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  • Insécurité grandissante à Paris...

    Tentative de cambriolage en présence du Président des Jeunes MoDem de Paris.

     

     

    Images intégrées 1

             Photo de campagne de John Colorado  aux Buttes Chaumont (Paris 19e) 


     

    Alors qu’il se trouvait à son domicile avec sa compagne dans le 19e arrondissement de Paris, John Anderson Colorado, Président des Jeunes Démocrates (MoDem) de Paris et candidat aux élections législatives de 2012, a été victime d’une tentative de cambriolage dans la nuit de mardi à mercredi.

     

    « Des cambrioleurs ont dû nous croire absents car ils ont essayé de défoncer ma porte. Mais ils n’ont pas eu le temps d’aller plus loin, je me suis manifesté dès mon réveil et la porte a tenu bon. Le vacarme était tel que cela ne nous a pas seulement réveillés : de nombreux voisins de mon immeuble m’en ont parlé dès ce matin. Tout ce que j’ai pu faire sur le coup, c’était prévenir la police pour que le quartier soit sécurisé par une patrouille » Déclare-t-il, encore légèrement sonné. « Les cambriolages ont augmenté de + 20% à Paris ces deux dernières années, il faut vraiment inverser cette tendance et non pas seulement parce que j’ai failli en être victime mais pour la sécurité de tous les Parisien. Les méthodes des enquêteurs se perfectionnent, (prises d’empreintes systématiques, de traces ADN…) mais celle des cambrioleurs aussi ».

     

     À L’instar de François Xavier Pénicaud, ancien Président national des Jeunes Démocrates, agressé et volé dans le 7e arrondissement de Paris le 22 septembre 2011, John Colorado portera plainte. Le jeune homme déclare vouloir prolonger et élargir la réflexion sur la sécurité, notamment dans le cadre des élections municipales. Tant à Paris que dans le reste de la France.

  • Démocratie libérale versus démocratie socialiste

    J'entends souvent une réponse qui me frappe quand je marque mon désaccord avec une opinion ou une mesure qui se veut majoritaire : parce qu'elle est majoritaire elle serait la vérité révélée ou encore elle justifierait d'opprimer l'individu en lui imposant l'ordre de la majorité.

    J'avoue que cet argument ne laisse pas de me faire bondir. Je crois qu'il y a là la principale ligne de fracture entre la démocratie libérale et la démocratie socialiste. La démocratie libérale a comme principal souci de défendre avant tout chose les droits naturels imprescriptibles de chaque individu, pas de représenter la moitié du corps social plus une personne.

    Il existe bien sûr des biens supérieurs non parce qu'ils servent les desseins de l'État mais parce qu'ils profitent à chaque individu : la liberté, la sécurité, par exemple.

    Mais pour le reste, je demeure sceptique. Même la solidarité que l'on brandit dans tous les discours, souvent synonyme d'impôts nouveaux devrait au fond relever de l'éthique personnelle.

    Quand l'État me prend mon argent pour le redistribuer il m'impose de donner le fruit de mon travail à des gens que je ne connais pas et parmi lesquels je pourrais bien compter nombre d'individus auxquels je ne souhaite faire grâce de rien.

    J'aimerais choisir qui j'aide, quelles causes je soutiens, pas que ce soit un État et a fortiori une "majorité" qui me l'impose au nom de la "solidarité.

    Si au moins on pouvait choisir, sur sa feuille d'impôts ne seraient-ce que les secteurs que l'on souhaite favoriser il y aurait un (très) léger progrès dans le sens du respect de chaque choix individuel mais à l'heure actuelle nous sommes dans des fers fiscaux qui ne respectent rien de nos choix personnels.

    Parmi les biens supérieurs, certains paraissent évidents, d'autres moins :  la démographie d'un État est une condition sine qua non de sa survie comme peuple. On peut donc comprendre qu'il fasse l'objet d'une politique fiscale générale. Bien sûr, de tels choix empiètent sur le choix de vie de chacun, mais si une nation s'éteint faute de citoyens, tous en paieront les conséquences sans exception.

    Mon grand-père, libéral qui s'ignorait, me disait souvent que je me coucherais dans le lit que j'aurais laissé au petit matin, après le lever. Froissé si je n'avais pris le temps de le refaire, bordé et lisse si j'en avais fait l'effort.

    Renvoyer la générosité aux choix individuels c'est en finir avec l'hypocrisie d'une morale d'État qui ne procède que par contraintes.

    Ceci ne signifie pas qu'il soit interdit à l'État de mettre en place des dispositifs (vois, cher lecteur, comme je diffère des libéraux sur ce point), mais il ne devrait pas se donner le droit de contraindre les individus à s'en servir, fût-ce au nom du choix d'une majorité.

    Nos élections ont vocation à nous donner des représentants pas à donner à certains tous pouvoirs popur faire faire à plusieurs d'entre nous ce que nous ne voulons pas faire...

    Bref, la démocratie, ce n'est pas la guerre inexpiable d'une majorité contre sa minorité...

     

  • Médecine soviétique, la médecine oubliée

    Jeune, enfant, je me souviens avoir fait un séjour scolaire en union soviétique. En Ukraine, pour être très précis. Par malchance, au cours de mon voyage, je suis tombé malade. Comme il s'agissait d'un échange scolaire, les autorités locales ont très vite pris les choses en mains, et l'on ma dépêché un médecin. Je devais avoir une angine ou une grippe, quelque chose de ce genre. Un truc à virus, en tout cas, car j'avais de la fièvre. Quand ce médecin est arrivé il a sorti une seringue dotée d'une aiguille de taille respectable (en fait, avec le recul, elle n'était respectable qu'à mes yeux d'enfants, en réalité, ce n'était là qu'une aiguille bien ordinaire). Jamais on ne m'avait soigné ainsi en France. En règle générale, c'était le lit et des antibiotiques si nécessaires. La seringue était impressionnante, mais j'ai été guéri en deux jours. Complètement. Pendant longtemps j'ai cherché à comprendre comment les Soviétiques étaient parvenus à obtenir de tels résultats sans trouver d'explications.

    Et puis il y a quelques mois, j'ai lu un article dans Le Monde sur la médecine géorgienne : la phagothérapie. Au lieu de tenter de liquider bactéries et virus à l'aide de la chimie, des antibiotiques en somme, les Géorgiens utilisent des super-virus prédateurs capables de dévorer nombre de ceux qui nous affectent.

    Après la chute de l'URSS, cette voie a été méprisée par la médecine occidentale car elle jugeait datées de telles méthodes. Mais aujourd'hui, de plus en plus de bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques avec des conséquences parfois dramatiques. 

    L'article que j'ai lu soulignait le sort particulier d'une jeune femme qui aurait dû perdre sa jambe par amputation à la suite d'une infection par staphylocoque dorée et qui a dû son salut aux phages géorgiens.

    Évidemment, il serait fort imprudent de jouer aux apprenti-sorciers avec l'inoculation de virus mais on ne peut ignorer une piste si précieuse. Les USA l'ont bien compris, particulièrement le département de la Défense qui imagine très clairement l'usage précieux que l'on pourrait faire de tels procédés face à des armes bactériologiques...

    Ce sont donc les Américains qui ont investi massivement dans le centre de recherches d'Eliava à Tbilissi. Sans leur intervention, il ne serait rien resté de ce vénérable établissement, mais les fonds américains ont redonné une seconde jeunesse à l'institut de recherche.

  • Urgences, une solution simple mais efficace...

    D'après l'agence Reuters François Hollande a passé une partie de son réveillon aux urgences d'un hôpital parisien. Précisément, je discutais des conditions d'accueil des hôpitaux avec le mari de ma belle-soeur ce même soir et il me racontait ses méandres à Necker un jour où il avait dû conduire sa fille aux urgences : 7 heures d'attente pour 1mn30 de consultation.

    On pourrait croire qu'il y a une question de moyens derrière ? Il n'en est rien. Il y avait à l'accueil ce jour-là pas moins de 7 à 11 personnes qui traitaient essentiellement de la paperasse et c'étaient eux qui finissaient par diriger les patients en attente vers les (le ?) médcecin.

    Une solution simple aurait pourtant fluidifié l'accueil considérablement et c'est celle-là même qui est appliquée en Italie et en Allemagne, de l'aveu même du médecin qui se trouvait là : il aurait suffi que le médecin passe dans la salle d'attente et consacre quelques minutes à chaque patient pour vérifier lesquels pouvaient repartir chez eux avec un remède mineur et lesquels devaient rester. C'était le cas en particulier de ma belle-nièce qui est rentrée de suite chez elle.

    7 heures pour 1 minutes 30 : est-ce pertinent ? 

    Il y a donc là une mesure très simple qu'il suffirait de décréter pour améliorer considérablement le service hospitalier.

    A cela, j'ajoute que j'ai du mal à comprendre pourquoi, à l'ère de l'électronique, on continue à passer autant de temps en formalités, paperasserie incluse.

    La Santé publique devrait prendre s'inspirer des Impôts dont l'efficacité est exemplaire dans ce domaine. Ce n'est tout de même pas compliqué d'imposer l'usage systématique d'une carte et de la relier à un lecteur qui fait le travail.

    Il y a des secteurs à l'évidence où les déserts médicaux sont des réalités et menacent certainement nos concitoyens. Mais il y en a d'autres où l'amélioration du service relève du simple bon sens et de la bonne organisation sans qu'il soit nécessaire de faire la révolution ou de modifier les statuts des personnels hospitaliers.