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DSK - Page 3

  • Affaire DSK : le piston puni ?

    Autant  j'estime que DSK n'a pas à être attaqué sur ses moeurs, et je donne sur ce point la primauté aux Français sur les Anglo-saxons, autant, en revanche, sur la seconde affaire, j'espère pour lui qu'il ne s'agit pas d'un coup de piston à une amie de famille, et, sur ce second point, c'est aux Anglo-Saxons que je donne raison.

    Il y a une détestable tradition de pistonnage en France, pas seulement au sein de la classe politique, destinée à favoriser un tel ou un tel pour des postes ou positions en principe soumis à la concurrence.

    Cette habitude est insupportable. Si DSK est démis de ses fonctions, ce sera une bonne leçon pour la classe politique française tout entière. Elle n'a pas à se croire en territoire conquis au sein d'une institution internationale et s'imaginer que les pratiques prémafieuses et autres coups de pouce qui caractérisent nombre de promotions çà et là dans notre pays, ont vocation à être exportées.

    J'espère vraiment que DSK est sans tâche dans cette histoire, car je le crois un économiste compétent, mais, si ce n'est pas le cas, il n'aura plus d'une quelconque manière mon soutien. Pour moi, ce n'est pas une peccadille, et trop de gens honnêtes ont souffert et souffrent encore de ce genre de pratiques en France. Je rejoins entièrement l'avis exprimé par Authueil à ce sujet.

    Si je me suis engagé aux côtés des Démocrates, au sein du MoDem, c'est entre autres précisément parce que ces pratiques-là me révulsent littéralement. J'ajoute toutefois qu'il faut distinguer un coup de piston et une recommandation. Il y a recommandation quand elle vient d'une personne qui n'est pas juge dans la décision. Je juge l'avis de Pierre, un commentateur de l'article d'Authueil très éclairé sur la question, et je le transcris donc ici :

    Doctorant en économie du développement, je suis convaincu que la totalité des stages dans les départements de la recherche de ces institutions internationales sont obtenus par des personnes étant recommandés à divers titres par des collègues de chercheurs de ces départements. C'est le mode de fonctionnement du système universitaire mondial, cela ne vaut pas qu'en France. Si personne ne vous recommande, vous n'existez pas et n'existerez jamais dans le domaine de la recherche en économie, impossible de trouver un job.

    La question n'est pas de savoir si cette personne a été pistonnée, mais de quelle manière et si cette recommandation correspond au processus "normal": "je vous certifie que machine m'a convaincu de XXX qualités et vous le recommande chaudement" vs. "vous voudrez bien embaucher ma nièce". La frontière est ténue quand cela vient d'un supérieur hiérarchique...

    Enfin, une dernière précision : choisir un collaborateur, même rémunéré, dans le cadre de l'exercice de fonctions exclusivement politiques, suppose tout de même une certaine accointance d'opinions. Dans ces conditions, cela ne me choque pas que l'on choisisse un individu plutôt qu'un autre, pas exclusivement sur des critères de compétence. J'exclus ce cas de figure du champ d'application d'une libre concurrence.

  • DSK fait son Bill (Clinton)

    piroska.jpgSacré DSK ! Toujours vert :-D  J'avais bien compris qu'il y avait une sombre histoire au FMI, mais je n'avais pas compris encore les tenants et les aboutissants de la chose. C'est une histoire de Nagy, mais pas Bocsa. Une jeune femme, apparemment, qu'il aurait séduite aux mois de janvier et février 2008.

    Cela dit, on va mettre les points sur les "i" : les Américains ne vont pas nous faire ch... avec leurs standards à la c... sur les moeurs. L'Europe et DSK n'ont pas de comptes à rendre en matière de moeurs aux hillbillies américains. Le FMI est une institution mondiale, pas américaine. Allez, DSK, on te soutient, d'autant qu'elle n'est pas laide ta conquête d'un soir, et que j'ai entendu dire que c'était une économiste très compétente.

     

  • Quel rôle pour le FMI ?

    François Bayrou a estimé dimanche soir sur BFM Tv qu'il revenait au FMI d'imposer un ordre mondial au système financier :

    « Parce que c'est par là que passent un certain nombre de virus qui démolissent la confiance dans le système économique». «Que le FMI s'occupe de cela, je trouverais ça très important ».«Cela fait un an maintenant que Dominique Strauss-Kahn est en situation de responsabilité, je trouverais bien que l'on passe des paroles aux actes».

    Vous avez entendu, DSK , puisque vous-même vous disiez hier dans le JDD :

    «Le Fonds monétaire international peut le faire. Les gouvernements de la planète, tous les gouvernements, pas seulement ceux des pays riches, ont intérêt a se servir du FMI pour cela. Nous avons été créés en 1944 comme une sorte de service public mondial. Nous sommes les gardiens d'un bien public global: la stabilité financière, au service de l'économie. En 1944, ce qui menaçait, c'était l'anarchie monétaire. Aujourd'hui, il faut faire face, en plus, à l'anarchie financière: l'opacité, la cupidité, l'irresponsabilité d'un système qui s'est developpé sans rapport avec l'économie réelle... La finance doit être contrôlée. Nous sommes prêts à le faire si on nous en donne le mandat. Nous sommes dans notre rôle, et je le revendique»

    C'est en effet exactement le rôle du FMI , mais, il y a un problème de taille : les USA disposent d'un pouvoir de veto au sein du FMI et ils y détiennent à eux seuls presque 17% des voix (l'UE en détient 32% mais en additionnant tous les pays de l'UE). Il faut revoir les quote-parts, et, ce-faisant, la pondération des voix (ou, tout du moins, leur fonctionnement). Une bonne partie des crises vient d'Amérique (subprimes, par exemple) or, c'est le seul pays qui n'a pas à se soucier du cours de sa monnaie. Un rééquilibrage au sein du FMI est donc tout à fait nécessaire.

    Je voudrais également faire une remarque : quand l'Argentine s'est économiquement effondrée, en 2001, faute de trouver des liquidités sur les marchés financiers, c'est aussi parce que beaucoup d'agents de ces marchés avaient pensé que le FMI rembourserait les crédits argentins. Et les agents argentins qui empruntaient ont fait le même raisonnement. C'était en 2001, et cela rappelle étrangement les fameuses subprimes et la crise du crédit qui frappent le système financier aujourd'hui. Bis repetita non placent...

    Si le FMI veut devenir un acteur majeur des régulations dans le système financier, il va devoir se réformer en profondeur, puisque jusqu'ici, ses politiques d'ajustement structurel ont justement amené à de profondes dérégulations , au moins dans les pays en voie de développement. En somme, il faudra un FMI beaucoup moins idéologue, et beaucoup plus pragmatique, particulièrement sur les questions d'intervention des Etats dans l'économie. On voit avec la crise actuelle, que leur rôle demeure essentiel dans les circonstances exceptionnelles.

  • Qui est libéral chez les Socialistes ?

    c'est assez rigolo, le débat sur le libéralisme chez les Socialistes, à l'heure actuelle...A ce sujet, je signale l'excellent billet de Laurent de Boissieu sur son blog politique.

    C'est comique, parce qu'en effet, les trois principaux candidats à la direction du PS (et à l'élection présidentielle de 2012) appartiennent tous les trois à l'aile social-démocrate du PS, de tendance plutôt libérale.

    Bon, on peut faire des distinguo subtils : DSK est presque un social-libéral, mais cela ne peut pas se voir tant qu'il reste au PS. Royal est une blairiste, donc une réformiste de gauche, avec un côté jacobin prononcé qui séduit le peuple (ordre, autorité, famille, travail et cetera...). De plus, c'est une provinciale élevée à la dure, issue d'une famille nombreuse, et qui est sans ostentation de quelque sorte que ce soit. Delanoë,lui, c'est plutôt le socialiste gestionnaire tendance libertaire. Libéral, mais pas trop quand même ; il préfère évidemment parler de ceux qui se couchent tard (pour cause de fête) que de ceux qui se lèvent tôt (pour cause de boulot afin de payer entre autres les prunes que collent les agents de police parisiens, plus affairés à traquer les automobilistes qui se rendent au travail que les fêtards qui rentrent ivres de la fête). En ce sens, toute sa rhétorique s'oppose radicalement à celle de Royal.

    Mais il demeure qu'aucun des trois n'évoque jamais la société marchande dans laquelle nous vivons, et pas davantage le commerce, pour reconnaître son rôle fondateur dans l'établissement des libertés.

    J'entends souvent évoquer Montesquieu pour identifier le libéralisme de Delanoë. Certainement pas. Outre que Delanoë n'accorde aucune place aux corps intermédiaires, il faut rappeler que Montesquieu consacre les livres XX et XXI de l'Esprit des Lois pour établir le lien profond qui existe entre commerce et liberté.

    J'aime bien, d'ailleurs ce qu'il écrit au chapitre 4 du livre XX de l'Esprit des Lois :

    Le commerce a du rapport avec la constitution. Dans le gouvernement d'un seul, il est ordinairement fondé sur le luxe; et quoiqu'il le soit aussi sur les besoins réels, son objet principal est de procurer à la nation qui le fait, tout ce qui peut servir à son orgueil, à ses délices, et à ses fantaisies. Dans le gouvernement de plusieurs, il est plus souvent fondé sur l'économie. Les négociants, ayant l'œil sur toutes les nations de la terre, portent à l'une ce qu'ils tirent de l'autre

    Suivez mon regard et regardez ce que Delanoë met en avant à Paris...Bref, le libéralisme de Delanoë est tout relatif. Et puis comme le note Laurent de Boissieu, J-M Bockel, qui a fini par gagner le camp sarkozyste, a présenté pendant des années une motion comportant le mot libéralisme aux congrès du PS pour ne même pas obtenir 1% des suffrages au final...

  • Un 4ème député pour le MoDem ?

    Dernier message de Jean-Michel CADIOT avant le 1er tour de scrutin
     
     
    Nous sommes à l'avant veille d'une échéance électorale importante. Il n'y a que 2 choix qui seraient soit le le soutien à la politique de Nicolas SARKOSY et le libéralisme à tous crins auquel s'ajouterait dans les circonstances actuelles une politique axée sur la seule répression ; et d'autre part un socialisme dépassé qui ne règlerait aucun des problèmes qui rongent nos villes et nos cités.
     
    La 3ème voie, c'est celle du renouveau, de la justice sociale, de la lutte pour l'emploi, du dialogue entre jeunes et policiers que je me propose de représenter. Je ressens de la fierté à être le 1er candidat à me lancer dans une bataille législative sous le seul sigle du Mouvement Démocrate.
     
    Durant les évènements qui ont endeuillés Villiers le Bel et pendant les incidents qui se sont ensuivis, nous avons voulu agir avec notre morale et nos valeurs politiques et humaines, en marquant notre solidarité avec les familles, avec les policiers, avec les commerçants agressés.
     
    Nous avons voulu jouer un rôle d'apaisement. Mais si un calme précaire s'est instauré, les problèmes demeurent. Ils ont nom chômage, pénurie de logements, insécurité, absence d'animations culturelles, ghettoïsation.
     
    Je me propose à l'Assemblée Nationale en vous y représentant, de promouvoir au côté de François BAYROU, une politique de justice, de paix sociale, de promotion de l'éducation et de la formation à toutes les étapes de la vie
     
    François BAYROU a obtenu 7 millions de suffrages à l'élection présidentielle. Il n'a que 3 députés... Mon plus grand souhait est de devenir le 4ème.

  • Et si un candidat MoDem remplaçait DSK ?

    Dominique Strauss-Kahn a du démissioner de son poste de député en raison de sa nomination à la tête du FMI. Une législative partielle va donc avoir lieu dans la 8ème  circonscription du Val d'Oise. Jean-Michel Cadiot , qui postule à la députation sous l'égide de l'UDF-MoDem, dresse un bilan en demi-teinte de l'action de DSK, saluant ses réussites, mais soulignant aussi ses insuffisances.

    Il faut dire que ce candidat est assez atypique, en raison de son parcours qui l'a mené sur plusieurs continents, mais aussi de ses origines : son grand-père fut un proche de Marc Sangnier, inspirateur idéologique de la Démocratie Chrétienne, et travailla également avec Geroge Bidault, l'un des résistants les plus fameux de la France Libre ; sa grand-mère était, quant à elle, la fille d'une Alasacienne juive convertie au catholicisme et ayant opté pour la France en 1870.

    Six années journaliste parlementaire, pendant lesquelles il a suivi nombre de séances nocturnes, Jean-Michel Cadiot connaît particulièrement bien les rouages du Parlement pour les avoir observés de très près. On peut donc tabler sur son efficacité s'il est élu, il est très loin d'être tombé de la dernière pluie.

    Il a pris des engagements forts en cas d'élection à la députation :

    - Agir pour l'augmentation du pouvoir d'achat, la baisse des prix alimentaires de première importance, l'accession des salariés à une part importante des bénéfices, la revalorisation des petites retraites.

    - Obtenir la garantie des moyens de l'Education nationale, amplifier l'accompagnement scolaire, permettre la scolarité des enfants handicapés.

    - Combattre pour que les rénovations urbaines se fassent sans expulsions ou départ des familles de petits revenus. Contrôler l'application des lois sur le logement opposable et le logement social. Réorienter la politique de la Ville dans une direction plus sociale que territoriale.

    - Lutter pour le maintien des services publics de qualité et de proximité, dans les domaines sociaux, de la police et de la justice. La sécurité ne doit pas être réservée à certains quartiers.

    - Agir pour maintenir la sécurité sociale, la modernisation des hôpitaux. Proposer une loi permettant l'hospitalisation de tous ceux dont l'état de santé le nécessite.

    - Encourager les PME et l'artisanat.

    - Se faire le porte-parole de tous les habitants de la circonscription, rester à l'écoute de la population et de ses besoins.

    - Défendre à l'Assemblée Nationale le pluralisme démocratique, le rôle du Parlement ; éviter un régime présidentiel.

    - Veiller à l'application du "Grenelle de l’Environnement".

    - Faire avancer la construction européenne et oeuvrer pour une politique étrangère d'équilibre, favorable au multilatéralisme, agir pour des relations économiques mondiales équitables.

    Voilà un programme que ne renierait sans doute pas DSK, par ailleurs, et qui est , au final, tout à fait en phase avec les propositions de François Bayrou lors de l'élection présidentielle. 

    Il ne nous reste donc plus qu'à souhaiter la meilleure réussite possible à Jean-Michel Cadiot, et inviter les électeurs de la 8ème circonscription du Val d'Oise à voter massivement pour lui. 

     

  • Haro sur Ségolène !

    La classe politique toute entière hurle au loup avec un bel ensemble : on crie haro sur Ségolène Royal de toute part.

    Il est vrai que l'on peut condamener Ségolène Royal, pour son son double-discours, et le fait de ne pas avoir eu le courage de ses idées, contrairement à François Bayrou. Mais ses  idées eussent gagné à être examinées et discutées : il se trouve, malheureusement, qu'elle a très rarement amené le débat sur ce terrain, et elle l'aura payé au prix fort, au final. Pourtant,  son livre d'entretiens "Maintenant" ne manque pas d'intérêt, et, ses deux débats avec François Bayrou puis Nicolas Sarkozy ont laissé percer un socialisme moderne, bien loin de la chansonnette archaïque que continue de servir aux Français le PS.

    Sur la régionnalisation, sur les 35 heures, sur le smic à 1500 euros, sur la sécurité, elle a énoncé des points de vue intéressants. Mais, voilà :  elle a choisi la voie de la facilité et cela lui est revenu comme un boomerang en pleine figure.

    Elle aurait pu contraindre le PS à se rénover, elle ne l'a pas fait par calcul politique parce que sur le fond, elle a été formée à l'école mitterandienne.

    Dommage. J'espère pour elle et le PS qu'elle reviendra malgré tout, et, cette fois, avec un discours clair honnête et constant du début jusqu'à la fin.

    Si, sur le plan des idées, on lui fait  longtemps une injustice, elle l'a bien cherchée, cette injustice.

    Malgré tout, elle représente le seul courant moderne du PS. Je ne saurais me retrouver dans ce courant qui comporte à l'évidence bien trop de concepts blairistes, mais, des convergences pourraient se faire sur certains sujets ponctuels, à l'avenir, avec le MoDem. Dominique Strauss-Khan lui-même , pourtant social-démocrate, ne présente pas un projet rénové pour la social-démocratie, modèle vieillissant en Europe. Ces deux-là eussent eu pourtant intérêt à s'entendre. Mais le PS ne se refait pas, et, ils n'ont pu se retenir de se faire la guerre sur fond de dialectique marxistante sous-jacente...

  • Désistements mutuels ?

    Dominique Strauss Khan s'est exprimé tout récemment sur l'opportunité de désistements socialistes si des candidats MoDem arrivent en seconde position :

    «Dans les circonscriptions où le candidat de gauche est éliminé, (…) nous réfléchirons à un soutien du parti socialiste au candidat MoDem pour battre Nicolas Sarkozy» a-t-il déclaré.

     

    A méditer. Nous pouvons, au MoDem certainement envisager certains désistements, mais, dans les mêmes conditions, selon le profil du candidat PS et du candidat UMP.

  • Quelquefois les gens ne ressemblent pas à leur légende...

    Depuis quelques temps, c'est feu à volonté sur l'UDF et Bayrou de la part des deux camps UMP et PS.
    Les propos de  Simone Veil ou les dernières déclarations de DSK ou même de Rocard sont symptomatiques des craintes que François Bayrou génèrent chez les deux candidats que les médias ont choisis de longue date pour s'affronter :

    Tous les sondages convergent : ils seraient battus très largement aussi bien l'un que l'autre s'ils devaient affronter François Bayrou au second tour. De là, un seul objectif, lui barrer la route à tout prix. On a même renoncé, là-bas à espérer affronter Le pen (la bonne aubaine !!!), prêts désormais à se contenter du face à face qui satisfera la guerre éternelle des deux camps.

    Quant à Simone Veil,  ceux qui veulent connaître la vérité vont  la savoir. En fait Simone Veil en veut à mort à Bayrou de s'être plantée aux européennes de 1989 à 8.5% . Le problème, c'est que pas mal de personnes lui avaient garanti 15-20% et qu'elle les avait écoutées . En effet, Simone Veil, déjà, confondait popularité et potentiel électoral. Bayrou était son directeur de campagne et elle lui en veut depuis. Elle n'a jamais digéré son échec à ces européennes.  Voilà la mesquine et véritable raison de son animosité envers François Bayrou. Cela ne vole pas haut et en servant de caution morale au ministère de Sarkozy, autant dire qu'elle ne va pas sortir grandie de cette élection.

     François Bayrou, a, quand à lui, réagi avec beaucoup de dignité :

    «C'est une femme que je respecte, dont je respecte l'histoire, le chemin, la légende et quelquefois les gens ne ressemblent pas à leur légende...»