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  • Un soir dans les Jardins d'Athéna et de la Démocratie

    L'ai-je dit aux lecteurs de ce blog ? Démocratie et Hérésie économique a son domaine sur Second Life. On peut y saluer la déesse Athéna en écoutant à satiété de la musique classique. Le lieu s'appelle les Jardins d'Athéna et de la Démocratie.

     Première vue

     Une lanterne pour éclairer le chemin des égarés :-)

     

     

     

     

     

     

     

    Seconde vue

    Prière...
    Salut à toi, ô Athéna, déesse de la raison et de la sagesse : puisses-tu guider les Démocrates sur la voie du succès.

     

     

     

     

     

     

     

    Troisième vue

     En contemplation...

     

     

     

     

     

     

     

     

    N'hésitez pas à vous y rendre, même si je n'y suis pas. Notez tout de même que tout ce que vous voyez là est l'effet de l'esprit créatif de votre serviteur et futur hôte...

  • Le Nouveau Centre n'est pas l'ennemi du MoDem

    Le Nouveau Centre est la mouvance politique la plus proche du MoDem aujourd'hui. Les différences qui existent entre eux et nous sont  tactiques mais pas idéologiques. Nous avons sur le fond, les mêmes conceptions et représentations de la Démocratie.

    Nous au MoDem et à l'UDF, nous sommes là pour bâtir des ponts, non pour creuser des fossés infranchissables. Nous avons vocation à faire croître un mouvement tolérant et ouvert aux ententes, non un parti belliqueux et fermé.

    Le groupe d'élus qui a créé le Nouveau centre a résisté aux pressions pendant 5 longues années, y compris quand François Bayrou n'était qu'à 5-6% dans les sondages en novembre 2006. Ce sont des divergences tactiques et non des différends idéologiques qui les ont fait partir, à l'exception de quelques uns d'entre eux (Santini, Christian Blanc, par exemple). 

    Nos convergences sont plus fortes que nos divergences. Pour avoir un jour une majorité centrale, le MoDem devra un jour  rallier les centristes de toute obédience.
    Tout rapprochement avec les centristes en particulier du Nouveau Centre doit être envisagé avec bienveillance, dès lors qu'il se fait à parité avec le MoDem. Ce qui ne nous empêche pas de regarder avec la même bienveillance les efforts de rénovation social-démocrate à notre gauche.

    Alors tendons-nous la main, continuons à dialoguer, et n'oublions pas que nous sommes deux confluents dont l'origine est un fleuve commun.

     

  • Charles-Amédée de Courson critique la stratégie de désendettement du gouvernement

    L'Etat, en se désengageant à hauteur du 5% du capital de France Telecom, a fait tomber dans son escarcelle un montant de 2.6 milliards d'euros. En théorie, selon Christine Lagarde, ce montant devrait être affecté intégralement au désendettement. 

    Mais cette stratégie suscite de fortes réserves, à commencer par celles de Charles-Amédée de Courson, celui-là même qui avait chiffré le coût des programmes à l'UDF pendant la campagne présidentielle. Il fait en effet partie des hérauts de  l’orthodoxie budgétaire. En 2006, alors sous la bannière UDF, il avait critiqué la politique de cession d’actifs menée à tour de bras par le ministre de l’Economie d’alors, Thierry Breton.

    Aujourd’hui il avance les mêmes objections : «Pour désendetter, comme disait ma grand-mère, il y a deux solutions : Désendetter vraiment, ou vendre des actifs. C’est kif-kif, mais vendre des actifs n’est pas une solution.» 

    De fait, vendre des actifs alors qu'ils ont un rendement financier plus élevé que les taux d’intérêts, cela paraît particulièrement mal calculé. . Grâce à un dividende élevé, le rendement de l’action France Télécom est de près de 6 % alors que l’Etat s’endette à 4,5 %. Le député du Nouveau Centre juge que le seul «vrai»  moyen de réduire le déficit de l’Etat, c’est «de baisser les dépenses de fonctionnement».  «L’endettement n’est ni bon ni mauvais , ce qui est en revanche inacceptable, c’est de s’endetter pour financer des dépenses de fonctionnement.»

    On prend les mêmes et on recommence...C'est désespérant. L'erreur a déjà été faite avec les autoroutes mais cela n'a pas l'air de perturber outre mesure nos responsables politiques et économiques. Espérons que cela pousse Charles-Amédée de Courson à se rappeler les raisons pour lesquelles il a soutenu François Bayrou plutôt que Nicolas Sarkozy et son UMP au premier tour des présidentielles...

  • Un nouveau groupe centriste à l'Assemblée Nationale ?

    Pierre Méhaignerie envisagerait  de créer un groupe centriste hors de l'UMP. Il a en effet estimé face à Nicolas Sarkozy et François Fillon  que la sensibilité centriste avait vocation à  être mieux prise en compte. En privé, il dit même aujourd'hui réfléchir à la création d'un groupe autonome à l'Assemblée regroupant la soixantaine de centristes et de libéraux de la majorité. Un scénario qui, s'il se réalisait, pourrait alors priver l'UMP, et donc François Fillon, de la majorité absolue au Parlement. 

    Décidément, le centrisme a le vent en poupe...Les soucis de Nicolas Sarkozy ne font que commencer. Observons cela à distance, et rappelons que le seul véritable groupe centriste, actuellement, c'est le MoDem...

  • Haro sur Ségolène !

    La classe politique toute entière hurle au loup avec un bel ensemble : on crie haro sur Ségolène Royal de toute part.

    Il est vrai que l'on peut condamener Ségolène Royal, pour son son double-discours, et le fait de ne pas avoir eu le courage de ses idées, contrairement à François Bayrou. Mais ses  idées eussent gagné à être examinées et discutées : il se trouve, malheureusement, qu'elle a très rarement amené le débat sur ce terrain, et elle l'aura payé au prix fort, au final. Pourtant,  son livre d'entretiens "Maintenant" ne manque pas d'intérêt, et, ses deux débats avec François Bayrou puis Nicolas Sarkozy ont laissé percer un socialisme moderne, bien loin de la chansonnette archaïque que continue de servir aux Français le PS.

    Sur la régionnalisation, sur les 35 heures, sur le smic à 1500 euros, sur la sécurité, elle a énoncé des points de vue intéressants. Mais, voilà :  elle a choisi la voie de la facilité et cela lui est revenu comme un boomerang en pleine figure.

    Elle aurait pu contraindre le PS à se rénover, elle ne l'a pas fait par calcul politique parce que sur le fond, elle a été formée à l'école mitterandienne.

    Dommage. J'espère pour elle et le PS qu'elle reviendra malgré tout, et, cette fois, avec un discours clair honnête et constant du début jusqu'à la fin.

    Si, sur le plan des idées, on lui fait  longtemps une injustice, elle l'a bien cherchée, cette injustice.

    Malgré tout, elle représente le seul courant moderne du PS. Je ne saurais me retrouver dans ce courant qui comporte à l'évidence bien trop de concepts blairistes, mais, des convergences pourraient se faire sur certains sujets ponctuels, à l'avenir, avec le MoDem. Dominique Strauss-Khan lui-même , pourtant social-démocrate, ne présente pas un projet rénové pour la social-démocratie, modèle vieillissant en Europe. Ces deux-là eussent eu pourtant intérêt à s'entendre. Mais le PS ne se refait pas, et, ils n'ont pu se retenir de se faire la guerre sur fond de dialectique marxistante sous-jacente...

  • Le MoDem défend l'indépendance des Echos

    Une centaine de personnalités du monde économique et politique ont tenu à manifester leur « profond attachement à l'indépendance de ce titre et de son équipe rédactionnelle ». Parmi les signataires de la pétition de soutien aux Echos : François Bayrou, Marielle de Sarnez, Corinne Lepage, présidente de la formation Cap 21, adhérente au Modem mais aussi Jean Peyrelevade et l’économiste Christian Saint-Etienne qui ont fait partie de l’équipe de campagne de François Bayrou. Le groupe Pearson a annoncé sa volonté de vendre le titre et est actuellement en discussion avec le groupe LVMH, déjà propriétaire du quotidien économique La Tribune. François Bayrou a défendu, pendant la campagne, le pluralisme dans les Médias et leur indépendance par rapport aux pouvoirs économique et financier.

    Texte de la pétition sur le site des Echos 

  • Arrêt sur Images : lettre ouverte aux députés.

    Mesdames et Messieurs les Député(e)s, Mesdames et Messieurs les Sénateurs (trices),

    Nous venons vous solliciter car comme vous le savez France Télévision a décidé de mettre fin à l’émission « Arrêt sur images » présentée et produite par Daniel Schneidermann. Cette dernière permettait pourtant de porter un regard critique sur les médias et, décryptait les images afin d’en mieux comprendre les tenants et aboutissants.

    Cette décision ne paraît pas justifiée, et suscite des interrogations de nature éthique chez ceux qui attachent de l’importance à la liberté d’expression et à l’analyse (d’autant qu’elle est décalée) de l’actualité dans les médias et plus particulièrement sur les chaînes hertziennes.

    Conserver au sein de l’espace médiatique un décryptage public, clair, critique et pertinent des actualités télévisées est un objectif qui nous semble central dans une démocratie qui essaie de couvrir le champ démocratique le plus large : or, « Arrêt sur images » nous semblait pleinement remplir cet objectif. Aussi proposons-nous que la Chaîne Parlementaire accueille pour la saison médiatique à venir cette émission. La pluralité et la qualité de l’information y gagnerait tout à fait , si la chaîne parlementaire intégrait l’émission de Daniel Schneidermann.

    Par ailleurs, une pétition en faveur de l'émission, en ligne sur la Toile, a recueilli plus 32 000 signatures en moins de quatre jours :  http://arret-sur-images.heraut.eu
    C’est donc à vous, Représentants du peuple, et des Citoyens que nous sommes, que nous faisons appel pour interpeler le Gouvernement, puisque France 5 (et LCP) reçoivent un financement public.

    Veuillez, Mesdames et Messieurs les Député(e)s, Mesdames et Messieurs les Sénateurs (trices), accepter l'expression de nos respectueuses salutations

  • Thierry Benoît est bien un élu UDF-MoDem !

    Halte aux fausses rumeurs : Thierry Benoît ne rejoint pas le Nouveau centre, il siègera bien à l'Assemblée Nationale comme élu UDF-MoDem.

    Depuis quelques jours, une rumeur folle parcourt la Toile, ou plus précisément, la sphère UDF et MoDem sur la Toile : d'aucuns affirment que le nouveau député UDF-MoDem Thierry Benoît rejoindrait le Nouveau centre.

    Il n'en est rien. L'auteur de cet article a vérifié cette finromation en téléphonant au siège de l'UDF, au pôle élus, puis à la permanence du sénateur d'Ille et Vilaine Philippe Nogrix, et la réponse a été claire, ferme et définitive à chaque fois : Thierry Benoît siègera bien comme UDF-MoDem à l'Assemblée Nationale, ce qui fait que l'Assemblée Nationale comporte bien 4 élus UDF-MoDem.

    Alors amis bloggueurs, attention à ce que vous propagez sans vérifications. Par ailleurs, l'auteur de cet article en profite pour adresser un sévère carton rouge à l'un des modérateurs du site bayrou.fr qui s'est lui-même laissé abuser en confirmant cette rumeur totalement fausse.

    Et pour être clair, et définitivement... 

     

     

  • Calcul parallèle

    Avec son accord, je publie l'excellent commentaire d'Anabelle Penthélisée, usagère du blog d'Alain Lambert, en réponse au billet du Sénateur de l'Orne intitulé Calcul Parallèle

    Passionnantes réflexions...

     

    Le calcul parallèle (Qu'est-ce que c'est ?)


    La réalisation de systèmes utilisant du calcul parallèle se traduit par des économies dans presque tous les domaines du calcul, incluant : la dynamique des fluides, les prédictions météorologique, la modélisation et simulation de problèmes de dimensions plus grandes, le traitement de l'information et l'exploration de données, le traitement d'images ou la fabrication d'images de synthèse (avec les fermes de rendu), l'intelligence artificielle et la fabrication automatisée.

    Ordinateur parallèle


    Le terme ordinateur parallèle est parfois utilisé en référence à un ordinateur qui possède plus d'une unité centrale de traitement et qui peut effectuer un traitement parallèle.

    Il existe plusieurs types d'ordinateurs (ou de processeurs) parallèles, caractérisés, principalement, par différents modèles d'interconnexions entre les processeurs et entre les processeurs et la mémoire.

    Bien qu'un système de n processeurs en parallèle ne soit pas plus efficace qu'un seul processeur ayant n fois la vitesse de l'un d'eux, le système parallèle est souvent moins coûteux à réaliser. Le calcul parallèle est, donc, une excellente solution pour des tâches exigeantes en calcul et/ou ayant des contraintes temporelles critiques (les Systèmes en temps réel). Par exemple, dans un avion de ligne, plusieurs ordinateurs effectuent en parallèle les calculs de la position de l'avion pour savoir ce que doit faire l'avion. Et s'ils ne sont pas d'accord entre eux ? Dans ce cas, ils votent.
    En fait, la plupart des systèmes de calcul de haute performance (aussi appelés superordinateurs ou supercalculateurs) qui ont été conçus au cours des dernières années ont une architecture parallèle.


    Technologie


    Trois facteurs principaux ont contribué à la forte tendance actuelle en faveur du traitement parallèle.

    La technologie des circuits a progressé à un tel point qu'il est devenu possible de fabriquer des systèmes complexes nécessitant des millions de transistors sur une seule puce.

    On peut alors doubler ou tripler, voire davantage, quelques circuits de calcul sur cette même puce en la munissant de circuits de contrôle veillant à répartir les calculs entre eux, ainsi qu'à éviter les collisions que pourrait impliquer ce parallélisme.

    C'est ce que l'on retrouve sur les nouveaux ordinateurs familiaux dotés de puces Intel ou AMD.

    Il faut tout de même se poser la question de savoir s'il est nécessaire d'avoir une machine parallèle pour faire du traitement de texte ! Le marketing des fournisseurs d'ordinateurs ou de logiciels vont vouloir vous démontrer que vous en avez besoin, c'est en général rarement le cas.

    Vitesse de traitement des ordinateurs

    La vitesse des traitements séquentiels traditionnels, basés sur le modèle de von Neumann, semble s'approcher de la limite physique au-delà de laquelle il n'est plus possible d'accélérer. On peut en revanche disposer de :

    * plusieurs processeurs dans la même puce,
    * plusieurs puces sur la même carte mère,
    * plusieurs cartes mères dans le même châssis.

    C'est sur ce principe qu'est construit l'ordinateur le plus puissant du moment (2004) : Blue gene.


    L'avenir


    L'avenir dans le domaine de l'électronique des ordinateurs est tourné vers les nanotechnologies.
    Les nanosciences et nanotechnologies peuvent être définies a minima comme l'ensemble des études et des procédés de fabrication et de manipulation de structures, de dispositifs et de systèmes matériels à l'échelle du nanomètre (nm).
    Les nanosciences et nanotechnologies sont transversales à plusieurs disciplines scientifiques, telles que l'optique, la biologie, l'électronique, la mécanique et la chimie qui manipulent des objets d'une taille de l'ordre du nanomètre.


    En France


    La politique française en faveur des nanotechnologies s'appuie sur un programme de développement des nanosciences, piloté par l'Agence nationale de la recherche et mis en oeuvre dans le cadre d'un réseau de recherche et d'innovation technologique, baptisé " RESEAU NATIONAL EN NANOSCIENCES ET EN NANOTECHNOLOGIES " (R3N), dont les trois axes principaux sont :
    * le financement de plates-formes scientifiques et technologiques (" grandes centrales ")
    * le financement des meilleurs projets "amont", mettant en réseau les laboratoires académiques,
    * le financement des meilleurs projets "aval", mettant en réseau des laboratoires publics, des centres de recherche privés de grandes entreprises et des PME innovantes.
    Et dont les thématiques principales concernent :
    LES NANOBIOSCIENCES, car les nanoparticules, les technologies nanofluidiques et les biochips sont en train de révolutionner les techniques d'imagerie, de diagnostic et de soins, et sont à l'origine de l'émergence de la nanomédecine ; le CEA vient de lancer le projet de pôle "nanobio", en collaboration avec l'Université Joseph Fourier, et assure le pilotage de "Nano2Life", premier réseau d'excellence européen en nanobiotechnologies. Ce réseau d'excellence et le projet de pôle "nanobio", lancés cette année, permettront de répondre aux besoins dans le secteur en croissance rapide des "nanobiosciences".
    LES NANOMATERIAUX : parmi eux, les nanotubes de carbone, déjà fabriqués en France ont des propriétés exceptionnelles : ils sont 100 fois plus résistants et 6 fois plus légers que l'acier. Ils confèrent aux matériaux dans lesquels ils sont incorporés des propriétés exceptionnelles. Les nanoparticules d'oxyde de titane sont utilisées pour la réalisation de filtres solaires dans le domaine des cosmétiques ; l'incorporation de particules de silice permet d'accroître la résistance des pneus ;
    LA NANOELECTRONIQUE : grâce à l'électronique moléculaire, nous disposerons de mémoires plus importantes et plus petites pour nos ordinateurs, téléphones portables, et PDA du futur. Ils permettront d'accroître de façon spectaculaire la puissance de calcul des ordinateurs : selon les prédictions théoriques, celle-ci pourrait être multipliée par un milliard par rapport aux ordinateurs actuels ! En ce qui concerne les nanocomposants, le CEA a consacré, dès 2005, 16 millions d'euros supplémentaires aux recherches sur les technologies 300 mm ("Nanotec 300"). Au cours de l'année 2006, le pôle MINATEC a été créé. Dédié à la recherche en micro et nanotechnologies, il regroupe sur Grenoble 4000 personnes sur le site du CEA-LETI, pour un investissement total de 170 millions d'euros partagés entre le CEA, l'Etat et les collectivités. Le soutien des projets de recherche coopérative entre des laboratoires de recherche publics et des entreprises est un des axes forts de l'intervention des pouvoirs publics, avec un accompagnement à plusieurs niveaux de la part de ministères (Ministère de la Recherche et des Nouvelles Technologies et Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie) et de collectivités territoriales impliquées dans le financement des plates-formes technologiques ainsi que dans les programmes de soutien à la R&D industrielle. La présence des industries françaises dans le domaine des nanotechnologies illustre le dynamisme d'un secteur qui ne s'appuie pas uniquement sur une recherche d'excellence, mais également sur une forte capacité de valorisation et d'industrialisation.
    Les entreprises françaises
    De nombreuses entreprises ont déjà engagé, sur le territoire français, des programmes de recherche et développement dans le domaine des nanotechnologies. Des exemples comme ceux de ST Microelectronics, Philips et Freescale, à Grenoble mais aussi de Thales, EADS, Alcatel ou Rhodia, voire bien sûr de plus petites entreprises comme Tracit, "spin-off" du CEA, illustrent la variété et la richesse des applications possibles de ces nouvelles technologies.
    Dans le domaine des nanobio : Biomérieux, L'Oréal, quelques entreprises comme ApiBio avec les puces à ADN, commencent à commercialiser les premiers produits des nanobiotechnologies. Dans le domaine des nanomatériaux, plusieurs grands groupes français parmi lesquels EADS, RHODIA, MICHELIN, L'OREAL, ATOFINA, St GOBAIN manifestent déjà leur créativité sur ce marché.

    Les enjeux


    Les nanotechnologies, dans le domaine de l'électronique seront une révolution plus importante encore que celle que nous avons connue avec l'arrivée du micro-ordinateur et l'Internet dans tous les ménages. Avec les nanotechnologies, les nouvelles technologies de l'électronique et de l'informatique arriveront dans des domaines ou elles n'existent pas aujourd'hui. Celui qui maîtrisera les nanotechnologies maîtrisera une bonne partie des industries de demain.

    Ce sont les marchés de fabrication et produits qui innonderont le monde de demain. Il est donc important que la France en tire pleinement les bénéfices de ses capacités dans ce domaine.

    La position de la France


    Les nanotechnologies ont déjà quitté les laboratoires de recherche pour entrer dans le monde de l'industrie : semi-conducteurs, automobile, aéronautique, industrie pharmaceutique... Elles devraient contribuer à stimuler durablement la croissance mondiale au cours des 15 prochaines années. Pour se préparer à cette nouvelle donne, la France a organisé sa politique de soutiens publics à la R&D et à l'innovation et a mis en place des programmes ambitieux visant à encourager des collaborations entre industriels et laboratoires publics.
    La France est déjà un acteur majeur du domaine des nanosciences et des nanotechnologies. C'est dans les laboratoires français et grâce aux travaux d'Albert FERT, que la magnétorésistance géante a été découverte. Elle permet de réaliser des têtes de lectures magnétiques, aujourd'hui produites au rythme de 615 millions par an. Ces têtes de lecture équipent quasiment tous les disques durs des ordinateurs.
    La France se classe au cinquième rang mondial en terme de nombre de publications dans le domaine des nanosciences et l'effort financier public place la France au 2ème rang européen derrière l'Allemagne.
    Depuis les années 70, le CNRS et le CEA, les deux principaux organismes de recherche en France, se sont forgés une réputation internationale de premier plan, avec des résultats notables dans le domaine des nanotechnologies. Pour dynamiser la position de la France au niveau mondial, les pouvoirs publics ont renforcé et réorganisé la recherche publique française en micro et nanotechnologies dès 1999 avec la mise en place du Réseau National de Micro-NanoTechnologies (RMNT) pour soutenir la collaboration entre recherche publique et recherche industrielle. Ce réseau est largement ouvert à des coopérations étendues avec des sociétés et des organismes de recherche étrangers intéressés à l'échange d'expériences et de compétences dans ce domaine très prometteur. Plus récemment, un réseau de grandes centrales technologiques a été créé et de nombreux projets de recherche coopérative entre laboratoires publics et entreprises ont été lancés.
    Le dispositif français de recherche en nanotechnologies s'appuie sur un réseau de grandes centrales technologiques structurées pour doter la France d'une infrastructure de plates-formes de taille suffisante pour affronter les enjeux du développement des nanotechnologies dans les années à venir.
    Ce réseau s'articule autour des sites du :
    - MINATEC à Grenoble (qui regroupe le CEA/LETI, le CNRS, l'Institut National Polytechnique et l'Université Joseph Fourier),
    - Laboratoire d'Analyses et d'Architectures des Systèmes à Toulouse (LAAS),
    - Laboratoire de Photonique et de Nanostructures à Marcoussis (LPN) et Institut d'Électronique Fondamentale à Orsay (IEF) (autour de Minerve),
    - Institut d'Électronique, de Microélectronique et de Nanotechnologies à Lille (IEMN).
    La constitution de ce réseau fait l'objet d'une dotation totale de 210 millions d'euros. Ces centrales ont pour but de donner un nouvel élan au développement technologique de la filière, en activant les interfaces entre la recherche de base et la recherche finalisée. En plus des 4 grandes centrales technologiques, un second cercle composé de 8 autres centrales dotées d'équipements et d'outils spécifiques viennent compléter le réseau national.
    De nombreuses entreprises ont déjà engagé, sur le territoire français, des programmes de recherche et développement dans le domaine des nanotechnologies. Des exemples comme ceux de ST Microelectronics, Philips et Freescale, à Grenoble mais aussi de Thales, EADS, Alcatel ou Rhodia, voire bien sûr de plus petites entreprises comme Tracit, "spin-off" du CEA, illustrent la variété et la richesse des applications possibles de ces nouvelles technologies.
    Dans le domaine des nanobio : Biomérieux, L'Oréal, quelques entreprises comme ApiBio avec les puces à ADN, commencent à commercialiser les premiers produits des nanobiotechnologies. Dans le domaine des nanomatériaux, plusieurs grands groupes français parmi lesquels EADS, RHODIA, MICHELIN, L'OREAL, ATOFINA, St GOBAIN manifestent déjà leur créativité sur ce marché.


    Conclusion


    En guise de conclusion, je vais vous citez un exemple d'utilisation de calculs parallèles. Aujourd'hui
    les banques française embauchent de jeunes polytechniciens spécialistes en mathématique pour calculer à tout moment ce que doit faire la banque : ces jeunes, en général spécialistes en recherche opérationnelle, utilisent du calcul parallèle et beaucoup d'équations qu'ils affinent au cours du temps, créant ainsi des modèles mathématiques d'analyse du risque des marchés financiers. Et les banques se battent à coup de modèle (sauf la BNP et la SG qui pour le moment se battent pour autre chose, mais c'est une autre histoire ...)

    Imaginez, si nous pouvions prévoir l'avenir de l'évolution des cours de bourse avec un ordinateur ! Ce serait plutôt extraordinaire. Ce serait presque comme connaître les numéros du Loto avant le tirage. Dans les banques, c'est un peu plus compliqué, ils ne cherchent pas uniquement à prévoir l'avenir, mais surtout à ne pas se tromper. Ces mathématiciens cherchent une sorte d'équation unique, l'équation ultime qui permettrait de faire rentrer toute l'information disponible afin de déterminer ce qui va se passer dans le futur et décider de suite ce qu'il faut faire.
    Une fois que l'équation est trouvée, il n'y a plus qu'à aller boire une limonade tranquillement !

    Ces « mathématiciens banquiers » sont un peu sur la piste de la Théorie du tout, un vieux rêve de scientifique : Unifier Relativité et quantique, c'est aujourd’hui l’ultime défi des physiciens, qui rêvent depuis toujours d’une formule qui leur donnerait enfin la clé de l’Univers : Selon le physicien Stephen Hawking, si l’équation de l’Univers est un jour formulée sur papier ou disque dur, l’information contenue dans ce modèle aura forcément une existence matérielle et physique à part entière : “ Nous et nos modèles faisons tous les deux partie de l’Univers que nous décrivons ”
    L’équation ultime fait donc nécessairement référence à elle-même. Elle pourrait ainsi être dans le même état que la phrase vraie et non démontrable de Gödel : bien qu’elle régisse effectivement l’ensemble des phénomènes de l’Univers, elle pourrait être impossible à formuler !

    Le philosophe français Régie Debray s’est ainsi récemment aventuré à en déduire que toute société, aussi rationnelle soit-elle, a besoin d’irrationalité ...

    En fait, les mathématiques sont déterministes, on peut introduire une notion de probabilité qui peut être plus ou moins grande, mais il y a une chose difficile à faire tenir, c'est l'irrationalité.

    Pour Stephen Hawking, de toute façon, si le théorème de Gödel prouve que la physique théorique fondamentale ne réussira jamais à faire tenir l’Univers en une seule équation, ce sera finalement plutôt une bonne nouvelle : “ Quelques-uns seraient fort désappointés s’il n’existait pas une théorie ultime qui puisse être formulée en un nombre fini de principes. Je suis maintenant heureux que notre quête de la compréhension puisse ne jamais avoir de fin que nous ayons toujours le défi d’une nouvelle découverte à relever ”. Le passé l’a montré : qu’il soit réalisable, ou pas, le projet unificateur est motivant.
    Enfin, tout ce que réalisera un ordinateur, qu'il soit parallèle ou non, sera toujours l'exécution de ce qu'un cerveau humain lui a indiqué. Puisse l'humain toujours garder le dessus sur l'utilisation qu'il fait de ces merveilleuses technologies et ne ratons pas les opportuntés de mener les industries mondiales dans ces domaines prometteurs.

  • Bockel, Kouchner, que reste-t-il du PS ?

    Jean-Marie Bockel a finalement accepté de rejoindre le gouvernement de François Fillon : pourquoi ce ralliement, et plus généralement, comment comprendre l'ouverture actuelle aux hommes politiques de gauche ?

    Certains parlent de "coups" du Président Nicolas Sarkozy, mais, la vérité est à chercher ailleurs : elle réside dans la déliquescence même du Parti Socialiste .

    La vraie question, c'est de savoir pourquoi Kouchner et Bockel qui ont été fidèles toute leur vie politique à la gauche finissent-ils par rejoindre le gouvernement de François Fillon ?

    La réponse est facile à trouver et peut s'énoncer sous forme de questions : pourquoi le PS a-t-il été infichu de proposer ne serait-ce qu'une circonscription correcte à Kouchner, depuis des années ? Pourquoi Bockel qui dépose sa motion chaque année est-il présenté comme un épouvantail et copieusement hué et sifflé aux congrès ?

    En réalité, le PS est un parti archaïque et pavlovien, incapable de se réformer (au point que DSK lui-même jette l'éponge !) où la phraséologie marxiste détruit tout germe d'évolution et de modernité. Phraséologie d'autant plus irritante qu'elle masque des pratiques bien différentes des discours.

    Ces ralliements, finalement, sont la partie émergée de l'iceberg : les idées sont prises dans les glaces depuis belle lurette au Parti Socialiste, et il est devenu impossible de les extirper de la banquise partisane des courants de ce parti.

    Voilà la réalité du parti Socialiste, aujourd'hui, et voilà pourquoi l'espoir que ce soit le MoDem qui prenne un jour le relais d'un parti socialiste à bout de souffle pour porter des idées nouvelles, généreuses mais pragmatiques et, s'il se positionne dans l'opposition, que cette dernière soit constructive.

    Nicolas Sarkozy est parvenu à moderniser la droite (on peut le reconnaître sans que l'on soit tenu de partager le projet de cette droite-là) et c'est l'hommage qu'il faut lui rendre.

    La gauche doit se recomposer, et, à l'évidence, aujourd'hui, il y a une place nette pour un grand centre, puisque tous ceux qui s'en réclament, ailleurs qu'au MoDem sont incapables d'échapper au jeu des alliances et à un certain pavlovisme politique (Nouveau Centre indéfectiblement à droite, PRG décidé à ne s'allier qu'au seul PS). 

    En dépit de son faible nombre de députés, le MoDem abrite un bouillonnement intellectuel et politique sans précédent, qui, n'en doutons pas, place sa naissance sous les meilleurs auspices. C'est à lui qu'il revient, désormais, de porter les idées de demain, et le renouvellement de la politique en France et en Europe.