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  • Bayrou toujours populaire

    François Bayrou demeure populaire. Un dernier sondage Ipsos révèle que 58% des sympathisants de gauche et 59% des sympathisants de droite ont une bonne opinion de lui. Par ailleurs, dans un sondage BVA récent, 50% des Français souhaitent lui voir jouer un rôle important dans l'avenir. Il distance nettement les personnalités socialistes de l'opposition.

    Voilà qui est de bon augure, mais, désormais, il faut faire exister les Démocrates, et propulser des élus MoDem vers les fonctions électives. 

  • Politique étrangère : ras-le-bol !

    Voilà, cela va être simple et net : j'en ai assez à titre personnel, mais je ne suis pas le seul, qu'un seul homme décide de toute la politique étrangère en France. Ras la casquette que le Parlement ne contrôle rien et qu'il n'y ait pas de débat. On entend Morin critiquer la politique étrangère française alors qu'il faut lui reconnaître une certaine tenue ces dernières années, en dépit de sacrés couacs, Kouchner qui joue les pyromanes : par le passé il voulait nous envoyer en Irak, maintenant, il déclare la guerre à l'Iran.

    En Afghanistan, on renforce la présence française quasiment sans que personne ne soit informé. Cela suffit maintenant.

    Messieurs les Députés, faites le travail pour lequel vous avez été élus par les Français ! 

  • Jospin matraque Royal !

    Moi, à la limite, cela ne me regarde pas, ce sont les affaires internes du PS, mais, tout de même, je le trouve gonflé, le Lionel : il se permet des jugements de valeurs envers Ségolène Royal, la cantonnant par avance aux seconds rôles et dénonçant son manque d'envergure, alors que lui-même a été éliminé dès le premier tour par un candidat d'extrême-droite.

    Ségolène Royal, elle, en face, a réuni le plus grand nombre de suffrages qu'un candidat de gauche n'ait jamais réuni à une élection présidentielle. Jospin ferait bien de ne pas l'oublier.

    Moi, à sa place, je me tairais et je me planquerais, parce que là, je le trouve particulièrement mal placé pour parler, d'autant qu'on a jamais entendu la moindre auto-critique de sa période de gouvernement.

    Et il y aurait long à dire sur ce sujet. 

    Les Socialistes sont décidément pitoyables envers leur ex-candidate, après l'avoir coulée par l'inanité de leurs propositions pendant la campagne présidentielle. 

  • Qu'est-ce que le Centre ? par Marielle de Sarnez

    Lu dans Libération du 13/09/2007. J'ai beaucoup aimé l'article de Marielle de Sarnez.

    « Bonne nouvelle. Pour tous ceux qui ne se satisfont pas de la vie politique française telle qu’elle est organisée depuis trop longtemps, désormais le centre existe et il n’est pas à vendre. Allié, ou plutôt rallié à la droite pendant des décennies, le centre s’est libéré de ce conformisme et de cette contrainte. Il a choisi d’être lui-même. Ayant cessé d’être le supplétif de la droite, il ne sera pas demain le supplétif de la gauche. Ceci mérite d’être dit. Je sais bien que nombreux et puissants sont ceux qui veulent que la vie politique se résume à deux forces, et à deux seulement, apparemment contraires, mais en fait complices. Pour eux, le centre doit être d’un côté ou de l’autre, puisqu’il n’y a que deux côtés. Mais, à côté de ces conservateurs de la politique, plus nombreux encore sont les Français qui aspirent à une force politique et à des attitudes nouvelles. Ce dont la France a vitalement besoin, c’est d’un nouvel horizon démocratique et réformiste. Le projet démocrate que nous portons a vocation à réunir tous ceux qui souhaitent construire cette force alternative nouvelle. Ce projet devra répondre à quatre grandes questions : Comment rendre le citoyen conscient et responsable, et non pas manipulé par la communication ? Comment construire une société économiquement efficace, mais où les valeurs de vie en commun ont toute leur place ? Comment donner à l’État, une place de régulateur, de partenaire et non pas d’acteur universel ? Comment parvenir à un nouvel équilibre du monde ? »

  • Merci, François Bayrou !

    Voilà qui me comble d'aise, lisez-donc plutôt :

    « Pas question de se rallier au "projet néoconservateur et néo-bonapartiste" du président de la République. Pas question non plus de prêter une oreille complaisante au discours "archéo-socialiste"»

    «"Nicolas Sarkozy accroche l'un après l'autre les dirigeants politiques, notamment socialistes, comme des trophées à son tableau de chasse. Je n'ai pas cette vocation-là. Je ne suis pas dans une perspective de ralliement. Je tiens ma ligne avec la conviction que c'est ce que les citoyens attendent de leurs élus ».

    « Il y a des villes où nous sommes déjà dans une majorité et une majorité qui marche bien. Et il y a des villes qui méritent une gouvernance nouvelle. Notre ligne générale sera l'autonomie. Et ensuite, nous étudierons la situation ville par ville. »

    Merci François : le cap, c'est donc l'indépendance. C'est d'ailleurs ce que retiennent tous les éditorialistes.

    Pour Paris, j'aime beaucoup les déclarations de Marielle de Sarnez au Monde du 13 septembre 2007

    Nous voulons proposer un projet nouveau, qui n'est porté aujourd'hui par aucun des deux partis traditionnels.

    Pour exister, le centre doit être libre et indépendant et pas inféodé à un seul côté. C'est la seule condition que nous mettrons à tout rassemblement que je souhaite et que nous favoriserons.

    On a besoin de renouvellement à Paris. J'y conduirai des listes autonomes. Mais le plus important, avant les équipes, c'est la question du projet, des ambitions pour Paris. Nous en avons de grandes.

     Merci Marielle, cela fait chaud au coeur, etvous pouvez compter sur nous. l'UDF-MoDem est en ordre de marche, désormais. Ce sont les mots que nous attendions nous de nos leaders politiques.

  • Plaidoyer pour l'UDF

    Une rumeur folle parcourt la blogsphère UDF et MoDem actuellement : on entend que l'UDF disparaîtrait à la suite de la convention de Seignosse. François Bayrou a pourtant bien précisé, le 10 mai dernier, que l'UDF n'avait nullement vocation à disparaître, mais deviendrait une constituante du MoDem.

    Je rejoins tout à fait l'analyse de Didier Bariani dans les Echos du 9 septembre, qui déclare : « L'UDF (...) garde une authenticité, des fondements, une réalité, une notoriété dans la vie politique française qu'il est très difficile de remplacer, surtout dans les milieux de centre modéré, qu'ils soient laïcs, démocrates-chrétiens ou libéraux ».

    Voilà, c'est tout à fait mon avis. Et comme Didier Bariani, j'estime qu'aucune décision concernant l'avenir de l'UDF ne peut être prise sans l'aval de ses adhérents. Un congrès est donc nécessaire, et le plus vite possible. Sur ce blog nous sommes UDF ET MoDem, et nous tenons  autant à l'UDF sinon plus qu'au MoDem.

    L'UMP conserve bien une composante distincte avec les Radicaux Valoisiens, la gauche est bien plurielle, et le PS constamment allié avec les Radicaux de Gauche, nous ne voyons pas pourquoi, nous autres, à l'UDF-MoDem, du passé il faudrait faire table rase... 

  • Députés, Sénateurs et autres élus du MoDem

    Il était temps que l'on s'y retrouve : enfin une liste en principe viable des élus du MoDem :

    Députés

    * Issus de l’UDF, élus en 2007 : François Bayrou, Thierry Benoît, Jean Lassalle

    * Non issu de l’UDF, élu en 2007 : Abdoulatifou Aly

     

    Sénateurs

    * Issus de l’UDF : Jacqueline Gourault (Loir et Cher), Michel Mercier (Rhône), Nicolas About (président de la commission des affaires sociales au Sénat), Claude Biwer (Meuse), Muguette Dini (Rhône), Françoise Férat (Marne), Jean-Jacques Jégou (Val-de-Marne), Adrien Giraud (Mayotte), Philippe Arnaud (Charente), Philippe Nogrix (Ille-et-Vilaine), Yves Détraigne (Marne), Daniel Soulage (Lot-et-Garonne), Jean-Marie Vanlerenberghe (Pas-de-Calais), François Zocchetto (Mayenne), Denis Badré (Hauts-de-Seine), Christian Gaudin (Maine-et-Loire), Catherine Morin-Desailly (Seine-Maritime), Marcel Deneux (Somme)

    Députés européens

    * Issus de l’UDF-PDE, élus en 2004 : Marielle de Sarnez, Jean-Marie Cavada (apparenté), Bernard Lehideux, Claire Gibault, Nathalie Griesbeck, Anne Laperrouze, Philippe Morillon, Thierry Cornillet, Jean Marie Beaupuy.

    * Issu des Verts : Jean-Luc Bennahmias

    Voilà : c'est déjà nettement plus clair comme cela... 

     

  • Afghanistan : nous voulons un débat parlementaire

    A l'occasion du triste anniversaire de l'assassinat du Commandant Massoud, le blog Démocratie et Hérésie économique estime que l'Assemblée Nationale devait se pencher sur la politique qu'il convient d'adopter en Aghanistan. Ceci ne peut plus relever du pouvoir discrétionnaire du Président de la République. Or, nous apprenons par le Canard Enchaîné que Nicolas Sarkozy escompte accroître la présence française là-bas, et cela sans en avoir fait part ni au ministère des Affaires étrangères, ni au Quai d'Orsay, et surtout ni à l'Assemblée Nationale.

    Il y a eu trop d'erreurs et de fautes morales envers cette nation de la part de la France par le passé pour laisser cette grave question entre les mains d'un seul homme fût-il entouré d'un comité d'experts.

    Aussi, je demande à nos quatre élus UDF-MoDem, François Bayrou, Jean Lassalle, Thierry Benoît et Abdoulatifou Aly de se saisir de cette légitime demande et d'interpeler et le gouvernement, et l'Assemblée Nationale.

  • François Bayrou et le Lion du Panshir

    Il y a très exactement 6 ans, jour pour jour, le commandant Massoud mourait. Qui se souvient qu'il était venu, durant l'été 2001, en France, pour mettre en garde le monde politique français contre le risque d'une prise de pouvoir définitive par les Talibans et d'une recrudescence à venir d'attentats en Occident ?

    Pas grand monde, et pour cause : seuls François Bayrou (il déjeuna avec lui à Strasbourg le 05 avril 2001) et le Général Morillon, élus UDF, le reçurent. Socialistes et Populaires de l'époque (tous les représentants des partis qui allaient un jour fonder l'UMP)  l'ignorèrent totalement. 

    Françoise Causse, proche de Christophe de Ponfilly, journaliste et ami de Massoud écrira :

    « Il fallait se battre, en France, à cette époque, pour diffuser des informations sur la résistance afghane quand le Quai d’Orsay, lui, faisait du lobbying sur la scène internationale et des pressions auprès des médias pour obtenir la reconnaissance officielle du régime obscurantiste de Kaboul.

    Il était de bon ton alors, de ridiculiser les journalistes qui faisaient honnêtement leur boulot (voire quelques politiques, tels le général Morillon, Nicole Fontaine et Brice Lalonde), en les faisant passer pour des militants romantiques, béats et naïfs, et Christophe sera en première ligne.»

    Moi, de loin, derrière mes journaux, calé dans mon fauteuil de Français, je l'aimais bien Massoud, et je suivais les péripéties de son héroïque résistance depuis le début des années 90, m'étonnant de ce qu'aucun pays en Occident n'eût l'idée d'aller lui porter assistance.

    L'Islam que Massoud vivait et proposait, c'était celui qu'il définissait ainsi : Un islam qui reflète l'aspiration du peuple, un islam qui peut vivre avec tous les pays autour de nous ainsi qu'avec les occidentaux

     Quel gâchis, quel aveuglement de notre part ! Qu'ils étaient loin ces jours d'été 2001 tous ceux qui se plaisent à parader pour les grandes causes.

    François Bayrou fut l'un des premiers à apprendre la mort de Massoud :

    « Moi je pense que la vérité officielle est la vérité vraie. Si vous voulez je... j'aimais beaucoup Massoud que j'ai rencontré avec qui j'ai discuté. C'est Massoud qui m'a appris l'existence de Al Qaïda. Que je connaissais pas. Et de son chef que je ne connaissais pas. Et qui m'a expliqué ce que c'était que cette organisation et que cet homme. C'est Massoud qui me l'a appris. Je n'avais jamais entendu le mot de Al Qaïda avant que Massoud me le raconte. Et le jour où on a assassiné Massoud, je vous rappelle que c'est le 9 septembre, je crois le 9 ou le 8, enfin deux jours avant le 11 septembre, j'ai... je me souviens très bien de l'endroit où la nouvelle m'a atteint. D'ailleurs les amis qui m'ont appelé m'ont dit " il est mort mais on le dira pas avant vingt-quatre heures ... c'est fini ". J'ai fait un communiqué  dans lequel j'ai écrit  c'est la guerre mondiale qui... commence. Puis je me suis... après je l'ai relu en arrivant  à Bruxelles  où j'allais de Par... de Bruxelles à Paris, enfin c'était dans un sens ou dans l'autre, c'était dans le Thalis...  je l'ai relu et je me suis dit non tu peux pas écrire ça donc je l'ai pas envoyé. Et deux jours après c'était le 11 septembre. »


  • Moi, j'aime bien Cécilia !

    Voilà, je voulais le dire. Autant, je suis déterminé à apporter une opposition résolue à Sarko, autant j'aime bien son épouse. Je trouve qu'elle a du cran, et de la personnalité. Sur les infirmières, j'aurais bien aimé voir les critiques à la place des infirmières en question. Et puis je trouve que ça a plus de classe d'être en première ligne dans la libération d'otages (il faut bien appeler ainsi ces malheureuses infirmières) que de présider les dîners des dames patronesses.

    J'ai bien aimé deux autres épisodes : 1. elle n'a manifestement pas voté pour son mari 2. elle a envoyé paître Daboliou qu'elle ne doit sans doute pas pouvoir piffrer (la fameuse angine de poitrine).

    Elle me plaît bien, celle-là, et le Sarko, je pense qu'il est bien conscient de sa chance d'avoir une épouse comme celle-là. 

    Voilà, je le dis, mais je suis toujours UDF-MoDem, hé ho, ça n'empêche pas !