de l'UE.

    "La première lecture du Conseil manque de cohérence et de réalisme. Certes beaucoup d'Etats membres ont des problèmes budgétaires mais ce n'est pas en coupant dans les investissements en matière d'énergie, de lutte contre le changement climatique, de recherche et d'innovation que l'on aidera nos concitoyens à sortir de la crise", a déclaré Anne JENSEN (Venstre, Danemark), coordinatrice  de l'ADLE au sein de la commission des budgets lors du ébat public. "Ce sont les priorités de l'UE et elles doivent être financées dans le cadre du plan de relance européen", a-t-elle indiqué.

    Mme Jensen a par ailleurs défendu avec succès deux projets pilotes, l'un pour soutenir le journalisme transfrontalier d'investigation et l'autre pour venir au secours des femmes victimes de viol dans l'est du Congo. En outre un signal fort a été donné à la Stratégie pour la mer baltique laquelle va pouvoir rapidement être mise en oeuvre grâce à un amendement ADLE la datant de 20 millions d'euros

    Au nom de la commission de l'Industrie, de l'Energie et de la Recherche, Lena EK (Centerpartiet, Suède) a contesté les économies faites au titre de la politique de recherche. "2010 est une année symbole pour la Stratégie de Lisbonne, qui aurait du être celle où l'Europe apparaît comme la zone la plus compétitive du monde, et des coupes budgétaires seraient un mauvais signal alors que l'innovation est plus que jamais le principal atout pour sortir de la crise", a-t-elle déclaré.

    Pour la commission du Marché intérieur, Cristian Silviu BUŞOI (Partidul Naţional Liberal, Roumanie) a fait valoir "les importants besoins pour la coopération douanière et la lutte contre la fraude". "Nous souhaitons aussi, en cette période de crise, accroître l'information des consommateurs et c'est pourquoi nous demandons une augmentation des crédits pour SOLVIT"

    Quant à Annémie NEYTS (Open VLD, Belgique), au nom de la commission des Affaires étrangères, elle a souligné que "2010 sera l'année d'installation du Service européen d'action extérieure et nous nous attacherons à ce que le budget de ce service soit à la hauteur des ambitions que nous plaçons en lui".

  • Des transports européens au service du climat

    Là où c'est possible, l'investissement public doit privilégier les énergies renouvelables pour la consommation locale, la décentralisation énergétique étant très importante pour le développement des territoires. Dans le domaine du transport, pour les interconnexions régionales encore nécessaires au développement du marché intérieur, les modes de transports propres, en particulier le chemin de fer et le transport fluvial et maritime, doivent être activement développés. La fiscalité, et plus généralement, les investissements économiques doivent internaliser les coûts externes, qu'ils soient sociaux ou environnementaux. La prochaine Commission doit s'engager sur la carte des réseaux transeuropéens et mettre en oeuvre les projets prioritaires d'intérêt européen, en liaison avec le plan de relance européen.

  • Une politique agricole et de pêche au service des territoires

    Les Démocrates (composante de l'ADLE dont fait partie le MoDem) veulent préserver un modèle européen de développement agricole, respectueux de l’environnement, et soucieux de sauvegarder un tissu solide d’exploitations familiales. La PAC doit continuer d’assurer ses tâches réglementaires (la sécurité alimentaire, l’étiquetage adéquat des produits,…) tout en étant en mesure d’intégrer les nouveaux défis auxquels les États membres sont confrontés : le changement climatique et la protection des sols et des nappes aquifères, le développement régional et rural, la politique de cohésion. Concernant la pêche, la nouvelle politique commune devra associer davantage les professionnels à la préservation indispensable des ressources halieutiques. Le prochain président doit s'engager à défendre un modèle européen durable de développement agricole et une politique de la pêche impliquant les professionnels dans la défense des espèces menacées.

  • Pacte européen pour l'emploi

    Les problèmes conjoncturels et structurels de l'emploi en Europe appellent à mettre en oeuvre un véritable pacte européen pour l'emploi axé sur la formation, et mettant l’accent sur le soutien aux personnes les plus vulnérables (jeunes, seniors, femmes isolées avec enfants, minorités….). L’Union européenne doit se fixer comme objectif une réelle diminution de la pauvreté dans tous les États membres. Nous devons aussi trouver un accord sur une directive européenne sur le temps de travail. Le prochain président devra s'engager à présenter un Pacte européen pour l'emploi axé sur la formation tout au long de la vie et l'intégration sociale. Les Démocrates (ADLE-MoDem) feront du pacte une priorité politique.

  • Services publics en Europe

    Les Démocrates (MoDem-ADLE) veulent assurer la pérennité et la qualité des services publics en adoptant une directive-cadre. Cette question est posée depuis de longues années. Le Protocole n°26 du Traité de Lisbonne fournira enfin la base juridique idoine pour un texte ambitieux qui reconnaîtra, comme le stipule l’article 1, « le rôle essentiel et le large pouvoir discrétionnaire des autorités nationales, régionales et locales, pour fournir, faire exécuter et organiser les services d’intérêt économique général ». Le prochain président de la Commission doit s’engager à déposer rapidement un texte en ce sens.

  • Convergence sociale européenne

    Les Démocrates (ADLE-MoDem) veulent lutter contre le dumping social qui favorise les délocalisations intra européennes et les inégalités entre
    européens. Ils veulent une harmonisation progressive par le haut du niveau de protection sociale de l’ensemble des États de l’Union. Cela peut prendre la forme d'un plan de convergence sociale sur dix ans, qui permettrait une harmonisation progressive des droits. Ce plan comportera des objectifs en matière de revenu minimum, d’accès aux services publics, de lutte contre les inégalités, et de dialogue social. La libre circulation croissante appelle également à une réflexion de fond sur la coordination de nos systèmes de sécurité sociale. De même, une nouvelle directive sur les travailleurs détachés est nécessaire pour mieux protéger les droits sociaux de ces derniers. Enfin, l’Union européenne doit s’engager activement pour parvenir à une réelle diminution de la pauvreté dans tous les États membres. Le prochain président devra s’engager sur chacun de ces quatre points.