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Politique - Page 113

  • Christian Blanc nommé, mais...

    Bon, Christian Blanc, qui est un homme que j'apprécie beaucoup pour sa compétence, est présent dans le gouvernement Fillon remanié, mais le poste qu'on lui attribue est une fumisterie.

    Il est chargé en gros de faire le Grand Paris. Le Grand Paris, tout le monde en parle, mais personne ne s'accorde à son sujet. Delanoë et Huchon sont du même parti, du même courant au sein du PS, et sont au pouvoir depuis 4 ans, l'un à Paris, l'autre à la Région, et pourtant rien ne bouge. Ajouter un interlocuteur supplémentaire ne risque pas d'améliorer les choses, et d'ailleurs, depuis quand un ministère ne concerne qu'une partie spécifique du territoire ? 

    Je ne comprends pas : Sarkozy et Fillon ont avec Christian Blanc un homme compétent, qui a fait ses preuves dans l'entreprise. Il a écrit un rapport que tout le monde reconnaît comme fondateur. Son livre démontre qu'il a voyagé, et pas seulement en Amérique, et observé d'autres pratiques, et que donc, il sait de quoi il parle. Il propose des solutions concrètes dans son livre la Croissance et le Chaos.

    Pourquoi donc, ne le colle-t-on pas au minimum à l'industrie, à l'innovation et au commerce, et, mieux, là où il faudrait qu'il soit, c'est à dire à Bercy avec un maximum de lattitude pour agir. 

    Je vois encore une occasion manquée de faire avancer les choses, et j'avoue que je perds patience. Je suis vraiment très déçu, alors qu'en entendant son nom, j'avais eu un espoir, moi qui me définis parfois comme un « blanchiste » du MoDem (pas sur tous les sujets, mais tout de même sur beaucoup).

  • Il faudra faire le tri à gauche et...à droite aussi !

    Un enseignement intéressant de ces élections municipales, c'est qu'elles permettront au MoDem de faire un véritable tri à gauche, car nous aurons ainsi distingué une gauche de progrès, avec laquelle nous pouvons travailler, d'une gauche plus radicale, et hostile à une ligne réformiste.

    Des individus comme Collomb à Lyon, Aubry, à Lille , Royal, par ses déclarations, ont montré que des convergences étaient possibles. Toutefois, ne nous leurrons pas, une large majorité du PS, y compris parmi ses sociaux-démocrates, ne nous veut pas du bien, et le chemin sera donc long et difficile. 

    Espérons également que ces municipales auront permis de faire émerger une droite proche de la démocratie-chrétienne, avec laquelle nous pourrons travailler, Alain Juppé en étant le plus éminent représentant.

    A Paris, il nous faudra observer avec attention les évolutions de la droite parisienne. Selon ses prises de position, mais aussi sa régénérescence ou non, il faudra envisager des rapprochements avec des éléments progressistes. 

  • Manque de pot à Pau, ils ont eu sa peau...

    On le sait donc, Bayrou a perdu d'un chouia à Pau. Moins de 400 voix. Comme quoi, il est toujours utile de se déplacer, et les élections tiennent parfois à pas grand chose.

    Cela dit, il faut dire aussi quelque chose de la candidate socialiste : le PS a choisi le meilleur candidat possible contre Bayrou, et, bien que connaissant, en tant que Parisien, assez mal le microcosme palois, j'ai été très inquitet d'emblée quand j'ai vu le profil de leur tête de liste. Martine Lignères-Cassou est un femme de terrain, droite et intègre, connaissant et travaillant ses dossiers, et dont l'autorité morale auprès des troupes de gauche est sans faille. Extrêmement populaire à Pau, encore plus que François, c'était la candidate idéale. J'avoue que moi-même, en regardant son profil et son programme, je me suis dit : si j'étais Palois et qu'il n'y avait pas François, je crois que je voterai sans hésiter pour elle.

     Ce ne sont pas les têtes médiatiques mais souvent les locaux qui sont les plus redoutables. Tout dépend de l'implantation, mais une fois que l'on est connu et reconnu, avoir une exposition nationale devient un handicap.

    François perd tout de même avec les honneurs, et j'espère que son échec tout relatif ne l'empêchera pas de proposer ses solutions aux Palois. De toutes façons, le nouveau maire n'a guère le choix : il doit tenir compte du fait qu'elle a été élue avec moins de 40% des voix, et que donc, son programme n'est pas majoritaire à Pau, puisque plus de 60% des Palois ont fait un autre choix...

  • Saint-Leu 2 : Isabelle Poudroux renverse la vapeur pour le MoDem

    Il y avait aussi des cantonales, et...une très bonne surprise : du côté de Saint-Leu, la candidate MoDem avait fait 29.72% des voix contre 46.16 à son adversaire. Eh bien, contre toute attente, elle a remporté cette cantonale !

    Et tenez-vous bien, la participation a augmenté de 6 points (74.52%) ce qui confirme une intuition que j'ai depuis longtemps. Je crois que nous avons une déperdition très forte du côté des abstentionnistes, au MoDem, ce qui d'ailleurs, avait été vérifié aux législatives. Une piste à méditer.

    La Réunion nous aura réservé une bonne surprise. 

  • MoDem, reloaded

    Et voilà, les résultats sont tombés, tout du moins, pour François Bayrou. Je voudrais lui dire qu'il s'est bien battu, et que ce n'est pas facile de lutter contre la marée, tous les nageurs d'expérience le savent. Un échec aux municipales, ce n'est pas un drame. Il survivra. Quand on considère les traversées du désert de De Gaulle ou Mitterand dans le passé, Sarkozy, plus récemment, je pense que François s'en remettra, d'autant qu'il ne perd à pas grand chose, et dans une triangulaire.

    J'attends les résultats de Marielle de Sarnez. A l'heure où j'écris, je sais qu'elle oscille aux alentours de 15%. Il faudrait 1% de plus, sinon, c'en sera fini de la présence du Modem au Conseil de Paris. Mais, il nous restera des conseillers municipaux, qui devront être très actifs pour pouvoir construire.

    Parce que  la faiblesse chronique du MoDem, depuis sa fondation, c'est celle-là. Pas de construction, mais des empilements dans la précipitation. Je ne peux pas le reprocher aux têtes du MoDem, les choses vont très vite.

    Il n'en reste pas moins que nous n'avons pas de message lisible à proposer aux Français, et cela, parce que nous n'avons pas réfléchi à ce que nous sommes et à la philosophie qui anime notre mouvement. Comme nous ne savons pas ce que nous sommes, et que nous ne connaissons pas nos propres idées, nous ne pouvons pas non plus les vulgariser

    Pour ma part, depuis plusieurs mois, cela a été un souci constant que de retrouver nos racines si profondément enfouies. Et pourtant, elles existent ces racines ! Pourquoi une carte politique que l'on croyait disparue à jamais, je parle de celle du MRP, serait réapparue soudainement au cours de l'élection présidentielle

    Il y a donc tout un travail de fondation à réaliser. Et ce travail de fondation, il ne passe pas dans l'entremêlement d'idées farfelues lancées en l'air par des égos en mal de reconnaissance, comme on a pu tant le voir sur la blogopsphère MoDem, d'individus se voyant déjà des nouveaux prophètes, mais il passe par des lectures, des débats avec des spécialistes reconnus, et l'étude de l'histoire politique et philosophique. 

    L'UDF en son temps, a su générer ces débats : les colloques, les jeudis de l'UDF, les commissions : c'est tout cette effervescence intellectuelle qu'il faudrait recréer.

    Nous avons beaucoup perdu, sur notre centre-droit, d'abord, avec la fuite des députés UDF, mais pas seulement : avec le départ de nombre de cadres, pour une stratégie qui est au final en demi-teinte. Or, nombre de ces cadres fournissaient un travail de qualité. Ils ont été remplacés parfois par des arrivants de qualité, mais aussi par des arrivistes, et beaucoup de phraseurs aigris et démagogques dont on a pu voir un bel échantillon dans une partie de la blosophère MoDem.

    Je me suis demandé, à l'instar de ce que se disait la droite, à une époque donnée, si le MoDem n'a pas la blogosphère la plus bête du monde. Oh, bien sûr, je ne lui donne pas plus d'importance qu'elle en a, mais, à la marge, elle aura certainement contribué à ces résultats parfois fort décevants, et surtout, en les attaquant constamment, à décridibiliser ses principaux leaders.

    Que Marielle de Sarnez dispose ou non d'un siège au Conseil de Paris, cela va se jouer à moins de 200 voix. Quand je vois que, Quitterie Delmas, que j'avais crue irréprochable jusqu'à cette sortie, l'attaque le jour même du second tour dans un quotidien , le Parisien,  qui touche directement la ville de Paris, je me dis qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond au royaume de MoDem. La blogosphère en elle-même est assez peu lue, mais, elle donne la température ambiante aux médias, jusqu'à un certain degré, et peut contribuer à la marge à faire perdre des voix ou à provoquer des abstentions.

    Je disais que j'appelais à un travail de fondation pour notre mouvement, mais, d'ores et déjà, je sais une chose : il y a des gens avec lesquels je ne veux absolument pas travailler. 

    Yeesssssss ! Je crois que Marielle sauve un siège !!! Pas encore joué, mais cela en prend peut-être le chemin.

    Je reprends donc ce que je disais : ce que j'aimerais, c'est pouvoir organiser un réseau sur la Toile, qui serait un peu un club de réflexion. Ce club-là pourrait d'une part travailler sur des auteurs qui paraisssent s'inscrire dans notre opitique politico-philosophique, et j'ai déjà traité Schumpeter et Montesquieu, mais il y a aussi Tocqueville et Marc Sangnier dont j'ai beaucoup entendu parler, et puis certainement certains aspects d'Aristote avec son idéal de modération, Spinoza, bref, tout est bon à prendre.

    Un de mes lecteurs a un jour évoqué le personnalisme qui serait certainement un courant à examiner de près. Et puis il y a aussi le travail des sénateurs MoDem, souvent remarquable, qui peut fournir des données et des axes de réflexion sur nombre de grandes questions touchant la politique nationale, la politique européenne et la politique internationale. 

    Les fils directeurs qui traversent le MoDem existent, mais personne n'est encore capable de rendre compte du tissage qu'ils forment, et souvent, pas même de ces lignes elles-mêmes.

    Avant les élections municipales, une tête de liste MoDem à Paris avec qui je discutais, me confiait : "mais, et toi, est-ce que tu sais vraiment quel est notre programme à Paris ? Moi, j'ai du mal à articuler tout cela." Marielle elle-même, au détour d'une réunion, a suggéré que je puisse vulgariser le programme parisien aux vingt têtes de listes. Finalement, cela ne s'est pas fait. D'autres tâches plus importantes ont sans doute requis l'attention de Marielle et des têtes de liste.

    On conserve Saint-Brieuc ! Bravo Bruno Joncour !!! Je suis également fier du score de Philippe, Véronique et Marielle, qui tournent entre 14 et 16% tous au second tour, ce qui est loin d'être négligeable. 

    Je reviens sur ce qu'e m'avait dit ce responsable. Pourtant, ce projet, j'en avais senti l'essence, pour ma part, et c'est une discussion avec une responsable de commision, seconde sur la liste du 17ème, Christelle de Crémiers, qui m'en avait fait prendre conscience. C'est elle qui a la première, je crois, parler d'individu socialement responsable.  En examinant alors d'autres aspectsdu programme parisien du MoDem, je me suis rendu compte que cet individu, qu'il fût assistante maternelle, chef d'entreprise, ou étudiant co-locataire avec un petite vieille, il était présent à tous les étages du programme parisien du MoDem.

    Comme je lisais l'Esprit des lois à cette époque, et que dans le même temps, j'avais entendu Marielle déclarer à plusieurs reprises qu'il fallait redonner de l'importance aux corps intermédiaires, j'ai fait aussi la jonction avec les recommandations de Montesquieu en la matière. Le même idéal de modération, le même souci de respecter l'individu face aux pouvoirs publics, le même désir de redonner du pouvoir à ceux qui servent de zone-tampons entre le pouvoir politique et le citoyen. Bien sûr, le Parlement, mais on sait de longue date ce qu'en pensent François Bayrou et Marielle, mais aussi tout le tissu associatif.

    Du magma apparemment confus du programme parisien du MoDem, quelque chose prenait forme petit à petit. En dépit des efforts remarquables de Céline Allémaume, pour constituer des commissions efficaces, en un temps record, avec de tous nouveaux adhérents, cette ligne directrice globale a manqué dans l'énoncé du projet, alors qu'elle était venue tout naturellement, émergeant quasiment de manière immanente du travail de commissions qui ne se connaissaient pas forcément pourtant. 

    Ceci, d'ailleurs, tend à me faire penser, qu'en dépit des apparences, il existe une unité de vue au sein du MoDem et dans son électorat, plus forte qu'on ne le pense. C'est pour cela qu'il faut travailler sur la trame fondatrice de notre mouvement et faire émerger quelque chose. 

    Confirmation : Marielle conserve son siège ! Marielle, je vous préviens, vous aurez du boulot, parce que c'est à vous qu'on adressera toutes nos revendications à la nouvelle équipe !

    Nous allons certainement perdre des adhérents. C'est inéluctable. Le PS est passé de 280 000 adhérents à 150 000 après les présidentielles. Nous-mêmes, à mon avis, nous n'en conserverons qu'entre 20 et 30 000. C'est avec ceux qui resteront que nous construirons. L'UDF a survécu en 2002. Le MoDem survivra en 2008

    La prochaine échéance, désormais, ce sont les Européennes, mais, il faudra peaufiner notre programme et nos discours, afin de présenter un projet lisible et cohérent. Et pour cela, il faut sans plus tarder commencer à oeuvrer.  Et pour nos nouveaux élus, ils vont apprendre, se former en oeuvrant aux services des Français, pour devenir meilleurs et plus forts. A eux de préparer l'avenir, désormais. Comme disait Bayrou, en dépit de sa défaite à Pau, "je suis têtu et on ne se débarassera pas de moi comme ça". On escompte bien que tu continues à jouer les sparadraps, François !!!

    Alors vive la France, vive les Français, et vive le MoDem !

  • Forces et faiblesses du MoDem

    Encore un excellent commentaire de Bertrand (pas le socialiste archaïque de Paris mais le lecteur de mon blog) qui répondait à Axel de Page 2007 sur les forces et les faiblesses du MoDem.

    Je copie comme d'hab son commentaire (je vais l'engager çui-là :-) )

    1) C'est sûr qu'aujourd'hui le MoDem a une faiblesse, c'est qu'il ne peut pas se présenter seul partout. Mais il a réussi à se présenter sous ses propres couleurs dans un grand nombre de moyennes et grandes villes, et ça ce n'était pas du tout gagné il y a 6 mois ! Et le but n’était pas d’être présent partout, comme lors des législatives, mais d’être présent dans des villes « cœur de cible » pour créer un maillage à partir de là. C’est une stratégie plutôt intelligente pour une formation naissante. Et cela a plutôt bien fonctionné.

    2) Cette faiblesse n'est pas propre au Modem. C'est aussi le cas - à moindre échelle certes ! - de l'UMP par exemple. Autant la gauche se présente à peu près systématiquement sous ses couleurs, autant l'UMP se présente très souvent comme liste "apolitique" y compris dans les grandes villes. Prenant l'exemple nantais que je connais bien et pour cause. Etaient en course :
    - une liste Ayrault, s'affichant clairement PS-PC-Verts
    - une liste Blineau, s'affichant clairement MoDem
    - une liste LCR
    - une liste LO
    - une liste locale "culture"
    - une liste dont le mot d'ordre était "contre l'Europe" !
    - une liste "sans étiquette" menée par l'UMP, mais cachant son appartenance.

    3) Mais le cas de ces listes « sans étiquette », se retrouve aussi au MoDem. Juste deux cas :
    - Saint Brieuc (22). Liste « sans étiquette » menée par Didier Joncour, patron local du MoDem et à très large majorité MoDem. Intégrant des colistiers issus de la société civile et sans appartenance partisane, sa liste est « sans étiquette ». Il a fait 44,71% des voix, face à une liste de gauche et une autre de droite. La liste étant « sans étiquette », elle est classée officiellement dans les « divers droite », donc au même titre que l’UMP.
    Et pourtant la tête de liste est clairement Modem ainsi que la grande partie des élus qui en seront issus.
    - Carquefou, en périphérie de Nantes. Là aussi, une liste « ouverte », menée par Claude Guillet et Olivier Deschanel. Le premier est le patron du Modem sur la ville, le second est le président départemental du MoDem. Elle a fait 52,33%, et est classée « divers droite ». Pourtant elle était concurrencée par une autre liste « divers droite » menée par l’UMP !

    Le problème vient du fait que toutes les listes MoDem n’ayant pas affiché le logo MoDem se retrouve de fait classées, soit « divers droite » avec l’UMP le plus souvent, soit plus rarement « divers gauche ». Donnant effectivement l’impression d’une bipolarisation.

    Mais cette bipolarisation est au contraire en perte de vitesse si l’on regarde, non pas ce classement un peu artificiel par catégories, mais le nombre d’élus que chaque formation (UMP, PS, PC, Verts, MoDem, etc…) a eu au premier tour et peut espérer avoir au second. Et là, c’est l’UMP qui perd des sièges, tandis qu’en gagnent le PS, le MoDem et la LCR.

    Il faut, comme dans les études d’opinion, analyser les choses en tendance au delà des données brutes. Le Modem va avoir plus d’élus qu’il n’en avait il y a 15 jours. C’est un fait. Ayant plus d’élus, il va être en mesure de constituer des groupes dans plusieurs Communautés Urbaines. Ce qui veut dire très concrètement des tribunes et des moyens supplémentaires. Et au delà, un vivier de candidats potentiels pour les élections futures, régionales et cantonales. C’est cela qui est en train de se jouer, et que certains à l’UMP n’arrivent pas à digérer. Si on ne prend pas en compte ces données à moyen terme, on ne peut pas comprendre l’attitude (ou plutôt les attitudes contradictoires) de l’UMP ces jours derniers. Juppé à Bordeaux a compris depuis des mois qu’il allait désormais devoir composer avec un nouvelle force politique, non seulement dans sa ville, mais au niveau du département et au delà de la région. Il a très bien mené sa barque.

    A contrario, Fillon comme Sarkozy se sont planté dans leur analyse. Ils étaient persuadés que le MoDem disparaîtrait. Il ne disparaît pas, au contraire. Il aura plus d’élus, et des élus plus indépendants. Et là, subitement ils découvrent que sans l’appui du Modem, c’est un certain nombre d’exécutifs locaux que l’UMP risque de perdre à moyen terme.
    D’où leurs revirements, yeux doux puis menaces, bref attitudes totalement incohérentes.

  • Tous les résultats des listes autonomes du MoDem

    Merci au Mouvement Démocrate du Pays de Montbéliard pour avois mis à disposition sur la Toile tous les résultats des listes autonomes du MoDem, en format PDF. Comme on pourra le constater, les maires MoDem sortant font soit d'excellents scores, soit sont réélus au premier tour.

    Tous les résultats 

    Par ailleurs, on retrouve sur le site du MoDem cette même liste. Elle est donc officielle.

    Après le premier tour des élections municipales, les principaux chiffres et analyses des résultats des candidats du Mouvement Démocrate montrent la réalité et la force de la ligne d'indépendance portée par le Modem. Ainsi, Jean-Jacques Jegou au Plessis Trévise, Denis Badré à Ville-d'Avray, Jean-Marie Vanlerenberghe à Arras, Rodolphe Thomas à Hérouville St Clair ou encore Hervé Chevreau à Epinay-sur-Seine ont notamment été réélus dès le premier tour. 15 villes ont été gagnées au premier tour dont 2 de plus de 40 000 habitants. Au total, sur près de 350 villes où se présentaient des listes autonomes, le Modem recueille en moyenne près de 16% des voix, ce qui confirme son ancrage territorial. Eric Azière, en charge des élections a estimé que le MoDem avait d'ores et déjà 554 conseillers municipaux élus au premier tour, et en prévoit "plusieurs milliers à l'issue du second".

  • Le marché de dupes de Bertrand Delanoë

    Il y a des jours, j'vous jure....Bertrand Delanoë a trompé uen première fois les électeurs modérés, notamment les sociaux-démocrates qui se reconnaissent dans la démarche du MoDem mais s'imaginaient qu'ils pouvaient indifféremment voter pour les le PS ou le MoDem à Paris.

    Mais l'homme, ayant compris l'intérêt de la manoeuvre, récidive ! il parle à nouveau de partenariat...APRES le second tour ! Or, après le second tour, nous risquons de ne plus avoir d"élus, ou alors un seul.

    Il n'y aura donc pas de partenariat, mais en faisant croire cela, Bertrand Delanoë espère siphonner l'électorat du MoDem. Cela sera sans moi, et cette manière machiavélique de faire de la politique devrait être sanctionnée. La meilleure réponse à apporter à cette vile manoeuvre politicienne, c'est de voter pour le MoDem afin de montrer que l'on ne tombe pas dans le piège. Bertrand Delanoë s'apprête donc à tromper une seconde fois l'électorat modéré.

    A Paris, une seule solution : VOTER MODEM. Désolé, je j'aime pas crier sur mon blog, mais je suis tellement scandalisé par la méthode de l'homme, que je n'ai vraiment plus aucune sympathie pour lui. 

  • Danse du ventre de l'UMP et parfois du PS devant le MoDem : explications

    1726595087.jpgS'il n'y avait pas Bertrand (un des lecteurs de mon blog, pas le sectaire socialiste de Paris) il faudrait l'inventer ! L'explication époustouflante qui suit va mettre à mal la vérité officielle. Nous avons en réalité aujourd'hui plus d'élus que nous en avions il y a 15 jours ! et surtout...mais lisez donc la suite, vous allez comprendre pourquoi nous avons droit aux danses orientales de l'UMP et des personnalités les plus futées du PS...

     1) J'étais pessimiste quand j'ai écrit ça sur le blog de Gérard. En réalité, le MoDem a présenté des listes totalement autonomes dans 350 communes de plus de 10.000 habitants. Le score moyen sur ces communes a été au premier tour de 15,9%. Ma foi, ce n'est t pas déshonorant du tout.
    Cela fait plus de 500 conseillers municipaux MoDem élus au premier tour.

    2) J'ai eu l'explication des chiffres "officiels" : 47 - 45 - 4 -...
    Sont prises en compte toutes les communes de plus de 3500 habitants. Soit 2.906 communes sur 36.000. L'affiliation à un "clan" est plus ou moins obligatoire dans ces communes. Mais cela ne représente que 8% des communes en France ! Dans les 92% restantes, les listes sont le plus souvent apolitiques, en tous cas sans étiquettes partisanes.

    Ramenée à l’ensemble des 36.000 communes françaises, la droite « encartée » remporte 3,6% des mairies, et la gauche « encartée » 3,7%. Cela relativise un peu les chiffres glorieux annoncés à grand renfort de trompette !
    Les édiles « encartés », tous partis confondus, représentent moins de 10% des maires. Et là aussi 90 % ne le sont pas.

    3) Le MoDem, même si au final il ne gagne pas de grandes villes, aura mathématiquement un nombre de conseillers municipaux nettement supérieur à celui qu’il avait il y a 15 jours. C’est la même chose d’ailleurs pour le Nouveau Centre ou même la LCR. A contrario, l’UMP aura dans 8 jours moins d’élus locaux qu’elle en avait il y a 10 jours.

    Sans prendre en compte ces données - car derrière ces données se jouent aussi les élections cantonales, régionales puis sénatoriales - on ne peut pas comprendre la danse du ventre que fait actuellement l'UMP auprès de Bayrou ! Juppé, qui n'est pas le plus idiot de la bande loin de là, a pigé depuis longtemps les données du problème, et les a intégré depuis des mois. Il n'a pas subitement réalisé le problème de l'UMP le 10 au matin comme Devedjian.

  • Ségolène tâcle Bertrand...

    Je viens d'écouter Ségolène Royal sur France Info, et, plus je l'écoute, et plus je suis conforté a posteriori dans mon choix d'avoir voté pour elle au second tour des présidentielles. C'est autre chose que le père Bertrand...Elle a évité de le critiquer nommément, mais soigneusement expliqué en long et en large que les Socialistes devaient élargir leurs majorités, notamment vers le MoDem, et qu'elle était une agitatrice d'idées nouvelles au sein du PS. Il est vrai que Delanoë serait plutôt sur des combats d'arrière-garde, lui...

    Bien vu Ségolène !