Lu dans Libération du 13/09/2007. J'ai beaucoup aimé l'article de Marielle de Sarnez.
« Bonne nouvelle. Pour tous ceux qui ne se satisfont pas de la vie politique française telle qu’elle est organisée depuis trop longtemps, désormais le centre existe et il n’est pas à vendre. Allié, ou plutôt rallié à la droite pendant des décennies, le centre s’est libéré de ce conformisme et de cette contrainte. Il a choisi d’être lui-même. Ayant cessé d’être le supplétif de la droite, il ne sera pas demain le supplétif de la gauche. Ceci mérite d’être dit. Je sais bien que nombreux et puissants sont ceux qui veulent que la vie politique se résume à deux forces, et à deux seulement, apparemment contraires, mais en fait complices. Pour eux, le centre doit être d’un côté ou de l’autre, puisqu’il n’y a que deux côtés. Mais, à côté de ces conservateurs de la politique, plus nombreux encore sont les Français qui aspirent à une force politique et à des attitudes nouvelles. Ce dont la France a vitalement besoin, c’est d’un nouvel horizon démocratique et réformiste. Le projet démocrate que nous portons a vocation à réunir tous ceux qui souhaitent construire cette force alternative nouvelle. Ce projet devra répondre à quatre grandes questions : Comment rendre le citoyen conscient et responsable, et non pas manipulé par la communication ? Comment construire une société économiquement efficace, mais où les valeurs de vie en commun ont toute leur place ? Comment donner à l’État, une place de régulateur, de partenaire et non pas d’acteur universel ? Comment parvenir à un nouvel équilibre du monde ? »
Commentaires
A ce qui parait le mot "centre" n'est plus approprié, je l'ai lu dans un dépêche AFP.
parce que ca voudrait dire qu'on se positionne en fonction de la droite ou la gauche.
Bref, "Comment rendre le citoyen conscient et responsable, et non pas manipulé par la communication ?"
C'est la question dont j'aimerais avoir la réponse car je pense qu'elle est la base du reste.
Quand les gens réaliseront, On pourra commencer à former une force pesant sur le gouvernement.
Pour l'instant c'est bof mais ca va venir....
Laura Asma
Je crois malgré tout Laura, que l'on progresse : quand on songe que François Bayrou a pu obtenir 19% des suffrages sur un programme de réduction de la dette, c'est qu'il y a quelque part une prise de conscience, je trouve...