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agnès

  • Agnès : une justice toujours plus défaillante

    Je n'en ai pas fini de régler quelques comptes avec la justice, après le sort terrible échu à la petite Agnès.

    La justice est d'une mauvaise foi qui dépasse les bornes. J'ai appris que le meurtrier s'était conduit dans son nouvel établissement de manière plus qu'inappropriée avec des filles et était passé devant un conseil de discipline pour cela. Et on l'a jugé réinsérable ? Et on a continué à le laisser dans l'établissement sachant ce qu'il avait déjà fait ? Et j'entends sur France-info aujourd'hui même un représentant de la justice expliquer qu'il avait fait d'énormes progrès ? 

    Un peu de décence, s'il vous plaît : quand on en est à ce degré d'inconséquence, on assume. La vérité est toute autre : elle est idéologique. 

    L'idéologie, derrière, c'est de décréter que le pervers est forcément réinsérable et de refuser d'ouvrir les yeux au nom d'un conception laxiste et dégoûlinante de la justice. 

    Et chaque fois que l'on amène sur le tapis la question du traitement qu'il convient de réserver aux pervers, on a toujours droit aux mêmes épithètes ou et champs lexicaux : nauséabond, émotion, facho, camps, et cetera...

    Les bien-pensants feraient bien de prendre le temps de réfléchir : ce n'est pas parce qu'ils tiennent le haut du pavé dans toutes les formes de médias que l'opinion publique partage leurs avis "éclairés".

    En attendant, une gamine est morte dans des conditions atroces. Une enfant de 13 ans pleine de vie qui avait l'avenir devant elle.

    Moi, je souhaite que plus jamais un tel évènement ne se reproduise. Il ne s'agit pas de surfer sur l'émotion, puis, une fois cette dernière retombée, d'oublier promesses et projets. En proportion, les victimes d'assassinats représentent sans doute une minorité au regard de la mortalité, mais il y a des manières de mourir, et celle-là est particulièrement intolérable.

  • L'émotion, l'émotion, vous savez ce qu'elle vous dit l'émotion ?

    Je suis en colère. Très en colère. J'ai été atteint par le meurtre d'Agnès, mercredi dernier, tout comme celui de la petite Océane, une semaine auparavant. Le sort d'Océane, hélas, était imprévisible. Mais pas celui d'Agnès. Je suis également exaspéré qu'on renvoie mon billet à la seule émotion, que l'on compare les mesures que je souhaite être prises contre un délinquant sexuel aux camps nazis ou encore aux hôpitaux psychiatriques soviétiques.

    Je n'ai pas envie que l'on vienne me donner des leçons d'humanité. Mon humanité, je la réserve aux victimes, à leur malheureuse famille, à la limite aux familles des criminels, mais pas aux criminels eux-mêmes.

    La famille d'Agnès n'était pas au courant de la dangerosité d'un des élèves de l'établissement. Il semblerait que la direction de l'établissement ne l'ait pas davantage été.

    C'est insupportable de voir la justice botter en touche. Dire qu'un élève a eu des ennuis judiciaires, et informer qu'il s'agit d'une agression sexuelle, ce n'est pas exactement similaire. Si jamais le chef de l'établissement n'était pas informé d'une telle chose, je comprends son indignation.

    Je ne jette pas la pierre aux parents du coupable. Ce n'était pas à eux de suivre très attentivement ce dernier, mais à la justice, qui a failli, une fois de plus. Eux, en espérant chercher le bien de leur fils, ils sont dans leur rôle. Mais la justice, et ses experts, une fois de plus, qui jouent aux apprentis-sorciers avec la vie de nos enfants, c'est insupportable. Ce n'est pas la première fois. Et la rage gronde d'autant plus qu'on observe toujours plus de disproportions entre les peines que subissent des individus auteurs de peccadilles (en tout cas, d'un point de vue humain) et la mansuétude dont bénéficient de vrais pervers.

    J'en ai également assez que l'on vienne me faire la leçon. J'ai des enfants aussi. Je serais vert de rage si j'apprenais qu'un chef d'établissement, un inspecteur ou un juge avaient scolarisé un délinquant sexuel dans la même école qu'eux. 

    Il n'existe pas de solutions satisfaisantes, et je crois que Doudette a fait le tour des questions que l'on peut être amené à se poser dans de telles circonstances. Je ne sais en revanche pas si le criminel est celui qu'il faut sauver aujourd'hui. Moi, j'aurais, et de loin, préféré avoir sauvé la jeune victime.

    Je n'ai pas de compassion pour les pervers. En fait, aucune. Ils représentent ce que la société peut engendrer de pire. Je ne confonds pas les moments de perversité qui peuvent traverser n'importe quel esprit sain et la jouissance dans le fait de causer du mal. Parce que je ne fais pas cette confusion, je n'exonère pas les pervers criminels sous le prétexte fallacieux que nous pourrions partager cette perversité. 

    Pour répondre à Doudette, bien que cela me paraisse très hautement improbable d'être un jour confronté à une telle situation avec un de mes fils en coupable, si l'un d'eux commettait un crime sexuel, je le renierais sur le champ et exigerais la même rigueur que celle que j'exige pour les coupables. Mais cette hypothèse me paraît tellement loufoque et insidieusement malsaine, tant j'élève mes garçons dans un respect strict des femmes et de leurs droits ;   je ne l'envisage donc en aucune manière. 

  • Que faisait un délinquant sexuel auprès d'Agnès et d'autres collégiens ?

    Comme beaucoup de Français, je le suppose et l'espère, j'ai retenu mon souffle, dans l'espoir que l'on retrouve la petite Agnès vivante, et puis la salle nouvelle est tombée. Corps calciné retrouvé. Et très rapidement, la police a identtifié le possible coupable : un lycéen qui était parti se promener dans les bois avec elle.

    Mais moi, ce qui me met en rage, dans cette histoire, c'est d'apprendre qu'il y avait un salopard auprès de collégiennes et de lycéennes, puisque son "accompagnateur" a été condamné pour agression sexuelle il y a peu. Qu'est-ce qu'il foutait dans un établissement scolaire ordinaire ? Pourquoi n'a-t-il écopé QUE de 4 mois de prison seulement ?

    Je sais comment raisonnent bien des juges : bonne conscience en avant, ils parient sur la "réinsertion" quand il s'agit de criminels jeunes, et estime qu'il faut les laisser au contact de leurs semblables. Ils font les assistantes sociales aux dépens des individus tranquilles.

    La direction de l'établissement, les autres élèves savaient-ils qu'il y avait ce sinistre individu, parmi eux, de cette catégorie qui agresse et viole les filles ? Est-ce que les parents des élèves de cet établissement étaient au courant de ces faits ?

    Moi, je trouve que des têtes devraient tomber, primo, et secundo, quand est-ce qu'une majorité politique aura les c..... de changer clairement et durablement les lois nécessaires pour que les délinquants sexuels paient réellement leurs crimes ? 

    Malheureux parents qui ont perdu leur fille. J'ai mal pour eux.