Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 130

  • Université : et voilà, ça commence !

    François Fillon souhaite  « favoriser une meilleure division du travail pour répondre aux enjeux de la compétition internationale comme aux enjeux de développement national, régional ou encore local ». Une « diversification » qui n'est pas selon lui synonyme de « concurrence sauvage » mais d'« émulation, génie propre, efficacité. »

    Voilà qui m'exaspère, car une telle déclaration va à l'encontre de la volonté affichée de donner leur autonomie aux Universités.

    Monsieur Fillon affirme vouloir juger les Universités non a priori, comme cela se fait aujourd'hui, mais a posteriori.

    Sa division du travail, on comprend très vite ce qu'elle signifie : elle signifie que des filières entières vont être supprimées de certaines Universités , et bien sûr, la décision vient une fois de plus, d'en haut. Elle est où l'évaluation a posteriori ?

    Moi, je vous prends au mot, Monsieur Fillon, laissez donc les Universités décider, en concertation avec les Régions et les Chambres de Commerce et d'Industrie, quelles filières elles ouvriront, conserveront ou au contraire fermeront.

    L'Etat, dans cette histoire ne devrait avoir que le rôle d'un régulateur, s'assurant que le Territoire français ne soit pas en proie à de fortes disparités en termes d'offres de formation, et, pour le reste, devrait laisser chaque partenaire s'arranger.

    Mais non, une fois de plus, des décisions arbitraires, venues du sommet, vont venir régenter, au nom probable d'une pseudo performance, ce qu'il convient d'ouvrir ou de fermer.

    Laissez les Conseils d'Administration des Universités estimer ce qui est bon ou non pour leur établissement, mais, légiférez pour que les entreprises partenaires et les Régions entrent en revanche dans ces CA.

    Est-ce que vous aurez l'audace de le faire ? Ce n'est même plus un doute, c'est une certitude, non, vous ne l'aurez pas cette audace

  • Jean Arthuis demeure à l'UDF

    Le sénateur Jean Arthuis a clairement affirmé, dans le tourmente actuelle, sa volonté de demeurer à l'UDF. Il déplore les divisions actuelles, et rappelle que l'UDF est une structure qui a vocation à rassembler tous ceux qui partagent des valeurs sociales, libérales et européennes.

    Il rappelle à juste titre que ni le Nouveau Centre ni le MoDem n'ont pour l'instant d'existence juridique, l'UDF étant la seule instance ayant une réalité tangible en droit. 

     Lire UDF, je suis et je reste 

  • Centre-Droit

    Je réfléchissais, tout récemment, à la création du Nouveau centre.

     Je crois tout de même, en dépit des blessures qui mettront du temps à cicatriser, que, malgré tout, en matière programmatique, c'est tout de même de ce parti que nous sommes les plus proches.

    Certes, l'attitude d'Hervé Morin et de Maurice Leroy est difficile à encaisser, mais, sur le fond, le Nouveau Centre n'est aps très éloigné de nous.

    J'invite à ne pas rompre tous les ponts, car, tôt ou tard, je l'espère, nous pourrons nous retrouver, peut-être lorsque les passions se seront calmées, et aussi quand la méthode Sarkozy aura fini par irriter un certain nombre de centristes... 

     

    Au final, c'est tout de même idiot :, MoDem ou Nouveau Centre, nous sommes de la même famille

  • MoDem, Bayrou, Valérie Lang s'exprime

    Valérie Lang explique les raisons de son engagement au MoDem. Elle voit en François Bayrou un homme peu commun, et dans l'émergence du MoDem, un mouvement pour le moins surprenant mais très intéressant. Elle juge sévèrement le verrouillage des espaces de dialogue au PS, et ce indépendamment des générations, et approuve l'esprit de résistance de François Bayrou et notamment sa volonté de séparer nettement les pouvoirs. 

    L'entretien est passionnant : à écouter. Valérie Lang précise qu'elle aimerait s'occuper de la culture au MoDem, et apprécie en François Bayrou un homme cultivé, pédagogue, connaisseur de notre histoire, et, surtout, fait pas si fréquent chez les hommes politiques, qui lit. Sera-t-elle unjour, après son père, la ministre de la culture du MoDem ?

     

  • Adhésion : UDF puis MoDem

    Fait ! J'avais réadhéré à l'UDF à la veille du 10 mai. J'ai en plus adhéré au MoDem définitivement aujourd'hui.

    J'ai donc désormais la double adhésion :-) 

    Pour adhérer, c'est par ici, au fait : http://adhesion.mouvementdemocrate.fr/ 

  • Nouveau Centre et mensonges...

    La presse dit n'importe quoi, et ce avec l'aval des «nouveaux centristes» qui loin d'être 23 ne sont que 18.

     

    Voici le communiqué d'Anne-Marie Comparini à ce sujet :

    « Une campagne de dénigrement des candidats restés fidèles à François Bayrou a surgi ces derniers jours, notamment concrétisée par l’insertion, dans la profession de foi de certains candidats UMP, d’un message de soutien soi-disant ratifié par la totalité des 23 députés UDF ayant rejoint la majorité présidentielle .

    La première circonscription du Rhône n’est pas épargnée par cette manœuvre ; j’appelle manœuvre cette offensive mensongère destinée à ne reculer devant aucun moyen pour « étouffer » ceux qui ont osé rester fidèles à leurs discours et à leurs convictions.

    Que certains se soient ralliés de manière inattendue, c’est une entreprise qui se passe de commentaire, comme celle de vouloir créer un parti « autonome » en n’hésitant pas à présenter des candidats aux législatives recrutés faute de prétendants dans sa famille ou parmi les chauffeurs et secrétaires de la formation à laquelle on appartenait.

    Mais faire croire que les 23 élus ralliés auraient unanimement accepté de renier leurs anciens collègues, c’est tromper les électeurs, puisque nombre d’entre eux m’ont informée n’avoir pas été avertis de cette initiative. Et pour cause, puisque si on leur avait demandé, ils auraient refusé catégoriquement, comme me l’ont notamment assuré Bernard Bosson, Charles-Amédée de Courson, Philippe Folliot et Jean Luc Préel.

    Je tiens par conséquent à dénoncer cette récupération qui donne une bien mauvaise image des mœurs politiques et je déplore que mon concurrent estampillé « majorité présidentielle » se soit révélé complice de cette triste manœuvre.

    Le débat politique et électoral ne saurait être détourné par ce type d’initiative qui déshonore certains combats : la profession de foi exclut la mauvaise foi ». 

     

    Pour information, et, sous toutes réserves, les députés du Nouveau Centre seraient :

     Jean-Pierre Abelin, Bernard Bosson, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Francis Hillmeyer, Olivier Jarde, Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Hervé Morin, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Preel, François Rochebloine, André Santini, Rudy Salles, François Sauvadet, Rodolphe Thomas, Francis Vercamer.

  • Mouvement Démocrate : le temps de l'adhésion

    Il est désormais possible d'adhérer définitivement au Mouvement Démocrate.

    http://adhesion.mouvementdemocrate.fr/ 

     

    N'hésitez pas à adhérer en masse pour donner d'autant plus de forces à nos idées. 

  • Désistements mutuels ?

    Dominique Strauss Khan s'est exprimé tout récemment sur l'opportunité de désistements socialistes si des candidats MoDem arrivent en seconde position :

    «Dans les circonscriptions où le candidat de gauche est éliminé, (…) nous réfléchirons à un soutien du parti socialiste au candidat MoDem pour battre Nicolas Sarkozy» a-t-il déclaré.

     

    A méditer. Nous pouvons, au MoDem certainement envisager certains désistements, mais, dans les mêmes conditions, selon le profil du candidat PS et du candidat UMP.

  • Qui va défendre les Français ?

    e87a3cd7853740ca267ab151d2bcb704.jpg
    Si un certain nombre de parlementaires vous abandonnent, c'est dommage. C'est un incident. Mais si vous abandonnez une idée, l'idée dont vous avez vécu, ce n'est pas un incident. C'est un suicide.
    Malraux 
     
    Il se trouve que le ralliement n’a jamais été mon idée. Mon idée, c’est le rassemblement. L’apparence est la même, mais au fond, c’est à dire exactement le contraire. Le ralliement, ça se fait après, comme un bon coup justement. Le rassemblement, ça s’annonce avant, non pas comme un coup, mais comme un projet pour le pays. Le ralliement, ça se met en scène comme un coup de théâtre, le rassemblement, c’est un esprit.
    François Bayrou