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benhamias

  • MoDem-UMP, c'est définitivement exclu à Marseille

    Je me méfie de longue date de Gaudin. Je me souviens encore de ses valeurs communes avec le FN à la fin des années 80. 

    Mais là, je crois que le fond a pris le pas sur la forme : avec sa sortie contre Bennhamias, on a vu l'antisémitisme larvé du personnage s'agiter comme un ver solitaire au milieu d'une diarrhée.

    On sait ce qu'il faut faire désormais : le bouter définitivement de Marseille. Ne pas hésiter à voter à gauche au second tour si nécessaire pour cela.

    J'espère que l'UDI va se retirer de l'alliance avec l'UMP immédiatement là-bas, sinon ce n'est pas la peine de parler de centre ou de droite humanistes.J'espère qu'Arlette Fructus va prendre ses responsabilités.

    J'attends également une réaction officielle de l'UMP.

  • 3000 notes chez l'hérétique

    Et voilà ma 3000ème note. L'inconvénient, c'est que je n'ai pas grand chose à dire, éprouvant une certaine forme de lassitude depuis quelque temps.

    J'avoue avoir du mal à me passionner pour notre politique nationale, à l'heure actuelle. Ce qu'il se passe à l'étranger est tellement plus passionnant !...

    Le PS est venu un peu égayer ce morne paysage en proposant un programme. On peut en penser ce que l'on veut, au moins, il y a quelque chose à discuter. Le seul autre parti qui fait des propositions, c'est le FN, mais, quel hasard, toujours rien sur l'économie et l'emploi.

    J'ai bien apprécié ce qu'en disent Benhamias et Madrolle, du MoDem : 

    Le FN entretient depuis toujours un rapport compliqué avec l’électorat français. Dans les années 80, le Front National de Jean-Marie Le Pen était qualifié de «peste brune» par certains médias et représentait surtout aux yeux de l’opinion publique un vote honteux et inavouable. Changement d’époque, et changement de ton. La «vague bleue Marine», le nouvel élément marketing du FN, doit apporter la fraîcheur exaltante du grand air marin. Mais il ne faut pas s’y tromper, la fille n’a rien renié du père. Le discours du Front National reste démagogique et s’assimile toujours plus à un agrégat de slogans simplistes et racoleurs. A ce titre, Marine Le Pen n’est que l’héritière de Nicolas Sarkozy qui, en 2007 avait souhaité «simplifier» le discours politique en menant une campagne basée sur quelques slogans: la France qui se lève tôt et qui travaille dur, travailler plus pour gagner plus, etc…

    Certes, le Front National pose des questions sur lesquelles tout un chacun peut légitimement s’interroger. En apportant des solutions si simplistes, le FN donne à une partie de l’électorat, le sentiment d’avoir à nouveau prise sur l’action politique et de se réapproprier à travers son vote, un rôle de décideur. Historiquement, on connaissait les partis de masse, de cadres ou de notables. Le Front National inaugure une nouvelle forme politique: le parti de libre-service.

    Tel un distributeur automatique de promesses, sur au moins une de ses interrogations l’électeur obtient en écho à sa voix, une réponse facile du «distributeur» Front National: La vie chère? La faute à l’euro!… Donc, sortons de l’euro! Le chômage? La faute aux immigrés… donc, chassons-les! Le trou de la CAF et de la Sécu? Les sans-papiers… donc, expulsons-les! Simpliste? Certes, mais dans le contexte actuel une proposition de ce genre développée par le FN, aussi légère et incohérente soit-elle, suffira à notre électeur déboussolé pour lui faire glisser un bulletin à la flamme tricolore dans l’urne.

    C'est exactement cela : un distributeur de promesses en libre-service. Sauf que derrière, il n'y a que du vent. Tiens, j'évoquais l'international, en début de note. Programme du FN ? Devenirs grands copains des oligarques et des maffieux russes et des féodaux et néo-rouges chinois. Sans façons, merci, j'ai juste une légère préférence pour la démocratie européenne, mais bon, je sais que ce genre de choses ne trouble pas plus que cela nos post-fachos qui ont le culot de se proclamer républicains.

    Cela dit, pour faire face au FN, il s'agit de faire des propositions concrètes, et, sur ce point, toujours pas l'ombre du début de quoi que ce soit de concret au MoDem...Plus ça va, plus cela m'énerve...En 2006, une année avant l'échéance présidentielle, l'UDF avait organisé déjà plusieurs conventions très concrètes. Le MoDem en fait quelques unes, mais primo, on n'en voit guère la couleur sur la Toile, et secondo, les thèmes abordés sont très intéressants dans les cercles intellectuels, mais bien éloignés de notre vie de tous les jours, et tertio, si elles peuvent se montrer attrayantes par les analyses, il n'en sort rien en termes de propositions...La présidentielle, c'est dans moins d'un an, et il n'y a toujours rien...

  • Britain's got talent, MoDem's got talent for Europa

    Bien, je vois que vous avez très nombreux à venir sur mon blog à la suite des articles que j'ai écrit sur l'émission/concours Britain's got Talent, Susan Boyle, Diversity et plus généralement les autres candidats comme les Greek Irish Dancers, Andy Demetriou ou encore Manjit Singh. Mais maintenant, je voudrais vous parler d'un autre "concours" qui va avoir lieu le 07 juin. Il met en concurrence des gens compétents et talentueux. Eux ne viendront pas jouer devant la Reine d'Angleterre, mais, qui sait, ils auront certainement l'occasion de la rencontrer si vous les amenez en finale. Je vais vous présenter quelques-uns des candidats qui me tiennent le plus à coeur, j'espère que vous voterez pour eux. Je dois vous préciser que le concours est organisé par régions et dans toutes l'Europe. Cela permet d'avoir plusieurs finalistes (astucieux, non, comme procédé ?).

    581821186.4.jpgEn île de France, il y a une candidate qui s'appelle Marielle. Marielle de Sarnez. Elle a beaucoup de talent. Elle est la conceptrice d'un projet hors du commun, qui s'appelle Erasmus Mundus. Erasmus Mundus, c'est un programme européen qui s'adresse aux étudiants du monde entier. Il a pour objectif de leur permettre de venir faire des études en Europe. Les étudiants sélectionnés sur dossier peuvent obtenir jusqu'à 24 000 euros de bourse ! La nouveauté, c'est que le programme va s'ouvrir aussi aux étudiants européens l'an prochain. Jusqu'ici, ils bénéficiaient d'un autre programme appelé tout simplement Erasmus. Mais Erasmus patauge dans la mélasse et en dépit des bourses, trouve de moins en moins de preneurs. L'année dernière, 4 000 offres n'ont pas trouvé d'étudiants intéressés. Il est vrai que comme le souligne Marielle, dans son Petit livre pour aimer l'Europe, 150 euros par mois seulement pour vivre (c'est le montant de la bourse), cela n'invite pas au voyage... Marielle fait plein de choses intéressantes pour la jeunesse et les étudiants mais ce serait long de tout résumer. Pour voter, c'est un peu plus compliqué que d'habitude. Les SMS ne sont pas acceptés...il faut se munir d'une petite carte que les organisateurs auront du normalement vous avoir envoyé par courrier, et, une fois cela fait, se rendre dans une école ou une mairie, la plupart du temps, choisir un candidat et voilà. Le concours se déroule en un seul jour au niveau du vote, mais les candidats ont plusieurs semaines pour leurs prestations télévisées. Résultats connus le soir même, au pire, le lendemain matin.

    444552713.jpgDans le Sud-Est, il y a un autre candidat que j'aime beaucoup. Il y a un petit inconvénient, toutefois. Il s'est mis en troisième position sur sa liste de candidats. Du coup, il va falloir que vous soyez TRÈS TRÈS TRÈS NOMBREUX à glisser le bulletin dans l'urne le 07 juin dans cette région. Le bulletin est facile à reconnaître, il est généralement accompagné d'une notice explicative de couleur orange avec le mot MoDem (ou Mouvement Démocrate) en gros dessus. Simple, non ? Gilles (Artigues), c'est un ancien de la radio. Dans se jeunesse, il se couchait très tard la nuit, parce qu'il animait une chaîne de l'amitié pour donner du réconfort aux gens seuls et abandonnés. Gilles, c'est un vrai ami. Vous pouvez compter sur lui, il ne vous lâchera jamais quand vous êtes dans la m... Vous savez ce qu'il vous reste à faire, les amis... Un autre truc, pour ne pas voter de travers, c'est qu'il a deux bons amis avec lui à qui il a cédé les premières places de sa liste : Fabienne et Jean-Luc. Jean-Luc, il a une particularité : il aime bien le rosé et il déteste qu'on se paie sa tête en lui proposant un espèce de mélange de piquette rouge et de vinasse blanche. Faut pas le prendre pour un imbécile. Ceux qui habitent dans le Sud-Est le savent. Il fait chaud, là-bas, l'été. Le rosé, ça désaltère, non ? Mais le rouge, non. Et le blanc non plus. Alors vous n'imaginez pas que rouge + blanc ça va désaltérer davantage, évidemment...Voilà pourquoi Jean-Luc, il est très en colère. Votez pour lui, il remontera au plus haut sommet vos revendications.

    photoSG_.jpgElle, elle est belle, elle est intelligente, et elle est cultivée. J'ai eu un jour l'occasion d'être assis jusqu'à côté d'elle. Eh bien je confirme qu'elle n'est pas belle qu'en photo. Sylvie, c'est la passionaria de l'Europe (je vous l'ai dit, le concours se déroule au niveau européen). Elle connaît absolument TOUT sur l'Europe. Comme Marielle, quoi. Et Sylvie, ce que j'aime chez elle, c'est qu'elle a son franc parler. Elle n'a pas la langue dans sa poche. Par exemple, on entend actuellement pas mal de grands sorciers (spécialisés dans l'illusion) faire résonner les tambours de guerre et jouer du tam-tam en scandant la suprême incantation "Europe sociale". Sylvie, elle a un avis sur le sujet, et la danse du ventre, ça ne prend pas avec elle. Mais si elle veut faire une danse du ventre pour moi, je suis preneur ... :-)

    Voilà donc ce qu'elle écrit sur l'Europe sociale...

    En général, les discours sur l’Europe sociale commencent pas accuser les « Anglo-saxons » ou les « ultra-libéraux ». Certes, les Britanniques et les Irlandais se sont souvent opposés, comme les nouveaux Etats membres, à l’adoption de règles sociales plus contraignantes. L’unanimité requiert leur assentiment. Mais ils ont bon dos. Les Etats continentaux, notamment la gauche française ou allemande, ont largement laissé faire. A la fin des années 90, les gouvernements européens ont dit vouloir s’attaquer ensemble au problème du chômage. Ils sont partis du constat que le plein emploi dépendait de notre aptitude à bâtir une « société de la connaissance » où formation, recherche, innovation contribueraient à une croissance plus durable. Les salariés perdraient peut-être plus fréquemment leur boulot mais seraient aidés à en changer rapidement. Le diagnostic était juste. Le monde change, de nouvelles puissances émergent. Pour résister à la concurrence des pays à bas salaires, nous devons être meilleurs. En 2000, le Conseil européen (15 chefs d’Etat et de gouvernement à l’époque) toucha au sublime : la « stratégie de Lisbonne » prétendait faire de l’Europe, la « zone la plus compétitive du monde en 2010 » ! Dieu merci, le ridicule ne tue pas. Car quels moyens se donnaient les gouvernements dirigés par Lionel Jospin, Gerhard Schröder ou Tony Blair ? « La méthode ouverte de coordination » qui revient à ce que chacun fasse… ce qu’il veut.

    Sylvie se présente dans l'Ouest, au fait. Bon, on dit souvent que des billets trop longs ne sont pas lus. Je vous présenterai demain d'autres candidats. Si vous le voulez bien, évidemment. Tous ces candidats ont néanmoins des idées communes. Quelqu'un de fûté les a résumés...

  • Les États européens laissent tomber la fiscalité verte !

    Jean-Luc_Bennahmias_-_logo.jpgEncore un sale coup des états européens. J'ai remarqué un truc : dès que les choses de discutent en dehors du Parlement Européen, c'est à dire, en somme, en catimini et dans le dos des citoyens, on peut être certains qu'un coup fourré se prépare. Voilà celui qu'a repéré Jean-Luc Benhamias, eurodéputé MoDem...

    A l'issue de la réunion des ministres des finances de l'Union européenne qui s'est tenue à Bruxelles, mardi 10 mars, la France a obtenu la baisse du taux de TVA dans la restauration. Plus précisément, les 27 États membres s'autorisent à adopter des taux de TVA réduits (inférieurs au minimum requis dans l'UE : 15%) sur certains services fournis localement, notamment la restauration.

    On peut saluer l'obtention de cette baisse de la TVA. L'idée n'est pas nouvelle, elle n'est que la concrétisation d'une ancienne promesse électorale de 2002. En revanche, nous ne connaissons pas les conséquences concrètes d'une baisse de la TVA en termes d'emplois et de réduction des prix. Et surtout, on se permet d'évincer d'un revers de main le projet d'une TVA environnementale capable d'aiguiller la consommation des européens vers des produits verts.

    En effet, certains de nos partenaires européens, réticents à l'idée d'une baisse de la TVA dans la restauration, comme l'Allemagne, la République Tchèque et le Danemark, ont conditionné leur accord à l'assurance qu'il n'y aurait plus d'extension des taux réduits. Cet accord condamne pratiquement le projet de fiscalité verte. La Commission européenne a reconnu que de nombreux pays européens ne feraient pas de concessions supplémentaires sur la fiscalité.

    Initiative franco-anglaise, la TVA verte est destinée à favoriser l'utilisation de biens et matériaux écologiques. L'idée, lancée en juillet 2007, s'inscrivait dans le Grenelle de l'environnement et visait à concrétiser les engagements pris pour lutter contre le changement climatique à l'échelle du continent européen.  Abandonner la fiscalité verte, c'est oublier l'urgence de la situation environnementale. Ceci est d'autant plus malheureux que la crise écologique est imminente: réunis à Copenhague la semaine dernière afin d'actualiser le rapport du GIEC [1] de 2007, 2000 climatologues et experts ont affirmé que leurs prévisions les plus pessimistes étaient en train de se réaliser. Le réchauffement climatique s'accélère et menace de provoquer des bouleversements irréversibles pour la planète. Face à ces défis d'envergure planétaire, c'est au minimum, et d'abord, au niveau de l'Union européenne que nous devons agir et montrer l'exemple.

    Alors que l'Union revendique le leadership mondial dans la lutte contre le changement climatique et les économies d'énergie, l'abandon de l'idée d'une fiscalité verte en Europe serait un signe contradictoire lancé aux citoyens européens. Afin de préparer au mieux les négociations de Copenhague sur le climat prévues pour décembre 2009, la Commission européenne se doit donc de faire, comme elle l'avait annoncé, des propositions sur la fiscalité environnementale au mois d'avril.

  • La dive et rose bouteille en danger !

    rosé.jpgUn projet européen prévoit d'autoriser dans l'Union européenne la fabrication de vin de table rosé simplement en mélangeant du vin rouge et du vin blanc, pratique déjà utilisée par les principaux concurrents de l'Europe dans le monde, en Australie ou en Afrique du Sud. La Commission européenne vient d'annoncer qu'elle allait permettre un étiquetage spécifique "vin traditionnel" pour le rosé français. Jean-Luc Bennahmias dénonce une manière de faire "incohérente" et pointe le réveil bien tardif du ministre Michel Barnier alors que la France avait voté ce projet le 27 janvier dernier.

    Jean-Luc Bennahmias : "Premièrement, il convient de le préciser, ce n'est pas une décision du Parlement européen, puisque celui-ci n'a que des compétences limitées en la matière. C'est une décision des 27 États membres et de la Commission européenne. Deuxièmement, le réveil de la France et du ministre Michel Barnier, est incroyable : la France a, en effet, voté pour l'autorisation de coupage des vins lors du vote indicatif du 27 janvier 2009. Face au tollé suscité par l'annonce du projet de directive autorisant le mélange du vin rouge et blanc pour produire du rosé, la Commission européenne vient d'annoncer qu'elle allait permettre un étiquetage spécifique "vin traditionnel" pour le rosé français. Cette façon de faire est totalement incohérente : Quel besoin avait la Commission de légiférer dans ce domaine ? Que les producteurs de rosé, notamment français, puissent être obligés de se justifier de leur production de qualité par un étiquetage spécifique est aberrant ! Qui plus est, où est la transparence pour les consommateurs ?

    Je crains que l'on ajoute de la confusion et que les consommateurs ne puissent distinguer le vrai rosé du produit issu du coupage entre le vin rouge et le blanc. La Commission européenne agit à contre sens : Après des décennies de règles viticoles imposant toujours plus de normes de qualité, elle choisit de récompenser les moins méticuleux, cherchez l'erreur! En attendant le vote définitif qui doit avoir lieu au Conseil à Bruxelles le 27 avril 2009, nous nous battrons, avec mes collègues députés européens du Mouvement Démocrate, pour que ce mélange hybride n'ait en aucun cas l'appellation de rosé.
    "

    ça, c'est fort du collier : ignares de commissaires technocrates ! il est grand temps qu'ils ne soient plus nommés mais élus par les parlementaires européens, ceux-là...Quant à Barnier...si je le croise, je lui offre une bouteille de vrai rosé : il cuvait son rouge ou quoi, pendant que la directive passait et était votée...par la France ! Heureusement que le MoDem et Benhamias veillent !

  • Jean-Luc Benhamias demande de la transparence à l'Europe

    Pour avoir souvent cherché des informations sur les prises de décision et les votes par les gouvernements et le Parlement Européen sur des questions qui touchent tous les citoyens de l'Europe, et avoir le plus souvent peiné, je ne peux qu'appuyer pleinement le voeu émis par Jean-Luc Benhamias, euro-député vert qui s'est rapproché de l'ADLE et a adhéré désormais au MoDem.

    Le Parlement européen demande au Conseil européen d'être plus transparent. Voté à une majorité large, le rapport parlementaire de Marco Cappato (ADLE), s'appuyant sur une décision de la cour Européenne de Justice, invite les institutions européennes à ouvrir d'avantage leurs registres et documents aux citoyens. Il demande au Conseil de rendre publics l'ensemble de ses débats et au Parlement de publier d'avantage d'informations sur nos activités. Ce vote renforce la crédibilité de nos institutions.

    Soyons clairs! Au Conseil Européen, les masques doivent tomber. La critique est facile, quand ça va mal on dénonce "Bruxelles". Mais qui est "Bruxelles"?
    Les Juges de Luxembourg ont estimé que les avis juridiques du Conseil relatifs à un processus législatif devaient être divulgués. Cela doit amener le Conseil à garantir la publicité de l'ensemble de ses documents et de ses informations, y compris l'identité des membres des délégations nationale et des groupes de travail. Nous devons enfin connaître les votes de nos chefs d' Etat, de nos ministres, leurs débats et leurs positions. Il doit être plus facile d'établir la responsabilité politique de chacun, et en ce sens mieux vaut tard que jamais.

    L'Europe traverse en ce moment une crise de confiance et c'est un moyen de rassurer la population, de montrer que l'UE n'est pas faite par et pour les technocrates.
    Ouvrir les débats législatifs, c'est rapprocher le citoyen de l'Europe, c'est éclaircir les projets de lois adoptés. Par qui, pour quoi et comment? C'est renforcer l'autorité des décisions prises au nom du peuple et donner aux institutions européennes dynamisme, ouverture et une certaine cohérence.
    Quant au Parlement Européen, les informations sont disponibles sur internet mais la complexité de la démarche prouve que des initiatives doivent être prises pour plus de transparence.
    Pour y arriver le rapport préconise la mise en place d'un portail unique d'information avec un multilinguisme et une technologie efficace permettant l'accès aux personnes handicapées. C'est primordial!