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  • Affaire Théo, pas moyen de connaître la vérité

    L'inconvénient avec les médias qui sont les nôtres, c'est qu'on sait qu'ils ne font plus depuis longtemps un travail d'enquête et de vérification sérieux. La plupart du temps, ils se prêtent aux interprétations idéologiques selon leur sensibilité politique.

    Dans l'affaire Théo, je n'arrive pas à déterminer tous les tenants et les aboutissants. 

    J'ai quand même l'impression que le garçon dont il est question a bien été victime d'un policier qui est loin de faire honneur à sa profession. Ce gars-là a été déjà pincé auparavant pour des faits similaires. Si ce que dit Théo est vrai, il doit être destitué.

    Cela dit, on oublie aussi que le fameux Théo s'est interposé de manière violente et qu'il cherchait à couvrir la fuite de quelqu'un qui devait être arrêté.

    On a d'un côté des témoignages de jeunes de ces quartiers qui disent qu'ils sont sans cesse contrôlés. Mais quand on s'y rend, dans les quartiers en question, on est en permanence sous la menace d'une agression, et, pour les filles, d'un viol.

    Les bobos, intellectuels et artistes des quartiers branchés s'y entendent à dénoncer les violences policières. Sauf que...le quotidien des policiers c'est aussi ce que décrit celui qui leur a fait une réponse publique chez Marianne (à lire ici)

    Le problème, c'est que l'expérience que j'ai des quartiers sensibles, parce que j'y ai vécu par le passé, elle ressemble à ce que décrit le policier de Marianne, pas à ce que disent les jeunes qui assurent être harcelés.

    Je suppose que j'ai une vision partielle, partiale même, de la vie des "quartiers", comme on dit avec des guillemets. 

    En tout cas, la délinquance endémique, les agressions incessantes, ce n'est pas du fantasme, je peux le garantir au moins pour les zones dans lesquelles j'ai évolué.

    Et pour ce qui est des policiers, j'ai vu de mes propres yeux une horde haineuse suivre une voiture de police en caquetant, une autre encore plus nombreuse se rassembler avec des armes devant un hyper-marché.

    Il faudrait que tous ceux-là, ils cessent de se faire passer pour des pauvres victimes parce que ce n'est pas exactement le souvenir qu'ils m'ont laissé.

  • Majorité pénale, le gros écran de fumée de Fillon...

    En parlant d'un troll un peu trop évident, on n'hésite pas à le dire quand c'est trop gros, ça ne passe pas.

    Je sais que Fillon a vu Sarkozy aujourd'hui. 100 contre 1 que le second a donné quelques conseils au premier en lui disant, «fais diversion».

    Bingo, je vous le donne dans le mille, Fillon rebondit sur les événements récents et attire l'attention sur un terrain qui n'est plus du tout celui de la morale en politique et des efforts : il évoque la majorité pénale et la justice des mineurs,  il a l'assurance  que la gauche et les bien-pensants dans leur ensemble vont pousser des cris d'orfraie. On va le vouer aux gémonies, assurer qu'il sert de marche-pied au FN et tout le tralala. Bonne affaire pour Fillon qui pourra se re-droitiser mais surtout faire oublier les vilaines affaires qu'il a au derrière...

    La question est : est-ce que la diversion va marcher ? Si aucun journaliste ne réplique, que la gauche et les humanitaires n'entonnent pas le lamento du choeur des pleureuses, Fillon est cuit, on en reviendra aux affaires qui le concernent...Il suffit de ne pas rebondir...

  • Une alliance de Bayrou avec Macron me ferait mal au coeur

    J'ai déjà pas mal écrit sur ce blog ce qui fait que je n'aime pas Macron, mais je vais le redire.

    - Ce type est au moins aussi borné et prétentieux que Fillon. L'un et l'autre n'ont pas compris qu'on est à l'heure des rassemblements. Ils voient dans le compromis la compromission et jurent leurs grands dieux qu'ils ne varieront pas d'un iota quand on évoque leurs programmes

    - Macron a pris le melon. Il se prend pour un gourou, exige des engagements discrétionnaires avec la signature qu'il demande aux futurs candidats d'En marche.

    - fondamentalement, Macron méprise la France. Il dit explicitement qu'il n'y pas de culture française. Il ne comprend pas que la France a une identité et qu'on ne construira rien de bon sans s'appuyer sur cette identité, chose que Bayrou semble le seul à avoir compris.

    - Macron est international, cosmopolite et connecté. Il représente les apatrides à l'aise dans la globalisation, ceux qui voyagent de mégalopoles en mégalopoles, à l'aise à New-York et à Londres comme à Paris. Les territoires oubliés sont au choix ou des faire-valoir pour se donner un coloris social ou le camp retranché du nationalisme dur de Marine Le pen et ses commensaux

    - Macron est le chef de file des startuper, de ceux qui réussissent, prennent des risques, une variation branchée de la jeunesse hyper-connectée et internationale, des chefs d'entreprise jeunes et dynamiques. Le reste n'existe pas. Pas de pitié pour les oubliés, les canards boiteux. Le reste est de la résistance, du conservatisme. Le reste, ce sont les archaïsmes. Macron ne comprend pas ce qu'est une racine. En fait, il n'y voit que le truc qui résiste quand on tire dessus. Vous comprenez, chez Macron, il faut être flexible. Flexibilité, c'est le terme à la mode dans les nouvelles techniques managériales, et ça concerne toujours le travailleur. Quand on n'est pas flexible, on est archaïque, pas employable, unemployable, comme on dit en globish. 

    - Mais comment voulez-vous que je m'associe à un individu qui représente tout ça ? C'est l'incarnation du mépris, de la réussite insolente, de l'arrogance technocratique qui tente de prendre le visage de la Révolution.

    Vraiment, je ne l'aime pas. Pas plus que Fillon.

    Mais je crois que ce que j'exècre par dessus-tout, c'est cette espèce de vernis social pour ne pas dire socialiste, sorte d'aumône laïque qui permet de faire luire les mesures les plus régressives, avec, à tous les coups, un discours doucereux. Comme ces jeunes qui peuvent bien travailler plus, ils ont de l'énergie. Le bon modèle, j'imagine, c'est le startuper qui crée sa boîte et travaille 70 heures par semaine. Un bon modèle applicable au salarié jeune, je suis bien certain que c'est la pensée profonde de Macron. On fait passer la pilule avec un pass culture qu'ils n'auront de toutes façons pas le temps d'utiliser, ces jeunes, et qui ne sera utile qu'à ceux qui sont «branchés et connectés». Et il n'y a pas que ça.

    Comme les socialistes bien-pensants, chez Macron, on voit des fachos chez tous ceux qui pensent autrement, surtout dans les domaines sociétaux. On est au minimum conservateur quand on ne porte pas ce que Macron et les siens appellent le progrès, la réforme. Ce sont des réformistes. Ils sont impatients de nous réformer. Réformer, reformer, reformater. Chacun sa méthode. Fillon rêve de nous flageller, Macron de nous réformer. Soyez certains qu'on aura mal dans les deux cas. Et si on se plaint, c'est qu'on est attaché à des privilèges exorbitants. Il ne vaudra mieux, évidemment, ne pas parler de l'ISF que Macron s'apprête à annuler exclusivement pour ses potes entrepreneurs. Pour les actifs. Pour les riches branchés et numériques. Le reste, le patrimoine immobilier, fera l'objet d'une taxe spécifique, sans doute plus lourde. Rendez-vous compte : ce n'est pas «productif». Il faut être flexible, autonome et productif dans le 1984 macroniste.

    Je ne le supporte pas.

    Si on doit se rapprocher de lui, ça va être très dur pour moi. 

    Ou alors il faut qu'il change, et vite. Qu'il rabatte son caquet exaspérant et qu'il fasse preuve d'humilité et d'ouverture d'esprit, deux qualités qui lui manquent, à l'évidence.

     

  • Si Les Républicains n'agissent pas vite c'est cuit pour eux.

    Les Républicains sont partis pour perdre une présidentielle imperdable. Le comble, quand j'y pense, c'est que le mandat complètement discrédité de Hollande aura produit deux candidats hauts dans les sondages : pas loin de 18 pour Hamon et de 22 pour Macron. Mais l'un et l'autre sont deux anciens ministres de Hollande !!! Trop fort ! Un enfumage d'une qualité aussi rare qu'exceptionnelle ! Et pendant ce temps, la droite républicaine s'est fourvoyée. Pas de sa faute, personne n'aurait pu prévoir les tribulations de Fillon sauf Fillon lui-même qui avait reçu des courriers du Canard enchaîné dès le mois de novembre. Tout ce qui se produit est donc largement de sa faute, à double titre.

    Les jeunes parlementaires LR qui se rebellent ont donc raison de réagir mais Les Républicains doivent faire vite : le temps passe et bientôt, quel que soit le candidat, il deviendra impossible d'inverser la vapeur. 

    A l'heure actuelle, un tiers des électeurs de Macron sont sûrs de leur choix. Les Républicains, s'ils faisaient vite, en propulsant une candidature consensuelle comme celle d'Alain Juppé, pourraient récupérer ces indécis mais mieux vaut ne pas tarder d'autant qu'au centre-droit, les défections se multiplient.

    Ils devraient aussi réfléchir au fait que le MoDem n'a pas exclu de rallier Macron si le programme de ce dernier se précisait et s'avérait compatible avec celui de Bayrou (pour l'instant, il y a un très long chemin à faire et Macron a l'air au moins aussi borné que Fillon).

  • Modération sur les commentaires à dater d'aujourd'hui

    Un individu qui se reconnaîtra ayant suffisamment pollué cet espace avec ses commentaires acrimonieux et désagréables envers d'autres commentateurs du blog, après plus de 10 années de résistance et de publication libre, je suis contraint d'installer la modération des commentaires.

    Croyez-bien que j'en suis désolé et que ce n'est pas de gaîté de coeur. De ce fait, les échanges seront sans doute moins réactifs, mais le troll pénible qui ne cesse d'enfumer mon domaine ne publiera plus quoi que ce soit ici désormais.

    Pour tous les autres, soyez tranquilles, je ne modère jamais les commentaires. Cette histoire m'aura quand même coûté 60 euros puisque j'ai dû prendre un abonnement pro à hautetfort pour que l'option me soit accessible pour les deux prochaines années.

    Je l'ai vraiment mauvaise sur ce coup-là.

  • L'apothéose du divin Macron.

    Je me mets à la place de la rédaction du Gorafi. Ils doivent halluciner quand la fiction et la satire se voient rattrapées par la réalité. Souvenez-vous, le 24 janvier dernier, le magazine titrait "Emmanuel Macron confirme qu'il ne révélera son programme que s'il est élu". Le croiriez-vous ? Le même Macron vient d'indiquer au JDD aujourd'hui que "le programme n'est pas le coeur de la campagne".

    Ce n'est pas tout : j'ai cru d'ailleurs avoir été trollé par une nouvelle satire du Gorafi, mais non, c'était bien le JDD. Le promoteur d'En marche a aussi expliqué qu'il ne reniait pas la dimension christique même s'il ne la revendiquait pas. On a trouvé une génération pour moquer François Bayrou en l'accusant d'avoir déclaré avoir vu la Vierge alors qu'il n'a jamais tenu de propos semblables de toute son existence politique et on a un Emmanuel Macron qui tranquillement se prend pour le Christ, comprenez le Sauveur....Mélenchon lui avait pourtant dit de ne pas forcer sur les champignons hallucinogènes...

    Jusqu'ici je me disais que Bayrou avait quand même peu de chances mais avec des zozos pareils, en effet, le jeu présidentiel demeure vraiment ouvert.

    Macron qui a vraiment pris le melon commence à déconner à plein tube. Fillon est rattrapé par son sens très particulier de la famille et Mélenchon et Hamon cherchent à se dévorer l'un l'autre. Je doute qu'Hamon résiste longtemps à la rhétorique et à l'expérience de Mélenchon qui a pour lui de ne pas avoir été ministre de Hollande entre autres et de s'être opposé aux Socialistes de longue date, contrairement à son adversaire...

    Quant à Marine Le pen, elle reste coincée derrière son plafond de verre dont la nature est très claire : le FN ne peut gagner une élection majeure sans allié or le FN n'a pas d'alliés...

  • Travail : Bayrou face à Macron

    Projet de Macron :

    - faire travailler plus les jeunes pour le même prix. En somme, réduire le chômage en sous-payant la jeunesse. Minable.  Je ne comprends pas comment les jeunes peuvent voir en Macron leur candidat naturel. Il ne leur est pas de pire ennemi dans la classe politique française.

    - faire travailler les seniors moins pour le même prix. Seniors pour Macron, c'est 50 ans et plus. Quel entrepreneur choisirait d'embaucher un "senior" dans ces conditions ? Il y a aussi un présupposé que le + de 50 ans serait nécessairement improductif ? On est vieux à 50 ans ?

    Le faux jeunisme de Macron, son mépris de ceux qui sont déjà faibles m'exaspèrent. Il y a là la suite logique de payer moins les heures du dimanche ou encore de vouloir affaiblir les accords de branche.

    Je ne comprends pas comment mes amis du MoDem s'obstinent à le soutenir et ne voient pas que cet homme-là et François Bayrou ne défendent pas le même modèle.

    Tout le raisonnement de Bayrou sur le travail est de penser qu'on ne fera pas des gains de compétitivité en baissant le salaire des Français. C'est pourtant le calcul de Macron.

     

  • Bayrou, l'âme française

    J'ai écrit hier qu'il était peut-être pertinent pour Bayrou de se rallier à Macron face au danger d'un second tour Hamon-Le pen. Cela a fait réagir ceux qui lisent ce blog et je les en remercie.

    C'est vrai que c'est très difficile de passer de Bayrou à Macron.

    Il y a chez Bayrou quelque chose de totalement inexistant chez Macron.

    C'est l'âme française.

    Macron, il s'en fout du français, de la France, des Français. Il faut être flexible, connecté, moderne et nouveau à tout prix. International. On est jeune ? On peut travailler 50 heures, c'est pas grave. Le dimanche aussi, c'est pas grave, si on travaille, c'est un jour comme les autres. C'est archaïque le dimanche. Pire, c'est chrétien, pas laïque.  Voilà la nouvelle Révolution en version résolument "libérale" et surtout insidieuse.

    Tu parles d'un liberté ! Tu parles d'un libéralisme en peau de lapin ! Mon libéralisme à moi, c'est l'individu, pas le capitalisme de connivence dans lequel il n'y en a que pour les puissants !

    Il faut être adaptable et peu importe ce qui nous constitue au fond. Le modèle français ? Anachronique, comme les résistances des Français. Ce sont ces mêmes résistances, pourtant, que François Bayrou salue car elles sont constitutives de notre identité.

    Oui, les Français s'arc-boutent de toutes leurs forces quand on essaie de leur imposer des choix contre leur volonté. Fillon, c'est en force, et Macron, c'est en douce. Mais les deux veulent "réformer", comme ils disent. Et surtout, "réformer" le peuple français.

    Ils ne considèrent pas ce que nous sommes comme une force mais comme un obstacle, tout à l'inverse de Bayrou. Les fonctionnaires ? Des fainéants. Les chômeurs ? Des assistés. La santé et la protection sociale ? Des coûts. 

    Alors il faut réformer. Et pour cela, des impôts, et pour l'un, et pour l'autre. Hausse de la TVA chez Fillon, hausse de la CSG chez Macron. 

    Je voyais déjà la projet de Fillon d'un très mauvais oeil. Macron n'a pas de programme, mais j'en vois déjà la direction et je me dis qu'une alliance va être très très difficile.

    On ne peut pas s'associer avec qui vous méprise, et c'est bien le sentiment que me donnent les Macron, Minc, Attali, Terra Nova, Pisani et compagnie.

    Ils méprisent la France vieillotte que nous sommes, ils nous jugent repliés sur nous-même parce que nous défendons nos traditions et notre identité. 

     La force de Bayrou, c'est de ne pas opposer cet attachement à la modernité, mais d'en faire notre énergie pour aller de l'avant et trouver des biais nouveaux.

    Les Macron, les Fillon,  ils ne rêvent que de nous mettre à terre. 

    Voilà pourquoi j'ai du mal, vraiment du mal, et que même face au danger d'un second tour que j'exècre, j'en suis arrivé à un tel niveau de colère, à force d'être méprisé, que je préfère voter pour Bayrou, même s'il doit faire 4% des suffrages et éliminer Macron, que de continuer à supporter le mépris de ce que je suis. Et tant pis pour le second tour, «à Dieu vat» comme disaient autrefois les pilotes des nefs et vaisseaux de l'ancien temps pour virer de bord vent debout. Encore de de l'ancienne France...

  • Bayrou avec Macron ? A voir.

    Franchement, je n'aurais pas imaginé un jour songer à la nécessité d'un rapprochement entre Macron et Bayrou. Mais là, j'avoue que les derniers sondages me font vraiment peur. MaxF, un habitué de ce blog met le doigt sur le problème : Hamon monte en puissance. Il est en train de siphonner les voix de Mélenchon. Tant mieux pour lui, mais pour ce qui me concerne, je ne voudrais pas me retrouver dans une configuration Hamon-Le pen au second tour.

    Le cauchemar.

    Fillon est foutu. Il ne se remettra jamais des affaires qui le touchent désormais.

    Macron n'a pas de programme. Pas à l'heure actuelle, du moins. Pour que Bayrou le rejoigne, il ne faut pas qu'il se contente de lui tendre la main. Il doit intégrer plusieurs propositions programmatiques de Bayrou. 

    L'école, les circuits courts, le made in France et les salaires des Français. Pas de baisse des rémunérations, voilà les points importants. 

    Le programme de Hamon est un peu moins nocif que celui de Mélenchon, mais quand même largement de nature à nous envoyer droit dans le mur, à la manière grecque.

    On ne peut pas prendre un tel risque.

    C'est un peu la mort dans l'âme que je le dis, mais il faut un rassemblement de tout l'espace central, qu'il se fasse au centre-gauche (Macron) ou au centre-droit (Juppé). 

    Ça va être chaud.

    Si Hamon siphonne complètement Mélenchon ou que ce dernier le rejoint, il a un potentiel électoral de plus de 25%, devant Marine Le pen elle-même.

    N'empêche, quand j'y pense, quels retournements de situation ! Qui eût imaginé tout cela il y a quelques mois ?

    Là, je crois qu'on ne peut plus prendre de risques. Je voudrais que François (Bayrou) soit candidat, mais je ne sais pas si c'est encore possible, désormais.

    Franchement, ça me fait mal au c.. de me retrouver aux côtés des zappeurs centraux, j'ai énormément de mal à les supporter, mais par les temps qui courent, on ne peut sans doute plus faire la fine bouche...