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  • Prélèvement à la source : l'usine à gaz hautement inflammable

    Je ne m'étais pas encore prononcé sur la question du prélèvement à la source : ça sent l'explosion de l'usine à gaz. Compte-tenu des méandres de la fiscalité faite de niches et de cas particuliers de toutes sortes, appliquer ce modèle d'imposition va être très difficile. Je pense qu'il serait prudent de commencer par réformer et uniformiser la fiscalité et alors là, bon courage.

    L'autre point, c'est qu'on a beau ne pas perdre d'argent dans l'histoire quand on lisse entrées et sorties sur une année, sur le moment, tout le monde va avoir le sentiment d'y perdre car l'impôt sera prélevé chaque mois au lieu d'être récupéré en deux à trois coups. Et là, ça va être explosif pour ne pas dire dévastateur. Autant démissionner tout de suite ou prévoir de le faire dans la foulée. Et puis même, ce n'est pas le moment de dérouler un tapis rouge au FN (pardon RN) et aux Insoumis...

    A mon avis, mieux vaut faire des campagnes d'incitation pour que les Français mensualisent. Pour ceux pour lesquels c'est le cas, le prélèvement à la source devrait être à peu près neutre.

    Quand on est passé du papier au numérique, Bercy a offert à l'époque un allongement des délais pour les déclarations et une réduction (petite) d'impôts pour ceux qui utilisaient Internet.

    Il faudrait enclencher des incitations de ce type, de manière à ce que tout le monde y gagne, puis, une fois tous les Français mensualisés, enchaîner avec le prélèvement à la source.

    Ce n'est pas faisable en un an ni en deux. Heureux si Emmanuel Macron réussit à le mettre en place à la fin de son mandat. Dans tous les cas de figure, sur un projet comme-celui-là, il faut poser les fondations avant de construire le château...

  • Migrants : il faut un hot spot quelque part dans l'Union européenne.

    Je me dis qu'on ne peut pas s'en sortir avec les migrations et les migrants sans disposer d'un vrai centre de tri. Et ce centre de tri, on ne peut pas les confier à des pays tiers du type Libye où l'on sait très bien que les migrants sont maltraités, volés, humiliés, torturés et/ou violés et subissent nombre de sévices.

    Voici quelques principes qui me paraissent tenir la route.

    Il en faut un en Europe, de préférence sur une île, et de taille suffisante pour y conduire de manière systématique tous les illégaux. 

    Si c'est un île, une zone importante doit être consacrée aux centres d'accueil et des fonds européens assez importants également. Une surveillance sans faille doit empêcher toute forme d'immigration illégale en Europe. 

    Il faut également être ferme. On accueille les réfugiés, mais les autres n'ont pas vocation à rester chez nous sauf besoins spécifiques sur le marché de l'emploi. On rejette de manière systématique tous ceux qui dérogent à nos valeurs (démocratie, statut des femmes) mais aussi ceux qui sont là pour abuser de notre hospitalité.

    On s'autorise à faire des exceptions pour des migrants illégaux installés en Europe si leur conduite est exemplaire, qu'ils sont intégrés, respectent nos coutumes et nos lois, ne pèsent pas sur nos finances.

    On considère avec bienveillance les femmes seules, ou les femmes seules accompagnés d'enfants, que l'on sait être particulièrement vulnérables.

    On considère sans tendresse les ressortissants des pays où les femmes subissent des violences. On prévoit des tests pour refouler tous ceux qui ne rentrent pas dans nos critères de droit et de respect.

    On cesse de faire de l'angélisme avec les mineurs délinquants et on les renvoie dans leur pays qui doit les prendre en charge, sauf situation de guerre civile.

    On accueille les réfugiés sans hésitation, dès lors qu'ils respectent nos lois et se comportent correctement (nous n'avons pas vocation à recevoir les islamistes, même s'ils sont en danger dans leur propre pays). On considère avec tendresse les petites minorités opprimées, notamment dans les pays arabes (Chrétiens, Druzes, Yézidis, et cetera...).

    Le hot spot : la Corse s'était proposée. Cela pourrait faire l'objet d'une négociation financière. Cela peut être ailleurs, pourquoi pas une île grecque, moyennant finances pour l'île et pour la Grèce. Il faut que le hot spot soit financièrement avantageux pour le pays qui l'accueille.

  • Hulot pas très loyal...

    J'aurais pas mal de choses à dire sur l'écologie parce que je trouve que le gouvernement ne fait pas assez. Cela dit, à propos de Nicolas Hulot et de sa démission, j'ai deux mots à dire : je trouve que c'est peu loyal de partir quand les choses deviennent plus difficiles pour le gouvernement. J'ai toujours jugé Nicolas Hulot velléitaire. Il veut bien faire de l'écologie à condition qu'elle soit posturale, c'est à dire perché sur une position où il n'y a pas à prendre de décisions. Il aurait pu continuer à se battre ou au moins poser un ultimatum là où on aurait pu l'attendre (agriculture biologique, labels, étiquetage clair des produits dans les commerces) : au lieu de cela, il s'échappe à la nage quand il sent le vent tourner. 

     Je n'aime pas ça.

    Je ne trouve pas non plus très honnête ni correct de n'avoir averti personne au sein du gouvernement de sa décision. 

    Ce n'est pas facile de gouverner. Il faut mettre les mains dans le cambouis. Hulot veut rester "pur" et voudrait vivre dans un monde de bisounours où il n'y a pas de méchants, pas de combats. Il devrait lire Les mains sales de Sartre. Et pourtant c'est une histoire de communistes. Ce n'est pas si fréquent que je recommande ce genre de lecture. La pièce de théâtre n'en a pas moins le mérite de poser avec acuité la question de la confrontation de l'idéalisme et la participation au pouvoir. On y voit que les purs aspirent davantage à "purifier" l'humanité qu'à s'occuper du bien des hommes...

    Il faut lutter camarade, la posture protestataire, c'est bon pour les Insoumis et autres gauchos. On voit ce que cela produit partout ailleurs : rien de bon pour l'écologie. Le marxisme a produit au moins autant de dommages que le libéralisme, et, à vrai dire, la question n'est pas tant celle du marxisme et du libéralisme que celle du productivisme, présent dans à peu près toutes les idéologies politiques.

    Même dans ce champ, on pourrait s'engager dans un productivisme basé sur le recyclage et l'immatériel peu enclins à générer des dommages écologiques.

    Ça n'a pas dû vraiment effleurer Nicolas Hulot.

    En tout cas, il y a des individus de qualité pour le remplacer, et, pour ma part, j'ai un nom. Et sérieux. Yann Wehrling, aujourd'hui au MoDem, par le passé chez les Verts, est une personnalité politique réfléchie, honnête et pondérée, sincèrement engagée dans l'écologie. S'il devenait ministre de l'écologie, il aurait tout le poids du MoDem avec lui. Et je pense que François Bayrou en serait ravi.

    Edouard Philippe et Emmanuel Macron peuvent faire un bon choix. A eux de voir.

  • Heures sup défiscalisées, merci Macron.

    Je rigole par avance : un bon paquet de ceux qui crachent sur Emmanuel Macron et son gouvernement vont être les premiers à toucher le pactole avec la défiscalisation des heures supplémentaires. 

    Tiens, mettons quelqu'un qui gagne seize euros net de l'heure et fait ses 35 heures. Pour les 8 premières heures au-delà de 35 heures, selon la loi, ses heures doivent être payées 25% de plus, ce qui signifie qu'il gagnera 20 euros de l'heure. Son taux d'imposition est à 14%, je pense. Donc, pour chaque heure sup, il va récupérer 14% de 20 euros soit 2.8 euros. S'il fait 5 heures sup par semaine, par exemple, cela donne 14 euros soit 56 euros par mois, soit 658 euros par an (je ne compte pas le mois de congé). Beau gain de salaire d'autant que son salaire est un petit salaire.

    Maintenant, prenons le cas de quelqu'un qui est payé nettement plus, 30 euros de l'heure, et donc, qui est au moins à 30% de taux d'imposition. Il/Elle fait cinq heures sup, soit, 37.5 euros de l'heure. Pour chaque heure sup, il/elle va récupérer 30% de 37.5 soit 11.25 euros. Par semaine, cela donne 56.25 euros. Sur une année, 2643 euros en plus de revenus récupérés. Ça commence à sentir bon la monnaie...

    Bref, je ne vais pas multiplier les démonstrations, mais c'est évident que cette mesure est une bonne mesure. Au demeurant, Sarkozy l'avait appliquée et j'avais trouvé idiot de toute l'opposition, MoDem compris, de cracher dessus, à l'époque. 

    Si je rigole, c'est que je sais que pas mal d'insoumis et de socialos sont fonctionnaires et qu'un nombre assez important d'entre eux fait quelques heures sup : ils vont être les premiers à voir leur salaire augmenter. Mais ils continueront à cracher sur le gouvernement, bien sûr. 

    C'est pas compliqué, de toutes façons, tous ceux qui font des heures supplémentaires reconnues vont y gagner.

  • Une opposition sans projet...

    Je ne dis pas qu'il n'y a pas de temps à autre dans l'équipe gouvernementale de Macron et dans son entourage élyséen quelques accrocs, mais franchement, quand je compare à ce que j'ai vu dans les précédents gouvernements, à ce qu'ont fait les Socialistes et l'UMP quand ils ont été au pouvoir et à ce qu'ils font encore quand ils l'ont, c'est le jour et la nuit.

    Il y a eu un gros couac avec Benalla mais ce n'est pas une affaire d'État, bien loin des financements occultes de l'ère UMP ou des doubles discours des Cahuzac et compagnie. 

    On reproche des erreurs à Madame Nyssen qui datent de plus de 20 ans. Certes, ça fait un peu tache mais il n'y a pas de quoi démissionner, non plus. 

    En fait, je crois que l'opposition dans son ensemble n'a rien d'intelligent ou de novateur à proposer. Elle ne sait pas quoi dire, elle n'a rien de viable à reprocher en termes de probité à Macron et à son équipe alors du coup, elle s'accroche au moindre bout de gras.

    Je n'entends pas que la politique de Macron est irréprochable et j'aurais bien des critiques à exprimer, mais en revanche, l'opposition est d'une nullité si absolue que je ne vois pas ce que je pourrais voter d'autre que MoDem/LREM à l'heure actuelle.

  • Quel projet alternatif à celui d'Anne Hidalgo ?

    Il y a profusion de candidats pour affronter Anne Hidalgo aux prochaines municipales, ces derniers temps. Mais pour quel projet ? 

    Pour ma part, je crains l'enfumage. J'ai l'impression qu'ils veulent tous lui succéder mais qu'ils ont exactement le même programme. 

    Les enjeux, on les connaît : la pollution, la circulation/le transport et la sécurité d'abord. Ce sont les points centraux. On peut ajouter le logement et le statut notamment des résidences secondaires/airbnb. Enfin, la fiscalité et l'endettement de la ville sont également deux aspects importants.

    Commençons par la pollution de l'air : on sait qu'en agglomération, elle est liée pour 27% au chauffage résidentiel,  25% au trafic routier, 20% aux chantiers et carrières et 14% à l'agriculture (source Airparif, Le Monde).

    Toutefois, il existe des pollutions de niche bien plus concentrées : sur les axes majeurs et à proximité immédiate du Périphérique, la proportion du trafic routier bondit à 51%.

    J'ai regardé les indices des six dernières années, ils sont à peu près stables. Ceci indique que les mesures prises par Anne Hidalgo pour limiter le trafic automobile ne sont pas efficaces ou en tout cas, pas suffisamment.

    La difficulté, c'est que seule une diminution drastique du trafic routier permettrait un impact significatif ce qui suppose de sabrer dans la circulation. Un tel choix entre en contradiction avec la fluidité des transports. Les Parisiens motorisés n'en peuvent plus des embouteillages.

    A mon avis, la seule option qui puisse réconcilier l'objectif de propreté de l'air et la mobilité, c'est la voiture propre. Le problème est que a) les voitures électriques ne disposent pas d'assez d'autonomie en dehors de la ville  b) la plupart du temps, elles ne conviennent pas aux familles de plus de quatre personnes, les batteries prenant énormément de place c) elles coûtent une fortune quand elles correspondent aux deux premiers critères (ex : Tesla). Il existait des aides du gouvernement mais elles ont été réduites. La ville a donné à un moment donné un petit complément mais c'est bien trop insuffisant pour permettre l'acquisition d'une automobile électrique.

    La technologie de l'hydrogène est prometteuse mais il n'existe pas de stations de rechargement et les véhicules de ce type coûtent cher.

    L'alternative, c'est d'investir dans les transports de commun mais, la quadrature du cercle, c'est qu'ils sont saturés. Les métros, les RER n'ont pas été conçus pour supporter la quantité de voyageurs qu'ils doivent soutenir aujourd'hui. Développer de grandes infrastructures en région parisienne qui les allègent prend énormément de temps (cela se compte en décennies) et coûte des milliards d'euros (on chiffre avec des dizaines). Il n'y a pas d'espoir d'amélioration à court-terme de ce côté-là.

    Il resterait le co-voiturage  qui pourrait permettre des gains considérables, mais cela suppose une coordination de l'ensemble de l'île-de-France et, dans ce domaine, aucune des villes, Paris compris, ne fait d'efforts sérieux pour bâtir une plate-forme digne de ce nom avec une application de partage et des incitations fiscales. Il y a pourtant un projet à bâtir, pas forcément coûteux et bien plus respectueux de l'engagement individuel que les contraintes appliquées par l'actuelle majorité.

    Par ailleurs, la municipalité se concentre sur le trafic mais ne mène aucune action sur les autres sources de pollution (le chauffage, par exemple). Plus grave : l'air du métro est bien plus pollué que l'air extérieur, et, cette fois, ce n'est pas la faute des conducteurs et des automobiles. Il a beau être plus limité en temps d'exposition, quand on atteint des concentrations de 1000µ/m3 au lieu de 80...

    Sur la question de la sécurité, il y a peu d'action possible de la municipalité en dehors de la création d'une police municipale. Anne Hidalgo s'est contredit à plusieurs reprises sur ce point mais avec l'évolution de l'insécurité, elle est devenue pragmatique et s'accorde désormais avec l'idée d'une police municipale armée. Plus généralement, j'estime que ces aspects sont davantage du ressort de l'État que de la ville.

    Du côté du logement, le prix d'achat continue de s'envoler, mais celui de la location est stable depuis 2014. Je ne sais pas si l'encadrement des loyers y est pour quelque chose ou non. A ce que j'ai compris, la mesure a bien stabilisé les prix mais elle a raréfié l'offre. Le compte n'y est donc toujours pas. Avec les contraintes qui sont celles de Paris (pas d'édifices de plus de 37 mètres de haut pour le logement, très petite superficie pour une capitale), je ne vois pas ce que l'on peut faire vraiment. Paris est la capitale la plus dense du monde occidental : 21 200 habitants au mètre carré ! Les Persans des Lettres persanes de Montesquieu la trouvaient déjà trop populeuse et notaient qu'ils ne mettaient pas un pied devant l'autre sans être bousculés immédiatement dans un sens ou dans l'autre.

    La France est un pays très centralisé, Paris une très petite ville et en même temps très attractive. La mairie ne peut résoudre à elle seule une équation aussi insoluble sauf à permettre des immeubles d'habitation géants, mais, sur ce point, je crois que personne ne veut voir Paris défigurée.

    L'une des réponses est évidemment le Grand Paris, cela fait 20 ans que l'on en parle, mais, à mon avis, outre les aspects politiques et administratifs, il ne se fera pas tant que l'île de France n'aura pas été maillée correctement en termes de transports. Comme je l'ai dit plus haut, il y en a encore au moins pour dix ans...

    Restent la fiscalité et l'endettement : alors là, c'est très simple. Il faut tailler dans les grands projets et dans les embauches de personnel pour réduire l'un et l'autre. A cet égard, on devrait au moins commencer par les Jeux Olympiques. Ce n'est vraiment pas le moment et, dans tous les cas, un tel projet devrait impliquer l'île de France et non Paris intra-muros exclusivement. Il y a un gros travail d'épluchage des dépenses et des projets d'aménagement de la ville pour fixer le cap et les limites.

    Une chose est certaine : on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Moins de fiscalité, moins de dette = moins de services, c'est évident, ou alors des services payants. Il faut choisir.

    Il y a un point que je voudrais encore soulever : le réchauffement climatique va aggraver les fortes températures dans les grandes villes et risque de les rendre invivables. Il faut donc réfléchir à la construction de manière à ce que les matériaux et le jeu des ouvertures génèrent de l'air mais aussi à la végétalisation de la ville. Sur ce point, ma Mairie de Paris semble avoir enclenché des mises en oeuvre bien que cette dernière manque d'études sérieuses et de lignes directrices claires.

    Je ne suis pas trop pessimiste ? 

    Je crois qu'être maire d'une grande ville, aujourd'hui, c'est très difficile : il faut affronter les problèmes du présent et anticiper ceux de l'avenir. Ce n'est pas chose simple, croyez-moi...

  • Et si on laissait crever les non-vaccinés de la rougeole ?

    La bêtise anti-vaccinale commence à faire de vraies victimes : plus la couverture recule, plus la maladie progresse.

    41 000 cas cette année contre 2000 il y a quatre ans. Non seulement les imbéciles mettent leur vie en danger, celles de leurs enfants aussi quand ils en ont, mais la nôtre également ! 

    Cette maladie, parfois mortelle, avait quasiment été éradiquée. Et elle n'est pas la seule à revenir. Mais les théories complotistes et les professeurs Joyeux de tout acabit sont florissants sur la Toile et les médias. Et pendant ce temps, les premiers infectés succombent.

    Ceux qui perdent leur enfant de cette manière sont coupables. Puissent les remords les étouffer jusqu'au terme de leur existence.

    A New York, un seul individu non-vacciné en a contaminé 58 autres, non vaccinés aussi ! 

    Non, on n'a pas déjà assez de maladies mortelles à des degrés divers qui nous menacent : cancer, sida, ebola, sans qu'en plus, la bêtise en ajoute d'autres...

  • Une accusation à point nommé contre Asia Argento, quel hasard !

    J'ai lu les titres et articles de presse à propos d'Asia Argento et de sa supposée agression contre Jimmy Bennett. Ça sent le traquenard à plein nez. 

    Le type assure avoir été agressé sexuellement par l'actrice à l'âge de 17 ans. Il se fout de la gueule de qui, le petit traumatisé ? La prétendue agression ne l'empêchait pas de titrer quelques semaines après que "Maman" lui manquait. Pour la petite histoire, les deux acteurs jouent à la mère et au fils depuis qu'ils ont tourné ensemble dans un film alors que Jimmy avait 7 ans et qu'Asia incarnait sa mère.

    Jimmy n'a pas fait la carrière qu'il espérait et doit se contenter de seconds rôles. Alors, il y a quelques mois, ses avocats ont contacté Asia et réclamé 3.5 millions de dollars parce que Jimmy se sentait traumatisé par la relation sexuelle qu'ils avaient eu 5 ans auparavant.

    L'histoire de ce garçon n'est crédible à aucun titre. Il est aisé pour un garçon de près de 17 ans et demi de dire non à une femme de 35 ans d'autant qu'il n'y avait aucun rapport d'ascendance entre eux à cette époque.

    En fait, si ce garçon avait eu 18 ans à l'époque des faits, son histoire aurait été pliée et remisée au placard tant elle ne tient pas la route. Mais comme il était mineur, selon la loi californienne, il y a eu agression sexuelle.

    Des femmes qui agressent sexuellement des hommes toutes seules, ça n'existe pas. N'importe quoi. La physiologie fait qu'un homme qui n'en a pas envie ne peut pas avoir de relation sexuelle avec une femme. 

    Ce que je pressens, c'est que cette accusation tombe à point nommé pour tenter de discréditer la vague du #metoo et que l'accusateur a surtout vu dans cette histoire l'occasion de ramasser un paquet de fric. A 3.5 millions de dollars, qu'on ne me dise pas que c'est la soif de justice qui le pousse. 

    Asia est coincée, dans ces circonstances, et elle a essayé de transiger en lui versant 380 000 dollars. 

    Je ne pense pas qu'Asia Argento se serait engagée dans son combat si elle avait quelque chose à se reprocher. En revanche, je vois venir de loin un petit gigolo qui trahit sa protectrice et salit de manière dégueulasse leur passé commun pour se faire du fric.

    On va vers une époque où il ne sera plus possible d'accorder sa confiance à qui que ce soit. Les mecs qui couchent avec les filles n'ont aucun honneur : ça va du revenge porn aux accusations d'agression sexuelle.

    A lire : l'enquête de France Info qui contient quelques éléments intéressants.