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IPSOS

  • Terrorisés par les insectes...

    Amusants, parfois, les sondages d'Ipsos. Ils en ont réalisé un tout récemment pour le compte de la société Vitomit, spécialisée dans l'éradication des mites, ces insectes qui se logent dans les vêtements rangés dans les armoires et font des trous dedans. Amusant et instructif. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la perception des insectes ne s'améliore pas. Déjà mal-aimés des femmes, les hommes les considèrent de plus en plus comme leurs ennemis. Notons toutefois que le sondage évoque non les insectes en général, mais les insectes dans le foyer. Or, la plupart du temps, ce ne sont pas vraiment ceux que l'on considère comme les plus ragoûtants. Par exemple, il est clair qu'un très gros cafard se promenant sur une tartine de beurre le matin ne risque pas de provoquer un grand sentiment de sympathie...

    Ce qui est rigolo, c'est que 74% des sondés jugent rationnel le dégoût éprouvé en face d'un insecte. La seule association de ces deux mots, dégoût et rationnel, est par essence complètement irrationnelle. Les insectes nous renvoient à des formes de vie très éloignées de nous, dans le spectre des créatures animées, bien plus que les mammifères. Leur invisibilité est perçue comme une menace, leur nombre, comme le signe de leur grouillement. Il y a là un rapport avec ce qui se trouve au plus profond de notre inconscient, et qui ne grouille pas moins, intéressant à analyser.

    La page 8 du diaporama du sondage est intéressante : les gens n'ont pas trop la trouille des mouches et des fourmis, mais les cafards, en revanche, ils sont presque 50% à envisager de demander de l'aide. Ces pauvres abeilles et ces pauvres guêpes font l'objet de préjugés tooujours aussi vivaces. L'une est un ingénieur de la bio-diversité, et l'autre, une technicienne de surface qui assure sa propreté. Quand une abeille est dans une maison, c'est simple, il suffit de lui ouvrir la fenêtre. Une technique efficace, si c'est possible, c'est de plonger dans le noir la pièce où elle est et de créer une grosse lumière (la fenêtre) à l'autre bout : ces insectes dorment quand il fait nuit et s'éveillent à la lumière du jour, artificielle ou non. Un jour, une ruche s'est installée dans la cheminée d'une maison où je logeais. Pas de chance pour elles, à la défaveur d'une erreur de manoeuvre d'apiculteurs venus la récupérer, elle est tombée en bas, donc...dans la cuisine ! Or la pièce était claquemurée. Le phénomène s'est avérée aussi intéressant que drôle à observer : quand j'entrais et que j'allumais la lumière, bzzzzzz dans tous les sens. Mais dès que j'éteignais, silence radio, tout ce petit monde roupillait immédiatement. Sympas les abeilles, comme petites bêtes.

    La page 13 montre que les hommes et les femmes n'ont guère conscience de la diminution progressive des abeilles et des guêpes : aux trois-quarts, ils pensent qu'il y en a plus ou autant. Or, ces populations d'insectes s'amenuisent progressivement...

    Les sondeurs ne se sont pas embarrassés de détails : ils ont classé les araignées, des arachnides, dans la même catégorie que les insectes. Ils auraient remplacé insectes par vermine qu'on aurait mieux compris le message subliminal...

  • Intentions de vote MoDem, analyse du sondage IPSOS

    J'aime beaucoup les sondages IPSOS, car ils sont généralement détaillés et précis, au moins en politique. J'ai observé qu'ils se trompent rarement, d'ailleurs, ou alors de très peu. S'ils nous disent 12% pour ces Européennes, c'est que cela a de bonnes chances d'être notre score, lors des Européennes. Ce riche sondage, examiné dans le détail, nous donne quelques enseignements sur lesquels nous devrions nous pencher.

    Sommes-nous un parti de mecs ? 9.4% de femmes contre 14.5% d'hommes, c'est l'écart le plus fort. Et pourtant, nous avons beaucoup de femmes têtes de liste et les principaux cadres et figures de notre parti sont des femmes (Marielle de Sarnez, Corine Lepage, Sylvie Goulard...)

    Ne devrions-nous pas revoir notre message et nos propositions à l'égard de ceux que l'on classe comme inactifs, c'est à dire vraisemblablement les chômeurs et les étudiants : 5.5% seulement d'entre eux comptent voter pour nous. En comparaison, 43.3% d'entre eux vont donner leur voix à l'UMP ! A mettre en relation avec le niveau d'études : 15.9% avec bac + 2 contre 7.9% avec pas de diplôme et diplômes professionnels avant le bac.

    Nous ne faisons pas le plein de nos symathisants :  81.6% d'entre eux seulement vont voter pour nous. Bon, c'est pire ailleurs, à l'exception de l'UMP.

    Nous ne parvenons pas à convaincre dans les très grosses aglomérations : 9% en moyenne (9.5% à Paris, comme aux municipales, au demeurant). Ils jugent d'ailleurs que nous ne faisons pas une bonne campagne.

  • Ne chantons pas victoire, au MoDem

    Tiens, Nicolas fait retentir un appeau à troll, avec une certaine réussite, au demeurant. Cela dit, son questionnement est intéressant : il est récurrent de constater les divergences qui opposent les blogueurs, mais sans doute aussi des militants, de gauche à propos de Bayrou. A droite ? pas à droite ? à gauche ? En réalité, je pense que c'est le caractère multiple et profondément inclassable de Bayrou qui attire des individus de divers horizons. On ne peut pas dire qu'il soit de gauche, en effet. Mais on ne peut plus dire non plus qu'il est de droite. Son positionnement politique est en fait très atypique. A certains égards, occuper le centre et se révéler un opposant très rigoureux, c'est très inhabituel quelque soit le pays choisi dans le monde.

    Cela dit, j'ai déjà eu l'occasion de le dire, le PS est très loin d'être mort. Le PS a deux problèmes : l'absence de chef charismatique unificateur (c'eût pu être Ségolène Royal, mais elle a eu trop de bâtons dans les roues) et de véritables dichotomies programmatiques. L'existence de ces deux problèmes n'empêche pas que le PS demeure une force électorale très puissante. La deuxième de France nationalement, et la première localement. Et les électeurs de gauche ne vont pas se mettre à changer du jour au lendemain.

    Ensuite, concernant les sondages pour le MoDem : prudence ! Prudence. Nous avons presque toujours été surévalués dans les sondages. On nous prédisait entre 10 et 15% aux législatives, nous avons fait 7.5 ! Aux municipales, dans beaucoup de villes, nous nous sommes retrouvés à quelque 5 à 8% quand on nous voyait à 10. J'observe, pour ma part, que le seul sondeur qui ne s'est jamais trompé, sur nous, c'est IPSOS. Quand Ipsos commencera à nous placer à plus de 12%, je commencerai à y croire un peu, pas avant. Au 02 mai nous étions d'ailleurs à 11%, l'UMP à 27% et le PS à 23%. Pour moi, c'est là le rapport de force que je retiens jusqu'à nouvel ordre. Pour ma part, j'estime qu'entre 10 et 12% notre score est correct (surtout s'il est à 12, à vrai dire). Mais si nous dépassons 12, nous aurons bien fait valoir nos propositions et bien réussi notre campagne.

  • Européennes, le MoDem à 10% !

    Je viens de prendre connaissance, sur le site d'IPSOS d'un sondage inquiétant (mais pas désespéré) pour les prochaines européennes. Ipsos ne nous donne qu'à 10% mais...il y a un mais : 10% chez ceux qui sont certains d'aller voter. En fait, ce que souligne IPSOS, c'est que le MoDem n'est qu'à 10% en raison de la faible mobilisation de son électorat.

    Il faut donc à tout prix que nous le mobilisions ! Et pour cela, il faut coller au terrain des préoccupations des Français, et surtout, bien leur montrer à quel point c'est par l'Europe que nous pouvons sortir de la crise, c'est à dire redresser les chiffres du chômage et du pouvoir d'achat.

    Rappelons-le, Français Bayrou a réussi à faire passer au Parlement européen grâce aux euro-députés MoDem (c'est Bernard Lehideux qui l'a présenté) le principe d'un emprunt européen solidaire de 3% du PIB de l'Europe. C'est un signe très fort, et s'il se concrétise, il se traduira par des emplois et de la stabilité économique.

    Je crois aussi que la blogosphère MoDem sur la Toile doit vraiment se bouger sérieusement. J'ai l'impression qu'en dehors de Ma vie en Narcisse (qui tente désespérément de lancer le buzz) et l'hérétique, les blogs MoDem ne s'intéressent que peu ou pas à l'Europe. Luc Mandret avait flairé à juste titre un risque d'abstention massive, c'est en effet ce que conclue l'étude d'IPSOS...

    leseuropeens.fr le blog Europe du MoDem peine également à démarrer, bien qu'alimenté par un nombre assez conséquent de documents et de contributions. Bref, il est grand temps de se remuer...

     

  • François Bayrou remonte nettement dans les sondages

    Tiens, je viens de consulter le dernier sondage IPSOS sur les personnalités et l'exécutif : celui de novembre pour être précis. C'est marrant, quand il baisse, on entend des commentaires dans la presse. Quand il remonte, plus rien, en revanche.

    Pourtant, il passe de 42 à 49% d'opinions favorables, et il baisse de 50 à 40% d'opinions défavorables. Cela ne me semble pas négligeable, non ? D'ailleurs, il remonte nettement chez les sympathisants de l'UMP, passant de 26 à 35 (je crois que l'on a pu voir avec la crise qu'il ne pratique pas une opposition systématique ni stérile) et chez les sympathisants PS il passe de 52 à 60% d'opinions favorables.

    Voilà, il fallait le dire, alors je le dis...

  • Européennes : le MoDem à 11%

    D'après un sondage IPSOS, le MoDem serait actuellement à 11% d'intentions de vote pour les Européennes de 2009. PS et UMP feraient 21.5 et 22.5, les Verts 10.5, le NPA 8.5, le MPF 8% et le FN 6%.

  • MoDem : 10% pour IPSOS

    C'est ce que donne le dernier sondage sur les législatives.

     Les résultats sont ici : http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/poll/8451.asp

    En somme, pour l'instant, les sondages nous accordent de 9 à 15%. 

    A noter que c'est là le premier sondage d'IPSOS sur les présidentielles.

    Au final, BVA nous dit 9, CSA 15, IFOP 12 puis 14 et IPSOS 10.

     

    Conclusion : nous avons du boulot... 

    Ajout à 19h10

    Dans chacune des circonscriptions (415 dans cette enquête), IPSOS a proposé aux personnes interrogées le nom des candidats déjà déclarés ou présents en 2002 pour les grandes formations.

    Les noms des candidats du Mouvement démocrate n'étaient pas encore connus, ils ont été mentionnés sous l'appellation "le candidat de l'UDF- Mouvement démocrate" dans chaque circonscription.

     Bon, évidemment, cela peut expliquer pas mal de choses : il manque des circonscriptions, et avec toutes les imprécisions, il nous manque à mon avis des voix. Cela dit, on a vraiment intérêt à drôlement s'activer pour dresser les listes et faire campagne, parce que cela va finir par nous jouer des tours, cette histoire-là...