Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Propositions libérale et socialiste, pas d'aide aux femmes harcelées !

    J'aime bien le Parisien Libéral et apprécie souvent ses analyses. Mais pas la dernière. Si je lui concède bien volontiers que le plan de Bartolone contre le harcèlement dont sont victimes les femmes en île de France est de la poudre aux yeux, ce que lui il suggère n'est pas mieux. J'ai ouvert des yeux ronds en lisant l'article. Mon ami libéral propose aux femmes de se démerder toutes seules (il leur conseille de prendre des cours de krav-maga). Idée brillantissime qui vaut bien les campagnes de sensibilisation socialiste...

    Bref, laxisme à tous les étages.

    Je n'ai pas suffisamment de chiffres pour estimer s'il faut ou non recruter des agents de sécurité, mais le fait est qu'il faut au moins en placer là où les femmes sont le plus en insécurité dans les transports et dans les rues et taper fort pénalement, ce que notre justice laxiste se refuse à faire depuis fort longtemps.

    Bartolone ferait mieux de s'occuper que les forces de sécurité puissent continuer à emprunter les transports gratuitement, ce qui me paraît bien le moins puisque leur code de déontologie prévoit que leur mission de protection se poursuit, même en dehors de leurs heures de travail.

  • Intervenir en Syrie ? Et après ?

    Je suis abasourdi par les déclarations tonitruantes tant du chef de l'État que de l'opposition de droite. C'est à qui rivalise d'accents guerriers pour inviter la France à entrer en guerre en Syrie. Un débat parlementaire a toutefois eu lieu et j'ai pu en consulter le compte-rendu. Seul François de Rugy me paraît avoir soulevé des questions de fond en interrogeant la stratégie politique de la France en Syrie. Toutefois, il ne suffit pas de donner des garanties aux minorités et d'associer toutes les parties à la négociation. Il faut donner des garanties à toutes les forces en présence. On peut intervenir et laminer Daech, mais on ne parviendra à rien de durable si on ne propose pas de solution de rechange aux Sunnites. Le problème est d'ailleurs le même en Irak.

    Les Européens s'imaginent tout le temps que leur modèle, celui d'une union après des guerres meurtrières, est transposable au monde entier. En France comme dans le reste de l'Europe il n'y a aucune pensée réaliste sur les phénomènes ethniques. Le goût pour le multiculturalisme, le vivre-ensemble remplacent la réflexion stratégique.

    Il viendra un jour peut-être où Sunnites et Chiites parviendront à vivre ensemble sans se massacrer, mais il faudra qu'ils l'aient choisi.

    A l'heure actuelle, les Alaouites, les Chrétiens, les Kurdes, les Yézidis et quelques autres minorités doivent probablement pouvoir s'accorder ensemble, mais pas avec les Sunnites. Il y a trop de sang versé et de crimes atroces commis entre Chiites/Alaouites et Sunnites.

    Il n'y a donc pas d'autre option qu'une partition raisonnée du pays sauf à parvenir à convaincre une majorité de Sunnites de participer à une grande coalition (je n'y crois absolument pas).

    S'il existe d'autres issues, je n'ai vu personne* les esquisser dans la classe politique française, partagée entre béni-oui-oui, va-t-en-guerre et cinquième colonne de Moscou et/ou du tiers-mondisme (ou du moins de son avatar moderne).

    *Je recommande en revanche l'excellent décryptage d'Atlantico sur le sujet.

  • Budget participatif : je me méfie de la Mairie de Paris, même quand elle fait des dons.

    Les amateurs de mythologie et de littérature ont de bonnes chances de connaître l'histoire fameuse du Cheval de Troie. C'est par le biais de cette immense statue sur roulette que les Grecs, cachés dans le vendre de la bête, purent entrer dans Troie à l'insu de ses défenseurs.

    Énée, le héros de l'Énéïde rapporte toutefois les paroles d'un prêtre d'Apollon qui se serait opposé à l'introduction du piège dans la cité, elles sont rentrées dans la légende : Timeo Danaos et dona ferentes (je crains les Grecs, même quand ils font des dons).

    J'invite donc les Parisiens à la plus grande prudence quand ils vont voter les propositions du fameux budget participatif d'Anne Hidalgo. L'opération peut se dérouler aussi bien sur internet qu'en mairie d'arrondissement. Contrairement à Sophie Coignard, je ne considère pas l'innovation de la maire de Paris comme le degré zéro de la politique. En revanche, il faut considérer le nombre de votants après coup pour pouvoir assurer que les Parisiens se sont exprimés. 

     Mais surtout, au moment de voter, il faut considérer avec attention les implications du projet. Je prends quelques exemples.

    Un projet propose de rendre les Champs-Élysées végétalisé et praticable pour les piétons et les cyclistes. Cette avenue est déjà très large : que faut-il entendre alors ? Ne serait-ce pas l'air de rien une réduction des voies de circulation avec des travaux cauchemardesques pendant plusieurs années ?

    Je vois qu'il est question de "réaménager la place Victor Hugo" : Horresco referens ! L'avenue du même nom qui y mène est constamment encombrée. C'est un cauchemar d'y circuler. Ajoutez-y un chantier et cela va être l'Enfer. Et pour longtemps ! 

    Donner plus de place aux piétons place Vendôme ? Tout d'abord, il y en a déjà beaucoup, difficile de faire mieux sauf à y interdire toute circulation, mais surtout, il suffirait d'en dégager une bonne fois pour toutes les cabines de chantier qui en occupent régulièrement l'espace ! 

    Paris est un chantier incessant et ce caractère-là ajoute à la fatigue et à l'essoufflement que la ville génère. Ce sont sans cesse des obstacles et des contraintes de toutes sortes sur les voies de circulation et sur les trottoirs. 

    Passez-moi l'expression mais ce que je vois poindre dans beaucoup de ces projets, c'est surtout beaucoup d'emmerdements (il y en a, évidemment et heureusement, quelques uns qui sont pertinents).

  • Migrants et images, merci les Décodeurs !

    Je ne vais pas être long dans mon billet. Je souhaite juste adresser un message de remerciements et de soutien au formidable boulot qu'abattent les Décodeurs. Merci les gars et les filles.

    Il y a une guerre d'images entretenue par des mouvements sectaires, conspirationnistes et extrémistes de tout poil. Il est souvent difficile de s'y retrouver et toutes ces chapelles ont en commun de surfer sur l'émotion, la haine et la peur du prochain. Pour quelques unes de ces images, petite fille décapitée, enfants enfermés dans une cage, petit garçon noyé, largage de barils explosifs, merci aux Décodeurs d'avoir pris le soin d'enquêter et de rétablir la vérité.

    Un travail de vrais journalistes, et ça fait du bien, par les temps qui courent...

  • Accueil des réfugiés : ordre des priorités.

    Je me reconnais plutôt bien dans les dernières propositions de NKM pour l'accueil des réfugiés syriens. Je pense qu'il faut donner la priorité aux enfants, aux femmes et aux familles. Ensuite, il faut accueillir d'abord les Yézidis et les Chrétiens, et d'autres minorités dont le sort n'est pas connu des médias, parce qu'ils sont persécutés et en danger (ça, c'est moi qui le dis, pas particulièrement NKM). 

    Étant contraints par les événements, renvoyons tous ceux qui se livrent à des actes de délinquance, d'où qu'ils viennent, et sur le champ. Nous ne pouvons nous offrir le luxe de nous occuper d'eux.

    Je reçois bien le raisonnement de NKM qui voit très juste dans cette histoire, bravo à elle. Nous n'aurons pas de problèmes d'intégration avec la plupart des actuels réfugiés. Les Syriens et Irakiens qui arrivent sur notre sol sont souvent éduqués et se sont battus pour sauver leurs proches. Nous avons souvent une grande proximité avec eux. Je suis étonné de lire sur le blog de Jean-François Copé des propos similaires, il ne m'avait pas habitué à une telle lucidité. Corto se demandait d'où ils viennent et ce qu'ils étaient prêts à accepter de nos traditions dans l'un de ses derniers billets : ce paragraphe le rassure-t-il ?

    Toutefois, comme nous ne pouvons accueillir tout le monde, NKM a raison de proposer de limiter le regroupement familial même si je pense que c'est un chemin tortueux. Il me semble que ce devrait être fait en fonction des accords bilatéraux qui existent avec d'autres nations. L'immigration économique ne nous apporte pas grand chose, limitons-là.

    Enfin, je trouve excellente l'idée de NKM de créer des centres d'accueils européens à l'étranger pour étudier les demandes d'asile. 

    J'aime bien ceux qui proposent des choses concrètes au lieu de verser dans l'émotion. Je regrette, à cet effet, la présence d'élus MoDem, tout récemment, à Paris, aux côtés de l'extrême-gauche et des vert-rouges hystériques, place de la République.

    Les slogans moralisateurs qui appellent à ouvrir nos frontières et à rejeter la "peur" m'insupportent. Je regrette de voir des centristes s'y associer au lieu de développer une réflexion propre sur un thème aussi sensible. Je ne reçois pas du tout l'argumentaire de Juan, dans un récent billet, souhaitant que l'émotion submerge la France. Oh que non, malheureux ! Les émotions sont très mauvaises conseillères et se retournent bien plus aisément que les raisonnements. Et par ailleurs, il n'y a pas que des Syriens et des Irakiens qui viennent en France...

    J'en viens aux migrants de Calais. Un entretien récent sur le Huffington en éclaire les contours. Il n'y a là-bas de Syriens qu'un cinquième des individus présents. Que faire des autres ? Bonne question. Comme le dit le journaliste de la BBC qui répond aux questions, en l'absence de papiers, on ne peut déterminer clairement les causes de leur venue. En fait, le paradoxe, c'est que les migrants de Calais ne veulent pas se rendre en France mais en Angleterre ! Ce ne peut être l'aide sociale qui les attire puisque le Royaume-Uni ne met pas en place de tels dispositifs. Enfin, un grand nombre d'entre eux vient d'Afrique de l'Est. Rien à voir avec les Syriens et les Irakiens. Ce sont les crises qui rythment le poids des nationalités puisqu'il y a un à deux ans, c'étaient des Ukrainiens surtout qui se bousculaient aux portes d'Albion.

    Ainsi, la proposition de consulter les Français par référendum pour décider si nous accueillons ou non les "migrants", comme le propose Pierre Parillo, est une ineptie. Elle ignore la diversité des cas et met tout le monde dans le même sac sans subtilité. D'ailleurs, Pierre Parillo, qui n'a pas étudié sérieusement son sujet, n'appelle pas autrement ces réfugiés que "les migrants". Mais c'est quoi, un migrant ? Il n'y en a pas deux semblables ! On ne peut traiter un sujet aussi sensible à grands coups d'injonctions et d'anathèmes. Ce n'est pas parce que la gauche est hypocrite et stupide qu'il faut l'imiter en versant dans les travers inverses.

    J'ai lu également la réaction du blogueur "je suis stupide, j'ai voté Hollande" (cette dénomination me fait rigoler à chaque fois que je la lis). Elle est assez proche de celle de Bruno Lemaire. Bien sûr qu'il faut agir à la source, mais entre-temps, le problème n'est pas réglé. Le blogueur oublie que la Syrie est un vrai sac de noeuds. Il n'y a pas que Daech, et je ne suis pas convaincu que son éradication militaire mettra fin au chaos qui règne en Irak et en Syrie. Accessoirement, c'est loin d'être fait : Daech dispose de troupes entraînées et fanatisées et combat sur son propre terrain. Enfin, l'auteur semble ignorer qu'il y a d'autres nationalités que les Syriens et les Irakiens qui viennent sur le sol français. Que fait-on pour celles-là ?

    Le cas de Calais donne un relief particulier à la proposition de NKM. Migrant ou réfugié, chacun a ses raisons pour tenter de gagner l'Europe. Aucun destin individuel ne se ressemble vraiment et la diversité des pays et régions d'origine rend d'autant plus pertinente la création non pas d'un mais de plusieurs centres européens, dans les pays concernés ou à leurs portes pour effectuer un tri et une étude de chaque cas. Cela permettrait de traduire dans les faits l'une des sept idées énoncées par Marielle de Sarnez, en mai dernier, alors qu'elle écrivait une tribune pour appeler à des solutions européennes. Après s'être entendues à Paris, je suis certain que NKM et Marielle de Sarnez pourraient trouver de fortes convergences sur la politique européenne dans ce domaine.

     

  • En 2017, seul Bayrou pourrait sauver la France d'un grand danger

    Nul n'est prophète en son pays, je me le dis souvent. Malgré tout, je me risque à à la parole oraculaire.

     Tout comme Bayrou, je pense que Sarkozy éliminera Juppé à la primaire des Républicains, et je fais la même analyse que le Béarnais. Il s'appuiera sur l'aile dure, qui sera la plus motivée, pour assurer son succès. Par ailleurs, Juppé est certes apprécié à gauche et au centre mais pour gagner, il faut d'abord rassembler son camp. Sarkozy et Chirac ont toujours appliqué cette tactique, tout comme Mitterrand. Jospin n'y est pas parvenu en 2002 et cela lui a coûté cher.

    Je crois que la classe politique et la sphère médiatique ne mesurent pas suffisamment le degré d'exaspération d'une large partie des Français. Les cotes de popularité n'en rendent pas compte. Ce que je pense, c'est que Marine Le pen sera au second tour, et ça, cela ne surprendra personne, mais également qu'elle gagnera contre Hollande ou Sarkozy s'ils représentent la gauche et la droite. Sarkozy mesure mal la déception qu'il a engendrée dans les classes populaires qui votent à droite, et à gauche, les plus modestes sont de plus en plus près à passer avec armes et bagages du côté de Marine Le pen, qui tient à cet effet un discours très habile.

    En 2017, seul un candidat centriste ou proche du centre peut battre Marine Le pen, et encore, il faudra qu'il ait une vraie notoriété. Le seul homme qui pourrait être en position d'y parvenir, c'est Bayrou.

    Ce n'est pas un hasard si des députés frondeurs socialistes commencent à exprimer à voix haute ce qu'ils se disaient à voix basse. Il ne s'agit pas de proximité idéologique, mais d'honnêteté, d'idées et de compétence.

    On sait Bayrou honnête, juste, proche des classes populaires et des petits. C'est un homme droit qui dit par avance ce qu'il va faire. On le sait attaché aux choses fortes, à l'école, à la solidarité nationale sans assistanat, et à l'union plus que tout. Il rejette avec force ce qui divise et s'est toujours gardé de toutes formes de stigmatisation envers qui que ce soit, pauvres, migrants, enseignants, riches ou banquiers. 

    Il s'en est toujours gardé car plus que tout, il juge qu'il n'est pire poison que la division. Et franchement, quand on constate les effets des guerres civiles dans les régions ou le chaos s'est installé, on ne peut que lui donner raison. Quand on commence à monter les gens les uns contre les autres, à jeter l'opprobre contre quelques uns en raison de leurs croyances, appartenance ethnique ou profession, on injecte le plus mortel des poisons.

    Bayrou est le seul à penser et agir ainsi en France. Pas de mépris ni de double discours chez lui. Il est attentif aux craintes de chacun qu'il ne réduit pas à du populisme ou du corporatisme.

    C'est à mon avis le seul candidat qui pourra réaliser l'union. Ceci ne signifiera pas que tout le monde sera d'accord avec lui, mais on aura confiance en lui.

     Bayrou est, je le pense sincèrement, la dernière chance de la démocratie dans notre pays.

  • L'école avec Bruno Lemaire encore plus nulle que celle de la gauche !

    Si Juppé a réussi à faire presqu'aussi misérable et minable que la gauche avec ses propositions sur l'Éducation, Lemaire fait encore mieux puisqu'il fait carrément plus nul. J'ai lu l'entretien qu'il a donné à Libération, datant du mois de mai dernier.

    Pourquoi ce type-là a-t-il fait circuler une pétition contre la réforme de Najat Vallaud Belkacem ? Jamais je ne la signerai. Ses propositions font le tour de force d'offrir une infra-école, sorte de niveau de survie pour monde post-apocalyptique.

    C'est ça qui fait peur : l'école de la gauche, c'est de la merde, mais celle de la droite, c'est carrément de la chiasse. Entre Chatel, Lemaire et Juppé, notre Éducation Nationale n'a pas plus d'avenir sur le côté droit de l'échiquier que sur son côté gauche.

    Le collège de Lemaire, c'est un collège à quatre disciplines, voire cinq, tout le reste étant en option. Plus de langue vivante 2, plus de technologie, de musique, d'arts, et j'imagine plus de latin ni de grec, nécessairement en concurrence avec le reste.

    Au fait, plus de langue vivante 2 donc plus de bilangue, forcément. Ce n'était pas la peine de hurler au loup à la disparition programmée de l'allemand.

    Dans le paysage politique français, je n'ai repéré que Bayrou et Mélenchon (et le Front de Gauche avec lui) à faire preuve encore d'ambition pour l'école. Du côté du Front National, c'est simple, il semble que le collège et le lycée n'existent pas. Il n'y a rien, absolument rien dans le programme de ce parti sur le secondaire. A vrai dire, il n'y a pas grand chose en général sur l'Éducation Nationale. Je pense que c'est un sujet qui n'intéresse pas le Front National. Il n'y a pas grand chose non plus chez Dupont-Aignan, mais, à la lecture de ses interventions, on peut quand même supputer qu'il ne verserait pas dans le pédagogisme idolâtre et garantirait une école publique de qualité.

    Je n'évoque pas l'UDI car je n'ai jamais entendu ce parti énoncer autre chose que des platitudes sur l'Éducation Nationale et je le soupçonne fort d'épouser les idées les plus idiotes en vogue : celles que véhiculent des organismes comme l'OCDE ou quelques commissaires bruxellois convertis plus ou moins fraîchement à la pédagogolâtrie idéologique.

    Récapitulons : sur l'école, il n'y a que trois thèses : a) celle de Bayrou, b) celle de Mélenchon (et du Front de Gauche) et c) celle de l'UMP(enfin, des Républicains, pardon), des écolos (j'ai oublié d'en parler mais c'est du PS-like), des Socialistes et de l'UDI qui disent peu ou prou la même chose.

  • Verbaliser et réprimer la saleté à Paris ? Chiche ?

    J'ai bien pris acte de l'entretien que Mao Peninou, adjoint d'Anne Hidalogo, la maire de Paris, a accordé au Point. A la question de savoir comment on change le comportement de ceux qui salissent les sols de Paris, il a répondu texto «On informe et on sensibilise, on réprime». Hallelujah. Il a prononcé le mot "réprimer". Je me suis échiné à le dire ici : il y a un filon d'or pour les finances de Paris. Les amendes aux gorets qui laissent traîner canettes et papiers gras et de ceux qui étalent sur les trottoirs les merdasses de leurs cabots. Et je ne parle pas de ceux qui viennent te fumer au nez juste devant le panneau interdiction de fumer. Alors ceux-là, qu'ils soient à l'amende, ça ne me fait pas pleurer. Il ne reste plus qu'à passer des déclarations aux actes, maintenant.