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Politique - Page 128

  • Les Sénateurs UDF demeurent unis

    "A l'unanimité"  les sénateurs UDF ont adopté un "positionnement, confiant, vigilant et constructif" vis-à-vis des choix politiques du gouvernement de François Fillon.

    Ils ont notamment déclaré dans un communiqué "leur autonomie et leur volonté d'oeuvrer au redressement de la France par la réforme de l'Etat, l'équilibre des finances publiques, la compétitivité de son économie, l'efficacité de son système éducatif, l'avènement de l'Europe politique".

    Quatre sénateurs UDF seulement n'ont pas voté la motion du groupe parce qu'ils n'ont pas participé au vote. Les sénateurs UDf relèvent que  les "6.800.000 suffrages obtenus par François Bayrou" au premier tour de la présidentielle témoignent d'une attente et de la vitalité de la famille politique centriste".

    Ils déplorent "que les mécanismes électoraux en vigueur aient mis en évidence les limites d'une démarche indépendante et n'aient pas permis de poursuivre cette affirmation, provoquant ainsi son éclatement aux élections législatives".

    Jean Arthuis a rappelé en insistant leur appartenance à l'UDF et a demandé que tous ceux qui se retrouvent "dans les valeurs de l'UDF" les rejoignent.

    Au Sénat, les sénateurs centristes ne se sont donc pas divisés et demeurent "UDF-UC" (Union centriste).

  • Le Nouveau Centre n'est pas l'ennemi du MoDem

    Le Nouveau Centre est la mouvance politique la plus proche du MoDem aujourd'hui. Les différences qui existent entre eux et nous sont  tactiques mais pas idéologiques. Nous avons sur le fond, les mêmes conceptions et représentations de la Démocratie.

    Nous au MoDem et à l'UDF, nous sommes là pour bâtir des ponts, non pour creuser des fossés infranchissables. Nous avons vocation à faire croître un mouvement tolérant et ouvert aux ententes, non un parti belliqueux et fermé.

    Le groupe d'élus qui a créé le Nouveau centre a résisté aux pressions pendant 5 longues années, y compris quand François Bayrou n'était qu'à 5-6% dans les sondages en novembre 2006. Ce sont des divergences tactiques et non des différends idéologiques qui les ont fait partir, à l'exception de quelques uns d'entre eux (Santini, Christian Blanc, par exemple). 

    Nos convergences sont plus fortes que nos divergences. Pour avoir un jour une majorité centrale, le MoDem devra un jour  rallier les centristes de toute obédience.
    Tout rapprochement avec les centristes en particulier du Nouveau Centre doit être envisagé avec bienveillance, dès lors qu'il se fait à parité avec le MoDem. Ce qui ne nous empêche pas de regarder avec la même bienveillance les efforts de rénovation social-démocrate à notre gauche.

    Alors tendons-nous la main, continuons à dialoguer, et n'oublions pas que nous sommes deux confluents dont l'origine est un fleuve commun.

     

  • Un nouveau groupe centriste à l'Assemblée Nationale ?

    Pierre Méhaignerie envisagerait  de créer un groupe centriste hors de l'UMP. Il a en effet estimé face à Nicolas Sarkozy et François Fillon  que la sensibilité centriste avait vocation à  être mieux prise en compte. En privé, il dit même aujourd'hui réfléchir à la création d'un groupe autonome à l'Assemblée regroupant la soixantaine de centristes et de libéraux de la majorité. Un scénario qui, s'il se réalisait, pourrait alors priver l'UMP, et donc François Fillon, de la majorité absolue au Parlement. 

    Décidément, le centrisme a le vent en poupe...Les soucis de Nicolas Sarkozy ne font que commencer. Observons cela à distance, et rappelons que le seul véritable groupe centriste, actuellement, c'est le MoDem...

  • Haro sur Ségolène !

    La classe politique toute entière hurle au loup avec un bel ensemble : on crie haro sur Ségolène Royal de toute part.

    Il est vrai que l'on peut condamener Ségolène Royal, pour son son double-discours, et le fait de ne pas avoir eu le courage de ses idées, contrairement à François Bayrou. Mais ses  idées eussent gagné à être examinées et discutées : il se trouve, malheureusement, qu'elle a très rarement amené le débat sur ce terrain, et elle l'aura payé au prix fort, au final. Pourtant,  son livre d'entretiens "Maintenant" ne manque pas d'intérêt, et, ses deux débats avec François Bayrou puis Nicolas Sarkozy ont laissé percer un socialisme moderne, bien loin de la chansonnette archaïque que continue de servir aux Français le PS.

    Sur la régionnalisation, sur les 35 heures, sur le smic à 1500 euros, sur la sécurité, elle a énoncé des points de vue intéressants. Mais, voilà :  elle a choisi la voie de la facilité et cela lui est revenu comme un boomerang en pleine figure.

    Elle aurait pu contraindre le PS à se rénover, elle ne l'a pas fait par calcul politique parce que sur le fond, elle a été formée à l'école mitterandienne.

    Dommage. J'espère pour elle et le PS qu'elle reviendra malgré tout, et, cette fois, avec un discours clair honnête et constant du début jusqu'à la fin.

    Si, sur le plan des idées, on lui fait  longtemps une injustice, elle l'a bien cherchée, cette injustice.

    Malgré tout, elle représente le seul courant moderne du PS. Je ne saurais me retrouver dans ce courant qui comporte à l'évidence bien trop de concepts blairistes, mais, des convergences pourraient se faire sur certains sujets ponctuels, à l'avenir, avec le MoDem. Dominique Strauss-Khan lui-même , pourtant social-démocrate, ne présente pas un projet rénové pour la social-démocratie, modèle vieillissant en Europe. Ces deux-là eussent eu pourtant intérêt à s'entendre. Mais le PS ne se refait pas, et, ils n'ont pu se retenir de se faire la guerre sur fond de dialectique marxistante sous-jacente...

  • Le MoDem défend l'indépendance des Echos

    Une centaine de personnalités du monde économique et politique ont tenu à manifester leur « profond attachement à l'indépendance de ce titre et de son équipe rédactionnelle ». Parmi les signataires de la pétition de soutien aux Echos : François Bayrou, Marielle de Sarnez, Corinne Lepage, présidente de la formation Cap 21, adhérente au Modem mais aussi Jean Peyrelevade et l’économiste Christian Saint-Etienne qui ont fait partie de l’équipe de campagne de François Bayrou. Le groupe Pearson a annoncé sa volonté de vendre le titre et est actuellement en discussion avec le groupe LVMH, déjà propriétaire du quotidien économique La Tribune. François Bayrou a défendu, pendant la campagne, le pluralisme dans les Médias et leur indépendance par rapport aux pouvoirs économique et financier.

    Texte de la pétition sur le site des Echos 

  • Arrêt sur Images : lettre ouverte aux députés.

    Mesdames et Messieurs les Député(e)s, Mesdames et Messieurs les Sénateurs (trices),

    Nous venons vous solliciter car comme vous le savez France Télévision a décidé de mettre fin à l’émission « Arrêt sur images » présentée et produite par Daniel Schneidermann. Cette dernière permettait pourtant de porter un regard critique sur les médias et, décryptait les images afin d’en mieux comprendre les tenants et aboutissants.

    Cette décision ne paraît pas justifiée, et suscite des interrogations de nature éthique chez ceux qui attachent de l’importance à la liberté d’expression et à l’analyse (d’autant qu’elle est décalée) de l’actualité dans les médias et plus particulièrement sur les chaînes hertziennes.

    Conserver au sein de l’espace médiatique un décryptage public, clair, critique et pertinent des actualités télévisées est un objectif qui nous semble central dans une démocratie qui essaie de couvrir le champ démocratique le plus large : or, « Arrêt sur images » nous semblait pleinement remplir cet objectif. Aussi proposons-nous que la Chaîne Parlementaire accueille pour la saison médiatique à venir cette émission. La pluralité et la qualité de l’information y gagnerait tout à fait , si la chaîne parlementaire intégrait l’émission de Daniel Schneidermann.

    Par ailleurs, une pétition en faveur de l'émission, en ligne sur la Toile, a recueilli plus 32 000 signatures en moins de quatre jours :  http://arret-sur-images.heraut.eu
    C’est donc à vous, Représentants du peuple, et des Citoyens que nous sommes, que nous faisons appel pour interpeler le Gouvernement, puisque France 5 (et LCP) reçoivent un financement public.

    Veuillez, Mesdames et Messieurs les Député(e)s, Mesdames et Messieurs les Sénateurs (trices), accepter l'expression de nos respectueuses salutations

  • Thierry Benoît est bien un élu UDF-MoDem !

    Halte aux fausses rumeurs : Thierry Benoît ne rejoint pas le Nouveau centre, il siègera bien à l'Assemblée Nationale comme élu UDF-MoDem.

    Depuis quelques jours, une rumeur folle parcourt la Toile, ou plus précisément, la sphère UDF et MoDem sur la Toile : d'aucuns affirment que le nouveau député UDF-MoDem Thierry Benoît rejoindrait le Nouveau centre.

    Il n'en est rien. L'auteur de cet article a vérifié cette finromation en téléphonant au siège de l'UDF, au pôle élus, puis à la permanence du sénateur d'Ille et Vilaine Philippe Nogrix, et la réponse a été claire, ferme et définitive à chaque fois : Thierry Benoît siègera bien comme UDF-MoDem à l'Assemblée Nationale, ce qui fait que l'Assemblée Nationale comporte bien 4 élus UDF-MoDem.

    Alors amis bloggueurs, attention à ce que vous propagez sans vérifications. Par ailleurs, l'auteur de cet article en profite pour adresser un sévère carton rouge à l'un des modérateurs du site bayrou.fr qui s'est lui-même laissé abuser en confirmant cette rumeur totalement fausse.

    Et pour être clair, et définitivement... 

     

     

  • Bockel, Kouchner, que reste-t-il du PS ?

    Jean-Marie Bockel a finalement accepté de rejoindre le gouvernement de François Fillon : pourquoi ce ralliement, et plus généralement, comment comprendre l'ouverture actuelle aux hommes politiques de gauche ?

    Certains parlent de "coups" du Président Nicolas Sarkozy, mais, la vérité est à chercher ailleurs : elle réside dans la déliquescence même du Parti Socialiste .

    La vraie question, c'est de savoir pourquoi Kouchner et Bockel qui ont été fidèles toute leur vie politique à la gauche finissent-ils par rejoindre le gouvernement de François Fillon ?

    La réponse est facile à trouver et peut s'énoncer sous forme de questions : pourquoi le PS a-t-il été infichu de proposer ne serait-ce qu'une circonscription correcte à Kouchner, depuis des années ? Pourquoi Bockel qui dépose sa motion chaque année est-il présenté comme un épouvantail et copieusement hué et sifflé aux congrès ?

    En réalité, le PS est un parti archaïque et pavlovien, incapable de se réformer (au point que DSK lui-même jette l'éponge !) où la phraséologie marxiste détruit tout germe d'évolution et de modernité. Phraséologie d'autant plus irritante qu'elle masque des pratiques bien différentes des discours.

    Ces ralliements, finalement, sont la partie émergée de l'iceberg : les idées sont prises dans les glaces depuis belle lurette au Parti Socialiste, et il est devenu impossible de les extirper de la banquise partisane des courants de ce parti.

    Voilà la réalité du parti Socialiste, aujourd'hui, et voilà pourquoi l'espoir que ce soit le MoDem qui prenne un jour le relais d'un parti socialiste à bout de souffle pour porter des idées nouvelles, généreuses mais pragmatiques et, s'il se positionne dans l'opposition, que cette dernière soit constructive.

    Nicolas Sarkozy est parvenu à moderniser la droite (on peut le reconnaître sans que l'on soit tenu de partager le projet de cette droite-là) et c'est l'hommage qu'il faut lui rendre.

    La gauche doit se recomposer, et, à l'évidence, aujourd'hui, il y a une place nette pour un grand centre, puisque tous ceux qui s'en réclament, ailleurs qu'au MoDem sont incapables d'échapper au jeu des alliances et à un certain pavlovisme politique (Nouveau Centre indéfectiblement à droite, PRG décidé à ne s'allier qu'au seul PS). 

    En dépit de son faible nombre de députés, le MoDem abrite un bouillonnement intellectuel et politique sans précédent, qui, n'en doutons pas, place sa naissance sous les meilleurs auspices. C'est à lui qu'il revient, désormais, de porter les idées de demain, et le renouvellement de la politique en France et en Europe.

     

  • LCP pourrait accueillir Arrêt sur Images ?

     La fin d'Arrêt sur Images sonne le glas d'un traitement original de l'information : c'était en effet la seule émission à impulser un vrai débat public sur l'information. Le directeur de France 5 a annoncé  qu'il remplacerait ASI par une autre émission de décryptage « Il s'agira d'une émission en direct, rassemblant des grandes signatures de la télévision, de la radio et de la presse écrite, qui commenteront et décrypteront l'actualité de la semaine »

    Philippe Vilamitjana se moque vraiment des auditeurs et téléspectateurs de la chaîne qui n'ont que faire de son café télévisuel pour VIP de l'audio-visuel en lieu et place d'un véritable service de contre-enquête médiatique.

    Rappelons tout de même quelques faits qui éclaireront nos lecteurs : Après la première guerre du Golfe, et ses dérapages en direct, le besoin de vérifier la nature des images diffusées était apparu, d'autant que ces derniers faisaient suite à la fausse image du faux charnier de Timisoara. Daniel Schneidermann écrit lui-même sur son blog : Ceux qui avaient imaginé cette chaine, et s’appelaient Georges Duby ou Jean-Noël Jeanneney, avaient voulu voir si on pouvait retourner le monstrueux outil contre lui-même. Ils ne savaient pas très bien comment faire. Cavada, premier président, m’appela. « Ca vous tente ? » Je n’en avais pas la moindre idée, mais oui, ça me tentait. J’avais tout de même une intuition. Pour dépouiller les images de leur pouvoir, il fallait les arrêter.

     Toutefois, nous avons eu ici, sur ce blog une idée : l'Assemblée Nationale pourrait se montrer solidaire du nécessaire effort d'information qui est dû aux citoyens : nous proposons donc que la chaîne parlementaire, LCP, finance et diffuse désormais "Arrêts sur images".

    Alors, Messieurs les Députés, c'est à vous de prendre vos responsabilités

  • Arrêt sur images arrêté !!!

    La direction de France 5 décidé de mettre fin à l'émission Arrêt sur Images.

    Cette décision en dit long sur ce qu'il va rester désormais de liberté à la presse en France.

    A lire, le billet de Daniel Schneidermann sur son big bang blog...