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  • Bayrou face aux cervelles viciées de la sphère médiatique

    J'ai observé avec satisfaction que Bayrou a critiqué l'absence de projet éducatif d'Alain Juppé, ou, plus exactement, son imitation servile de celui de la gauche.


    François Bayrou : la tentation d'une... par Lopinionfr

    Ce qui est triste, c'est que la sphère médiatique et ses journalistes sont incapables de s'imaginer qu'un individu puisse avoir des convictions. Je connais bien Bayrou et je sais très bien qu'il est sincèrement horripilé par les épouvantables réformes de la gauche depuis qu'elle est au pouvoir, particulièrement la dernière. Chez les journalistes, on y voit immédiatement une quasi-déclaration de candidature pour 2017. Ces gens-là sont incapables de penser la politique autrement qu'à l'aune de la soif de pouvoir et ils projettent leur vision du monde constamment sur Bayrou.

    C'est insupportable parce que cela rend le débat d'idées impossible et entache chaque déclaration de soupçons et de procès d'intention. La sphère médiatique tue le débat chaque fois qu'il est possible à de très rares exceptions près.

    Bravo François Bayrou, vous, au moins, de garder vos convictions et d'élever le débat.

  • L'avocate du djihadiste El Khazzani le défend : encore heureux !

    Il est légitime de souhaiter la peine la plus sévère pour le terroriste qui a tenté de faire un carnage dans le Thalys il y a quelques jours. Je suis le premier à être offusqué de sa présence sur notre sol comme je l'ai écrit avant hier. Mais je suis aussi très attaché au droit de tout individu mis en accusation, quels que soient ses crimes, à pouvoir être défendu. C'est une ligne rouge imprescriptible et l'un des principaux marqueurs de la démocratie.

    On voit des gens s'émouvoir sur les murs Facebook ou sur twitter du discours de l'avocate d'El Khazzani. Bien évidemment, je ne le trouve pas non plus convainquant, mais en revanche, je juge qu'elle fait tout à fait son job en cherchant des circonstances atténuantes à son client. Ce serait l'inverse qui serait choquant.

    Je suis toujours très gêné de voir des gens insulter les avocats. Autant conchier El Khezzani ne me heurte pas, autant s'en prendre à son avocate qui fait ce pour quoi elle a été mandatée me choque.

    Elle trouve inhumaine l'arrivée de son client au Palais de Justice, pas moi. Les procédures ont été respectées, et pour son client, puisqu'il ne veut pas porter de chaussures, tant pis pour lui. L'argument me ferait doucement rigoler si les circonstances n'étaient pas aussi tragiques, mais je n'en veux pas pour autant à cette dame dont la présence garantit que notre pays demeure un État de droit.

    Si on pouvait lui reprocher quelque chose, à la limite, c'est de l'avoir beaucoup ouvert en public sur le compte de son client. Ce n'est pas très futé de sa part, et, quelque part, même si on vit dans une espèce de frénésie médiatique, pas très professionnel non plus. Ceci explique peut-être qu'elle ait été dessaisie du dossier par la suite.

  • Migrants ? Ben non, réfugiés, bien plus tristement.

    C'est curieux le vocabulaire utilisé par les médias pour désigner les pauvres gens qui fuient l'horreur. On parle de migrants. Vraiment ? Il y a encore cinq ans, les Syriens qui se réfugiaient en France ou dans le reste de l'Europe étaient marginaux. Pendant des décennies et des décennies, les Afghans n'ont pas bougé de chez eux. Le Soudanais et l'Érythréen étaient des denrées fort rares sur notre territoire pendant de non moins longues années.

    Alors à votre avis, tas d'ânes, qu'est-ce qui les pousse subitement à venir se réfugier en Europe ? L'abondance ? Nos fameux droits sociaux ? Mais pourquoi ne venaient-ils pas avant, alors ?

    S'ils viennent, c'est qu'ils fuient l'horreur, bien plus tristement et prosaïquement. On en est à près de 250 000 morts en Syrie et on ne compte plus les atrocités, que ce soient celles des troupes d'Assad ou celles de l'État islamique, qui se valent bien dans ce domaine. Au Darfour, une agence de l'ONU a estimé les victimes à 300 000, mais, si l'on parle du Soudan tout entier, ce pays est en proie à une violente guerre civile entre le nord et le sud depuis fort longtemps, sans parler des guerres civiles dans les guerres civiles...

    Mettez-vous à leur place, bon sang ! Une vie misérable ne suffit pas à donner l'envie de partir, tant qu'elle permet la survie. La perspective d'être tué, mutilé, torturé longuement, violé, de voir souffrir sa famille, je pense que c'est puissant, comme motivation pour partir.

    J'ai lu une lettre, sans doute inventée par quelques fachos patentés, affichée sur de nombreux murs facebook. Je crois qu'elle est ancienne, d'ailleurs, car il me semble l'avoir lue il y a plusieurs années. En substance, elle invite les migrants à retourner se battre contre leur ennemi dans leur pays, établissant un parallèle avec notre Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale.

    C'est là où on voit que leurs auteurs et leurs relais n'ont rien compris. Se battre contre quoi ? Le voisin ? Le propre de ces guerres civiles, c'est qu'il n'y a pas d'ennemis identifiés. Des gens qui vivaient en bonne intelligence avec leurs voisins se retrouvent en butte à leur hostilité du jour au lendemain, sans savoir pourquoi. Et parmi les voisins, fuient aussi ceux qui n'ont pas vraiment le goût de torturer, violer ou simplement dénoncer leurs anciens amis.

    Il n'y a aucun espoir de voir ces réfugiés retourner chez eux sans avoir pacifié la situation dans les pays d'où ils viennent. Ça, c'est difficile, d'autant que les diplomaties européennes sont aussi nulles que leurs gouvernements à l'intérieur. On ne fait pas de diplomatie à base de yakafokon, mais apparemment, cela ne frappe personne, ou alors, et cela s'ajoute à l'incompétence, les gouvernements européens sont aussi hypocrites, et je le soupçonne fort. 

    Évidemment, on peut toujours les jeter à la mer, comme le proposait une certaine Marine Le pen il n'y a pas si longtemps, mais j'avoue que je juge le principe juste totalement dégueulasse. J'ai l'image d'un père, sur un bateau, qui tenait sa petite pille à bout de bras en pleurant. Il essayait de la sauver. Vous avez envie de le renvoyer chez lui, ce père-là ?

    Si on accueille les réfugiés chez nous, il faut être cohérent jusqu'au bout. Perso, je suis assez hostile aux assistanats de toute sorte. Au début, il me semble bon de les aider, mais évidemment, après, il faut qu'ils soient autonomes. Et là, il faut que les États européens fassent preuve de bon sens : on ne peut pas reprocher aux gens de profiter des aides si on les empêche de travailler. Il faut évidemment leur ouvrir le marché de l'emploi.

    J'imagine que ce que je dis ne sera dans doute pas très populaire, mais cela me semble pourtant réaliste, sans pour autant virer au dégoulinant façon gauche caviar hypocrite.

  • El Khazzani avait un titre de séjour ? J'hallucine.

    Attendons patiemment l'heure où un djihadiste, racaille de banlieue multi-récidiviste, venu d'un quelconque pays d'Afrique ou du Proche-Orient, s'introduira dans l'enceinte de l'Assemblée Nationale avec quelques armes de guerre et fera un carnage.

    On pourra alors espérer une réaction de notre classe politique complètement anesthésiée dans son système de droits de toutes sortes et de bonne conscience généralisée.

    Ouch, ça fait un peu mal d'observer que seule Marine Le pen s'est offusquée de ce que la raclure du Thalys ait disposé d'une carte de résident en Espagne lui permettant ainsi de voyager tranquillou-bilou à travers toute l'Europe de Schengen.

    On ne parle pas d'un individu intégré, ou, du moins, qui ne se serait jamais fait remarquer par la justice. Pas du tout. Non, on parle d'une racaille qui avait déjà braqué, volé et trempé dans du trafic de drogue.

    Et ce gars-là avait une carte de résident...

    La logique, ça aurait été de le chasser d'Espagne à grands coups de pied au c.. et de le balancer dans la Méditerranée pour lui faire regagner son pays d'origine à la nage. On aurait évidemment pris soin d'avertir les forces de l'ordre du Maroc qui se seraient alors chargées de lui faire un sort.

    Et en plus, on savait qu'il s'était rendu en Syrie et en Turquie, destinations naturelles des voleurs, violeurs et trafiquants ne jurant que par l'Islam se réclamant, toute honte vue, du Prophète.

    On a vraiment des minables. Pas qu'en France. Partout en Europe, sauf peut-être chez les Anglais. 

    Si on avait la détermination d'un pays comme Israël, pas un djihadiste ne lèverait le petit doigt. D'ailleurs, les mêmes qui leur chient à la gueule en public envoient leurs forces militaires et policières chez eux pour prendre des leçons. Là-bas, les terroristes, ils leur ont latté la gueule à coup de drones intelligents, de renseignement efficace, de détermination et d'entraînement.

    Regardez le Valls qui propose un numéro de téléphone d'urgence. Une sorte de SOS-amitié pour train en perdition.

    C'est pitoyable de devoir son salut à trois militaires américains en permission et deux civils, un Français et un Anglais, tous désarmés. 

    Ce n'est pas compliqué : si nos lois permettent à la racaille djihadiste d'investir en toute quiétude notre territoire, il faut changer nos lois. Et si des accords autorisent la même chose, il faut dénoncer ces accords ou amener nos partenaires à appliquer des principes sans concession et sans états d'âme.

    Je suis quand même scié par les réactions de l'intelligentsia bobo-gaucho. Vidalies propose des contrôles préventifs sur tout individu suspect et on trouve quelques imbéciles pour craindre le contrôle au faciès. Primo, quand on n'a rien à se reprocher, le contrôle n'est pas un problème, et secundo, le souci, à l'heure actuelle, il est tout autre que celui du faciès. 

    Je pense que Bayrou a réagi avec sagesse en notant qu'il faut aider les forces de l'ordre au lieu de les emm...(façon SOS-Racisme). Le principe est connu dans notre pays : on ne contrôle pas quelqu'un en raison de son physique mais si on le trouve louche. On peut faire confiance aux forces de l'ordre, qui sont formées, pour faire preuve de bon sens sans pour autant devoir se sentir obligées de se plier aux injonctions du sieur Galut. 

  • École :Juppé presqu'aussi nul que la gauche.

    Ce qui est commode pour la classe politique, au niveau de l'école, c'est qu'il n'y a pas à se fouler. Quasiment rien ne change d'une majorité à l'autre. La gauche balance les plus grosses conneries et la droite n'a plus qu'à suivre ensuite. On a la ferme impression que ce sont les mêmes gogols (et autres pédagogols) qui conseillent tout le spectre politique à l'exception d'une petite partie des Communistes, du FN et de Bayrou (ouf !).

    Ce que j'ai compris pour l'instant du projet de Juppé c'est qu'il est très content des mesures de gauche et qu'il va faire la même chose, en gros, avec d'ailleurs les mêmes sifflotements de pipeau.

    Augmenter les enseignants du primaire de 10% ? On n'a pas l'argent, pas la peine.

    Accroître leur temps de présence ? Contre quoi ? De la monnaie de singe ? Pour quoi faire ? Du Blabla.

    Réduire le passage des épreuves du bac à quelques disciplines, le reste étant évalué en contrôle continu ? Admettons. De toutes façons, ce n'est déjà plus le bac qui permet d'obtenir des écoles post-bac mais le dossier, constitué des bulletins pour l'essentiel, sachant que l'origine géographique du lycée compte, évidemment. Tous les contrôles continus ne se vaudront pas (du moins pour les gens censés) et par suite, tous les bacs ne se vaudront pas non plus...

    Laisser les rythmes scolaires en l'état ? Les finances des communes apprécieront, la fatigue des enfants aussi...

    Ne pas toucher à la réforme du collège ? Pitoyable. Najat Vallaud-Belkacem, Valls et Hollande ont pondu la pire réforme du collège qui ait jamais été pondue. Et il veut la laisser en l'état...Incroyable. Nul. Pas la peine de changer de majorité, dans ces conditions.

    Réduire les vacances des élèves (et des profs, du coup) ? J'ai déjà montré à plusieurs reprises combien cette idée débile de Luc Châtel ne tient la route à aucun point de vue. Juppé invoque la fatigue des élèves, mais la redistribution de deux semaines sur l'année ne réduirait leurs horaires hebdomadaires que d'une heure. Marginal. Marginal et inutile. En revanche, côté épuisement, on peut tabler sur une fatigue accrue des élèves. Quant à faire travailler les enseignants en classe l'été, j'imagine sans contrepartie, je pense qu'ils ont assez donné comme cela, et, de toutes façons, c'est une période où ils s'attellent à leurs préparations.

    Mettre le paquet sur le primaire ? Un voeu pieux. Tout le monde le dit. Qu'est-ce qu'il veut faire concrètement ?

    La laïcité et le fait religieux, tout ça, c'est du blabla sans grandes conséquences. Je n'ai pas vu de propositions lumineuses de Juppé sur le sujet.

    Je lui donne tout de même quitus sur un point : celle de bien vouloir laisser les établissements mener leurs propres expérimentations. C'est bien le seul. Tout le reste est à jeter.

    Bien sûr, je n'ai que les échos de la presse et de la sphère politique et j'achèterai son livre pour en avoir le coeur net, mais je ne me fais pas d'illusions. Les enseignants sont déjà 6% à voter pour Marine Le pen. Ils connaissent mal son programme, mais à ce rythme d'âneries crasses, si Bayrou ne se présente pas aux prochaines présidentielles, ceux qui se croient le vote des enseignants acquis pourraient avoir de très mauvaises surprises.