Le score du MoDem à Paris, sans être une réussite n'est pas non plus un échec sanglant. En fait, paradoxalement, il souffre tout simplement de son homogénéïté ! Personne en-dessous de 6.5%, mais du coup, très peu au-dessus de 10% ! On peut pester en songeant que Corine Lepage rate le second tour à 28 voix près, et surtout, qu'il n'y ait pas eu moyen de faire un tocket Pernin-Lepage dans le 12ème.
Certains de nos candidats frôlent les 10%, mais...ne les dépassent pas. Ne nous leurrons pas : nous ne sommes pas incontournables à Paris, tout du moins pour monsieur Delanoë et ses amis. Monsieur Delanoë nous méprise de longue date. Depuis le mois de septembre, il nous considère comme le parti le moins clair de Paris. Il cherche à nous humilier.
Bien des aspects me font tiquer dans le programme de Madame de Panafieu, mais elle tend la main au MoDem et est prête à négocier sans conditions avec nous. Nous devrions en tenir compte.
Il y a toutefois deux cas très douloureux : Tibéri et Cavada. Il ne me paraît pas pensable de soutenir le 1er, sous quelque forme que cela soit, et le second a tellement craché sur nous que je ne me vois pas travailler avec lui.
Mais pour tous les autres, nous devrions ouvrir des discussions sans tabou, car, après tout, nous pourrions aussi amener la droite parsienne à évoluer, et, de ce fait, être en mesure de présenter une véritable alternative au programme socialiste et vert.
Il est vrai que l'UMp propose un programme plus éloigné du nôtre que le programme socialiste, mais nous pouvons certainement parvenir à des accords.
En tout cas, si finalement nous choisissons l'indépendance (ce qui est à mon avis le pire des choix pour nous, car nous aurons, d'après mon calcul, entre 0 et 1 élu et nous ne pourrons pas faire valoir nos idées) pour moi qui n'ait jamais voté pour l'UMP, à titre personnel, je ferai le choix d'un rééquilibrage à Paris.
Je pense que l'arrogance socialiste, qui ne connaît plus de limites, sa sérieusement besoin d'être secouée.