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Politique - Page 137

  • La réponse de Baudelaire à Raffarin

    Jean-Pierre Raffarin a donné dans le registre poétique en comparant François Bayrou à un « albatros qui a une très grande aile à droite et veut avoir une très grande aile à gauche, au risque de ne plus pouvoir s'envoler ».

     

    Ah oui ? Il ne peut plus s'envoler l'Albatros ? Ce n'est pas exactement l'avis de Charles Baudelaire, en tout cas. Je me contenterai de me fier à ce seul argument d'autorité qui me suffit largement, en la circonstance...

     

    L'Albatros

      Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
    Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
    Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
    Le navire glissant sur les gouffres amers.

    A peine les ont-ils déposés sur les planches,
    Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
    Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
    Comme des avirons traîner à côté d'eux.

    Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
    Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
    L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
    L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

    Le Poète est semblable au prince des nuées
    Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
    Exilé sur le sol au milieu des huées,
    Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

  • Spartacus prend position en faveur de François Bayrou

    Nous, socialistes et Français de gauche, revendiquons hautement notre soutien à François Bayrou et aux idéaux de rassemblement et de redressement qu'il incarne. Notre détermination, déclarée dès l'automne 2006, s'est encore renforcée depuis les déclarations de candidature de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal.
    Les annonces de programme des uns et des autres témoignent d'une erreur de jugement de la situation réelle de notre pays. La candidate du parti socialiste a formulé, le 11 février, 100 propositions en voulant sans doute imiter les 110 propositions de François Mitterrand. Mais la situation de la France en 2007 n'est pas la situation de la France en 1981. Notre pays est endetté et nous vivons déjà, sans nécessairement en être conscients, aux dépens de nos enfants et de nos petits-enfants : près de 1 200 milliards d'euros d'endettement de l'Etat ; 900 milliards d'euros de financement à prévoir pour les retraites ; enfin les collectivités locales elles aussi glissent peu à peu d'une situation saine vers un déficit chronique.
    Madame Royal fait des chèques en blanc. Ces cent propositions sont autant de traites tirées sur le «compte France» déjà largement à découvert. Comment seront-elles financées ? Rien n'est précisé. Rien n'est indiqué non plus sur le réaménagement pourtant indispensable de la fiscalité ou sur la question cruciale des retraites. Rien enfin sur les moyens de relancer la croissance qui, seule, permettrait de réduire chômage et déficits publics et de financer l'ensemble de son programme. Mme Royal compte donc gérer la France comme on gère une région ou un département : en augmentant les prélèvements et en créant toujours plus de charges pour la collectivité. Ou bien elle ne s'intéresse guère au chiffrage de son projet donc à son réalisme. La démission d'Eric Besson, secrétaire national du parti socialiste à l'économie, en est une démonstration éclatante. Sa seule réponse consiste à dire que la croissance de l'économie fournira le carburant nécessaire dès son élection. Comme avec une baguette magique, alors même qu'aucune de ses propositions ne prévoit un soutien à la création et au développement des entreprises. Aucune. Cet oubli témoigne d'une méconnaissance vertigineuse de l'économie de notre pays. A moins que cela ne corresponde à une méfiance systématique vis-à-vis des centaines de milliers d'artisans, de professions libérales, de responsables d'entreprises agricoles et commerciales qui sont dans l'attente de mesures simples comme celle proposée par François Bayrou avec l'exonération de charges sociales pour la création de deux emplois par entreprise.
    Que dire des propositions de Nicolas Sarkozy ? Sa prodigalité électoraliste vient d'être démentie et corrigée par ses propres amis de l'UMP qui n'en peuvent plus des promesses ciblées et sectorisées par catégories électorales avancées par le ministre-candidat.
    Sa mesure phare qui consiste à baisser de quatre points les prélèvements obligatoires par rapport au PIB représente 78 milliards d'euros à financer. L'économiste Thomas Piketty a démontré que cela correspondait à la suppression conjointe de l'impôt sur le revenu, de l'impôt sur la fortune et de l'impôt sur les sociétés. M. Sarkozy nous prépare bien une France sans foi ni loi, une France ultralibérale. Nous constatons que ce programme, Nicolas Sarkozy l'étend maintenant sur dix ans.
    Nous, socialistes et Français de gauche, croyons à la voie proposée par François Bayrou. Pourquoi ? Il a été le seul et le premier à poser les vraies questions pour l'avenir de notre pays et à apporter les bonnes réponses :
    ­ Notre dette publique nous engage vis-à-vis des générations futures. Il faut revoir le processus de la dépense publique pour plus d'efficacité et donc plus de justice. Et inscrire dans la Constitution le principe d'interdiction d'un déficit des dépenses de fonctionnement de l'Etat.
    ­ Notre Education nationale repose sur un corps d'élite. Nos enseignants, de formation initiale et continue, doivent disposer des moyens nécessaires à leur mission. Et plus que tout de notre reconnaissance.
    ­ Nos besoins collectifs de tous ordres ; santé, défense, culture, diplomatie... doivent eux aussi faire l'objet d'une protection et d'une sérénité que seul l'idéal de rassemblement de François Bayrou peut incarner dans les circonstances présentes.
    Enfin, nous, socialistes et Français de gauche, estimons que le choix incohérent et erratique du parti socialiste conduit la gauche française à son échec pour l'élection présidentielle. Inexorablement.
    Pour toutes ces raisons, et malgré notre fidélité à un parti qui a été pendant longtemps un modèle de démocratie interne, nous persistons à penser que seul François Bayrou incarne aujourd'hui l'esprit de courage, de responsabilité et de clairvoyance nécessaire pour redresser la situation de la France. Nous lui faisons confiance pour rassembler enfin les Français autour des valeurs républicaines qui nous sont chères. Pour les électeurs de gauche, le véritable vote utile pour faire barrage à Nicolas Sarkozy, c'est Bayrou. Lui seul sera en mesure de battre le candidat UMP au deuxième tour de la présidentielle.

  • Le Rap Bayrou

    On n'arrête pas le progrès :-)

     

     

  • Le singe et le perroquet

    Esope, pas mal de siècles avant Sarko et Ségolène, mais avec bien plus de bon sens... 

     

    Le singe et le perroquet

    Un jour le Singe et le Perroquet pensèrent se donner pour Animaux raisonnables, et se mirent en tête de se faire passer pour tels. Le premier crut qu'on le prendrait pour un homme, dès qu'il en aurait pris les habits. L'autre s'imagina qu'il le ferait aussi, s'il pouvait contrefaire la voix humaine. Le Singe donc s'habilla ; le Perroquet apprit quelques mots, après quoi l'un et l'autre sortirent de leurs bois et vinrent se produire à certaine foire. Lorsqu'ils parurent, chacun y fut trompé : mais comme le Singe ne disait rien, et que le Perroquet ne disait jamais que la même chose, on sortit bientôt d'erreur. Ainsi ceux qui les avaient pris d'abord pour de vrais hommes, ne les prirent, un quart d'heure après, que pour ce qu'ils étaient.

  • Le volatile

    Eh, volatile, heureusement que tu es là pour égayer les jours sombres de cette campagne présidentielle. A vrai dire, à te lire, je me paie pour une somme modique une franche tranche de rire chaque semaine.

    Je vais même te faire une confidence, l'emplumé, tu me fais tellement rigoler que je t'achète volontairement au numéro, parce que je crois que cela te rapporte plus que l'abonnement. 

    Alors tu mérites bien que je te fasse de la réclame, comme on dit en vieux françois, celui des années 60. 

     

    Tiens, pour ceux qui veulent te lire, voilà une adresse où ils peuvent s'abonner :

    http://www.lecanardenchaine.fr/abonnes.html 

     Coin, coin et attention aux renards, j'ai entendu dire qu'il y en avait qui tentaient de se déguiser en volatiles, ces derniers temps...

  • Union nationale

    Selon un sondage BVA, 71 des Français se déclarent favorables à un gouvernement mêlant responsables politiques de gauche et de droite. Et 66% des Français estiment que François Bayrou, s'il est élu président de la République, essaiera réellement de former un gouvernement d'union nationale. On voit incontestablement, à la multiplication des sondages sur François Bayrou et ses idées, que le candidat UDF profite d'une certaine dynamique dans la campagne électorale, qui se traduit par un niveau jamais atteint dans les intentions de vote (environ 14%).

  • La blague favorite d'André Santini...

    « Tous les candidats que j'ai soutenus depuis 1981, au premier tour, ont perdu la présidentielle. »

  • Une chanson pour François Bayrou


    K Bayrou
    envoyé par FanofFB
     
    Apparemment, la candidature de François Bayrou fait son chemin, y compris au sein de la chanson libre... 

  • Proverbe béarnais...

    « Ce n'est pas parce que le renard se couvre de plumes qu'on va le prendre pour une poule.»

     

    Nouveau proverbe béarnais conçu et imaginé par François Bayrou, en réaction au discours de Nicolas Sarkozy s'adressant aux travailleurs... 

  • Qui roule pour le Front National ?

    Il y a des questions que l'on finit par se poser. Comme en 2002, des violences surgissent en banlieue au moment où le vote Front National semble se tasser :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20070204.OBS0469/yvelines__une_seulegarde_a_vue_prolongee.html

     On finit par se demander vraiment si les voyous et les délinquants n'ont pas un intérêt objectif à faire croître le score du Front National. Ou, tout du moins, de ceux qui ont fait de la sécurité leur fond de commerce...

    Au lieu de ne garder à vue qu'un seul individu, ne serait-il pas meilleur pour la démocratie de coffrer une bonne fois pour toutes toute la bande, une centaine d'individus en somme ?

    Alors, Monsieur Sarkozy, vous le passez, ce karcher, oui ou non ?