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La blague favorite d'André Santini...

« Tous les candidats que j'ai soutenus depuis 1981, au premier tour, ont perdu la présidentielle. »

Commentaires

  • En ces jours troublés, je crois utile de publier ici le texte du discours d'André SANTINI, prononcé il y a à peine 8 mois dans sa bonne ville d'Issy-les-Moulineaux.

    Discours d'André Santini
    Vice-président de l'UDF, député des Hauts-de-Seine
    Conseil national de l'UDF - Issy-les-Moulineaux
    10 juin 2006


    Mon cher François, Chers amis,

    C'est le président de la Fédération UDF des Hauts-de-Seine qui vous accueille.

    Mon cher François, laisse-moi, pour commencer, te dire et dire à nos amis ici réunis, ma joie d'accueillir une fois encore à Issy-les-Moulineaux le Conseil national de notre mouvement.

    Je me souviens que le dernier que nous avons tenu au PACI, suivait de peu ton beau score à l'élection présidentielle et précédait de quelques semaines nos performances aux élections régionales et européennes. Issy-les-Moulineaux porte donc chance et c'est cette chance qui nous accompagnera demain dans les défis qui s'annoncent.

    Demain est un pari considérable qui s'offre à toi et nous savons que tu en sortiras vainqueur. Ce sera la victoire de la persévérance, de la passion, de la stratégie bien maîtrisée, de l'élégance, de la vérité du terrain aussi.

    Demain, mon cher François, toute l'UDF sera derrière toi et derrière Alix Road, ta pouliche ! Nous savons qu'elle remportera le prix de Diane et c'est le paysage de l'équitation qui s'en trouvera bouleversé.

    Je vous signale au passage que, quand je vois le nombre de responsables UDF qui ont des chevaux, Mesdames, Messieurs, je commence à me sentir un peu esseulé. François m'a promis de me vendre une jambe de cheval. Je vais voir. Je crois que s'il gagne, je suivrai son conseil, après la présidentielle.
    Inutile de te dire, mon cher François, que ce sacre en annonce un autre.

    Hier, je réunissais à Issy-les-Moulineaux, déjà, le bureau politique de notre Fédération départementale. Nous n'avons pas besoin de cela pour prouver l'existence et le dynamisme de notre mouvement dans un département un peu particulier, pour les raisons que vous devinez. C'est le seul dans lequel Ségolène Royal ne soit pas encore venue faire campagne !

    Nous n'avons donc pas besoin de multiplier les réunions pour nous sentir soudés, mais cela fait du bien de nous rassembler pour en faire la démonstration.
    Je suis heureux de te dire, mon cher François, mon cher Président, que le bureau des Hauts-de-Seine, unanime, s'engage derrière toi, derrière le programme que tu présenteras aux Français.

    C’est que nous avons foi en cette stratégie d'indépendance qui guide nos prises de position à l'Assemblée nationale comme au Sénat depuis quelques mois.
    Nous partageons ta vision de l'état de la France, les Français aussi.

    Nous en avons assez du confort de l'affrontement droite/gauche, les Français aussi. Nous sommes impatients de répondre positivement aux problèmes qui se posent à notre pays, les Français aussi.

    Alors, en grâce comme dirait le Premier ministre, pour que notre discours soit entendu, pour que notre image ne soit pas écornée, pour préserver notre singularité en comparaison des partis qui, sur notre droite, comme sur notre gauche, se déchirent, n'ajoutons pas des problèmes d'égo aux problèmes que notre pays traverse. N'ajoutons pas notre souffle à la tempête que la France traverse. Ne participons pas à la déliquescence de notre République. Restons unis, constructifs, fiers des valeurs que nous défendons tous avec acharnement et fidélité depuis des années, pour que l’Union pour la démocratie française veuille encore dire quelque chose.

    Pour qu'elle soit encore plus forte demain qu’aujourd’hui, agissons et réfléchissons en hommes et femmes responsables. C'est le gage le plus sûr que les électeurs te feront confiance demain et en 2007.

    La Fédération des Hauts-de-Seine salue l'UDF et son chef, François Bayrou.

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