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logement - Page 2

  • Sans-abris, Marielle de Sarnez rejette le projet de Christine Boutin

    La Ministre du Logement, Madame Christine Boutin a annoncé hier, lors d'un déplacement à Copenhague, qu'elle lancerait, d'ici le mois de juin, le recensement des sans-abri "avec les travailleurs sociaux, les associations".
    Marielle de Sarnez a critiqué vertement ce projet de recensement.
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    «Cette proposition est indécente et dilatoire. Indécente, car cette démarche s'assimile à un contrôle supplémentaire exercé sur cette population déjà fragilisée, contrôle qui, en outre, serait effectué par les associations de soutien aux sans-abri dont ce n'est en aucun cas le rôle. Et dilatoire, parce qu'elle ne fait que retarder la mise en oeuvre des véritables réponses en matière d'hébergement pour les sans domicile fixe. Alors que l'on déplore la mort de plus de 80 sans-abri ces 4 derniers mois, nous avons, plus que jamais, besoin de petites structures d'hébergement, qui permettent aux sans-abri de se reconstruire» a déclaré la vice-présidente du MoDem.

  • Bayrou propose des unités de logement pour les SDF

    Je voulais pousser un coup de gueule, mais François Bayrou m'a pris de vitesse. Juste tout de même la remarque suivante : si les SDF ne veulent pas se rendre dans les centres d'hébergement, c'est qu'ils y sont menacés, battus et dépouillés par les plus forts. Une vraie loi de la jungle. Alors le blabla de Madame Boutin me fait doucement rigoler. Quand je pense que Sarkozy s'est fait élire sur la sécurité...Ce n'était pas la sécurité pour tous, manifestement...

    Voici la réaction de François Bayrou :

    En déplacement à Belfort les 26 et 27 novembre, François Bayrou a fustigé "le manquement des responsables politiques qui multiplient les déclarations, les oublient et redécouvrent chaque année la misère des SDF", alors qu'une "autre politique est possible"...

    "Je pense qu'il y a vraiment de quoi se mettre en colère. Tout les ans, c'est la même chose :  les responsables politiques, y compris Nicolas Sarkozy, multiplient les déclarations promettant qu'il n'y aura plus de décès de SDF", a déclaré à l'AFP François Bayrou, en visite pour deux jours à Belfort dans le cadre de son tour de France des régions.

    Il a évoqué l'idée d'un "programme d'équipement des petites structures disponibles (...) dans les villes pour créer des lieux d'accueil individuels qui donnerait un havre de paix pour ces hommes et ces femmes" qui vivent dans la rue.

    "Ces refuges, disséminés dans la ville et non regroupés au même endroit, pourraient être financés par un petit loyer pris sur l'allocation logement à laquelle chaque personne a droit en fonction de sa difficulté sociale", a-t-il précisé."Souvent, les SDF refusent de se rendre dans les centres d'accueil car ils redoutent la violence et les vols", a ajouté le président du Mouvement Démocrate (MoDem).

    François Bayrou était à Belfort pour visiter le fabriquant de turbines General Electrics Energy, ainsi qu'un établissement public d'insertion de la défense (Epide) assurant l'insertion sociale et professionnelle de jeunes, en difficulté scolaire, sans qualification ni emploi
    .

  • La consommation baisse ? Et alors ?

    J'étais présent, ce matin, à la Conférence Nationale du MoDem. Après avoir voté deux amendements sans intérêt, tout du moins, à mes yeux, j'ai eu le plaisir de pouvoir écouter des invités de très grande qualité. Je n'ai pu malheureusement, suivre tout l'exposé de Michel Camdessus, et j'espère le retrouver en ligne, tant j'en ai été mortifié, mais, en revanche, j'ai prêté l'oreille avec beaucoup d'attention aux riches analyses Robert Rochefort, le directeur du CREDOC.

    Et il a fait quelques réflexions fort fines sur les indices, et notamment ceux qui mesurent le pouvoir d'achat. D'après les calculs de l'INSEE, nous allons retomber, en France, au niveau du pouvoir d'achat de 2003-2004.

    Est-ce dramatique ? Vivions-nous mal en 2004 ? Dans le calcul de cet indice, Robert Rochefort observe qu'il y a par exemple la propension des Français à ne plus acheter de grosses cylindrées, ou encore celle à boire de l'eau du robinet plutôt que les eaux minérales (dont les ventes s'effondrent autant que les 4X4). Les Français en seront-ils pour autant plus malheureux ?

    J'ai été très impressionné par la pertinence des propos de cet invité, mais, hélas, pas de vidéo en ligne pour pouvoir réfléchir à tête reposée sur tout ce qu'il a dit. J'espère trouver cette précieuse ressources ces jours prochains sur le site du Mouvement Démocrate.

    Yessss ! Je viens de trouver la vidéo de l'intervention !!!

    Bon, maintenant que j'ai la vidéo, je peux continuer mon commentaire. Robert Rochefort a tout de même soulevé des points inquiétants : il a constaté que la totalité des entreprises stoppaient actuellement investissements et commandes, par peur de l'avenir. Ceci aura des conséquences sur le chômage, et d'ailleurs, l'UNEDIC prévoit 50 000 chômeurs de plus, révisant sa prévision de début d'année qui était de 80 000 chômeurs de moins. Nous ne faisons que rentrer dans la crise, aux yeux de Robert Rochefort.

    Il ne faut malgré tout pas céder à la panique et se demander plutôt quels doivent être les secteurs prioritaires dans les quels nous voulons concentrer nos moyens, dans ces conditions, et quelle société voulons-nous voir émerger de la crise.

    Le bâtiment pourrait se retrouver sinistré : on prévoit jusqu'à 180 000 chômeurs dans ce secteur, dans le moment où les mises en chantier s'effondrent. La seconde priorité, ce sont les PME, très inquiètes pour leurs financements. Enfin, la dernière priorité, mais peut-être la plus importante, c'est de définir la société vers laquelle nous voulons aller.

    Pour conclure, Robert Rochefort déplore le manque de pédagogie des pouvoirs publics : il évoque notamment les fameux milliards débloqués par le gouvernement en précisant qu'il ne s'agit que d'une caution, et non de milliards effectifs. Ainsi, le milliard nécessaire au financement du RSA est un milliard effectif, bien réel, alors que les centaines de milliards dont parle le gouvernement et les autres pays européens sont des milliards de caution, non des milliards "réels", au même titre que des parents se portent caution pour leur enfant qui veut louer une chambre d'étudiant...

  • Quel avenir pour le logement durable ?

    Jeudi dernier, sous l'égide de l'intergroupe européen Urban-Logement, plus de 200 acteurs, qu'ils soient issus du monde politique, du secteur de la construction, d'associations de propriétaires ou de locataires, ont évoqué la question du logement durable à l?échelle européenne. Une question complexe, symbolisée par la Directive « efficacité énergétique des bâtiments », dont les modes de financement restent à régler. On le sait, la question énergétique est au coeur des préoccupations de tous les européens. Or, comme l'a rappelé Monsieur Jean-Marie Beaupuy, Président de l'Intergroupe Urban Logement, nous passons 50 pour cent de notre vie dans notre logement. Il est donc capital non seulement de promouvoir de nouvelles constructions durables mais aussi de rénover durable. Aujourd'hui, 30 pour cent des logements existants en Europe sont malsains, même s'il existe une grande disparité entre les différents Etats membres. L'industrie se dit techniquement prête à intégrer cette notion de développement durable dans toutes ses démarches. Mais elle demande un cadre précis, lance un appel aux politiques, européens, nationaux et locaux, et rappelle qu'il existe un potentiel de 26 pour cent d'économie d'énergie dans les bâtiments, soit plus que la norme imposée par l'Europe !

    Le logement durable est un enjeu à la fois économique et social. Jean-Marie Beaupuy, euro-député MoDem, a ainsi rappelé l’importance du secteur de la construction à l’échelle européenne qui est le premier pourvoyeur d’emplois mais aussi l’importance du logement dans le budget des ménages. Les ménages européens consacrent en effet une moyenne de 30 pour cent de leur budget mensuel à leur logement, ce qui préoccupe Monsieur Alain Hutchinson (vice-président d’Urban Logement) pour qui le logement durable ne doit pas être un facteur supplémentaire d’exclusion sociale. Si les différents participants se sont réjouis des changements apportés à la Directive efficacité énergétique des bâtiments, notamment de la suppression du plancher de 1000 m², suppression qu’a confirmée en conclusion des débats le Commissaire à l’Energie, Monsieur Andris Pielbags, d’autres questions essentielles doivent être traitées au niveau politique : les normes ne doivent-elles pas être imposées avec davantage de rapidité? 2015 est-elle une échéance raisonnable? Comment assurer une prise en charge financière des coûts liés à la mise aux normes? Comment sensibiliser le consommateur et en corollaire, comment l’éduquer à l’importance de la construction durable? Beaucoup de questions qui illustrent la complexité et l’importance de la construction ou de la rénovation durables. Une rénovation qui doit impérativement être accessible à tous, profiter à tous. En utilisant les fonds communautaires de manière efficace, certainement mais aussi en sachant clairement, comme l’a dit Monsieur Jean-Marie Beaupuy en guise de conclusion, qui fait quoi en Europe : « Il faut une étude de la Commission européenne pour qu’à terme, il y ait une gradation des décisions à prendre, des normes réalistes et que les bonnes pratiques soient diffusées à la majorité ».Entre compétitivité, sensibilisation, harmonie et technologie, cette conférence a montré à quel point l’enjeu du logement durable est un enjeu crucial des années à venir. Un enjeu politique, économique et fondamentalement humain.

  • Marielle de Sarnez s'exprime sur le logement parisien

    581821186.3.jpgBertrand Delanoë a ouvert sa nouvelle mandature sur la question cruciale du logement. Ce sujet était au coeur du projet parisien du MoDem. Marielle de Sarnez, observant la proximité des programmes des différents formations politiques sur ce thème, a appelé à dépasser les clivages partisans, tout en énonçant clairement les fondamentaux d'une politique du logement juste, efficace et durable. Par ailleurs, elle a refusé toute présidence de commission, et je l'approuve. Le MoDem n'a pas vocation à servir de faire-valoir à Bertrand Delanoë. Elle a également évoqué les coups assénés par la majorité présidentielle à la politique familiale de la France.

    Voici le texte de l'allocution de Marielle de Sarnez. 

     

    Monsieur le Maire,
    Mes Chers collègues,

    Vous le savez tous, et les Parisiens plus encore parce qu’ils le vivent, la question du logement est le premier sujet de préoccupation, d’inquiétude, et d’insécurité. La situation est connue : un coût d’achat qui interdit aux familles et aux classes moyennes d’accéder à la propriété ; des loyers en hausse continue, eux-mêmes facteurs d’exclusion et de ségrégation ; une demande de logement social qui ne diminue pas et qui rend plus urgent encore d’atteindre dès 2014 les objectifs fixés par la loi SRU. Ces quelques éléments suffisent pour dire que notre ville est sous extrême tension et que nous devons trouver ensemble les moyens de répondre durablement à la crise.

    Il est donc bienvenu et légitime que la première séance de notre mandature soit consacrée à cette question.

    Au fond, les contenus d’une politique du logement, juste, efficace et durable, nous les connaissons : le respect de la loi SRU avec un tiers de logements réservés aux plus fragiles, et un autre tiers  réservé aux classes moyennes et aux familles; l’éradication des logements insalubres ; la création de nouvelles places en hébergement d’urgence ; la nécessité de mettre en œuvre une politique de construction résolue ; la rénovation de l’habitat ancien ; la construction de logements étudiants; la réduction de la consommation énergétique ; la transparence renforcée dans l’attribution des logements de la Ville… Tout cela, si nous avons le même souci de l’intérêt général, devrait pouvoir être partagé par l’ensemble des élus de cette assemblée.

    De même devrions-nous partager la nécessité de penser au-delà du périphérique et de bâtir une politique concertée et intégrée du logement sur le territoire de l’agglomération, afin de dégager de nouvelles emprises foncières et de mieux équilibrer l’offre de logement, pour faire baisser la pression sur le cœur de la région capitale. C’est le sens de ce Grand Paris qu’il faut bâtir : sa raison d’être n’est pas juridique ou administrative, elle est affaire de solidarité entre les habitants d’un même bassin de vie et entre les communes limitrophes de la capitale. Et de ce point de vue, nous savons tous qu’un immense effort reste à faire, en particulier à l’Ouest. Affaire de solidarité aussi entre la Ville de Paris, la région Ile-de-France et l’Etat car en ce domaine les compétences et les financements restent croisés. Si l’une ou l’autre des autorités défaille, c’est l’ensemble qui menace de s’effondrer.

    Je veux insister sur ce point : seule, la Ville de Paris ne pourra pas répondre à la demande de ses habitants. C’est en cohérence avec l’ensemble des autres intervenants institutionnels qu’une réponse durable pourra être apportée à la crise du logement en Ile-de-France.

    Et de ce point de vue, il faut reconnaître que les annonces gouvernementales récentes sont particulièrement inquiétantes, en matière de politique familiale, je pense à la baisse des allocations familiales et à la remise en cause de la carte familles nombreuses, en matière de politique du logement, je pense à l’abaissement des plafonds d’éligibilité au logement social. Faire baisser artificiellement la demande ne réglera pas le problème du logement. De même nous sommes très inquiets de la réforme du livret A, qui risque de priver le logement social d’une grande part de son financement.

    Toutes ces décisions, qu’il s’agisse de la politique familiale ou de la politique du logement, vont peser particulièrement sur les familles parisiennes, qui ont plus qu’ailleurs des difficultés à se loger, et qui y consacrent une grande partie de leurs revenus, qui plus est à un moment où la conjoncture nationale et internationale est très incertaine et où le pouvoir d’achat ne cesse de diminuer.

    Le logement des Parisiens est un grand sujet, sur lequel je crois que nous devrions tous nous retrouver. Nous avions d’ailleurs constaté, à quelques différences près, une réelle convergence de vues lors de la campagne municipale sur ce point. Il vous appartient désormais, Monsieur le Maire, de mettre en œuvre vos engagements, avec le concours vigilant de l’ensemble de cette assemblée.

  • Paquet fiscal versus logement social, je bous !

    Encore un point qui m'exaspère dans le plan d'économie de Nicolas Sarkozy : ce dernier désire réduire l'accès aux HLM de 60 à 70%, pour faire des économies. C'est insupportable : les crédits d'impôts pour ceux qui ont les moyens de se payer des villas immenses coûtent des centaines de millions d'euros. Et pour financer ces crédits d'impôts, on va entre autres réduire l'accès aux HLM de familles souvent modestes.

    Je sens que je vais exploser. Voilà la société équitable que nous propose Nicolas Sarkozy !

    Cela ne signifie pas que le logement HLM ne nécessite pas d'être revisité, et notamment de bien considérer les plafonds de ressource, mais, dans ce cas, je prèfère de loin la solution de François Bayrou : 

    En janvier 2006, il évoquait justement cette question et proposait alors :

    Je voudrais évoquer comme cinquième principe l’idée de la modulation des loyers dans le parc HLM. Tout le monde ici a souligné les difficultés créées par le maintien dans des appartements de personnes dont le statut avait changé. Elles correspondaient aux standards d’entrée à l’époque où elles ont pris leur logement HLM. Elles y ont vécu. Leur situation s’est améliorée. Leur mode de vie a changé. Elles sont toujours dans le même logement et certains s’en émeuvent, considèrent que ce n’est pas bien, que c’est un scandale. D’autres disent que « vous ne pouvez pas virer des gens de leur logement ». Il nous semble après y avoir réfléchi que la modulation des loyers est une réponse à cette importante question. La modulation des loyers en fonction de la situation avec un supplément de loyer de solidarité. Le surloyer d’aujourd’hui étant extrêmement faible, on peut moduler les loyers en fonction de la situation dans ces logements là. 

    Moduler les loyers dans le parc HLM, en fonction de la situation des personnes, est une nécessité de justice et d’efficacité.

    C'est une évidence. Mais en tout cas, ce qui n'est nu juste ni efficace, c'est de faire payer les tributaires de logement HLM pour les heureux bénéficiaires du Paquet Fiscal. Cette injustice sera au coeur des revendications du MoDem.

     

  • Philippe Nogrix inaugure une maison basse énergie

    Philippe Nogrix, en tant que partenaire de l'opération " Territoire Ruraux, Habitat et Développement Durable " participait,  vendredi 22 février dernier, à la pose du premier panneau solaire sur le toit d'une maison basse énergie, situé dans le lotissement de la Hêtraie.

    Au cœur de la commune de Laignelet, Marie-Françoise Bocquet, directrice de Fougères Habitat et Claude Duval, Président du Pays de Fougères ont permis la création d'un lotissement, dont l'objectif est de diminuer les dépenses énergétiques.

    Le sénateur UDF-MoDem se félicite d'un tel projet : " dans le contexte actuel, il est nécessaire de mettre en œuvre des actions capables de protéger durablement les ressources naturelles ". Ce programme ambitieux entre dans le cadre de l'agenda 21 qui a pour objectif la protection et la sauvegarde des richesses de la planète.


    Philippe Nogrix en compagnie de Thierry Benoit (Député de la 6ème circonscription d'Ille-et-Vilaine) et André Philipot (maire de Laignelet)


    Claude Duval et Guy Audusseau posent le premier panneau solaire

    Je vois d'ici les questions des lecteurs : c'est quou une maison basse énergie ? Ben, c'est une maison passive. Super, on est bien avancé. Et c'est quoi, une maison passive ? Très succinctement, c'est une baraque qui est quasiment autonome pour sa production d'énergie. Avec une très bonne isolation, les apports solaires et les apports métaboliques (chaleur du corps, par exemple, fonctionnement des machines) elle parvient à s'auto-suffire. Maintenant, si vous voulez vraiment entrer dans les détails techniques, il y a un article très complet sur le sujet, sur Ekopedia.

     

    Voili-voilou. Cela dit, le principal défi, pour l'avenir, ce n'est pas seulement de construire des demeuresde ce type, c'est aussi de transformer celles qui existent, et sur ce point, il y a du pain sur la planche...

    J'espère qu'à la suite des élections municipales, nous allons nous décider, au MoDem, à lancer des commissions nationales afin de mettre au point un programme complet. Il faut souhaiter que la future commission logement s'empare de cet aspect des choses. 

  • Paris 13ème : Eric Azière (MoDem) au coeur du logement social

    cb218648d497fc96a8d0df89d55f0591.jpgProfondément enraciné dans les arrondissements du sud parisien, Eric Azière, Conseiller de Paris depuis 2001, est un spécialiste des questions du logement. Rappelant que « 70% des Parisiens sont insatisfaits de leurs conditions de logement », il voit là l’une des questions centrales de la campagne municipale. Pour lui, il s’agit notamment de trouver des solutions pour les classes moyennes, qui représentent plus de la moitié des habitants. Paris est avant tout une ville de locataires. Il souhaite donc faciliter le « parcours locatif » afin d’accompagner les Parisiens dans leurs changements de logement au fil des âges de la vie, du mariage, de la naissance des enfants, de leur départ… Un problème d’autant plus aigu dans le 13ème, dont l’urbanisme constitue une « fracture architecturale...

     

     
    Habitant à Paris depuis plus de quarante ans, marié à une infirmière et père de trois enfants de 14, 13 et 11 ans. Très jeune engagé dans la vie associative, Eric Aziere est élu à la fac de Paris II, devient le président des « Jeunes démocrates sociaux » (Jeunes centristes) de Paris puis national. Parallèlement il devient un animateur régulier des premières radios privées parisiennes dans les années 80.
    Élu Conseiller de Paris en 2001, il est membre du groupe Mouvement Démocrate en charge de l’important dossier du logement. Il est également Conseiller régional d’Ile de France depuis 2004.
  • Logement modulaire pour les travailleurs pauvres ?

    0ad439b063ba8133ed2be4c88835945c.jpgDéambulant au fil des billets et des contributions sur le blog de Marielle de Sarnez, j'y ai lu dans sa dernière synthèse des réactions des internautes, la reprise d'une idée extrêmement intéressante. Plus qu'intéressante : astucieuse. Elle cite un internaute, Jean-Luc Mateesco, qui a longtemps été actif au SAMU social et au sein du Secours Catholique : ce dernier propose des constructions modulaires (un peu comme les cabines de chantier, si j'ai bien compris de quoi il s'agit) pour les travailleurs pauvres sans domicile, contre un loyer symbolique.

    Cela me paraît bien pensé, car c'est très peu coûteux, relativement aisé à installer, et cela peut, pour un temps, permettre de parer au plus pressé.

    J'aime bien cette idée, parce qu'elle me paraît aller à l'encontre de l'assistanat, que je crois très néfaste, et peut permettre à des Parisiens de rebondir dans l'existence, au moment où ils traversent une passe difficile. 

    Marielle de Sarnez réagit à ce commentaire avec intérêt évoquant un type de logement «très social» pour les personnes touchant le RMI. Mais nul doute que la réaction de cet internaute va suivre son chemin au sein de la commission sociale du MoDem parisien.

    Pour lire l'intégralité de la synthèse, il suffit de cliquer sur ce lien

     

  • Programme de François Bayrou, réflexions...

    Pour l'éducation, ce qu'il veut créer partout, c'est des parcours d'excellence : concrètement, cela signifie mettre fin à l'hétérogénéïté par les résultats des classes, une vieille démagogie qui a coulé notre système.
    On va certainement revenir à des classes homogènes, c'est à dire des classes de niveau, vraisemblablement corrigées par une nécessaire hétérogénéïté sociale.

    Cela me semble très bien, personnellement.

    Sur le logement, il veut un organisme indépendant pour contrôler l'attribution des logements sociaux, actuellement donnés grâce au copinage ou des critères obscurs.

    Pour le reste, il n'y a pas de miracle non plus : il y a une crise du logement. Elle ne peut se résoudre que si l'économie se redresse, que l'opinion reprend confiance, et que d'autres secteurs que l'immobilier offrent des perspectives de profit régulier.

    Il ne peut pas promettre ce qui n'est pas en son pouvoir.

    Sur la dette, son programme est le moins coûteux.

    Il veut par ailleurs supprimer tous les doublons, et en tout premier lieu le département dont la gestion est opaque et coûteuse.

    Il connaît bien internet et compte donc beaucoup sur l'e-administration pour réduire considérablement les coûts. Là-dessus, c'est vrai qu'il n'est pas très précis, mais je vois à peu près ce qu'il a en tête : il va être possible de faire la plupart des démarches que l'on fait habituellement en mairie ou en préfecture sur la Toile.

    Par ailleurs, c'est méconnu, mais on peut déjà faire un nombre assez incroyable de choses en ligne (impôts, pvs, bagnoles en fourrière, encombrants, et cetera...)

    Ce qu'il faudrait, c'est informer les gens que cela existe, rationnaliser et regrouper dans un portail.

    Moi, j'ai déjà fait des déclarations en ligne et je paie systématiquement en ligne mes impôts, et mes pvs (ça m'arrive sur des problèmes de stationnement avec ces abrutis de khmers verts à Paris ).


    Ce qu'il il faut maintenant,  c'est dénoncer clairement pourquoi les mesures de Sarko et Royal ne sont pas possibles, et montrer pourquoi celles de l'UDF le sont.


    Pour l'immigration, je crois qu'heureusement, on arrive à un certain consensus : c'est bien évidemment le cas par cas qui doit primer, et je suis content de voir que Royal l'admet enfin.

    La scolarisation n'est pas un critère suffisant : il faut voir comment et elle se passe et le suivi des parents, leur maîtrise ou non de la langue française, leur intégration et cetera...

    Sarko n'est pas crédible sur ce point, parce qu'il a toujours cherché à faire du chiffre et nullement à appliquer une politique intelligente et humaine en la matière.