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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 375

  • Muguette Dini n'accepte pas un ersatz de parité dans les conseils généraux

    f1e7ac52614529bcc067e754f4b7ac5b.jpgS'il n'y en a une qui n'est pas du genre à s'en laisser compter, c'est bien Muguette Dini, sénatrice UDF-MoDem. Le 06 février dernier, Michèle Alliot-Marie est venue défendre devant le Sénat une proposition de loi visant à un égal accès au mandat de Conseiller Général.

    Ecoutez plutôt la bonne aubaine : jusqu'ici, seuls les suppléants des parlementaires pouvaient prendre leur place en cas de démission ou cumul des mandats : dans sa grande bonté, le gouvernement et la ministre ont conçu l'idée d'étendre cette possibilité aux conseillers généraux, tenez-vous bien, entre autres parce que cela favoriserait l'accès des femmes à cette mandature, puisque, dans les tickets paritaires, la plupart du temps, comme par hasard, les femmes figurent en second... 

    Seulement, voilà le fond de ma pensée, et comme Muguette Dini l'exprime très bien, je recopie ici l'une de ses interventions :

    La ville dont il est l'élu est une ville-canton, les limites de l'un se superposant aux limites de l'autre. Il pense bien à une femme qu'il connaît pour être candidate au conseil général, mais c'est une « nouvelle » et, malgré toutes les qualités et compétences de cette dernière, il doute de ses capacités à être élue. Qu'à cela ne tienne ! Lui, bien connu et apprécié, se présentera aux suffrages et cette femme sera sa suppléante. Une fois élu, il démissionnera immédiatement et sa suppléante deviendra conseillère générale, sans que les électeurs aient eu leur mot à dire. (Exclamations approbatrices sur les travées du groupe socialiste.)

    D'une part, on aura méprisé cette jeune femme - jeune ou moins jeune, d'ailleurs - en considérant qu'elle ne pouvait pas gagner par elle-même et, d'autre part, on aura bafoué l'électorat, en lui laissant croire que le candidat pour qui il avait voté exercerait son mandat.

    Voilà...de l'art de prendre les femmes pour des andouilles...C'est un procédé méprisant pour les femmes, ce que souligne d'ailleurs Muguette Dini. 

    Moi, je préfère évidemment une vraie parité, comme le propose Muguette Dini :

    En revanche, on le sait bien, lorsqu'on se donne la peine de mettre en place un vrai mode d'élection paritaire, les résultats sont très satisfaisants et la parité progresse significativement ou s'applique presque parfaitement.

    C'est le cas au Sénat où, grâce au scrutin paritaire mis en place dans une partie des départements, le taux des femmes sénatrices a atteint 17,2 % et progressera de nouveau en 2008.

    C'est également le cas dans les conseils régionaux, avec une représentation féminine de 47,6 % en 2004, et au sein des conseils municipaux des communes de plus de 3 500 habitants, où l'on comptait, à l'issue des dernières élections de 2001, 48 % de femmes.

    Ces résultats sont positifs ! Alors pourquoi faudrait-il que les femmes entrent au sein des conseils généraux par la petite porte ?

    Le principe de parité réside dans une égale candidature des femmes et des hommes aux scrutins à la proportionnelle, mais aussi aux scrutins majoritaires uninominaux. Les électeurs doivent donc pouvoir choisir librement entre un homme et une femme, sans préjuger la parité du résultat
    .

  • Amiante, le temps presse !

    9957182a54f8beec446664f7c17a21a9.jpgJean-Marie Vanlerenberghe, Sénateur UDF-MoDem, exhorte le gouvernement à suivre les recommandations de la mission sénatoriale "amiante". Relevant que les éléments existaient depuis 1907 sur la dangerosité de l'amiante, il appelle la France, et donc son gouvernement, à ne pas renouveler l'erreur, notamment avec d'autres produits chimiques de même nature.

    « La mission « amiante » avait identifié plusieurs axes prioritaires de réforme des dispositifs existants.

    Ainsi, plutôt que d'ouvrir le bénéfice de l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante, l'ACAATA, à des catégories déterminées de salariés, comme le prévoit l'article 47 de la proposition de loi, la mission a préconisé de compléter le système actuel d'accès à l'ACAATA par une voie d'accès individuelle qui permettrait aux salariés exposés à l'amiante, mais dont l'entreprise ne figure pas sur les listes du FCAATA, de bénéficier néanmoins de la préretraite.

    Dans cette optique, afin d'identifier plus facilement les droits de chacun, des comités de site rassemblant l'ensemble des parties concernées pourraient mettre en commun les informations et témoignages dont ils disposent.

    La mission propose également une revalorisation progressive de l'ACAATA.

    Autre priorité identifiée par la mission amiante, la majoration de l'indemnisation versée par le FIVA, en accordant aux victimes le bénéfice attaché à la reconnaissance de la faute inexcusable de l'employeur. Il s'agirait de désengorger les tribunaux et de permettre au FIVA de consacrer ses moyens aux seuls recours subrogatoires. Mais qu'en est-il de ces recours, madame la secrétaire d'État ? Les fonds peuvent-ils les exercer et la jurisprudence le leur permet-elle ?

    Un point, qui nous semblait aussi capital, est abordé par la proposition de loi, mais pas de manière frontale : il s'agit de la trop forte mutualisation des dépenses d'indemnisation.

    La mission a proposé de mettre de l'ordre dans la mutualisation en définissant une clé de répartition des charges entre l'État et la sécurité sociale.

    Nous proposions que 30 % des dépenses du FCAATA et du FIVA incombent à l'État, ce chiffre permettant de tenir compte de sa responsabilité en tant qu'employeur, mais aussi en tant que puissance publique, puisqu'il n'a pas su prendre en temps utile les mesures de prévention nécessaires.

    Par ailleurs, nous pensons qu'il faut restreindre la mutualisation des dépenses d'indemnisation. La création, par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2005, d'une contribution à la charge des employeurs dont les salariés perçoivent l'ACAATA a déjà atténué cette mutualisation.

    Mais nous estimons qu'il faut aller plus loin en individualisant davantage la tarification des accidents du travail et des maladies professionnelles.

    La proposition de loi va dans ce sens lorsque son article 52 prévoit de déplafonner la contribution due par les entreprises ayant exposé leurs salariés à l'amiante.

    Bien entendu, comme les auteurs de ce texte, la mission a aussi formulé une série de propositions visant à protéger les salariés ayant été exposés à l'amiante sans être malades ainsi que ceux qui sont encore exposés à ces produits.

    La proposition de loi prévoit la périodicité annuelle de la visite médicale obligatoire pour tous. Nous n'y sommes pas défavorables, mais nous préconisions plus spécifiquement de renforcer le suivi médical postprofessionnel des anciens salariés de l'amiante afin de détecter plus précocement d'éventuelles pathologies qui lui seraient liées. Nous devons réaliser un important effort d'information en direction des salariés potentiellement concernés.

    La mission allait beaucoup plus loin que la proposition de loi en direction des publics encore exposés. Elle proposait de procéder au recensement national des salariés des entreprises de désamiantage et des bâtiments amiantés, d'établir une liste nationale de tous les chantiers de désamiantage, de réduire les plages horaires journalières d'exposition des salariés concernés, de renforcer la qualification des agents chargés du diagnostic amiante, de renforcer les garanties pour les salariés du BTP travaillant sur les chantiers amiantifères ou encore d'interdire les fibres céramiques réfractaires. Certaines de ces propositions ont été prises en compte, mais il faut poursuivre l'effort.

    Je le disais, l'amiante doit nous servir de leçon. Comme cela est précisé dans l'exposé des motifs de la proposition de loi de Mme Demessine, jamais un tel drame ne doit pouvoir se reproduire.

    C'est pourquoi l'utilisation massive dans l'industrie des produits chimiques dits cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques est des plus préoccupantes.

    Une fois encore, la mission « amiante » avait envisagé la question en proposant l'institution d'une autorisation de mise sur le marché des produits chimiques, mais aussi des produits minéraux, organiques et biologiques, inspirée de la procédure en vigueur pour les médicaments et s'inscrivant dans le cadre du règlement européen REACH, qui vient d'être adopté.

    Ainsi, nous souhaitons que les propositions de la mission « amiante » du Sénat soient prises en compte au plus vite. Elles seront susceptibles de s'insérer dans le cadre d'un droit de la santé au travail rénové en profondeur, auquel votre proposition de loi apporte une contribution intéressante, ma chère collègue.

    Aussi, pour voir se dessiner les contours de cette rénovation structurelle, nous attendons avec impatience, madame la secrétaire d'État, l'avis du Conseil économique et social sur la médecine du travail et l'aboutissement, à l'issue du premier semestre de 2008, des négociations engagées entre partenaires sociaux, ainsi que les conclusions du groupe de travail sur l'ACAATA qui a été mis en place hier.» (Applaudissements sur les travées de l'UC-UDF et de l'UMP, ainsi que sur certaines travées du RDSE.)

  • Paris 3ème : une artiste pour le MoDem

    Artiste issue du monde de la finance, Raphaële Bidault-Waddington s’est fortement investie dans les stratégies de développement urbain. Après avoir appliqué ses méthodes d’analyse à plusieurs grandes villes dans le monde, elle franchit logiquement le pas qui la mène vers l’action politique. Le 3ème représente à ses yeux l’arrondissement du renouveau artistique parisien (galeries, librairie, mode, architecture, art contemporain…). Une mouvance portée par une nouvelle génération à laquelle elle appartient, et qui doit servir de support au renouveau économique de l’arrondissement, parallèlement au pôle d’excellence scientifique et technologique des Arts et Métiers. Autant de vecteurs qui doivent susciter un renouveau urbain en termes de circulation, de propreté et de rénovation de l’habitat. 

     

     Je me dis tout de même qu'elles sont vraiment bien charmantes, nos candidates Modem, à Paris. Ce n'est pas du tout que je suis libidineux, mais objectivement, cela fait déjà plusieurs candidates dont je publie le portrait et qui sont très séduisantes :-) On peut lire le projet du MoDem pour le 3ème arrondissement de Paris sur la page consacrée ad hoc.

    Née en 1971, Raphaële Bidault-Waddington est diplômée de Finance et de gestion du patrimoine immatériel des organisations. Après avoir travaillé pendant 5 ans sur les marchés financiers, elle choisit de se consacrer à son travail artistique, tourné vers la ville et l'architecture, et expose régulièrement, notamment dans les jeunes galeries du troisième arrondissement.  Ceci lui a permis de se forger une vision approfondie de l'extraordinaire renouveau artistique de l'arrondissement et d'en connaître finement les enjeux autant parisiens qu'internationaux.

    D'autre part, elle intervient, en parallèle de ses expositions, comme "artiste-conseil" pour imaginer des visions stratégiques et des solutions innovantes pour des entreprises, des villes ou des laboratoires scientifiques, en combinant systématiquement approche sensible, analyse rigoureuse, efficacité et créativité.
    Tête chercheuse connectée à différents pôles de recherche (économie de la connaissance, écologie, art, architecture, urbanisme, etc.), elle a l'occasion de s'exprimer dans différents ouvrages ou cycles de conférence en France et à l'étranger.

  • Paris 7ème : Véronique Delvolvé-Rosset pour le MoDem

    a52a0bfc55f5b805ad2a489934b13cd7.jpgQuatrième d'une famille de 9 enfants, Véronique Delvolvé-Rosset a 35 ans, est mariée et attend son premier enfant. Elle est diplômée de Sciences Po Paris et obtient en 2002 son doctorat de Droit pour sa thèse consacrée à « la liberté d'entreprendre ».
    Son engagement politique commence en 1996 comme attachée parlementaire d'un député UDF, avant de devenir chargée d'études au Groupe Démocratie Libérale avec Alain Madelin en 1998. Aux élections municipales de 2001, Véronique Delvolvé-Rosset est élue sur la liste d'union RPR-UDF-DL derrière Martine Aurillac, et devient adjointe au Maire du 7ème arrondissement, chargée des affaires scolaires. Conseiller technique du ministre de la Santé en 2002, elle occupe actuellement un poste de direction dans un laboratoire pharmaceutique.

    Véronique Delvolvé-Rosset est membre de « Femmes, débats et société », association de femmes de la droite et du centre qui souhaitent s'engager dans la vie de leur cité.

    Son engagement dans le 7ème arrondissement où elle habite depuis 1981 et est élue depuis 2001, est lié à sa volonté de servir ceux qu'elle aime. Elle considère que la gestion de l'arrondissement doit aller au-delà des clivages politiques, respectant à la fois les traditions et la diversité de ses habitants.

  • Petits blancs

    Koz évoquait tout récemment le sort de ce que l'on appelle les "petits blancs" dans les banilieues difficiles : ceux-là mêmes qui n'ont pas les moyens d'aller ailleurs, et, de désespoir, ont souvent fini par voter pour le Front National. Je n'approuve pas tout de l'article de Koz, mais j'aime bien cette phrase :

    « Les bobos n’ont eu que mépris pour eux. Pensez donc, ils étaient insensibles à la chance qui leur était donnée de s’enrichir au cœur d’une société devenue multiculturelle ! »

    Le problème, c’est que les “petits blancs” cela fait longtemps que PS et UMP les prennent pour des c… et ce pour des raisons différentes.
    Le PS, c’est pire que tout, et cela a culminé avec le détestable Jospin,  par un déni de réalité : l'augmentation continue de l'insécurité ? Mais non mais non, bonnes gens, voyons, ce sont vos fantasmes.
    Mais l’UMP prend ces mêmes électeurs comme chair à canon électorale, c’est à dire qu'on leur promet la sécurité avant les élections, qu'on fait des opérations coup-de-poing médiatisés pour se rappeler à leur bon souvenir, mais dans le quotidien, il y a toujours autant de délinquance. Et au lieu d’affecter la police à la lutte contre cette délinquance, on demande du chiffre sur les reconduites à la frontière ou le stationnement.

    Il faut mener une politique de répression contre la délinquance, mais une vraie répression, complète et discrète (il ne s’agit pas de faire venir les caméras à chaque fois). Et quand c’est une bande qui est coupable, ce n’est pas le leader qu’il faut mettre sous les verrous, mais toute la bande, avec leurs complices. Il faut donc aussi augmenter les moyens de la justice et construire plus de prison de manière à ce que cette dernière soit rédemptrice.

    Seulement, voilà : depuis Miterrand, on est dans la dénégation (Socialos) ou le spectacle (Sarkozy) et en aucun cas une politique de longue haleine qui associerait une vraie prévention, et une vraie répression (en laquelle je crois non moins fermement que la prévention).

  • Paris 1er :Inspirez, expirez, inspirez, respirez !

    Paule Champetier de Ribes habite le 1er arrondissement depuis 1981. Elle est entrée dans le réseau associatif local à partir de son implication en tant que parent d’élève, et déploie une activité permanente dans le domaine artistique et culturel. Avec le Louvre, la Comédie Française et le Forum des Halles, le 1er offre d’ailleurs un résumé de l’histoire patrimoniale et de l’attractivité touristique de Paris. Revers de la médaille, à la manière d’un lieu de villégiature, l’arrondissement se transforme chaque jour un lieu de visite ou de passage pour des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes. Dès lors, le 1er a un vrai besoin de « respirer », à tous les sens du terme : circulation, espaces publics, sécurité des personnes…

     

     

  • Gifle, Yves Détraigne s'indigne

    7ff2bf2fa303abda996d8d96d211cef2.jpgDans une question écrite, n° 03326, publiée dans le JO Sénat du 07/02/2008 en page 218, Yves Détraigne, sénateur UDF-MoDem, interpelle le Ministre de l'Education Nationale en ces termes :

    Yves Détraigne attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'incident qui s'est produit au collège Gilles-de-Chin à Berlaimont, le 28 janvier dernier, incident au cours duquel un professeur a giflé un de ses élèves âgé de 11 ans qui venait de l'insulter.
    Le père de l'élève ayant déposé plainte, l'enseignant a été placé en garde à vue durant 24 heures et il comparaîtra le 27 mars prochain devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe pour "violence aggravée sur mineur". En outre, le rectorat a suspendu ce professeur.
    S'il reconnaît que le geste est blâmable, il s'étonne d'une telle réponse judiciaire qu'il juge disproportionnée envers un professeur qui, âgé de 49 ans, se consacre pleinement à son métier et sans histoire depuis 30 ans.
    Considérant que l'École est un lieu d'apprentissage des valeurs et notamment du respect de l'autorité, il s'inquiète d'une dérive telle que des enseignants se retrouvent empêchés de réagir comme il le faudrait aux comportements inadmissibles de certains de ces élèves et ne sont pas soutenus par leur hiérarchie.
    Cet incident démontre également une dérive de notre société où il est conseillé aux adultes de faire profil bas devant les actes d’incivilité des enfants et des adolescents.
    Il lui demande donc s'il entend permettre que l'école continue à apprendre aux enfants à respecter les adultes et l'interroge sur ses intentions pour que – suite à cette "affaire" – il n'y ait pas crise des vocations et que les difficultés du métier d'enseignant et la tension nerveuse qu'il suppose sans cesse soient prises en compte.

    La question demeure, à l'heure actuelle, sans réponse... 

  • Et vive l'air de la montagne !

    Ce petit mot pour dire que je m'absente pendant une dizaine de jours. Je vais à Saint-Gervais les bains. D'ailleurs, s'il y avait là-bas quelques adhérents MoDem je serais enchanté de les rencontrer.

    A partir de 15h00, heure de publication de ce billet, et même peut-être avant, je ne suis plus face à mon ordinateur.

    Toutefois, j'ai programmé de un à deux billets par jour sur des thèmes que je jugeais intéressants, et, de plus, si je trouve un cyber-café et la tranquilité nécessaire, j'essaierai de répondre aux commentaires et de continuer à animer le blog à distance.

     

  • Alliance Verts - MoDem à Paris ?

    C'est ce que propose avec intelligence Daniel Cohn-Bendit dans Libération, jeudi 21 février.

    A titre personnel, je ne suis pas contre, mais :

    1. Baupin doit cesser avec ses baupinades à deux sous, du genre péage sur le périphérique.

    2. Chez les Verts, ça fleure bon l'extrême-gauche depuis un moment, et il va donc falloir mettre de l'eau dans son vin...rouge !

    3. Pas question de se séparer de nos démocrate-chrétiens et de nos rad-socs pour faire plaisir aux Verts.

    Sur le fond, une telle alliance n'est pas idiote, parce que les Verts et le MoDem sont les deux partis les plus écolos de France, et à Paris, si on on diffère sur la méthode, on est d'accord sur un très grand nombre d'objectifs. Mais bon...alez sur un blog vert, vous allez vite comprendre pourquoi ce n'est pas fait, cette alliance... 

  • Paris 5ème : l'erreur de casting de Lyne Cohen-Solal

     Le saviez-vous ? En 2001, Lyne Cohen-Solal qualifia d'« erreur de casting» la candidature de Betrand Delanoë, lui préférant Jack Lang, ce grand opposant à Nicolas Sarkozy, par les temps qui courent...Il ne manque pas une occasion pour lui adresser ses félicitations. A vrai dire, disposant d'un bureau de conseillère au Ministère de l'Education Nationale dont Jack Lang était le ministre à l'époque, cela n'a pas grand chose d'étonnant...Et compte-tenu de ses responsabilités à la FCPE, je trouve choquant qu'elle ait eu une telle fonction près de Jack Lang. Mélange des genres fâcheux.

    Il faut dire qu'en ce moment, on se balance les mises en examen et les ennuis judiciaires à la tronche, entre Tibéri et Cohen-Solal : l'un voit l'affaire des faux électeurs exhumée à point nommé, tandis que l'autre s'est vue soudainement rappeler à la mémoire une histoire d'emploi fictif à la mairie de Lille.Pour cette dernière accusation, les faits sont de toute façon prescrit, ce qui fait qu'un jugement inopportun ne risque pas de tomber...

    En tout cas, tout cela n'est vraiment pas fameux, et pour ma part, cela me donnerait des raisons supplémentaires de choisir  Philippe Meyer, si j'habitais encore le 5ème arrondissement.

    Dans l'affaire Tibéri, j'ai en tout cas trouvé que sa réaction avait beaucoup de classe. Meyer est vraiment...le meilleur ! (désolé, jeux de mots trop tentant...)