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Bayrou avec Macron ? A voir.

Franchement, je n'aurais pas imaginé un jour songer à la nécessité d'un rapprochement entre Macron et Bayrou. Mais là, j'avoue que les derniers sondages me font vraiment peur. MaxF, un habitué de ce blog met le doigt sur le problème : Hamon monte en puissance. Il est en train de siphonner les voix de Mélenchon. Tant mieux pour lui, mais pour ce qui me concerne, je ne voudrais pas me retrouver dans une configuration Hamon-Le pen au second tour.

Le cauchemar.

Fillon est foutu. Il ne se remettra jamais des affaires qui le touchent désormais.

Macron n'a pas de programme. Pas à l'heure actuelle, du moins. Pour que Bayrou le rejoigne, il ne faut pas qu'il se contente de lui tendre la main. Il doit intégrer plusieurs propositions programmatiques de Bayrou. 

L'école, les circuits courts, le made in France et les salaires des Français. Pas de baisse des rémunérations, voilà les points importants. 

Le programme de Hamon est un peu moins nocif que celui de Mélenchon, mais quand même largement de nature à nous envoyer droit dans le mur, à la manière grecque.

On ne peut pas prendre un tel risque.

C'est un peu la mort dans l'âme que je le dis, mais il faut un rassemblement de tout l'espace central, qu'il se fasse au centre-gauche (Macron) ou au centre-droit (Juppé). 

Ça va être chaud.

Si Hamon siphonne complètement Mélenchon ou que ce dernier le rejoint, il a un potentiel électoral de plus de 25%, devant Marine Le pen elle-même.

N'empêche, quand j'y pense, quels retournements de situation ! Qui eût imaginé tout cela il y a quelques mois ?

Là, je crois qu'on ne peut plus prendre de risques. Je voudrais que François (Bayrou) soit candidat, mais je ne sais pas si c'est encore possible, désormais.

Franchement, ça me fait mal au c.. de me retrouver aux côtés des zappeurs centraux, j'ai énormément de mal à les supporter, mais par les temps qui courent, on ne peut sans doute plus faire la fine bouche...

Commentaires

  • @l' héré,
    Bien davantage encore en ce qui me concerne,
    Il reste comptable de lois qui ouvrent à spéculation et qui mettent en danger les finances de l' état sans pour autant apporter une voie de résolution au problème de la dette, nan il creuse pour atteindre le bas de laine des français

  • @l' héré,
    Bien davantage encore en ce qui me concerne,
    Il reste comptable de lois qui ouvrent à spéculation et qui mettent en danger les finances de l' état sans pour autant apporter une voie de résolution.
    Banquier un jour, banquier toujours

  • Macron jamais!Ce ne sont pas nos valeurs (ex : travail du dimanche) et la démarche est malhonnête : le projet n'est jamais clairement énoncé et il est dangereux (remplacer les salariés par des auto-entrepreneurs travaillant + de 48h pour moins du SMIC, comme les taxis uber; supprimer les cotisations sociales, qui donnent des droits par une augmentation pour tous de la CSG, qui assurerait une couverture minimale). Par ailleurs, il risque d'exploser en vol, avec les révélations du livre "dans l'enfer de Bercy" p 12 à 19 et son électorat très volatil (des sarkozistes à la droite du PS. S'il est rejoint par des députés du PS, il va devoir assumer le bilan d'Hollande et sa posture d'homme détaché des partis aura fait long feu.
    Bayrou doit se présenter et défendre son projet : il peut convaincre, car actuellement beaucoup d'électeurs ne se reconnaissent dans aucun candidat et attendent autre chose.

  • Attention avec les sondages actuels. Tout cela reste volatil. Mon intuition me dit qu'actuellement, ce n'est pas Macron qui a une vraie dynamique (si on peut appeler ainsi le fait de réfléchir par rapport à des sondages à trois mois de l'élection), c'est l'abstention, et en second lieu Le Pen.

    Un très proche (médical libéral) m'affirme que ses patients sont de plus en plus nombreux à lui dire que pour la première fois, ils ne vont *pas* voter.

    Concernant Macron, je considère qu'il y a un risque derrière le fait de considérer qu'il devrait être le candidat de ce courant et le prochain président, étant donné sa personnalité et son parcours jusqu'à présent.
    Il est réprouvé voire détesté dès qu'on considère la gauche (je ne pense pas à celle "de gouvernement" des dernières années).
    C'est autre chose que Bayrou, qui est surtout attaqué sur l'Europe par les électeurs de gauche (tendance non au référendum de 2005), mais il est beaucoup mieux perçu.

    Sinon, comme je l'ai déjà écrit, Macron, c'est quasiment l'exemple-type de la personne que je ne vois pas entrer, là, en 2017, à l'Élysée, étant donné son profil et son parcours. Jamais élu, porté par les éléments favorables qu'il ne doit pas d'abord à lui-même, et par une ingéniosité toute politicienne qui cependant s'avère inutile face à la grande politique, Macron est plus une question qu'une réponse.

    Alors bien entendu que s'il faut prendre une décision crève-cœur, en estimant qu'elle sera profitable au pays, Bayrou et nous-mêmes serons présents.

    Tout cela ne change rien au fait que ce que je peux voir des orientations de Macron suit une direction globale discutable, qu'il va être utilisé par les frondeurs inversés du PS comme une solution de repli, qu'il bénéficie d'une telle bienveillance médiatique qu'on peut redouter des processus similaires à ce qu'il s'est passé aux États-Unis (Trump) et au Royaume-Uni (Brexit), sans oublier la proximité avec les grands intérêts et le fait qu'il s'agit d'un sortant.

    Il reste quelques jours. Invitons l'électorat à donner des signaux et lisons les signaux qu'il donne par ailleurs (attention, il vaut mieux ne pas se fier à la situation des adhérents Modem - c'est l'inverse de tous les autres partis, les meilleurs soutiens d'une candidature sont peut-être de lointains sympathisants ou électeurs timides, ces temps-ci). Regardons la réception de "Résolution française". Considérons les développements à venir (quid de Fillon).

  • Macron et Bayrou ?
    Vous n'y pensez pas ..

    Il représente l'oligarchie plus que n'importe qui. Il représente Minc et co .. les gens qui veulent amener la France à la catastrophe, avec toujours moins de protection pour les salariés et toujours plus de "liberté" pour certaines entreprises (parlons-en de cette liberté tiens ..).

    Pour couronner le tout, monsieur n'a pas de programme. Ou alors, la harangue est-elle devenue un programme en soi ? Élisons le poissonnier du coin, il fera tout aussi bien voire mieux.

  • Je crois qu'il peut attendre encore 15 jours.
    Si Fillon est maintenu, le mieux c'est de s'allier avec Macron en imposant une part de son programme.
    Dans le cas contraire, si c'est Juppé le remplaçant, l'alliance avec lui est évidente.
    Si c'est un "jeune" comme Vauquiez ou Barouin, Bayrou a ses chances car il représentera l'expérience politique.

  • Il faut garder confiance. Les sondages n'ont plus la même valeur qu'hier, quand il y avait un ordre établi avec des mastodontes à droite et à gauche. Les colosses sont tombés et les prévisions sondagieres plusieurs fois démenties depuis un an (Brexit, Fillon, Trump). 4,5% c'est un socle, ça veut dire que malgré la percée de Macron, nous sommes nombreux à ne pas lâcher notre candidat. Nous nous battons depuis si longtemps, il est hors de question de lâcher aujourd'hui que l'espace politique est dégagé.

  • @granit : Wauquiez ? C'est une idée insoutenable pour beaucoup de démocrates et de centristes !
    Baroin a fait le choix du soutien du sarkozysme. Je ne critique pas le mauvais choix stratégique ou l'opportunisme au premier plan, mais le fait que cela revient à soutenir une tendance que j'estime mauvaise, sous le prétexte affiché de proposer un visage plus modéré... Eh bien non, puisque Baroin a participé au Bayrou-bashing et à l'invective contre le centre.

    Au fond, le gros problème de Les Républicains, c'est que l'électorat de la primaire a montré vers où il s'orientait : la droite à droite, la droite de droite, et non la droite modérée ; la majorité de cet électorat a refusé en pleine conscience la voie Juppé. Les investitures sont faites, ou presque faites. Bref, c'est compliqué.

    @Simon : Je viens d'écouter Bayrou sur France Inter. Concernant Macron, Bayrou a trop conscience qu'on est à la croisée des chemins pour ne pas être prudent et calibrer son message. On sait bien qu'il est capable de prendre des décisions difficiles pour éviter d'accentuer les difficultés du pays, selon l'état de l'opinion. Je précise qu'en réalité, l'état de l'opinion concernant Macron est perçu à travers des biais contestables, qui peuvent absolument être remis en cause dans la période à venir.

    Notez bien que Bayrou a eu un peu plus d'audience au JT de TF1 l'autre soir que Macron hier à la même émission.
    Macron est certainement plus dynamique en termes de sympathisants actifs, mais l'élection est faite par l'électorat.

    Il me semble que l'électorat écoute Bayrou avec intérêt, et se pose davantage de questions, sans doute, sur Macron, que sur le béarnais.

    Je note qu'il y a au moins une part de l'électorat - pas la plus audible - qui a été déçue par le soutien de Bayrou à Juppé pour la primaire, qui ne voudrait pas que Bayrou le soutienne s'il revenait dans la course, qui est au moins méfiante, au pire défiante et courroucée, envers Macron et n'aime pas trop l'idée, là non plus, d'un Bayrou "forcé" de soutenir Macron.

  • La décision de Bayrou de se rallier à Juppé était en effet une erreur. Espérer changer le programme avec Juppé candidat, c'est oublier qu'il dépend d'un parti qui va du centre-droit jusqu'à des gens qui ne sont pas si éloignés du front national ...

    Un candidat d'une formation de ce genre (valable pour Hamon comme pour Fillon) est par nécessité un candidat de la compromission crasse. Il joue les équilibristes pour garder une majorité.

    J'espère que Bayrou se présentera, même si ça semble fort improbable.

  • Inutile de changer son fusil d'épaule en temps réel et de réagir à chaud à l'actualité minute par minute.

    En choisissant de faire connaître sa décision mi-février, FB prend le risque de se prononcer uniquement par rapport à ce qui fera l'actualité du moment. Nul ne peut la deviner ou l'anticiper.

    A celles et ceux qui s'étonnent du délabrement de la vie politique, je leur rappelle qu'ils en sont les premiers responsables.
    Et je peux leur citer par cœur la première loi de moralisation de la vie politique proposée par FB dans son programme de 2012. 3 275 122 citoyens avaient approuvé et 32 608 087 avaient considéré que ce n'était pas la priorité.

    Nous sommes à la croisée des chemins. Les citoyens sont déboussolés mais pas dupes. Prêts à dire merde aux élites comme viennent de le faire les anglais et les américains.

    Je termine la lecture de Résolution Française, un chef d'œuvre d'optimisme et de défense du bien commun.
    Pour la première fois depuis des mois, j'envisage de mettre autre chose qu'un bulletin blanc au 1er tour et au 2nd tour.

  • @Régis

    Vous avez entièrement raison, Régis. Je me suis repris dans mon dernier billet de ce jour.

  • @L' héré
    Le CICE de sieur Macron, d' après les articles 107 et 108 du traité européen n' aurait JAMAIS du voir voir le jour en violation directe!
    Mais bon, qu'un volet dans son gloubi boulga de mesures, et puis si ma mémoire est bonne: Ni l'UDI ni le MoDem n' ont protesté quand à cet aspect.
    Voyez? Pas prête à reviendre...
    49.3 ou pas, il y avait recours possible.

  • @L' héré,
    L' audimat de onpc, plutôt du à la présence de Maitre DM.
    Ai suivi l' émission jusqu'au bout rien que pour entendre ce qu'il avait à dire.

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