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cantonales

  • Ni-ni, Front républicain, tout ça ne sert à rien

    Je ne vais pas être très long. Les consignes de vote, cela ne sert à rien du tout et ce, pour une raison très simple : les électeurs font bien ce qu'ils veulent. C'est bien pour cela que les additions arithmétiques d'électorat ne marchent jamais non plus, d'ailleurs. Évidemment, des leaders politiques peuvent prendre à titre personnel des positions ou des postures morales qui indiquent leur propre éthique, ou encore leurs calculs électoraux mais il faut bien comprendre que cela n'a aucune incidence ou presque sur les votes. Je pense qu'il est bon de renvoyer chaque électeur à sa liberté de conscience, voire à sa conscience tout court. Les électeurs sont bien assez grands pour juger tout seul, après tout.

    J'ai vu que Philippe Vigier, le chef de file des députés UDI, adoptait ce point de vue au second tour des cantonales, et cela me semble pertinent. On sait que l'UDI est opposé au FN, Jean-Christophe Lagarde l'a clairement fait savoir, et tôt, et ce député suit tout à fait la ligne générale de son parti pour ce qui concerne son expression personnelle, mais pour le reste, c'est aux électeurs de voir ce qu'ils feront.

  • Cantonales 2008-2011 et scores du MoDem

    Je suis assez surpris, bien réfléchi, par le traitement des scores du MoDem par la presse. On y lit çà et là un effondrement de ce parti.

    En 2008, à l'échelle nationale, le MoDem a obtenu 1,31% des suffrages ; en 2011, 1,21% environ. Donc, certes, je conçois qu'on dise qu'il vivote, mais qu'il s'effondre, pas plus que cela. Ce n'est pas la troisième force, à l'évidence, c'est un petit parti, mais il subsiste quasiment sans alliance sauf dans les Pyrénées-Atlantiques, avec peu de moyens et des candidats souvent jeunes et nouveaux.

    Ramemé au nombre de candidats qu'il a présenté, il ne s'en sort d'ailleurs pas si mal.

    Mais bon, j'ai observé que les médias fonctionnaient selon une logique qui leur est propre, c'est à dire par "séquences médiatiques". Il y a eu l'heure de Mélenchon, aujourd'hui, c'est celle de Marine Le pen, on peut donc espérer qu'un jour Bayrou et son parti y refasse surface ; je pronostique toutefois une séquence à venir sur Hollande d'ici relativement peu de temps...

  • Les cantonales ne m'intéressaient pas...

    Je suis désolé d'avoir si peu couvert les cantonales (un article en tout et pour tout) mais, fondamentalement, cela ne me passionnait vraiment pas. Je ne voyais guère de différences d'un programme politique à un autre. Ce n'est d'ailleurs pas la faute des candidats, mais plutôt la nature des missions du département qui veut ça. Et puis je crois aussi que ce sont des enjeux très locaux dont il faut pouvoir peser les tenants et les aboutissants. 

    Le MoDem était quasiment absent de ces élections dans lesquelles il ne souhaitait pas perdre des forces. De fait, dans trois ans, les nouveaux conseillers vont être remplacés par des conseillers territoriaux. Même si le mode de scrutin est inepte et anti-démocratique au possible en empêchant toute la palette des opinions d'être représentée, mieux vaut, en effet, regrouper une bonne fois pour toutes toutes les compétences sous un même étendard.

    J'ai vu que quelques candidats MoDem réalisaient de beaux scores : bravo à eux et courage pour la suite.

  • Cantonale démocrate et jolies femmes à Montrouge...

    A Montrouge, ce chanceux candidat MoDem cède sa place à une fort jolie femme...Le veinard met à profit la date du à 08 mars pour être bien entouré. Miam, on les croquerait si on pouvait (voir la vidéo ci-dessous).

    Cela dit, ce ne serait pas suffisant si ce duo de choc ne disposait pas d'un vrai programme pour le déaprtement du 92, phénomène assez rare dans ces insipides élections. Je me suis rendu sur le site consacré à la campagne et ai jeté un oeil sur les propositions. Il se trouve que je connais bien les Hauts de Seine...

    Il y a au moins un premier aspect qui m'a intéressé : Sylvie Brenez et Jean-Eric Branaa proposent d'expérimenter le fameux Small Business Act à la française de Bayrou dans le département. Très bonne idée, mais bonne chance : je ne sais pas si Jean-Eric et Sylvie ont entendu parler des écuries d'Augias, mais je crois que Devidjian pourrait les rencarder à ce sujet. L'opacité sur les appels d'offre dans le 92 est à peu près totale. Je crois qu'il ne faut pas seulement s'engager à simplifier les procédures, comme cela figure dans leur programme, mais également promettre un affichage transparent, comme le font la Mairie de Paris ou celle de Bordeaux, par exemple, sur les marchés qui sont passés.

    Autre idée que j'ai trouvée pas mal : financer le permis de conduire pour les jeunes en échange d'un investissement dans le secteur associatif, plus précisément les services à la personne (aide au 3ème âge, au handicap, à l'enfance).

    J'ai jeté oeil l'éducation dans le programme : à ma connaissance, c'est le Conseil Général qui finance la construction et une large partie de l'équipement des collèges. Il y aurait pourtant beaucoup à dire dans ce domaine. Sylvie et Jean-Eric veulent assurer les études dirigées que l'actuel Conseil Général commence à réduire sous prétexte que l'Etat le prend désormais en charge. Moi, je leur conseille de se pencher sur les conditions d'obtention des marchés dans les collèges et la manière dont les équipements s'y déploient : il y a un gisement pétrolifère d'économies à exploiter tant le gaspillage et la gabegie atteignent des sommets...Economies qui pourraient être réaffectées aux vrais priorités éducatives, bien  sûr...

    Bon, dans la partie budget et finance, les deux candidats MoDem/Alliance centriste/Cap21 veulent lancer un audit : ouarf ! Bonne chance ! Au moins, s'ils y parviennent, on va rigoler quand les cadavres vont sortir des placards...

    Sur le logement, rien de particulièrement novateur, mais deux engagements qui m'intéressent : celui d'interdire les préemptions sans motif valable (utilité publique) et celui de maintenir et rénover la cité universitaire d'Antony que la majorité actuelle veut condamner.

    Au niveau transport, je vais être méchant : c'est du sous-Delanoë comme cela se pratique désormais partout toutes tendances confondues en proche-banlieue. Ce n'est pas en congestionnant le trafic que l'on améliorera les conditions de transport. Or, la guerre  que livrent désormais toutes les tendances politiques à l'automobile à peu près partout participe largement aux rigidités qui affectent Paris et sa petite couronne, à commencer par les Hauts de Seine.

    L'offre de scooters électriques, c'est bien gentil, mais à quoi bon si Paris ne suit pas ? Moi, je préfère cela évidemment à l'auto-lib (une dispendieuse delanoconnerie de plus), mais plutôt que des scooters, il faudrait des side-cars, histoire que les familles ne soient pas comme d'habitude les sacrifiées de la politique de transports.

  • Danse du ventre de l'UMP et parfois du PS devant le MoDem : explications

    1726595087.jpgS'il n'y avait pas Bertrand (un des lecteurs de mon blog, pas le sectaire socialiste de Paris) il faudrait l'inventer ! L'explication époustouflante qui suit va mettre à mal la vérité officielle. Nous avons en réalité aujourd'hui plus d'élus que nous en avions il y a 15 jours ! et surtout...mais lisez donc la suite, vous allez comprendre pourquoi nous avons droit aux danses orientales de l'UMP et des personnalités les plus futées du PS...

     1) J'étais pessimiste quand j'ai écrit ça sur le blog de Gérard. En réalité, le MoDem a présenté des listes totalement autonomes dans 350 communes de plus de 10.000 habitants. Le score moyen sur ces communes a été au premier tour de 15,9%. Ma foi, ce n'est t pas déshonorant du tout.
    Cela fait plus de 500 conseillers municipaux MoDem élus au premier tour.

    2) J'ai eu l'explication des chiffres "officiels" : 47 - 45 - 4 -...
    Sont prises en compte toutes les communes de plus de 3500 habitants. Soit 2.906 communes sur 36.000. L'affiliation à un "clan" est plus ou moins obligatoire dans ces communes. Mais cela ne représente que 8% des communes en France ! Dans les 92% restantes, les listes sont le plus souvent apolitiques, en tous cas sans étiquettes partisanes.

    Ramenée à l’ensemble des 36.000 communes françaises, la droite « encartée » remporte 3,6% des mairies, et la gauche « encartée » 3,7%. Cela relativise un peu les chiffres glorieux annoncés à grand renfort de trompette !
    Les édiles « encartés », tous partis confondus, représentent moins de 10% des maires. Et là aussi 90 % ne le sont pas.

    3) Le MoDem, même si au final il ne gagne pas de grandes villes, aura mathématiquement un nombre de conseillers municipaux nettement supérieur à celui qu’il avait il y a 15 jours. C’est la même chose d’ailleurs pour le Nouveau Centre ou même la LCR. A contrario, l’UMP aura dans 8 jours moins d’élus locaux qu’elle en avait il y a 10 jours.

    Sans prendre en compte ces données - car derrière ces données se jouent aussi les élections cantonales, régionales puis sénatoriales - on ne peut pas comprendre la danse du ventre que fait actuellement l'UMP auprès de Bayrou ! Juppé, qui n'est pas le plus idiot de la bande loin de là, a pigé depuis longtemps les données du problème, et les a intégré depuis des mois. Il n'a pas subitement réalisé le problème de l'UMP le 10 au matin comme Devedjian.