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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 374

  • Humeur mauvaise et féroce...

    Je mettrai l'univers à feu et à sang,
    Les temples feront brûler pour moi l'encens.
    Campagnes dévastées et cités soumises
    Je me comporterai comme en terre conquise.
    La tempête, la Peste et la Famine me seront acquises
    Ici-bas, en Enfer comme au Ciel, j'agirai à ma guise.
    Qui suis-je, moi, le maître de l'Apocalypse ?
    Fini, le temps de la cannelle, du sucre et du gypse.
    Quand sonnera l'heure ultime du jugement dernier,
    Je pourrai clamer qu'il n'est un enfant que j'ai épargné.
    âme passionnée avide de destructions,
    Tu ébranles les fondements de la création.
    J'entends un cri étrange dans la nuit :
    Les chants magnétiques d'une haine démunie.
    Je n'ai rien d'autre à vous offrir
    Que l'amertume d'une haine inassouvie,
    Passion insipide encore mal dégrossie.

    Les cieux vomiront des hécatombes
    A l'heure où j'irai danser sur vos tombes.
    Les prêtres disposeront leur candélabres,
    Des soutanes, des mitres et des faces glabres.
    mais que pourriez-vous faire, pauvres ombres,
    Face à la Haine toute-puissante et sombre.
    Quand bien même réciteriez-vous vos oraisons funèbres,
    Qui m'empêchera de répandre sur vous mes ténèbres,
    Et de vous briser une à une les vertèbres
    Quand vous détaleriez comme des zèbres.
    Car nul ne saurait vous sauver de cette haine
    Qui m'habite, me dévore et s'est faite à moi souveraine.
    Des calamités, nul ne saura établir le registre
    Le jour où j'aurai achevé mes oeuvres sinistres.
    Terre ravagée, terre de crimes et d'abominations
    Crois-tu avoir touché les tréfonds de la désolation ?
    Détrompe-toi lourdement pauvre humanité,
    Le pire est à venir, tu n'as rien affronté
    Je te prépare, tu ne le sais pas, maux et désastres,
    Et ma haine va enfin briller tel un astre.

    --
    J'entends un cri étrange dans la nuit,
    Les chants magnétiques d'une haine démunie.
     
    C'était pour se changer les idées : place à la poésie :-) Une fois prochaine, je publierai Joie Triomphale :-)

  • Et the winner is...Quindi !

    Voilà, je voulais le dire à ceux qui sont férus d'actualités internationales : si vous voulez lire un blog extrêmement bien documenté, avec des articles substantiels et variés sur l'actualité internationale, c'est chez QUINDI qu'il faut aller.

    J'ajoute que Quindi est une particularité que tout blogueur démocrate devrait avoir en lien : à ma connaissance, c'est le seul blog MoDem entièrement ou presque consacré à l'actualité internationale.

    Ilest donc unique dans sa catégorie, et pour nous qui nous voulons souvent européens et tournés vers le monde et les démocrates dans le monde, je crois vraiment que Quindi est un site de référence.

  • Sarkozy, père et fils

    Je méditais tout récemment de la difficulté d'être le descendant d'une personnalité politique en vue. J'ai entendu des accusations de népotisme envers Nicolas Sarkozy parce que son fils a d'abord figuré sur une liste à neuilly, puis, finalement, se présente aux cantonales.

    Cela me gêne. Je veux dire, ce qui me gêne, c'est que l'on jette à la tête de Jean sarkozy le nom de son père comme un anathème. Jean sarkozy doit-il exclure de faire de la politique parce que son père s'appelle Nicolas Sarkozy ? Je pense que non. Je pense que l'on devrait s'en tenir à un combat d'ordre politique, si l'on n'est pas d'accord avec lui,e t pas au-delà. Et on ne devrait pas non plus reprocher au père le fils. 

    Après tout, pendant la campagne présidentielle, le fils aîné des Ségolène Royal était aux côtés de sa mère, de même que le fils aîné de François Bayrou. Est-ce que cela devrait être choquant ?

    Bref, laissons le père et le fils à leur place respective, et laissons-les aussi, à juste titre, être fiers l'un de l'autre sans les moquer.

    En tout cas, tel est mon avis. 

     

  • Paris 6ème : Anne-Sophie Godfroy-Genin (MoDem) refuse de voir le luxe supplanter l'alimentaire

    Engagée en politique depuis la fin des années 1990, Anne-Sophie Godfroy-Genin, agrégée de philosophie, privilégie deux axes forts pour le 6ème : le développement et la valorisation du patrimoine culturel et scientifique de l’arrondissement, autour des quartiers des galeries, des lycées, des universités...Autrement dit maintenir l’ancrage des activités intellectuelles. Dans le même temps, il est nécessaire d’améliorer les conditions de vie au quotidien, en réglant les questions de stationnement, en élargissant les horaires d’ouverture des équipements sportifs et culturels (piscines, bibliothèque) et surtout en répondant aux problèmes quotidiens d’approvisionnement : le commerce évolue de plus en plus vers le luxe au détriment du commerce de proximité, notamment alimentaire.

     

     

    Anne-Sophie Godfroy-Genin a 37 ans. Elle s’est installée dans le 6ème arrondissement il y a vingt ans pour y faire ses études et y habite toujours. Elle participe activement à la vie politique et associative de l’arrondissement. Ancienne élève de l’école Normale Supérieure, agrégée de Philosophie, elle est maître de conférences à l’Université Paris 12. Elle est aussi mère de deux enfants Elisabeth et Paul, scolarisés dans le 6ème .

  • Capitalisme,Socialisme et Démocratie (11) : que reste-t-il de la démocratie

    Le dernier chapitre de Capitalisme,Socialisme et démocratie aborde la nature même de la démocratie elle-même. Et vu ce que je lis sur la démocratie (directe ou non) sur la blogosphère (tout aprticulièrement MoDem), je vais me faire un plaisir de citer ici-même la manière dont Schumpeter met complètement en pièces la doctrine classique de la démocratie. Dans un billet suivant,on rigolera bien avec la volonté du peuple...

     
    Elle consiste donc à soutenir qu'il existe un « bien commun », faisceau de lumière projeté sur les problèmes politiques, qu'il est toujours facile de distinguer et que l'on peut faire percevoir à toute personne normale en recourant à des arguments ration­nels. On ne peut donc trouver aucune excuse pour quiconque ne distingue pas le bien commun, ni même aucune explication pour l'existence de tels aveugles, sinon, à part l'ignorance (à laquelle il peut être remédié), la stupidité ou quelque intérêt antisocial. En outre, ce bien commun implique des réponses précises à toutes les questions spé­cifiques, si bien que chaque fait social et chaque mesure prise ou à prendre peuvent être classés sans équivoque comme « bons ou mauvais »

    Le fameux "bien commun"...Vous allez voir ce qu'il en fait du bien commun, Schumpeter... 


    En premier heu, il n'existe aucune entité consistant dans un bien commun unique­ment déterminé sur lequel tous les hommes puissent tomber d'accord ou puissent être mis d'accord par la force convaincante d'arguments rationnels. L'absence d'une telle unité de vues ne tient pas primordialement au fait que certaines personnes peuvent désirer autre chose que le bien commun, mais au fait beaucoup plus fondamental que le bien commun doit nécessairement signifier des choses différentes pour des indivi­dus et groupes différents.

    En second lieu, même si un lieu commun suffisamment précis - tel que le maxi­mum utilitariste de satisfaction économique se révélait comme acceptable pour tous, il ne s'ensuivrait aucunement que des réponses également précises pour­raient être données aux problèmes spécifiques à résoudre. Les divergences d'opinions en pareilles matières pourraient être suffisamment sérieuses pour entraîner la plupart des conséquences inhérentes à un désaccord « fondamental » sur les fins elles-mêmes.

    Mais, en troisième lieu et en conséquence des deux propositions précédentes, la conception particulière, adoptée par les utilitaristes, de la volonté du peuple ou volonté générale s'évanouit en fumée. En effet, cette conception présuppose l'existen­ce d'un bien commun, uniquement déterminé et discernable par tous. A la différence des romantiques, les utilitaristes n'avaient aucune prescience de cette entité semi-mystique douée d'une volonté propre, de cette « âme du peuple » dont l'école histori­que de jurisprudence a fait si grand état. Ils faisaient ingénument dériver leur « volon­té du peuple » des volontés individuelles. Or, à moins qu'il n'existe un centre - le bien commun vers lequel gravitent, tout au moins à long terme, toutes les volontés indi­viduelles -, ce type particulier de volonté générale « naturelle » ne saurait se réali­ser. Le centre de gravité utilitariste, d'une part, unifie les volontés individuelles, tend à les fondre, sous l'influence de discussions rationnelles, en une volonté du peuple, et, d'autre part, confère à cette dernière, en exclusivité, la dignité éthique proclamée par le credo démocratique classique. Ce credo ne consiste pas simplement à idolâtrer la volonté du peuple en tant que telle, mais il est fondé sur certaines hypothèses relatives à l'objet « naturel », sanctionné par la raison utilitaire, de cette volonté. Or, aussitôt que la notion de bien commun se dérobe, la réalité et la dignité de ce type de volonté générale disparaissent du même coup. Et les deux piliers de la doctrine classique tombent inévitablement en poussière.

    Ce dernier chapitre m'intéresse particulièrement, parce que la méthode de Schumpeter, c'est de volontairement accumuler les obstacles et d'anéantir les idées reçues (qui ont encore cours aujourd'hui !!!) afin de proposer une forme alternative imparfaite, sans doute, mais possible de la démocratie.

    Au chapitre des mythes, j'aborderai ce qu'il dit de la volonté du peuple dans un prochain billet, et cela sera saignant. J'exprimerai également une réserve sur l'utilitarisme que condamne Schumpeter. Il me semble qu'une société marchande se constitue parce que chacun pense pouvoir trouver un avantage personnel par combinaison avec l'avantage personnel d'autrui ; tout du moins, c'est ainsi que Mises, par exemple, de l'école autrichienne, avec son modèle praxéologique, s'imagine que se forme le marché. Je ne dis pas que le marché est un bien commun au sens moral du terme, mais un bien commun au sens du bien que tous possèdent, oui, d'une certaine manière, certainement. Donc, ce bien commun, finalement, il pourrait bien prendre la place du bien commun moral de la doctrine classique. Et j'ajoute que Montesquieu, dans l'Esprit des lois, voit d'un bon oeil le commerce pour tout ce qu'il apporte en termes de paix et d'échanges. Cette position, que j'ai nourrie de mes lectures est à discuter, mais, je la dis ici aussi pour dire que je n'adhère pas forcément à 100% aux affirmations de Schumpeter. Ce que j'apprécie, c'est sa manière de ridiculiser le romantisme benêt et naïf qui aboutit aux pires dévoiements, et l'assurance tranquille du capitaliste convaincu.

  • Quel est votre maire de Paris ? (test)

    Amusant ce test réalisé par le journal l'Internaute : avec quelques questions posées, on est censé avoir une idée (tout de même fort uimprécise) du maire qui nous ressemble.

    Moi, voici mes résultats :

    Marielle de Sarnez (MoDem)
     
    6/10
     Bertrand Delanoë (PS)
     
    3/10
     Denis Baupin (Les Verts)
     
    1/10
     Françoise de Panafieu (UMP)
     
    0/10

    Sans surprise, évidemment... 

  • Service minimum à l'école, l'arnaque...

    3e073d043dd2c2c226dc58e035a34eb4.jpgLe sénateur Détraigne a récemment écrit à Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale, au sujet de l'instauration du service minimum dans l'enseignement. Il a notamment observé qu'il était facile de se vanter de la mise en place d'un tel système auprès des familles alors qu'en réalité le gouvernement "refile" simplement la gestion du problème aux collectivités locales. En effet, dans les communes volontaires, les agents des communes (surveillants de cantines, animateurs de centres de loisirs… ) devront assurer l’accueil des enfants en lieu et place des enseignants. Cette situation ne manquera pas d'entraîner des tensions entre les différents intervenants en milieu scolaire.
    En outre, en déchargeant les enseignants du problème de l'accueil des enfants pendant qu'ils font grève, le système proposé risque de faciliter la multiplication des grèves et aller dans le sens inverse de ce qui serait souhaitable pour la continuité du service public. Il a donc demandé au ministre de l'Education qu'il revienne sur cette étrange idée de sous-traiter à une commune sa responsabilité légale en matière de service minimum.

    Ben oui, faut pas prendre non plus les maires et les municipalités pour des andouilles... 

  • Paris 13ème : Eric Azière (MoDem) au coeur du logement social

    cb218648d497fc96a8d0df89d55f0591.jpgProfondément enraciné dans les arrondissements du sud parisien, Eric Azière, Conseiller de Paris depuis 2001, est un spécialiste des questions du logement. Rappelant que « 70% des Parisiens sont insatisfaits de leurs conditions de logement », il voit là l’une des questions centrales de la campagne municipale. Pour lui, il s’agit notamment de trouver des solutions pour les classes moyennes, qui représentent plus de la moitié des habitants. Paris est avant tout une ville de locataires. Il souhaite donc faciliter le « parcours locatif » afin d’accompagner les Parisiens dans leurs changements de logement au fil des âges de la vie, du mariage, de la naissance des enfants, de leur départ… Un problème d’autant plus aigu dans le 13ème, dont l’urbanisme constitue une « fracture architecturale...

     

     
    Habitant à Paris depuis plus de quarante ans, marié à une infirmière et père de trois enfants de 14, 13 et 11 ans. Très jeune engagé dans la vie associative, Eric Aziere est élu à la fac de Paris II, devient le président des « Jeunes démocrates sociaux » (Jeunes centristes) de Paris puis national. Parallèlement il devient un animateur régulier des premières radios privées parisiennes dans les années 80.
    Élu Conseiller de Paris en 2001, il est membre du groupe Mouvement Démocrate en charge de l’important dossier du logement. Il est également Conseiller régional d’Ile de France depuis 2004.
  • Féminin au singulier - Nicolas Sarkozy

    b75027b14de5343188d897f63ea66d40.jpgParmi les moments forts qui m'ont marqué, à la lecture du livre de Marielle de Sarnez, il y a un portrait édifiant de Nicolas Sarkozy, à la page 55.  Marielle de Sarnez évoque les conventions RPR-UDf du début des années 90, à l'occasion desquelles elle a été amenée à le rencontrer plusieurs fois.

    « Il arrivait dans les bureaux, les bras chargés de dizaines de parapheurs qu'il signait, un à un, sans même jeter unregard au contenu des lettres. Assez speedé. Ne tenant jamais en place. Il pouvait être très sympathique. Mais jamais trop longtemps. Comme s'il redoutait de se laisser aller. Ou de perdre le contrôle. Il lui arrivait aussi de s'énerver. En particulier sur ses collaborateurs les plus proches. Qui résistaient avec une impavidité qui faisait mon admiration.»

    Voilà, je crois que c'est du Sarko condensé, et pourtant, cela date du début des années 90...Marielle raconte quelques lignes plus loin un authentique accrochage entre elle et lui : agacé pour une raison qu'elle ne précise pas, il monte le ton et s'adresse à elle avec conddescendance (un truc à ne pas faire avec Marielle....). Elle lui réplique net «de ne pas lui parler sur ce ton ».

    Eh bien après cet éclat, il n'y a plus jamais eu de problèmes entre eux...

    Le drame, c'est que Sarko, en soi, ce n'est pas un individu antipathique. Il a en effet des côtés sympas, et j'ai lu un témoignage sur un tout autre sujet que politique où quelqu'un le décrit comme un ami qui ne vous lâche pas dans les moments durs. Mais, dans le domaine politique : cela n'en reste pas moins un agité du bocal, une girouette changeante au gré de ses humeurs, et quand il l'anticipe, du vent des sondages, et que ce n'est pas ainsi que l'on gouverne un pays. 

  • Modifier sa bannière sur un blog hautetfort

    Tiens, aujourd'hui, je vais faire oeuvre utile. Pas mal de mes lecteurs proviennent, je l'ai remarqué, de hautetfort, mon hébergeur. J'ai découvert sur la Toile les modifications qu'il faut apporter au code pour modifier la bannière du blog. Bien évidemment, il faut préparer la dite bannière au préalable, au format jog ou gif, de la largeur du blog.

    Ensuite, aller dans "présentation", "configuration avancée", cliquer sur "feuille de style - modifier le template" 

    Retrouvez dans le code  l'objet "banner-img" et le remplacer par :

    Code:
    #banner-img {
    background: url(http://heresie.hautetfort.com/images/banniere-heresie.JPG) no-repeat;
    width : 871px;
    height : 200px;
    }



    Pensez à adapter selon les dimensions voulues et n'oubliez pas l'adresse http où est stockée l'image de la bannière  (à télécharger de préférence avant, sachant que l'exemple ci-dessus correspond à ma propre bannière)

    On peut aussi ajouter une image de fond de la meme manniere en changeant cette portion de code, cette fois :

     

    Code:
    body {
       margin: 0px 0px 20px 0px;
       padding: 0px;
       background-color: #F1F1F1;
                    background-image: url(http://heresie.hautetfort.com/images/gris_040.jpg);
       font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;
       color: #333;
       font-size: 90%;
       word-spacing: normal;
       text-align: center;
    }



    Il suffit de charger cette fois une image de fond.

    Pour repérer la largeur de votre blog et donc adapter la largeur de la banniere, il suffit de trouver et regarder la ligne   "#container" et width .

    Et voilà le boulot...Merci qui ?