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peyrelevade - Page 2

  • Paris 16ème : une élue UMP soutient Jean Peyrelevade

    Voici un message de soutien, émanant de Laetitia Louis, conseillère de Paris, adjointe sortante au Maire du 16ème, en charge de la caisse des écoles.
    Laetitia Louis a adressé ce courrier à tout son réseau et  a autorisé le MoDem du 16ème arrondissement de Paris à le diffuser. Courrier dicté, au delà des clivages partisans, par le souci de l'intérêt de notre arrondissement et de ses habitants.
     

    Chers Amis du XVIème,
     
    Courant février, j'ai envoyé le message que vous trouverez à la fin de celui-ci à bon nombre d'entre vous. Aujourd'hui nous sommes à 9 jours du premier tour des élections. Les listes qui s'offrent à votre suffrage pour ces municipales se sont constituées.
     
    Sachez que je ne figure sur aucune et, pour reprendre ma liberté de penser, j'ai renvoyé ma carte d'adhérent UMP. Je ne partage pas, entre autre, la notion « de représentativité, diversité et d'ouverture » que ce parti a validée en estampillant de son sigle des listes dans de nombreuses communes et en particulier dans notre arrondissement… Et, ce qui m'intéresse en premier lieu et pour l’heure c’est mon, votre arrondissement : le XVIème de Paris.
     
    Pour PARIS, la messe est dite. Même si une bataille n'est jamais perdue avant d'être livrée, les listes d’« Union pour un Paris gagnant » n’auront pas le nombre  nécessaire d’élus pour prétendre élire un maire de PARIS de leur  mouvance : c’est une certitude et c’est regrettable.
     
    Aussi, la seule question qui se pose pour nous, habitants du XVIème, est : Qui pourra nous  représenter au mieux et défendre nos intérêts et nos projets au sein de la nouvelle assemblée parisienne ?
     
    Je prétends et je pèse chacun de mes mots.
     Ce n'est pas Pierre-Christian Taittinger, il est hélas politiquement mort.
    Ce n'est surtout pas la tête de liste UMP, Claude Goasguen, « politicard abrupt et sectaire » qui sera à même d'obtenir quoi que ce soit….
    Ce n'est pas non plus son colistier du Nord, Bernard Debré, déjà parti pour naviguer ailleurs, voyant qu’il perdait pied…
    Et ce n’est pas non plus les plus ou moins jeunes ambitieuses têtes dissidentes qui seront en mesure de faire le poids….
    Et pourtant, il va falloir pendant six ans composer et tenter d'obtenir pas à pas des engagements du futur maire de Paris en faveur de notre arrondissement.
     
    1935265483.jpgJe n'ai trouvé qu'un Représentant pour accomplir cette tâche. Il est tête de liste du Modem, un mouvement, je vous l’avoue, que je ne situe pas encore bien. Mais l’homme, Jean Peyrelevade est d’expérience, ouvert et volontaire sans être autoritaire. Il n'est pas « à gauche de la gauche » comme le prétend Claude Goasguen. Il n’est non plus « l'homme qui a coulé le Crédit Lyonnais » comme ose l’énoncer encore Claude Goasguen, mais « l’homme (nommé par Edouard Balladur, Premier Ministre) qui l’a redressé ». S’il a été chef de cabinet de Pierre Mauroy dans sa jeunesse, il n’était qu’exécutant et s'est amendé depuis en s'éloignant du parti socialiste. Il y en a bien un autre, encore Claude Goasguen, dans sa jeunesse aussi, qui fut membre de l'Occident de son propre chef sans jamais penser à le renier…
    Jean Peyrelevade sait écouter et composer, semble attaché à notre arrondissement et vouloir agir pour lui.
     
    C’est pourquoi je voterai pour lui. Vous m’avez toujours fait l'honneur de votre confiance et parce que je vous respecte, je vous devais ces franches explications. J'ai, de surcroît, l'intime conviction qu'au fond de vous, vous partagerez mon analyse parce qu'elle est juste et que dimanche 9 mars et, peut-être dimanche 16 mars, comme moi, vous voterez Jean Peyrelevade pour tenter de permettre à notre arrondissement de survivre au mieux pendant les six prochaines années.
     
    Bien à vous.
     
    Laetitia LOUIS
    Conseiller de PARIS
    V.comme@live.fr
     
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    De :
    Laetitia Louis [mailto:v.comme@live.fr]
    Envoyé : vendredi 15 février 2008 09:49
    À :
    Objet : XVIème Arrondissement de PARIS- (0809)
     
    Chers Amis du XVIème,
     
    J’ai eu la chance d’être éduquée à la vie locale par un Maire exemplaire de dévouement, qui m’a fait l’honneur de me confier, pendant deux mandats, les délégations des affaires scolaires et de la gestion de la restauration dans les écoles publiques préélémentaires et élémentaires de son arrondissement.
     
    Dans le cadre de ces fonctions électives, où j’ai été successivement adjoint au maire du XVIème puis conseiller de PARIS, j’ai appris jour après jour auprès de lui, l’art de vous écouter, la manière de vous représenter et la méthode pour vous défendre.Bien sûr, pour cela, il faut aimer et respecter ses habitants.
     
    Mais, on ne peut arrêter le temps et Pierre-Christian TAITTINGER se doit de préparer sa succession.
     
    Ce n’est hélas pas nos deux députés alliés du moment qui en ont l’étoffe ou le charisme… On le sait…  
    Ce n’est pas non plus parmi les têtes ambitieuses dissidentes que se trouve l’ombre d’un futur maire…. Cela se saurait…
     
    Aussi, si vous êtes attachés, comme moi, à  votre arrondissement, je vous invite à  vous exprimer et à réfléchir à l’avenir de sa représentativité.
     
    Bien cordialement.
     
    Laetitia LOUIS

  • Paris 16ème : les infirmières de Bertrand Delanoë et Sainte-Périne

    Un large rectificatif est quelque peu nécessaire. Bertrand Delanoë a laissé entendre que le MoDem (à l'époque l'UDF) a voté contre la construction d'un logement social pour des infirmières dans le 16ème arrondissement. Il a juste oublié de préciser que le dit logement social devait être construit à l'emplacement même du Parc Sainte-Perrine.

    Alors reprenons, svp, le fil des évènements :

    3e6d515e7b8f7ca28937992d31e2f6d3.jpgEn juin 2006, Delanoë veut déclasser une partie d'un espace vert protégé, à savoir le parc Sainte-Périne dans le 16e arrondissement. Objectif affirmé, recouvrir d'un hideux bloc de béton, au nom du logement social pour les infirmières, sur une surface non négligeable de la partie boisée du parc. 210 logements sociaux sont prévus, dont la moitié, en réalité, pour les infirmières. Pendant ce temps, l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris réalise des plue-balues faramineuses en vendant justement des locaux à deux pas de là.

    D'ailleurs, le PS a fait beaucoup de battage sur les infirmières, mais, très précisément, il s'agissait de loger pour moitié des logements, des cadres administratifs et des infirmières. Connaissant le fonctionnement des administrations, je laisse supposer à mes lecteurs quelle aurait été la part réelle des logements attribués aux infirmières...

    Le projet avait tout de même sucité la mobilisation des commerces, des riverains, des écoles proches, du conseil de quartier et de celui d'arrondissement ainsi que de la Ligue de protection des oiseaux.

    Pas mal, tout de même non ?

    Le plus fort de l'histoire, ce sont encore les commentaires d'Alain Lhostis, adjoint (PC) de Bertrand Delanoe, envers les  riverains du parc :  « satisfaction égoïste de quelques riverains privilégiés ») . Pas mieux à l'encontre  des Verts coupables de « misérables petites manœuvres politiciennes ».

    Et comme ce triste sire était déterminé à récidiver, remplaçant Delanoë, en tant que président du conseil de l'Assistance des Hôpitaux publics de Paris, rebelote, il demande l'annulation du vote qui s'était déroulé deux semaines avant .

    Ce qui toutefois me rend méfiant, est-ce seulement une coïncidence, c'est que la page du site de la mairie de Paris qui concerne Sainte-Périne est désactivée... J'aipeut-être l'esprit tordu, mais...vigilance, vigilance...

    3fd7d87ffb1175270c472bb174e4db0c.jpgEt pour être clair sur les intentions du MoDem du 16ème sur Sainte-Perrine, voici ce que Jean Peyrelevade et son équipe prévoient dans leur programme :

    « D’autres initiatives seront envisagées dans le même esprit, comme la végétalisation des murs et des rues et les projets de jardins partagés, par exemple dans le square Sainte-Perrine comme le souhaite l’association pour la sauvegarde du parc. Les jardins du Ranelagh pourraient également faire l’objet d’aménagements en haute qualité environnementale (récupération et traitement des eaux de pluie…). »

     

     

  • Jean Peyrelevade à Ripostes sur France 5

    Ce dimanche 27 janvier à 17h45 sur FRANCE 5
     
    c1f93acd3952642b456385e299d5cc64.jpgJean Peyrelevade sera présent sur le plateau de RIPOSTES, émission en direct de Serge Moati sur FRANCE 5.
    Les autres invités sur le plateau sont :
    Eric Woerth, Henri Emmanuelli, Jean Viard, Marc Touati, Colette Neuville

  • Rapport Attali, ni excès d'honneur, ni indignité

    Jean Peyrelevade, économiste et candidat UDF-MoDem aux municipales, dans le 16ème arrondissement de Paris,  livre son analyse sur les travaux de la commission Attali : "Il ne mérite ni cet excès d'honneur ni cet excès d'indignité, c'est un rapport comme il en existe tant sur le même sujet. Quand on fait la liste de tous les corporatismes, les privilèges, les archaïsmes de la société française, naturellement, on remplit des pages et des pages. En général, il ne se passe rien ensuite et mon pronostic est qu'à nouveau, il ne se passera rien. Cela ne correspond pas au problème : nous avons un problème de compétitivité en France." "Comme souvent malheureusement avec Nicolas Sarkozy, au lieu de traiter le vrai problème, celui de la compétitivité, on fait de la fumée avec 316 propositions qui ne sont pas la réponse aux problèmes que nous avons. "


    Pas grand chose à ajouter, on a beau s'époumonner à le dire, et ce n'est pas la première fois que je l'exprime sur ce blog, le problème de la France, ce n'est pas la demande, c'est l'offre, c'est à dire en effet la compétitivité des entreprises.

  • Têtes de liste MoDem à Paris

    1er arrondissement: Paule Champetier de Ribes
    Cette ancienne infirmière habite le 1er depuis 1981. Après la naissance de ses enfants (17 et 23 ans), elle se consacre au studio d'enregistrement de son compagnon. Elle est aujourd'hui responsable logistique dans l'immobilier.
    Présidente d'association, membre du conseil d'établissement du Conservatoire du Centre, déléguée départementale de l'Education nationale, elle est l'une des représentantes du conseil de quartier Saint-Germain-l'Auxerrois et membre du comité de concertation des Halles.

    2e arrondissement: François Guliana
    François Guliana est né à Paris en août 1981. Après le lycée Saint-Louis, il intègre HEC, où il fera un premier échange en Norvège et un second en Autriche. Son diplôme en poche, il s'investit comme bénévole dans une association dont il devient président, et où il mène des actions pédagogiques sur les thèmes de la citoyenneté et de l'Europe. Convaincu que Paris a besoin d'une majorité renouvelée, incluant davantage d'acteurs de la société civile, il s'engage auprès de Marielle de Sarnez.

    3e arrondissement: Raphaële Bidault-Waddington
    Née en 1971, Raphaële Bidault-Waddington est diplômée de finance et de gestion du patrimoine des organisations. Elle a travaillé pendant plus de cinq ans sur les marchés financiers avant de se consacrer à son travail artistique qu'elle expose régulièrement depuis 2000. Parallèlement, elle intervient comme artiste-conseil pour imaginer des visions stratégiques innovantes pour des entreprises et des villes en Europe.

    4e arrondissement: Fadila Mehal
    Titulaire d'un DEA du CELSA, Fadila Mehal est présidente-fondatrice de l'association les "Marianne de la diversité", et milite activement depuis de nombreuses années pour la parité et la représentation de la diversité de la France.
    Directrice de la culture et de l'information dans un établissement public national, elle a été par deux fois membre de la section des affaires sociales du Conseil économique et social. Ancienne conseillère ministérielle, elle co-anime le réseau européen pour le dialogue judéo-musulman. Elle est mère de trois enfants.

    5e arrondissement: Philippe Meyer
    Docteur en sociologie, Philippe Meyer aborde aux débuts de sa vie professionnelle les sciences sociales appliquées avant d'enseigner la sociologie et les sciences humaines dans différentes universités, puis l'histoire contemporaine à l'Institut d'études politiques de Paris.
    Editorialiste, puis rédacteur en chef à L'Express, il présente sur France Inter un magazine satirique de 1982 à 1989, puis une chronique matinale de 1989 à 2000. Chaque dimanche matin, il anime l'émission La prochaine fois, je vous le chanterai.
    Tour à tour journaliste, animateur, producteur, réalisateur, à l'occasion interprète, il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages.

    6e arrondissement: Anne-Sophie Godfroy-Genin
    Anne-Sophie Godfroy-Genin a 37 ans. Elle s'est installée dans le 6e
    arrondissement il y a vingt ans pour y faire ses études et y habite toujours. Elle participe activement à la vie politique et associative de l'arrondissement. Ancienne élève de l'école Normale Supérieure, agrégée de philosophie, elle est maître de conférences à l'Université Paris-XII. Elle est aussi mère de deux enfants, scolarisés dans le 6e.

    7e arrondissement: Véronique Delvolvé-Rosset
    Véronique Delvolvé-Rosset est diplômée de Sciences Po Paris et docteur en droit. Elle travaille actuellement pour un laboratoire pharmaceutique.
    Elle est adjointe divers-droite au Maire du 7e arrondissement depuis 2001, chargée des affaires scolaires.

    8e arrondissement: Monique Luanghy Baruti
    Septième d'une famille de huit enfants, Monique Luanghy Baruti a fait ses études universitaires à Paris. Elle est titulaire du CAPA, d'un DESS, d'un DEA et d'une maîtrise de droit.
    Durant son année à l'Ecole de formation du barreau (EFB) de Paris en 2001, elle a été présidente de l'Association des élèves avocats de Paris (AEA).
    Mariée, mère de deux enfants, elle exerce aujourd'hui la profession d'avocate. Elle est également est membre de l'association Innocence en danger à Paris.
    Elle s'est engagée en politique lors de la dernière élection présidentielle.

    9e arrondissement: Grégory Perrin
    Grégory Perrin, 35 ans, est "trader et tétraplégique", comme il se définit lui-même. A 17 ans, il est victime d'un accident de moto. Plutôt que de se laisser abattre, il réalise l'impossible et décide d'aller au bout de son rêve : réussir dans la finance. Depuis, il travaille dans la salle des marchés d'une grande banque située à la Défense. Auteur du livre Debout !, il se bat pour la défense des handicapés.

    10e arrondissement: Géraldine Martiano
    Géraldine Martiano a grandi entre Ménilmontant et les Grands Boulevards au rythme des déménagements de la famille...
    Adhérente de l'UDF depuis 1980, du MoDem depuis sa création, elle a été élue au Conseil de Paris en 2001, où elle est en charge des questions relatives au développement durable et à la petite enfance.

    11e arrondissement: Olivier Pagès
    Photographe, Olivier Pagès est conseiller de Paris, élu du 11e. Il est fortement impliqué dans la vie locale de son arrondissement.
    Il a quitté les Verts pour rejoindre le MoDem, après l'élection présidentielle, à l'instar d'autres élus écologistes, comme François Florès, Violette Barandra ou Danièle Auffray.

    12e arrondissement: Corinne Lepage
    Corinne Lepage est mariée et mère de deux enfants.
    Avocate depuis 1975, elle mène de front une vie professionnelle, une vie universitaire -elle enseigne notamment à Sciences Po-, une vie associative -elle est membre de la CRII-GEN et de Transparency international- et une vie politique très active.
    Elle a été ministre de l'Environnement d'Alain Juppé entre 1995 et 1997 et candidate à l'élection présidentielle de 2002. Elle a rallié François Bayrou en 2007. Elle préside CAP 21 depuis 1996.

    13e arrondissement: Eric Azière
    Habitant à Paris depuis plus de quarante ans, marié à une infirmière et père de trois enfants de 14, 13 et 11 ans. Engagé dans la vie associative très jeune, il est élu à la fac de Paris-II, devient le président des "Jeunes démocrates sociaux" (Jeunes centristes) de Paris, puis national. Parallèlement, il devient un animateur régulier des premières radios privées parisiennes dans les années 80.
    Élu Conseiller de Paris en 2001 (UDF), il est membre du groupe MoDem en charge du dossier du logement. Il est également conseiller régional d'Ile-de-France depuis 2004.

    14e arrondissement: Marielle de Sarnez
    Marielle de Sarnez est l'une des fondatrices du Mouvement Démocrate. Figure de l'UDF, bras droit de François Bayrou au ministère de l'Education nationale, elle est élue députée européenne en 1999. Elle est l'auteur de deux rapports au Parlement européen, la création d'Erasmus Mundus pour les échanges d'étudiants entre l'Europe et le reste du monde, et le rapport sur la protection de l'enfance sur Internet.
    Parisienne depuis sa naissance, elle vit dans le 14e arrondissement et est mère de deux enfants.
    Elue au Conseil de Paris (UDF) depuis les dernières élections, elle est la candidate du MoDem à la mairie de Paris.

    15e arrondissement: Elisabeth de Fresquet
    Elisabeth de Fresquet est mère de deux enfants. Elle est attachée de direction. Ancienne élève de l'Ecole du Louvre et de l'Académie Julian, elle a suivi des études de dessin et de peinture.
    Sportive de haut niveau, ancienne championne de France de rallyes, elle a participé à de nombreuses compétitions automobiles européennes et mondiales.
    Elle a été élue conseillère de Paris (UDF) en 2001 dans le 15ème arrondissement, intervenant pour le groupe sur les dossiers culturels, et conseillère régionale d'Ile-de-France en 2004.

    16e arrondissement: Jean Peyrelevade
    Jean Peyrelevade est ancien élève de l'Ecole Polytechnique (X 58) et diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (1963).
    Il a été directeur-adjoint du cabinet de Pierre Mauroy, alors Premier ministre (1981-1983). Il a ensuite présidé certaines des plus grandes institutions financières de France (Suez, UAP, Crédit Lyonnais).
    Longtemps professeur d'économie à l'Ecole Polytechnique, il a écrit plusieurs ouvrages sur l'évolution du capitalisme contemporain, dont Pour un capitalisme intelligent (1993), Changer l'Etat (2001) et La République Silencieuse (2002).

    17e arrondissement: Pierre-Emmanuel Portheret
    Pierre-Emmanuel Portheret a 37 ans, il est marié et a 3 enfants de 10, 8 et 4 ans.
    Collaborateur de François Bayrou depuis 1997, il l'a suivi au parti comme à l'Assemblée nationale. Il a participé à toutes les campagnes depuis 1999, européennes, législatives, présidentielle.
    Depuis 2001, il est adjoint d'arrondissement (16e), chargé de la vie scolaire.

    18e arrondissement: Syrine Catahier
    Née à Alep (Syrie) en 1972, d'un père syrano-libanais et d'une mère française, elle a grandi à Livry-Gargan (93). Diplômée d'un Master 2 en Droit privé (Paris I, 1997) et d'un mastère en management urbain à l'Essec (2006), elle est conseillère juridique dans un cabinet d'avocats spécialisé en immobilier. Militante des Verts (1999), elle a été élue en 2001 dans le 18e arrondissement, maire-adjointe en charge de l'accès au droit et de la médiation. Elle a rejoint le MoDem en 2007.

    19e arrondissement: Violette Baranda
    Agée de 56 ans, mère de deux enfants, elle habite le 19e depuis 50 ans.
    Elue dans cet arrondissement (ex-Verte), elle est chargée de l'égalité homme et femme et de l'innovation sociale. Ecologiste depuis 30 ans, militante dans de nombreuses associations locales. Au Conseil de Paris depuis 2001, elle siège à la commission des affaires sociales.

    20e arrondissement: Didier Bariani
    Didier Bariani est diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et licencié ès-Lettres. Après avoir assumé les fonctions de chef de cabinet de différents membres du gouvernement, il est nommé secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères de 1986 à 1988. Il fut également Vice-Président de l'Assemblée Nationale et juge à la haute cour de justice de 1995 à 1997.
    Didier Bariani a été maire du 20e arrondissement en 1983 et réélu en 1989.
    Il est actuellement président du groupe MoDem au Conseil de Paris et membre de la commission permanente du Conseil régional d'Ile de France. Il est en outre administrateur du Syndicat des Transports d'Ile de France (Stif).

     

  • L'entreprise dans l'environnement capitaliste

    Je n'adhère pas à tout ce que dit Jean Peyrelevade, et notamment à un discours un peu trop convenu à mon goût sur les actionnaires. Mais, sur le fond, je me retrouve tout à fait dans ce qu'il dit de l'entreprise, et trouve plutôt sympathique la définition d'une entreprise privée comme un bien public, non au sens où il s'agit de la taxer, mais au sens où l'entreprise privée produit du "bien" public. A comparer avec la définition que Schumpeter donne et du capitalisme, et de l'entrepreneur. Il y a certes des différences, mais je pense que les deux économistes se rejoignent en partie sur l'entreprise.

    Dans un long entretien, Jean Peyrelevade aborde franchement les transformations du capitalisme. Il met notamment en exergue le caractère insoutenable du modèle capitaliste actuel : insoutenable du point de vue du développement durable, insoutenable du point de vue des inégalités.

    Est-ce que l’on doit ou est-ce que l’on peut parler de crise du capitalisme ?

    Pas pour l’instant. Nous avons une machine qui est assez efficace, qui fabrique quand même un niveau de croissance mondiale qui jusqu’à présent n’a jamais été atteint. Avoir pratiquement 5% de croissance mondiale sur plusieurs années, c’est une exception historique. La crise actuelle des subprimes américains est une crise liée simplement à l’immobilier, et aux modes de financement de l’immobilier des ménages modestes aux Etats-Unis, c’est une crise de régulation banquière et financière. Elle ne met pas en cause le fonctionnement de l’ensemble de la machine, du moins je ne le crois pas. Simplement, le mode de développement actuel de cette machine globale, parfaitement efficace, qui une fois de plus, n’est pas encore en crise, est insoutenable à long terme pour deux raisons. L’une, fondamentale, est que ce développement est incompatible avec les ressources naturelles de la planète. On parle beaucoup de développement durable mais pour l’instant, le développement, tel qu’il continue à se faire n’est pas durable, de ce point de vue. Deuxièmement, c’est effectivement un développement qui fabrique, à l’intérieur de chaque pays-et c’est vrai aussi dans les pays développés, ce qui est nouveau-une inégalité croissante entre la couche, peu nombreuse mais extrêmement influente et importante en pouvoir des gens qui sont « aux commandes de la machine »,-ce sont des gens qui s’enrichissent énormément et très rapidemment. Et ce phénomène d’inégalité croissante au profit d’une « classe », parce qu’il faut l’appeler comme ça, une classe sociale nouvelle, réduite en nombre mais extrêmement riche et extrêmement puissante, se produit, dans tous les pays, pas seulement dans les pays émergents, dans les pays en développement où c’est un phénomène très classique au moment du décollage économique … mais de la même manière, aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et en France. Et donc cela, je pense, politiquement et socialement, n’est pas tenable à terme. Et de ce point de vue là, je trouve que Nicolas Sarkozy a été, à lui seul, un symbole éclatant de la constitution de cette nouvelle classe sociale, entre la soirée au Fouquet’s, le soir de son élection, et les vacances sur le yacht de Vincent Bolloré … D’une certaine manière, notre nouveau Président de la République veut montrer qu’il appartient à cette classe sociale.

    Quel objectif réaliste face à cette double limite du capitalisme ?


    Je pense que l’échelle des richesses doit être définie pays par pays, ce ne peut être un objectif mondial. Chaque pays est responsable de sa solidarité nationale et de son modèle de redistribution. En tout cas, il me semble qu’en France, il est de notre responsabilité politique de faire en sorte que il n’y ait aucune couche sociale, aussi réduite soit elle, qui par fonction, creuse de manière extraordinaire, une inégalité de revenu et de patrimoine avec la moyenne de la population. Le phénomène qui est en train de se passer met en cause notre manière de « vivre ensemble ».

    Est-ce cette inégalité qui a créé le désamour des Français pour la mondialisation ?

    C’est un des aspects mais ce n’est pas l’aspect dominant dans la méfiance des Français envers la mondialisation. Je pense que ce qu’ils voient d’abord, c’est la redistribution des cartes à l’échelle mondiale qui fait qu’il y a une respécialisation de chaque pays, y compris le nôtre, sur un certain nombre de créneaux, et donc il y a des emplois supprimés, des secteurs qui souffrent du fait de la mondialisation. Je crois que la population voit surtout les emplois supprimés, du fait de cette redistribution des cartes. Elle voit aussi qu’il y a des gens qui en bénéficient. Quand ce sont les cadres, les ouvriers ou les employés d’Airbus ou d’Alstom, c’est très bien. Mais quand les gens qui en profitent font la une des magazines people, s’affichent avec tout leur luxe, en même temps que les vedettes du showbiz ou du sport, dans un mode de vie qui est clairement différent de celui de la moyenne de la population, cela provoque des réactions plus mitigées. Compte tenu de la culture, de l’histoire et de la mentalité française, cette apparition d’une caste, d’une classe supérieure privilégiée, est une circonstance qui aggrave le dépit de la mondialisation, j’en suis convaincu.

    Quelles pistes, quelles lignes pour construire un modèle de développement économique qui réduise ces inégalités que vous avez définies ?

    Il y a une piste qui me paraît extrêmement importante : lever la confusion qui règne en France entre l’entreprise, partie d’un système productif, et les intérêts des individus. Les entreprises sont des biens collectifs même quand elles sontde droit privé, l’entreprise est un être en soi, avec ses actifs, son appareil industriel et l’on doit tout faire, dans la compétition mondiale, dans le mouvement de mondialisation, pour les renforcer. Mais on a tendance en France a confondre, c’est très clair dans la politique actuelle de Nicolas Sarkozy, c’est malheureusement aussi très clair dans les prises de position du patronat, du MEDEF ou de la CGPME, c’est malheureusement aussi assez apparent dans le discours convenu en faveur des PME, il y a une confusion dont je ne saurais dire si elle est volontaire ou inconsciente, entre le patrimoine de l’entreprise et les intérêts matériels de ses propriétaires, de ses actionnaires, des gens qui la gèrent. Autant l’entreprise mérite un soin particulier, autant je ne vois aucune raison, absolument aucune pour que les revenus du capital ou les revenus du travail aient un traitement en matière de prélèvement fiscal et de cotisations sociales qui serait différent. Or, c’est le cas aujourd’hui, si l’on parle des stocks options, de l’exonération des droits de succession jusqu’à un niveau très élevé, de bouclier fiscal, de la diminution de la fiscalité sur les dividendes, on voit bien que, quelles que soient les justifications particulières de chacune de ces mesures, on est en train de favoriser de manière extrême les propriétaires, les actionnaires de l’entreprise ou ses grands managers et non pas l’entreprise elle-même.

    C’est cette logique qui est à l’œuvre dans le cadre de la fiscalité des dividendes ?

    La diminution de la fiscalité des dividendes n’apporte rien aux entreprises, n’augmente en rien la marge des entreprises, n’améliore en rien la compétitivité des entreprises. Pour le même effort fiscal, il eût mieux valu baisser d’autant l’impôt sur les sociétés, ce qui d’ailleurs, au bout de la course, aurait fini par procurer le même avantage économique aux actionnaires. Mais au moins, au passage, on aurait renforcé la marge et la compétitivité des entreprises. Ce qui montre bien qu’en France, la droite et en tout cas la droite sarkozienne et une large partie du patronat considèrent que lorsque l’on favorise les actionnaires, les mandataires sociaux, on a aidé et favorisé l’entreprise. C’est est un raisonnement complètement faux. Il faut soigneusement distinguer ce qui relève du patrimoine collectif, c’est-à-dire l’entreprise en tant que partie de l’appareil productif et les individus qui n’ont aucune raison, absolument aucune d’être traités fiscalement de manière plus favorable que l’ouvrier ou l’employé de base.

    C’est aussi par ce chemin que passe la réconciliation des Français avec l’entreprise ?

    Absolument. Les entreprises sont impopulaires ? Parce que les Français ont très bien compris que c’est le lieu où se forment des fortunes individuelles qu’ils considèrent, à tort où à raison, comme illégitimes. On ne réconciliera pas les Français avec l’entreprise tant que la distribution des fruits produits par l’entreprise ne sera pas plus républicaine.

  • Pouvoir d'achat : enfin une mesure de bon sens !

    J'ai entendu que le gouvernement prévoyait de rendre obligatoire par une loi l'intéressement des salariés dans une entreprise. Cela fait juste un an que François Bayrou propose cela, mais bon, mieux vaut tard que jamais, comme dit le proverbe.

    D'autant que l'idée est applicable à la fonction publique. Un gain pour chaque économie réalisée serait évidemment bien plus pédagogique, même si dans nombre d'administrations, en raison des effectifs pléthoriques, il ne serait dans un premier temps pas énorme. 

    Commencerait-on à avoir queques idées à l'UMP ? Enfin, il y en a tout de même quelques uns qui commencent à réclamer la rupture, ici, ou .... Et la vraie, cette fois ! 

    En fait, j'ai été trop optimiste, l'idée ne vient pas de l'UMP mais de l'AFG... Elle donne de bons conseils, cette AFG : par exemple, sur la grande dangerosité du déblocage de l'épargne salariale (c'est une idée à qui, ça ? Sarko ? Attali ? Un cerveau de l'UMP ? Pire un cabinet de conseil américain du genre de ceux qui ontsuggéré d'investir dans les subprimes ?).

    Non, ce qui m'inquiète plus, c'est qu'ici et , ils mettent tout sur le compte du temps de travail, sans réaliser que le mal est bien plus profond. Cela, ça m'inquiète en revanche. Il faudra du temps.

    Bayrou ou Peyrelevade s'époumonent dans un désert, et de Courson ou Blanc sont silencieux. Certains disent Bayrou inaudible. Mais ils sont quoi, eux, dans ces conditions ? Sourds-muets ? 

  • Mitterrand, Sarkozy, et les relances par la demande

    Quand on y réfléchit, Nicolas Sarkozy fait finalement exactement la même erreur que les Socialistes et notamment François Mitterand en 1981 : son paquet fiscal n'est pas autre chose qu'une relance par la demande, c'est à dire la pire des politiques, par les temps qui courent, alors que notre déficit commercial se creuse de mois en mois.

    C'est incroyable, cette persévérance à ne pas tenir compte de l'histoire. Le problème français, aujourd'hui, ce n'est pas la demande, c'est l'offre ! La vérité, c'est que l'appareil productif français est à nouveau incapable de répondre à la demande française, et que faire une relance par la demande, dans de telles conditions, est tout simplement suicidaire.

     Des hommes politiques comme Christian Blanc (mais pourquoi se tait-il et s'est-il rallié à la désasteuse politique de Nicolas Sarkozy ?) , Jacques Peyrelevade et François Bayrou surtout, ont pourtant largement averti sur la faiblesse de l'offre française, mais cela n'a pas l'air de troubler l'actuel gouvernement.

    C'est à désespérer : nous allons dans le mur en chantant, pour ne pas dire en bêlant. Nicolas Sarkozy devrait pourtant se rappeler du tournant pris par Mauroy à la fin de l'année 1982. Les signaux d'alerte se multiplient, et tous nos clignotants sont au rouge : croissance en berne, creusement du déficit budgétaire, accroissement des déficits commerciaux, et pourtant, rien n'y fait. 

    Le comble, c'est que Nicolas Sarkozy l'a emporté sur Ségolène Royal à l'élection présidentielle entre autres sur l'idée qu'il devait être plus compétent en économie. Si la situation n'était pas calamiteuse,l'ironie de cette histoire prêterait à sourire. Malheureusement, nous allons tous payer les pots cassés, et personne ne semble s'en apercevoir... 

    Le paquet fiscal va coûter 14 milliards d'euros par an à la France. Je veux bien admettre qu'une politique soit volatriste en dépit de notre dette, mais dans ce cas, au moins, que de telles sommes soient affectées à notre industrie, ou, à défaut à l'allègement des charges des entrpeprises (même si cettedernière mesure ne règle pas le problème de fonds de leur absence de compétitivité en raison de leur insuffisance d'investissement dans l'innovation). 

    L'euro et nos voisins européens ne nous protégeront pas éternellement : tôt ou tard, ils finiront par refuser de régler l'addition. Pour une fois, le rôle de l'euro se fait pervers (mais il faut en accuser l'absence de clairvoyance du gouvernement et du président), car il agit comme un opiacé : sous anesthésie, nous ne réalisons pas le tort qui est porté à notre économie par les décisions irresponsables. Par le passé, notre monnaie se serait effondrée en quelques mois. Aujourd'hui, nous vivons comme des grands seigneurs sur le dos de l'Euro, d'où le très fort mécontement de nos voisins européens qui eux font preuve de tempérance.

    Le comble de tout cela, ce sont les aberrantes conclusions rendues par la commission libération de la croissance : tout est centré sur le pouvoir d'achat. La seule chose intéressante vraiment, dans ce gatimalas, c'est la proposition d'autoriser les Class Actions, même si cela ne règle évidemment aucun de nos problèmes économiques.

    Dans les aberrations, l'idée géniale de laisser la grande distribution vendre à perte. Autoriser le dumping, une pratique abolie pourtant depuis un siècle, et dont on ne connaît que trop bien les conséquences néfastes.

    Quant à proposer aux grandes surfaces de réduire leurs marges, on comprend bien que c'est le producteur, en bout de course, qui paiera l'addition. « La piétaille avancera» songeaient nos généraux avant d'envoyer au carnage la jeunesse française sur le front, pendant la 1ère guerre mondiale. 

     

    NDLR le 24/10/2007 : article retenu sur AgoraVox à l'adresse suivante , http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30707