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PS - Page 11

  • Munciapales 2008 à Paris, comique de situation à l'UMP et au PS

    Les électeurs parisiens vont avoir le tournis, à écouter les Socialistes et l'UMP : selon les uns, voter MoDem c'est voter à droite, selon les autres, voter MoDem, c'est voter à gauche. Alors : droite ou gauche ?

    En analyse littéraire, on appelle cela du comique de  situation ; ici, il s'appuie sur un quiproquo.

    En fait, le MoDem n'est ni à droite, ni à gauche, tout simplement, mais libre et indépendant des étiquettes partisanes. 

  • Paris 5ème : plus de 6% de procurations !

    Dans le 5ème arrondissement de Paris, où sont en lice Philippe Meyer pour le MoDem, Jean Tibéri pour l'UMp et Lyne Choen-Solal pour le PS, le taux de procuration croît significativement.

    Aux dernières nouvelles, selon le journal Libération, il serait de l'ordre de 6% !!! C'est à dire deux à trois fois plus qu'ailleurs !

  • Paris : accord MoDem-PS plus qu'incertain

    Un accord entre le MoDem et le PS à Paris me paraît s'éloigner pour une raison très simple : Bertrand Delanoë désire être majoritaire à lui seul, et à défaut, disposer d'alliés inconditionnels. Or, il sait très bien que le MoDem se comportera de manière indépendante au Conseil de Paris, qu'il tient absolument à blinder pour se mettre à l'abri de toute mise en minorité.

    Rien ne fera renoncer Marielle de Sarnez, et la plupart des têtes de liste MoDem à leur liberté. Chacun ira donc sans doute de son côté, et, passé le dimanche 09 mars, on verra souvent trois couleurs distribuer des tracts.

    La seule alternative, ce serait que le MoDem fasse un score tellement important, qu'il devienne alors incontourable pour Bertrand Delanoë. Ce dernier n'aurait alors plus le choix, et serait contraint d'accepter les conditions du MoDem, qui, sur le fond, se résument en un mot : Liberté

    Le MoDem veut demeurer libre de voter en son âme et conscience sur les sujets qui intéressent les Parisiens, et non se retrouver contraint à suivre une logique partisane. 

  • Paris 5ème : nombre anormal de procurations

    Le nombre de procurations dans le 5ème arrondissement serait de loin le plus élevé de Paris, dépassant les 4% d'électeurs. Mais pourquoi y-a-t-il donc tant de procurations dans cet arrondissement ?

    Franchement, je me pose vraiment la question. Cet arrondissement exhale à vrai dire un parfum de souffre, puisque les deux adversaires principaux, Jean Tibéri et Lyne Cohen-Solal ont exhumé respectivement des dossiers fâcheux pour l'un et pour l'autre. Jean Tibéri est sous le coup d'une plainte de Lyne Cohen-Solal pour radiations et inscriptions douteuses sur les listes électorales du 5ème arrondissement.

    Lyne Cohen-Solal, de son côté est mise en cause pour détournement de fonds publics et recel d'abus de confiance, sur une affaire d'emploi fictif à Lille, semble-t-il.

    Bref, ces histoires ternissent la campagne des municipales 2008. Heureusement, il y a une lumière sympathique qui est venu éclairer en chansons le 5ème en se présentant en tête de liste du MoDem :

    172031337.jpg On le connaîtde longue date, Philippe Meyer est un individu haut en couleur. En lisant son blog, j'ai trouvé un billet intéressant. Il relate une rencontre avec un couple de quadragénaires qui lui a demandé pourquoi il briguait le poste de maire d'arrondissement alors que ces derniers ont si peu de pouvoirs. J'ai trouvé sa réponse très intéressante, et la copie ici :

    Parce que je crois qu’un maire d’arrondissement peut et doit jouer et faire jouer à son conseil un rôle décisif dans le Paris d’aujourd’hui, celui d’animateur social. Un exemple : le logement. Le maire du 5ème attribue, après avis d’une commission, la moitié des logements sociaux (HLM ou « intermédiaires ») de son arrondissement. J’entends que cette attribution se fasse selon des critères publics et connus de tous. Parmi les demandeurs prioritaires, je compte annoncer que figureront celles et ceux qui exercent les métiers dits de service à la personne, c'est-à-dire ceux qui s’occupent des enfants, (puéricultrices et éducateurs), des malades (infirmières et infirmiers), et des personnes âgées. Aujourd’hui, un tiers de celles et ceux qui ont en charge la petite enfance habitent en grande banlieue voire au-delà, et un tiers en banlieue. Leur temps journalier de transport oscille entre une heure et demie et 3 heures 30. Pour satisfaire la demande des parents, les horaires de ces puéricultrices ont été « adaptés », c'est-à-dire avancés le matin et retardés le soir. Comment s’étonner, quand il leur faut faire sonner le réveil à 4h30 ou 5h pour être au travail à 7h30, que ces métiers soient ceux parmi lesquels on compte le plus d’arrêts maladie et que 15% démissionnent chaque année ? Il en va de même pour celles et ceux qui s’occupent des anciens et des malades. La généralisation du travail des mères et l’allongement constant de la durée de la vie fait que ces métiers de service sont et seront de plus en plus indispensables. Ne se soucier que de leur nombre et pas de leurs conditions de vie, et d’abord de logement c’est se payer de chiffres comme on se paie de mots. Si un arrondissement de Paris –et de surcroît aussi en vue que le 5ème - adopte cette politique et le fait savoir qui peut douter de son influence sur le comportement des autres maires et de la mairie centrale ?

    Autre exemple : c’est dans le 5ème arrondissement que les salles d’art et d’essai sont les plus nombreuses. Chacune d’entre elles, vaille que vaille, maintient la flamme d’un cinéma pour qui le box office n’est ni l’alpha, ni l’oméga. Mettre au service de la connaissance et de l’amour du 7ème art les moyens de la mairie d’arrondissement, ce n’est pas une question de budget, c’est une question de volonté, d’imagination, de mise en réseau des écoles, des lycées, des facultés (et Dieu sait si ces établissements sont nombreux dans le 5ème), des amateurs, des professionnels et des salles. C’est un travail de longue haleine et qui ne doit pas se satisfaire d’une fête annuelle ou d’un festival organisé à grands coups de trompes médiatiques. Qui ne se rend pas compte que l’éducation à l’image et à ses langages est, aujourd’hui, d’une importance et d’une urgence décisive ? Le maire du 5ème peut et doit en être un acteur de premier plan.

  • Petits blancs

    Koz évoquait tout récemment le sort de ce que l'on appelle les "petits blancs" dans les banilieues difficiles : ceux-là mêmes qui n'ont pas les moyens d'aller ailleurs, et, de désespoir, ont souvent fini par voter pour le Front National. Je n'approuve pas tout de l'article de Koz, mais j'aime bien cette phrase :

    « Les bobos n’ont eu que mépris pour eux. Pensez donc, ils étaient insensibles à la chance qui leur était donnée de s’enrichir au cœur d’une société devenue multiculturelle ! »

    Le problème, c’est que les “petits blancs” cela fait longtemps que PS et UMP les prennent pour des c… et ce pour des raisons différentes.
    Le PS, c’est pire que tout, et cela a culminé avec le détestable Jospin,  par un déni de réalité : l'augmentation continue de l'insécurité ? Mais non mais non, bonnes gens, voyons, ce sont vos fantasmes.
    Mais l’UMP prend ces mêmes électeurs comme chair à canon électorale, c’est à dire qu'on leur promet la sécurité avant les élections, qu'on fait des opérations coup-de-poing médiatisés pour se rappeler à leur bon souvenir, mais dans le quotidien, il y a toujours autant de délinquance. Et au lieu d’affecter la police à la lutte contre cette délinquance, on demande du chiffre sur les reconduites à la frontière ou le stationnement.

    Il faut mener une politique de répression contre la délinquance, mais une vraie répression, complète et discrète (il ne s’agit pas de faire venir les caméras à chaque fois). Et quand c’est une bande qui est coupable, ce n’est pas le leader qu’il faut mettre sous les verrous, mais toute la bande, avec leurs complices. Il faut donc aussi augmenter les moyens de la justice et construire plus de prison de manière à ce que cette dernière soit rédemptrice.

    Seulement, voilà : depuis Miterrand, on est dans la dénégation (Socialos) ou le spectacle (Sarkozy) et en aucun cas une politique de longue haleine qui associerait une vraie prévention, et une vraie répression (en laquelle je crois non moins fermement que la prévention).

  • Un adhérent MoDem répond à Bertrand Delanoë

    Bertrand Delanoë, vous avez dit, hier soir, dans le 15ème arrondissement ceci à propos d'une alliance avec le MoDem:

    Cette offre s'adresse à toutes les "forces progressistes", au premier rang desquels les Verts, membres de sa majorité de "gauche plurielle" depuis 2001, qui présentent leur propre liste cette année et qu'il a qualifiés de "futurs alliés du second tour".

    Mais "cela peut concerner des forces du centre, le MoDem, je dis les choses", a-t-il ajouté, plus chichement applaudi. "Moi, je veux bien, mais pas dans la confusion politique. Pour moi, la droite et la gauche, ce n'est pas la même chose", a-t-il prévenu.

    "Au-delà des qualités des personnes, ce sont des choix, un idéal, des valeurs",

     Bertrand Delanoë, nous risquons de mettre du temps à accorder nos violons : nous ne vous rejoindrons pas dans une majorité de gauche, nous pourrons le cas échéant vous rejoindre, sur une majorité d'idées.  Comme l'a dit parfois Marielle de Sarnez, à Paris, nombre de sujets ne sont ni de droite ni de gauche : il n'y pas, par exemple, en matière de propreté des trottoirs de gauche et des trottoirs de droite. La gauche et la droite ce n'est sans doute pas la même chose, mais un trottoir de droite et un trottoir de gauche, en revanche, c'esrt bien la même chose. Il n'y a de confusion que dans votre incapacité à dépasser les clivages droite-gauche.

    Pour nous, c'est l'intérêt des Parisiens qui prime, et nous entendons bien dépasser les postures idéologiques, et travailler avec toutes les bonnes volontés, de gauche, comme de droite. 

     Et à propos des classes moyennes, vous énoncez :

    Sur le logement social, "question essentielle" dans cette campagne, "qui est crédible? Ceux qui nous courent après ou nous", a-t-il interrogé, estimant que le MoDem copiait son programme en la matière. "Même sur les classes moyennes", Marielle de Sarnez "a un peu un temps de retard", a-t-il jugé.

    Bertrand Delanoë, pour moi qui ai écouté avec attention les séances du Conseil de Paris que vous avez eu la bonne idée de mettre en ligne (et je vous félicite pour cette transparence), je sais très bien, et vous le savez aussi, que l'UDF s'intéressait de longue date au sort des classes moyennes notamment dans le logement social ; ne dites donc pas que nous, au MoDem, vous copions, alors que le parti socialiste a récupéré un certain nombre de thèmes qui agitaient les commissions de l'UDF puis du MoDem, à commencer par la situation des classes moyennes... 

    En somme, nous voulons bien discuter avec vous et avec vos amis, mais ce sera sans diktat, sans arrière-pensées, et sans postures idéologiques

  • L'UMP remporte la législative partielle à Clamart

    Bon, puisqu'aucun média n'en parle, je m'en charge tout de même, pour les curieux...Philippe Kaltenbach, le candidat PS dans la 12ème circonscription des Hauts de Seine ne remporte finalement pas le siège en dépit d'un progrès de 1.5% de son score. Jean-Pierre Schosteck, le candidat de l'UMP conserve le siège de Philippe Pénezec dont l'élection avait été invalidée par le Conseil Constitutionnel.

    Jean-Pierre Schosteck l'a emporté de peu, avec 51,56% des voix, selon les résultats définitifs présentés par la préfecture. Les électeurs se sont peu déplacés et 54,25% des inscrits se sont abstenus.

    Difficile de dire comment les  voix du MoDem se sont réparties entre les deux tours, d'autant que la participation a augmenté. 

  • MoDem, PS, mode d'emploi

    Pour ma part, je ne suis pas radicalement opposé à un partenariat entre le MoDem et Delanoë à Paris, mais il va falloir que les Socialistes reviennent à plus d'humilité et de modération, et que l'on discute sérieusement.

    Sur la philosophie du projet, tout d'abord : j'ai évoqué l'optique du MoDem à Paris dans un billet précédent, et, très clairement, nous sommes opposés à une municipalisation à outrance pour relever les grands défis qui s'annoncent. Ce sont les Parisiens qui doivent relever ces défis, et la municipalité doit simplement leur faciliter le terrain, notamment dans le domaine économique.

    De même, nous sommes dans le refus de toute forme d'idéologie dans la prise de décision : je l'ai évoqué également dans un autre billet précédent. 

    Le coeur de l'action politique, de notre point de vue, c'est l'Individu Socialement Responsable c'est à dire un parisien acteur des décisions qui le concernent.

    Nous sommes encore loin du compte. Une chose est certaine : si les Socialistes obtiennent une majorité écrasante, ils ne risquent pas de faire varier d'un iota leurs positions. Si les Verts actuels sont en position de force, Baupin et ses amis n'auront plus de limites, et ils ont fait tout de même capoter beaucoup de projets, y compris au sein de la majorité municipale. 

    Le fait est, en tout cas, que Delanoë a mis de l'eau dans son vin et commence à revenir sur son attitude très arrogante du débaut du mois d'octobre où il qualifait le MoDem de parti le moins clair de France... 

    Marielle de Sarnez n'est heureusement ni dogmatique ni rancunière. 

     

  • Le MoDem n'est pas l'ennemi de l'UMP

    Je crois qu'il faut dissiper un malentendu du côté des électeurs UMP et de la droite en générale. L'UMP (pas plus que le PS, au demeurant) n'est pas l'ennemie du MoDem. Le vrai problème, sur notre droite, à nous autres démocrates, ce sont les valeurs et le projet de société porté par Nicolas Sarkozy. C'est à ce projet que nous nous opposons, mais nous n'ignorons évidemment pas qu'une bonne partie de la droite et nombre d'électeurs de droite n'adhèrent pas à ce projet, même s'ils ont voté ou soutenu Nicolas Sarkozy faute de mieux. Il faut comprendre, et c'est heureux, que l'UMP ne se réduit par à Nicolas Sarkozy, même si actuellement, il faut admettre qu'elle est subjuguée.

    Le MoDem a donc vocation à s'adresser aussi à ces électeurs et à ces dirigeants politiques. Ceci explique, par exemple, que le MoDem ne voie aucune objection à s'allier avec Alain Juppé à Bordeaux. Clairement, Alain Juppé fait partie du courant de pensée qui n'est pas bonapartiste au sein de l'UMP, et par ailleurs, comme maire, son bilan est bon. 

    Si à Paris, le MoDem adhère aux propositions de Delanoë quand elles intéressent tous les Parisiens, il dénonce toutefois des décisions parfois sectaires.

    Finalement, à Paris, l'alternative aux Socialistes, ce n'est pas l'UMP mais le MoDem. Son projet demeure d'essence libérale et respectueux de l'individu, comme je l'ai montré dans la note "Au coeur du programme parisien du MoDem". Ceci n'empêche pas d'adhérer aux grandes orientations de fond de Delanoë, mais nous récusons la municipalisation à outrance et l'usage systmétique de la méthode coercitive. Nous dénonçons également le simulacre de démocratie locale qui aboutit à ce que dans la pratique, les décisions qui intéressent les habitants d'arrondissement ne partent jamais d'une consultation de ces derniers (c'est tout particulièrement flagrant sur les problèmes de stationnement et de circulation). Notons que les Socialistes et les Verts sont très forts pour user de la méthode coercitive quand il s'agit de stationnement, mais que pour la propeté de Paris, il n'y a plus personne (6 agents en tout et pour tout pour toute la ville de Paris, chargés de verbaliser les incivilités et notamment les répugnantes crottes de chien sur les trottoirs) : il y a à l'évidence des choix qui n'ont rien à voir avec une bonne gestion municipale, mais qui relèvent d'orientations purement iédologiques, et notamment de la mauvaise conscience caractéristique des Socialistes avec ce qui a trait à la sécurité et à la répression en général.

    Finalement, le MoDem, cela convient aussi pour les électeurs de droite qui approuvent les orientations de fond de Delanoë mais ne se voient pas voter Socialiste, ou, tout du moins, pour certains de ses alliés. 

    238b008e95b1c29195c4a0a8b65eaa9d.jpgAu final, je laisse le mot de la fin à Marielle de Sarnez, c'est elle qui l'a énoncé dans un entretien au Parisien le 20 janvier dernier :

    « Dans 95 % des communes de France, le maire est à la tête d'une équipe qui rassemble toutes les sensibilités. Eh bien, c'est ce qu'il faut pour Paris : il faut les meilleurs au service des Parisiens. Quand on prend une décision sur la propreté des trottoirs, vous n'allez pas me dire que cela dépend d'un clivage majorité-opposition ? J'ai essayé depuis six ans de ne jamais faire preuve de sectarisme. Seul compte l'intérêt général. J'ai, par exemple, soutenu l'excellente idée du tramway. En revanche, je n'ai pas compris le refus de la majorité sortante de construire plus de parkings. Les Parisiens se contrefichent de savoir qui prendra l'avantage, du PS ou de l'UMP. Paris n'appartient à aucun parti politique. »

  • Tiberi/Cohen-Solal, l'alternative, c'est Meyer

    Pauvres électeurs du 5ème arrondissement : ils vont pour l'essentiel devoir retrouver le sempiternel duo de choc du 5ème arrondissement à chaque élection : l'expert en népotisme Jean Tibéri, qui essaie de placer son fils Jean, et de l'autre, Lyne Cohen-Solal, l'ex-présidente de la FCPE qui a toujours porté la double casquette apparatchick du PS/apparatchick de la FCPE, au point d'avoir sous le ministère Lang un bureau personnel au Ministère de l'Education Nationale. Cela en dit long sur l'indépendance des décisions de la FCPE en matière d'éducation, et sur Lyne Cohen-Solal en particulier. Quant à Jean Tibéri, une instruction est toujours en cours à propos d'inscriptions de radiations douteuses lors d'élections municipales et législatives en 1997 et 1995. C'est en tout cas ce que l'on trouve sur Wikipedia quand on consulte l'article qui concerne Jean Tibéri.

    Bref. On n'a vraiment pas envie de voter ni pour l'un, ni pour l'autre. Ils sont là maintenant depuis 20 ans ou presque et on ne peut pas dire qu'ils soient très raffraîchissants et l'un et l'autre.

    c6d812ca69de8162f2ca31cbfa85bea1.jpgHeureusement, le MoDem a eu une idée de génie ! Il a pressenti avec réussite le sociologue et journaliste Philippe Meyer. Il faut dire que le bonhomme est un sacré phénomène. Il sera donc tête de liste pour le MoDem dans le 5ème arrondissement de Paris. Je me suis dit qu'il serait plus amusant de le présenter par quelques uns de ses bons mots, qui m'ont particuièrement plu :

    «Le patriotisme n'a pas de frontières.»

    «C'est quand il se retrouve pensif que l'on doit observer le technocrate.» 

    «Le Français se distingue des autres peuples en ce qu'il s'élève constamment au-dessus de lui-même, ce qui est un exploit stupéfiant si l'on considère qu'il est déjà très haut.» 

    «L'homme est le seul animal que la prise de poids inquiète.»

    (ça ce n'est pas politiquement correct, en ces temps de lutte contre l'obésité infantile, mais en revanche, c'est marrant :-D ) 

    «Un touriste se reconnaît au premier coup d'oeil. C'est un individu habillé d'une manière telle que, s'il se trouvait dans son propre pays, il se retournerait dans la rue en se voyant passer.» 

    «La vie a un bon côté, même s'il est plus court que les autres.» 

    Philippe Meyer anime l'émission l'Esprit Public sur France Culture ainsi que l'émission "la prochaine fois je vous chanterai" sur France Inter.