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mariage

  • Un couple normal c'est avant tout un couple aimant, pour un enfant.

    Je le dis clairement, je ne fais pas partie de ceux qui éprouvent des préventions à l'idée que des homosexuels adoptent des enfants.

    Au fond, ce qui compte, je le redis, c'est l'amour que l'on porte à son enfant. Une fois qu'un enfant est né, il est là, et peu importe les circonstances de sa naissance tant qu'elles ne sont pas dramatiques. PMA et GPA sont de ce point de vue de faux problèmes. 

    C'est quoi un couple normal ? La lie de l'humanité qui a servi de parents à la malheureuse petite Typhaine était censée constituer un couple "normal". Un père, une mère. Je ne cherche pas à instrumentaliser cette terrible histoire pour faire valoir un point de vue militant : sur ce sujet, j'en suis très loin. J'en suis simplement au constat brut.

    Ce qui compte, c'est quoi, pour un enfant ? Un homme, une femme ? Non. Ce qui compte, c'est quel homme, quelle femme. Voilà ce qui compte. Alors, par extension, ce qui compte, ce sont deux hommes ou deux femmes ? Non. Quels hommes ou quelles femmes, voilà ce qui compte.

    Je cite souvent Maria Montessori, philosophe et pédagogue, aristotélicienne catholique, comme l'une des influences les plus prégnantes pour ce qui concerne ma propre vision des enfants.

    Elle dit souvent que les enfants n'appartiennent pas aux adultes mais que c'est Dieu, d'une certaine manière, qui nous confie ces êtres exceptionnels avec comme mission de créer les conditions optimales pour qu'ils accomplissent la fin mystérieuse que chacun d'entre eux porte en soi. Elle appelle embryon spirituel le départ de ce fabuleux projet psychique. Élever un enfant est donc un honneur et une grande grâce que Dieu nous fait. Alors pourquoi Dieu ne le ferait-il pas aussi  à deux hommes ou deux femmes, cet honneur ? Qui peut d'ailleurs dire quels sont Ses desseins ?

    Au fond, le mariage, l'adoption, tout cela, est-ce bien important ? Si les gens sont heureux de cette manière, quel droit aurions-nous de leur interdire de bonheur-là ?

    Bref, j'étais déjà favorable à l'adoption par des homosexuels, pas contre le mariage homo, et, bien réfléchi, pour achever le parcours, pas contre la PMA et même la GPA sous réserve qu'elle ne devienne pas un trafic rémunéré.

    Sur la GPA, je pense qu'il faut juste laisser le choix à la mère porteuse de se rétracter et de maintenir des liens avec l'enfant qu'elle a porté si elle change d'avis. J'entends par là que la loi doit prévoir de lier le couple et la femme qui porte l'enfant de manière à ce que jamais l'une des parties ne risque d'être lésée à 100%.

    Bref, il y a des sujets qui méritent que l'on s'y oppose et d'autres vraiment pas. Le mariage homo, l'adoption par des homos ne sont pas des projets qui méritent qu'on les combatte.

    En libéral qui ne s'ignore pas je dirais simplement que chacun peut bien vivre sa vie comme il l'entend tant qu'il ne lèse personne.

    Quant à l'Église, même si je déplore la manière dont les activistes l'ont poussée régulièrement à bout, si elle ne veut pas du mariage homosexuel, eh bien il lui suffit de ne pas le prononcer : après tout, ce sont bien les prêtres qui fixent le sacrement qu'ils exécutent ou non.

    Redde Ecclesiae Ecclesiae est et Rei publicae Rei publicae est...

  • Union civile homosexuelle

    Il y a dans les médias une sorte d'acharnement à présenter l'Église comme la pire des forces rétrogrades parce qu'elle défend des positions hostiles au mariage homosexuel qui finit par être agaçant.

    A titre personnel, je n'ai pas vraiment de position sur cette question. Je trouve que les homosexuels/homosexuelles devraient avoir le possibilité juridique de protéger ceux ou celles qu'ils ont aiment et/ou ont aimé (après leur mort). 

    Je juge donc légitime l'instauration d'un contrat d'union civile qui leur permette des droits ce ce type. Je ne comprends pas, en revanche, l'obsession de certains à vouloir revendiquer le droit au mariage sinon par l'intention délibérée de provoquer les Catholiques et de marcher sur les plate-bandes de l'Église.

    La République n'aurait jamais dû s'emparer du mariage et devrait s'en tenir aux unions civiles pour tout le monde, hommes ou femmes. Le mariage devrait demeurer le domaine du religieux. Sa présence dans la sphère laïque n'augure rien de bon.

    Je pense en revanche que les couples homosexuels ne devraient pas avoir accès aux droits qui sont afférents à la politique familiale de l'État sauf s'ils adoptent un enfant.

    Est-ce qu'il convient de reconnaître en droit ce qui existe dans les faits ? Je ne le sais. Mon sentiment naturel, mais ce n'est qu'une intuition, c'est qu'un enfant élevé par un couple d'homosexuel ne me paraît pas plus en danger qu'un enfant élevé par un couple hétérosexuel. Mais ce n'est que mon sentiment personnel et je ne dispose d'aucune étude permettant de l'étayer pour l'instant.

    J'ai relevé que le sujet divisait pour l'instant les pédo-psychiatres.

  • Mariage gay ? Peu ou pas de sens.

    Chaque sensibilité politique a son stock de chiffons rouges. A gauche, on adore agiter celui du mariage homosexuel avec l'espoir de voir la droite ruer dans les brancards. Il devient alors très pratique de glapir à la réaction.

    Il y a, dans cette histoire, maldonne. Le mariage prend sa source dans la famille, et, à l'origine, le mariage a pour objectif la famille. Sauf adoption, les homosexuels ne peuvent pas fonder de famille. Il paraît donc assez peu cohérent qu'ils puissent se marier.

    Mais en France, comme l'État se mêle de tout, il a jugé bon d'accorder un certain nombre d'avantages en termes de succession et de fiscalité aux jeunes mariés. 

    S'il paraît fondé d'aider les familles, car la natalité est un objectif fondamental d'un État (en tout cas, comme le nôtre que la dénatalité a guetté à plusieurs reprises ces deux derniers siècles) se mêler de ce que les gens s'aiment ou pas me paraît plus discutable.

    Dans tous les cas de figure, il est équitable de faire une règle égale pour tous. Si l'État décide qu'il favorise ceux qui veulent vivre ensemble et fonder un foyer (mais pas nécessairement une famille) il ne doit pas distinguer les mariages hétérosexuels des mariages homosexuels, et, dans ce cas, comme le proposait hier Bayrou lors de son tweetinterview, établissons une union civique pour tous.

    A vrai dire, je pense que nous devrions aller plus loin : l'État devrait laisser le mariage aux religions et à l'appréciation individuelle, et se contenter, quant à lui, de l'aspect juridique et contractuel lors d'une union civile. Ainsi, chaque union deviendrait un simple contrat de droit privé.

    Le mariage civil qui est une invention moderne, destinée à supplanter l'influence de l'église n'a plus lieu d'être. Place aux unions civiles et laissons les individus déterminer eux-mêmes les modalités de leur mariage ou non.

    Si nous conservons en droit la notion de mariage, alors elle doit être associée à la famille exclusivement en fournissant un cadre social et légal au développement de la cellule familiale.

  • La vraie fiancée

    La vraie fiancée, c'est un conte de Grimm. J'en lis un de temps à autre histoire de meubler les temps morts. J'ai par exemple découvert, mea culpa, que Grimm avait sa propre version de Cendrillon ; je l'ignorais.

    Ce qui m'interpelle, dans ces contes, c'est l'attitude des hommes. Quand on pense conte, on pense bonheur, perfection, mariage, et cetera...penses-tu, oui ! Tenez, dans la vraie fiancée, il s'agit d'une jeune orpheline : tout comme la Cendrillon de Perrault (pas celle de Grimm) elle est mal barrée et aux prises avec une marâtre prête à la battre comme plâtre au moindre prétexte. D'ailleurs, elle lui fixe des tâches impossibles. Mais la gamine va avoir de la chance, elle croise une bonne vieille qui lui file de sacrés coups de main dans ses épreuves à force de magie. La marâtre, furieuse de perdre une occasion de taper demande toujours plus, et elle finit par réclamer un château à sa belle-fille. Et comme elle est par trop pressée de vérifier qu'il y a une cave à vin (la pochtronne, tiens : attention, ça, c'est moi qui le dis, et je surinterprète sans doute) elle ne fait pas gaffe à une lourde trappe mal fermée qu'elle se prend sur le coin de la tronche. Et voilà notre petite dotée d'un château à faire pâlir Windsor...

    Elle fait alors la rencontre d'un jeune prince, attiré par sa réputation de beauté : ébloui, il lui demande juste d'attendre, le temps d'aller demander l'autorisation à son père de sa marier avec elle. Et vous savez ce qu'il fait, ce petit con égocentrique et négligent : eh bien il l'oublie. Il oublie de revenir, et voilà la gamine à attendre en vain. Finalement, après quelques péripéties, elle le retrouve, plusieurs années plus tard alors qu'il s'apprête à se marier avec une autre nana (quel petit con !). Finalement, elle finit par se dévoiler à lui, parce que l'abruti ne la reconnaît toujours pas et ils finissent leur existence ensemble.

    Faut-il qu'elles soient amoureuses, les minettes, pour être prêtes à tout abandonner pour un petit con, tout ça parce qu'elles le prennent pour le prince charmant. Et le petit con, il peut lui faire les pires crasses, eh bien elles pardonnent parce qu'elles l'aiment. Y'a pas de suite, dans le conte, mais moi, je peux vous l'écrire : en fait, ce n'est pas un conte de fées, cette histoire-là : un mec qui commence par oublier la nana dont il est éperdument amoureux, pour finalement se tourner vers une autre, ce n'est pas de très bon augure pour la suite...

    Bon, cela dit, d'autres y verront une belle histoire du genre "on s'est perdu et puis on s'est retrouvé". Peut-être. A voir. Pas mon avis, mais je conçois cette interprétation-là. Ils étaient trop jeunes à 20 ans, il fallait que le temps passe pour qu'ils se retrouvent vraiment. Admettons. N'empêche que c'est un petit con quand même...

  • Mais vont-ils f... la paix à Jean Sarkozy ?

    Mais est-ce que la presse people va lui f... la paix à Jean Sarkozy ? Le malheureux croyait pouvoir se marier tranquille avec la belle Jessica, eh bien c'est raté.

    Les hyènes s'acharnent sur sa vie privée, y compris certains, avec l'oeil mauvais du charognard qui se venge sur le fils de ce qu'il ne peut atteindre le père. Je considère Jean et Nicolas Sarkozy comme des adversaires politiques, mais, j'ai en revanche le plus grand respect pour leurs vies privées rspectives. J'ai déjà invité à laisser Nicolas Sarkozy vivre son histoire d'amour avec Carla Bruni tranquillement, et je le dis maintenant pour son fils.

    J'en profite d'ailleurs pour relayer sa dernière déclaration : les images de mariage dans Paris-Match sont un faux, il s'agit d'un debriefing politique, et de rien d'autre. Y'en a qui n'ont vraiment pas de scrupules. J'ai trouvé que les intrusions dans sa vie perso et celle de sa jeune fiancée puaient à plein nez à plusieurs reprises : alter et fachos tout contents, entre autres, aux côtés des peoples et des connards de tout poil, de colporter une pseudo-histoire de conversion au judaïsme (il y a eu à ce sujet une double cérémonie religieuse pour ce mariage, l'une catholique, l'autre juive) ; tout comme puait la délectation avec laquelle les mêmes salopards avaient plaisir à mettre en évidence les origines religieuses de Jessica.

  • Contrat de mariage et virginité, débat juridique

    Ma précédente note sur l'affaire du mariage annulé de Lille pour cause d'absence de virginité a entraîné un débat dans les commentaires de l'article. J'y ai lu des points de vue très intéressants, qui ne vont d'ailleurs pas forcément dans mon sens, et je publie tout particulièrement celui de Jpm répondant à Farid L.

    Farid vous ne me comprenez pas :
    C'est un contrat et les conditions requises pour que madame devienne l'épousée sont de nature privée vous avez parfaitement raison et je ne dis pas le contraire :))
    Que madame soit satisfaite du jugement est heureux et je lui souhaite de trouver un homme qui l'accepte telle qu'elle est.

    Mais...

    La loi ne se mêle pas de ce contrat (si tant est qu'il puisse exister un contrat de cette nature entre personne physiques puisque la loi encore une fois n'encadre que la notion de contrat de mariage qui lui ne concerne que les biens matériels) mais bien d'une notion qui définit quels sont les critères qui peuvent annuler légalement un mariage.

    Si les épousés avaient écrit noir sur blanc la necessité de virginité alors oui le juge peux intervenir sur ce point et casser le contrat privé qui est antérieur au mariage. Il peut y avoir alors divorce selon la loi.

    Mais en aucun cas ces dispositions ne sauraient casser le mariage dont les règles d'annulation sont définies par la loi et parlent bien de qualités essentielles.

    Etant prévues par la loi ces qualités essentielles ne sont pas du ressort de l'appréciation privée ! Elles ne sont pas définies explicitement car il appartient au juge d'apprécier les cas particuliers que la loi n'auraient pu prévoir.
    ça s'appelle "l'esprit des lois".

    Hors cet esprit des lois s'oppose à ce qu'on retienne comme qualité essentielle dont l'absence révélée ne permet de prolonger le mariage le défaut de virginité puisque par essence celle ci est annulé par le mariage. Il ne s'agit donc pas d'une notion essentielle à la poursuite du mariage.

    Ce n'est pas moi qui décide quelles doivent être les qualités de chacun mais bien la loi qui définit celles qui faisant défaut ne peuvent permettre la poursuite du mariage.

    Enfin que les parties soient satisfaites d'un jugement n'est absolument pas un critère de validité de celui-ci :))

    Alors maintenant il faut voir au delà de cette affaire totalement anecdotique afin de comprendre pourquoi il y a scandale.

    Comme je l'ai déjà dit et comme vous le dites vous même l'inconscient collectif est là et joue son rôle soit en référence à l'histoire catholique soit aux préjugés sur l'islam en stigmatisant encore une fois le fait que certaines pratiques islamiques sont des pratiques que la république cautionnait il y a peu.

    Cette affaire est donc vécue comme un retour en arrière ce qu'elle est effectivement.

    Deuxièmement se pose le problème de la libération de la femme, de l'égalité homme/femme devant la loi, et de la sexualité de façon antérieure au mariage

    Troisièmement se pose le problème de la gestion de cette affaire par les médias.

    Quatrièmement se pose le problème de la jurisprudence qui pourrait entraîner des drames humains absolus si cette notion de virginité comme qualité essentielle était retenue.

    Mais au fond....cette affaire n'est elle pas tout simplement plus scabreuse ?
    Il s'agit clairement d'un marriage arrangé et les parties concernées n'en sont pas heureuses puisqu'elles sont heureuses du jugement.
    La femme n'était donc pas en opposition ou dans le mensonge avec son mari mais bien avec sa famille.
    Il est fort a parier que cette "excuse" de non virginité ne soit qu'une façon d'annuler un mariage qui de toute façon ne convenait pas aux parties et qu'en l'espèce ait été retenue une fausse raison totalement invérifiable.

    En conclusion tant mieux pour ces épousés qui ont trouvé un moyen d'annuler un mariage dont ils ne voulaient pas et bravo au juge d'avoir joué le jeu.

    Mais blâme sur le juge qui a retenu un critère qui dépasse le cadre de la loi et de ce fait crée une jurisprudence dont nous ne mesurons pas encore les répercusions sociales.

    Je vous laisse imaginer la détresse d'une jeune femme accusée de défaut de virginité par un mari peu délicat et finalemet insatisfait et qui en aucune façon ne pourrait prouver que le mari ment car une fois le mariage consommé il est impossible de vérifier l'état antérieur au delà d'un certain temps écoulé.

    Je rappelle, afin qu'on ne se trompe pas, que n'importe qui serait alors fondé a entamer ce type de procédure, musulman ou pas.....

    Reste encore a vérifier les termes exacts du jugement au delà de ce qui a été dit médiatiquement.

    Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir et c'est une joie ou un drame de notre monde de communication que de voir se débat se répendre ainsi. ;)