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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 112

  • Égyptiens non compatibles

    Je n'ai pas beaucoup d'estime pour les Égyptiens. Je n'ai pas dit les Égyptiennes. Je parle bien des Égyptiens. Leur comportement de gros dégueulasses avec les femmes me répugne. Les Égyptiennes, elles-mêmes, ont peur des Égyptiens. Les Égyptiens me font penser aux Sud-Africains. Les deux pays du viol par excellence. Comme Européen et Français, je me dis que je ne pourrais pas vivre avec les 2/3 des Égyptiens. Il reste, lot de consolation, un tiers de mecs corrects, le reste, ce sont essentiellement des gros salauds. Cela fait beaucoup pour un seul pays.

    Elle a du courage, la belle Aliaa. Je crains que ce ne soit hélas qu'un coup d'épée dans l'eau, ses photos de nu. Les progressistes et les libéraux sont minoritaires en Égypte. Ils n'osent pas même prendre sa défense à voix haute. C'est le courage à nu, comme le dit Polluxe.

    Je ne crois pas vraiment aux pressions venues de l'étranger, sauf à menacer l'industrie touristique. Frapper au portefeuille. Le pouvoir précédent ne tolérait pas d'agressions de femmes étrangères sur les lieux touristiques. Mais il n'a jamais rien fait pour les Égyptiennes. Le pouvoir actuel ne fait guère mieux. Et le prochain...On se prend à regretter le bon temps de Nasser. Oh, ce n'était pas la panacée, mais avec son socialisme, il était déterminé à casser le dos des religieux. Je n'en suis pas sûr, mais il me semble qu'il y avait un mince espoir pour les femmes à l'époque.

    En fait, plus la société s'islamise, plus les névroses des Égyptiens s'accroissent faisant de nombre d'entre eux des violeurs en puissance. Une engeance, on le sait, que je n'aime pas du tout.

    Est-ce que vous imaginez, ce que cela peut-être, un pays dans lequel la population masculine est majoritairement composée de violeurs ? Avec une application stricte de l'Islam et notamment de la sha'ria, en théorie, il faudrait pendre les 2/3 de la population. Sauf que les Frères Musulmans, les Salafistes et compagnie n'oseront jamais se mettre à dos la population. Au contraire, ils accuseront les femmes.

    Sale pays en fait, quand on y réfléchit : on y tire à balles réelles sur les Chrétiens, on y incendie les Églises, et on y harcèle  toutes les femmes sans exception.

    Des Égyptiennes qui viendraient émigrer sur le sol français, cela ne me gênerait pas du tout : a fortiori si elles sont toutes aussi belles que la jeune Aliaa :-) C'est très joli comme prénom Aliaa. Cela me plaît bien.

    En revanche, des Égyptiens, pas envie d'en voir un seul sur le sol de mon pays. On n'a jamais trop su le fin mot de l'affaire Babu, mais j'ai bien noté qu'elle impliquait un Égyptien qui avait proposé on ne sait trop quoi à des jeunes filles. 

    L'Égypte devrait prendre conscience de l'image désastreuse qu'elle renvoie à l'Europe et plus généralement aux pays aux moeurs et aux libertés avancées.

  • tatatata (son de clairon) ebuzzing est là !

    Hé hé, je parie que je suis le premier à l'avoir remarqué. 

    Observez avec attention vos boutons de classement wikio, camarades blogueurs : ce n'est plus wikio, mais...ebuzzing !

    Reste à voir s'ils vont modifier les algorithmes.

    Hé, au fait : c'est toujours moi le consultant politique :-)

    Au revoir wikio, salut ebuzzing ! :-)

  • Au théâtre, vive les places d'honneur

    Quand je me rends au théâtre, s'il y a quelque chose que je déteste particulièrement, c'est de me trouver mal placé au point de ne rien voir (ou presque) ou encore de mal entendre. Hors des premiers rangs, point de salut. L'inconvénient, évidemment, c'est le coût de ce goût immodéré pour le luxe et le confort. Coût qui s'allonge d'autant plus que l'on amène avec soi sa petite famille. La place de théâtre, c'est comme la place d'avion, poupettes et poupinets payent plein pot.

    Mais quand on assiste à un spectacle de qualité, donné par des acteurs d'exception, c'est un plaisir renouvelé que de caler son derrière dans un confortable (ou non, à vrai dire) siège de théâtre, d'ouvrir les yeux et de dresser les oreilles.

    Certains regardent des pièces de théâtre à la télévision : on n'a pas toujours le choix et je ne crierai pas à l'hérésie, mais j'avoue que pour ma part, j'en perds tout le sel quand je dois me contenter d'aussi peu.

    Tenez, on donne le Songe d'une nuit d'été au Théâtre de la Porte Saint-Martin, à Paris. J'avoue être tenté, pour le peu que j'en ai vu sur la vidéo. Mais c'est 30 euros la place. Ah, s'il n'y avait que moi, je ne dis pas. Et puis il faut bien que les artistes vivent. Il y a toute une troupe là-bas, et elle doit se nourrir

    J'ai toujours adoré cette pièce de Shakespeare. Avec la Mégère apprivoisée (que l'on ne donne plus guère) et la Tempête, parmi les comédies, ce sont là mes trois pièces favorites.

    Il est toujours difficile de se faire une idée sur une pièce de théâtre : la plupart du temps, les critiques, imbécilement, ne tarissent pas d'éloges. La presse ne fait pas mieux, en s'extasiant devant telle ou telle mise en scène. Aucune fiabilité, aucune crédibilité. Les critiques journalistiques sont des incapables incompétents qui tentent, le temps d'une posture, de se donner un air. Non moins agaçants sont les Béotiens à deux sous qui abreuvent les fils de forums et de discussions des articles consacrés aux pièces de théâtre. Ils n'ont généralement rien à dire, ou bien trois fois rien, mais le disent tout de même, pour le plus grand malheur de ma patience.

    Tenez, prenons le Songe d'une nuit d'été par exemple, dont la presse se gargarise, voilà les commentaires : 

    « Un rêve électrique, fourmillant d'idées. » Les Echos

    « Spectaculaire, rafraîchissant et divertissant. » Le Figaro 

    « Un jeu de cache-cache très divertissant et léger. » Figaroscope

    « Désinvolture et glamour. (...). Un divertissement plein de charme et de Gaité. (...). Un univers coloré, décalé et loufoque. » L'Express Style

    « Une mise en scène énergique, dynamique, sportive même, d'une grande efficacité. » Le Figaro Magazine

    «Excellente idée. » Pariscope

    « Une formidable Réussite. » Le Parisien

    « Une version déjantée du Songe d'une nuit d'été. » Charente Libre

    « lol» (non, ça, c'est de moi, pour rigoler).

    N'est-ce pas crétin et débile au possible ? Ça me fait penser aux cartes horoscopes, tiens : l'art de ne rien dire en ne disant rien. C'est une critique, formidable, excellente idée, raffraîchissant (ah, c'est une pub pour un soda ?) et autres lieux communs totalement dénués d'intérêt ? Tas de fainéants, oui, qui n'ont peut-être pas même regardé la pièce. Genre un Minc commentant le livre de Bayrou.

    Bon, je ne veux pas être méchant avec le pauvre commentateur de la pièce, mais franchement : c'est un ufologue ou quoi ? Oui, il affirme que la pièce est un OVNI. Et pourquoi pas un météore ? Ou même un trou noir ? Non, mieux, un quasar : oui, vous savez, ces sortes de disques lumineux autour des trous noirs dans l'espace...

    Bon, allez, ce soir, je suis d'humeur mauvaise, je m'arrête là. Je la ferai, moi, la critique du Songe d'une nuit d'été version Lorant Deutsch, une fois que je l'aurai vu représenté sur scène. Pas de complaisance, mais de la critique façon gastronomie. Ça a intérêt à être bon !

  • Agnès : une justice toujours plus défaillante

    Je n'en ai pas fini de régler quelques comptes avec la justice, après le sort terrible échu à la petite Agnès.

    La justice est d'une mauvaise foi qui dépasse les bornes. J'ai appris que le meurtrier s'était conduit dans son nouvel établissement de manière plus qu'inappropriée avec des filles et était passé devant un conseil de discipline pour cela. Et on l'a jugé réinsérable ? Et on a continué à le laisser dans l'établissement sachant ce qu'il avait déjà fait ? Et j'entends sur France-info aujourd'hui même un représentant de la justice expliquer qu'il avait fait d'énormes progrès ? 

    Un peu de décence, s'il vous plaît : quand on en est à ce degré d'inconséquence, on assume. La vérité est toute autre : elle est idéologique. 

    L'idéologie, derrière, c'est de décréter que le pervers est forcément réinsérable et de refuser d'ouvrir les yeux au nom d'un conception laxiste et dégoûlinante de la justice. 

    Et chaque fois que l'on amène sur le tapis la question du traitement qu'il convient de réserver aux pervers, on a toujours droit aux mêmes épithètes ou et champs lexicaux : nauséabond, émotion, facho, camps, et cetera...

    Les bien-pensants feraient bien de prendre le temps de réfléchir : ce n'est pas parce qu'ils tiennent le haut du pavé dans toutes les formes de médias que l'opinion publique partage leurs avis "éclairés".

    En attendant, une gamine est morte dans des conditions atroces. Une enfant de 13 ans pleine de vie qui avait l'avenir devant elle.

    Moi, je souhaite que plus jamais un tel évènement ne se reproduise. Il ne s'agit pas de surfer sur l'émotion, puis, une fois cette dernière retombée, d'oublier promesses et projets. En proportion, les victimes d'assassinats représentent sans doute une minorité au regard de la mortalité, mais il y a des manières de mourir, et celle-là est particulièrement intolérable.

  • L'émotion, l'émotion, vous savez ce qu'elle vous dit l'émotion ?

    Je suis en colère. Très en colère. J'ai été atteint par le meurtre d'Agnès, mercredi dernier, tout comme celui de la petite Océane, une semaine auparavant. Le sort d'Océane, hélas, était imprévisible. Mais pas celui d'Agnès. Je suis également exaspéré qu'on renvoie mon billet à la seule émotion, que l'on compare les mesures que je souhaite être prises contre un délinquant sexuel aux camps nazis ou encore aux hôpitaux psychiatriques soviétiques.

    Je n'ai pas envie que l'on vienne me donner des leçons d'humanité. Mon humanité, je la réserve aux victimes, à leur malheureuse famille, à la limite aux familles des criminels, mais pas aux criminels eux-mêmes.

    La famille d'Agnès n'était pas au courant de la dangerosité d'un des élèves de l'établissement. Il semblerait que la direction de l'établissement ne l'ait pas davantage été.

    C'est insupportable de voir la justice botter en touche. Dire qu'un élève a eu des ennuis judiciaires, et informer qu'il s'agit d'une agression sexuelle, ce n'est pas exactement similaire. Si jamais le chef de l'établissement n'était pas informé d'une telle chose, je comprends son indignation.

    Je ne jette pas la pierre aux parents du coupable. Ce n'était pas à eux de suivre très attentivement ce dernier, mais à la justice, qui a failli, une fois de plus. Eux, en espérant chercher le bien de leur fils, ils sont dans leur rôle. Mais la justice, et ses experts, une fois de plus, qui jouent aux apprentis-sorciers avec la vie de nos enfants, c'est insupportable. Ce n'est pas la première fois. Et la rage gronde d'autant plus qu'on observe toujours plus de disproportions entre les peines que subissent des individus auteurs de peccadilles (en tout cas, d'un point de vue humain) et la mansuétude dont bénéficient de vrais pervers.

    J'en ai également assez que l'on vienne me faire la leçon. J'ai des enfants aussi. Je serais vert de rage si j'apprenais qu'un chef d'établissement, un inspecteur ou un juge avaient scolarisé un délinquant sexuel dans la même école qu'eux. 

    Il n'existe pas de solutions satisfaisantes, et je crois que Doudette a fait le tour des questions que l'on peut être amené à se poser dans de telles circonstances. Je ne sais en revanche pas si le criminel est celui qu'il faut sauver aujourd'hui. Moi, j'aurais, et de loin, préféré avoir sauvé la jeune victime.

    Je n'ai pas de compassion pour les pervers. En fait, aucune. Ils représentent ce que la société peut engendrer de pire. Je ne confonds pas les moments de perversité qui peuvent traverser n'importe quel esprit sain et la jouissance dans le fait de causer du mal. Parce que je ne fais pas cette confusion, je n'exonère pas les pervers criminels sous le prétexte fallacieux que nous pourrions partager cette perversité. 

    Pour répondre à Doudette, bien que cela me paraisse très hautement improbable d'être un jour confronté à une telle situation avec un de mes fils en coupable, si l'un d'eux commettait un crime sexuel, je le renierais sur le champ et exigerais la même rigueur que celle que j'exige pour les coupables. Mais cette hypothèse me paraît tellement loufoque et insidieusement malsaine, tant j'élève mes garçons dans un respect strict des femmes et de leurs droits ;   je ne l'envisage donc en aucune manière. 

  • Le Nouveau centre à l'Argus !

    Je ne sais pas comment a fait Laureline Dupont pour se procurer de l'information sur le projet politique du Nouveau Centre, mais moi, je ne trouve rien chez eux.

    Il faut dire qu'ils ont une stratégie de communication  qui a le mérite de provoquer une forte hilarité générale : Intituler Argus les actuelles propositions de leur projet, compte-tenu de leur histoire et de leur situation actuelle, c'est vraiment donner des verges pour se faire battre :-D

    A cela s'ajoute qu'il faut payer pour récupérer leur projet ! Très intelligent, ça, pour avoir l'assurance de ne pas voir leurs idées diffusées sur la Toile. Qui voudra payer pour lire le projet politique du Nouveau Centre ?

    Cela dit, en termes de projet, pour ce que j'ai pu lire, j'ai pas mal de convergences avec eux, notamment sur les retraites, mais malheureusement pour le Nouveau Centre, j'ai le sentiment que ces convergences-là seront bien mieux défendues par François Bayrou que par n'importe quel néo-centriste. Les 5 années passées m'en ont largement convaincu...

    J'ai vu qu'ils avaient recyclé Gabriel Cohn-Bendit dans leur convention sur l'école (il est partout, celui-là, décidément) et la chronobiologie, la nouvelle marotte de la classe politique. Peu importe, au demeurant, que la comparaison avec d'autres pays ne donne aucun résultat probant en termes de résultats selon les rythmes scolaires.

    Si, toutefois, je m'appuie strictement sur les informations que Laureline Dupont a obtenues (comment a-t-elle fait ?), pour l'instant, je ne vois pas de choses fondamentalement choquantes dans leur projet. Autonomie totale des établissements scolaires ? Avec des garde-fous, je suis pour. Pour les rythmes scolaires allemands, je n'ai pas d'avis, mais j'observe que les Allemands eux-mêmes sont justement en train d'en revenir...

    Sur les aspects économiques et budgétaires, on retrouve une partie des positions de Bayrou, TVA sociale, désendettement de l'État, tranche supplémentaire sur l'IR, et cetera...

    Bref, pas grand chose à ajouter dans l'immédiat. Il faudra sérieusement étoffer la chose pour apparaître crédible.

  • Que faisait un délinquant sexuel auprès d'Agnès et d'autres collégiens ?

    Comme beaucoup de Français, je le suppose et l'espère, j'ai retenu mon souffle, dans l'espoir que l'on retrouve la petite Agnès vivante, et puis la salle nouvelle est tombée. Corps calciné retrouvé. Et très rapidement, la police a identtifié le possible coupable : un lycéen qui était parti se promener dans les bois avec elle.

    Mais moi, ce qui me met en rage, dans cette histoire, c'est d'apprendre qu'il y avait un salopard auprès de collégiennes et de lycéennes, puisque son "accompagnateur" a été condamné pour agression sexuelle il y a peu. Qu'est-ce qu'il foutait dans un établissement scolaire ordinaire ? Pourquoi n'a-t-il écopé QUE de 4 mois de prison seulement ?

    Je sais comment raisonnent bien des juges : bonne conscience en avant, ils parient sur la "réinsertion" quand il s'agit de criminels jeunes, et estime qu'il faut les laisser au contact de leurs semblables. Ils font les assistantes sociales aux dépens des individus tranquilles.

    La direction de l'établissement, les autres élèves savaient-ils qu'il y avait ce sinistre individu, parmi eux, de cette catégorie qui agresse et viole les filles ? Est-ce que les parents des élèves de cet établissement étaient au courant de ces faits ?

    Moi, je trouve que des têtes devraient tomber, primo, et secundo, quand est-ce qu'une majorité politique aura les c..... de changer clairement et durablement les lois nécessaires pour que les délinquants sexuels paient réellement leurs crimes ? 

    Malheureux parents qui ont perdu leur fille. J'ai mal pour eux. 

  • Ouf ! Bayrou, lui, ne doit rien à personne.

    Quand je vois les pressions de l'UMP sur le Nouveau Centre, avec à la clef une menace de voir des candidats UMP affronter ceux du Nouveau Centre si Hervé Morin se présente au premier tour contre Nicolas Sarkozy, et, à gauche, la situation financière d'EELV qui les poussent à faire des compromis sur leur programme simplement pour pouvoir se financer, franchement, je préfère mon petit MoDem avec ses maigres moyens mais qui ne doit et ne réclame rien à personne, et un candidat, Bayrou, qui s'est forgé le caractère dans le fer rouge de l'indépendance, et, de ce fait, n'est comptable envers aucune force politique, médiatique ou économique de ce qu'il dit, fait ou propose.

    Regardez Eva Joly, contrainte de se retirer dans sa tour d'ivoire : on la comprend, c'est l'humiliation au regard des valeurs qu'elle affirme défendre. 

    Tous ces marchandages font assez froid dans le dos. Je suis bien content d'être où je suis et de soutenir Bayrou. La pire des désillusions que je puis avoir, c'est de ne pas faire un score à la hauteur de mes espérances, mais pas de devoir renoncer aux choses auxquelles je crois pour une circonscription.

    Ah, ça, on l'a moqué, la solitude de François Bayrou. Mais aujourd'hui, c'est bien celle-là qui lui aura donné finalement sa force et sa crédibilité.

  • Cabines d'essayage virtuelles

    En écoutant tout récemment une émission sur les modes, il m'est venu une idée, et d'ailleurs, je devrais la faire bèveter. La difficulté, on le sait, pour choisir des vêtements en ligne, c'est que l'on n'as pas d'idée claire du résultat final quand on les porte. Alors j'ai eu une lumineuse pensée : pourquoi pas mettre en place des cabines  d'essayage virtuelles ? Comment ? Eh bien en ouvrant un magasin sur Second Life, pardi ! Pourquoi Second Life ? Eh bien parce que la cabine d'essayage en tant que telle n'est pas suffisante : il faut pouvoir déambuler parmi ses semblables pour pouvoir constater l'effet produit par une nouvelle tenue, or, Second Life offre justement des lieux propices aux rassemblements sociaux les plus divers.

    Voilà comment les marques pourraient procéder : une slurl (lien vers Second Life) à partir de la boutique en ligne qui donnerait accès à une boutique virtuelle en 3D. Ensuite, sur le monde 3D, un modélisateur capable de réaliser rapidement un avatar d'après une photographie que pourrait lui envoyer chaque client. Il réaliserait un avatar à l'image du client/de la cliente. Ensuite, ce dernier/cette dernière n'aurait plus qu'à tester les vêtements souhaités.

    Pas mal, non ? Aux entreprise de proposer des solutions clés en mains avec un avatar prêt à l'emploi, ou alors de s'organiser afin de favoriser les inscriptions sur Second Life. 

    Idéalement, il faudrait demander à des blogueuses de mode ce qu'elles pensent de l'idée et si elles seraient prêtes à tester un tel système.

    Voyons du côté du top mode de wikio et lançons quelques bouteilles à la mer en espérant que les blogues que je vais taguer disposent d'un compteur pour repérer les backlinks et que l'idée les intéresse. Tiens, Garance Doré, Modissimo, Chiffons & co, Valentine, Pauline, sympa comme noms de blogues...

  • Le Nouveau Centre en état de satellisation avancée...



    NC-satellite.jpgEt voilà, c'était à prévoir : Sarkozy et l'UMP ont lancé un ultimatum aux députés néo-centristes. Soit ces derniers se rangent sagement sous la bannière des Populaires et de leur chef, soit ils verront un député UMP présenté contre eux aux prochaines législatives. Il n'y a aucune alternative, pas même celle de soutenir Hervé Morin.

    Écoutez amis néo-centristes, franchement, est-ce que vous allez vous laisser faire ? Hervé Morin abandonnera, évidemment, parce qu'une candidature à 1% n'est pas tenable. 

    Donc, de deux choses l'une : soit vous vous rangez derrière Nicolas Sarkozy, mais c'en est définitivement fini de vos valeurs, surtout quand vous voyez le tour que prend la campagne présidentielle qui s'annonce à l'UMP, soit vous rejoignez un grand rassemblement et vous soutenez la candidature de François Bayrou avec lequel vous avez fait, par le passé, un long chemin.

    Pauvre Philippe Vigier. Il se dit surpris de l'ultimatum et assure que Nicolas Sarkozy lui a toujours fait valoir qu'il ne croyait pas au parti unique. Voyons, cher ami, vous devriez le savoir depuis longtemps : les promesses n'engagent que ceux qui y croient.

    Votre histoire me fait penser à la promesse que le Sophiste fameux, Protagoras fit un jour à son élève Euathlos, une jeune homme pauvre et sans moyen : il accepta de le compter au nombre de ses élèves sans recevoir de paiement mais exigea qu'il le rembourse au premier procès gagné. En revanche, s'il devait le perdre, il n'aurait rien à payer à son maître puisque ce dernier avait alors été incapable de lui enseigner efficacement l'art de convaincre.

    Que fit Protagoras ? Eh bien il fit un procès à son élève. Si son élève perdait, il devait de l'argent à Protagoras, puisque ce dernier exigeait de l'argent comme réparation. Et si on élève gagnait, il devait aussi de l'argent à Protagoras, puisque ce dernier avait honoré son engagement en lui donnant les moyens techniques de gagner son premier procès.

    Allez, encore une autre petite histoire, du space opera, cette fois : dans l'Empire contre-attaque, Lando Calrissian vient de trahir son ami, Han Solo, à la suite d'un accord avec Dark Vador. Mais lorsque Darko Vador exige de surcroît la princesse Leia, il se rebiffe et fait valoir que ce n'était pas l'accord conclu. Réponse de Dark Vador : "je change les termes du contrat, et estimez-vous encore heureux que je n'occupe pas militairement votre station".

    Lando Calrissian, comprenant enfin son erreur, finit à son tour par rentrer en résistance. Et vous camarades néo-centristes, qu'allez-vous faire ?