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  • La morale, elle commence dans les cours d'école...

    Après Châtel, Peillon : le retour de la morale à l'époque. En fait, plus on en discourt dans l'école, moins elle s'y applique. Sur le fond, j'agrée évidemment ce que dit Peillon sur la morale, mais sur la forme, c'est du pipeau, comme d'habitude, une spécialité socialiste.

    Plutôt que d'absoudre sa mauvaise conscience de gauche en assommant les enfants et les jeunes de discours aussi lénifiants et ennuyeux qu'inefficients mieux vaut, et de loin, engager le nombre d'assistants d'éducation suffisant pour assurer la protection des enfants victimes ou maltraités et prendre des dispositions pour qu'ils soient pris au sérieux par l'institution.

    Cela suppose aussi de punir avec énergie les écoliers ou collégiens auteurs de maltraitances sur leurs congénères. 

    En fait de morale, rien ne vaut la morale appliquée. Quand l'école montre qu'elle ne laisse pas tomber ceux qu'elle est censée accueillir, elle fait oeuvre morale. Bien plus qu'en faisant des leçons de morale.

    Quant aux enseignants, ils ont évidemment le plus grand intérêt à se montrer exemplaires si eux-mêmes veulent être crédibles. Cela suppose d'accueillir les enfants différents (handicapés, par exemple) sans rechigner ni gémir et de dénoncer en classe, devant les élèves, les comportements qu'ils ne tolèrent pas quand les élèves sont entre eux. Dans ce dernier cas, il va de soi que les administrations des établissements scolaires et plus en amont, inspections et rectorats soutiennent pleinement les enseignants dans cette détermination.

    Plus généralement, je n'aime pas trop quand l'État se mêle de décréter ce qu'il considère comme bien ou mal. L'idéologie n'est pas loin. Pour ma part, je lui demande juste d'assurer des conditions d'étude décentes dans ses écoles et de veiller à ce que les enfants n'y soient pas malheureux. C'est déjà très bien s'il s'en tient à ces modestes objectifs...

  • 2014 : bouter le Socialiste hors de Paris ?

    I dreamed a dream : plus de Socialistes à la tête de la capitale en 2014, un centre fort, unifié, et porteurs d'un nouveau projet pour Paris.

    Dans le dernier sondage réalisé pour le JDD, le MoDem se maintient à un honnête étiage par rapport à 2008, qui va de 7 à 9% environ, à condition de demeurer sous la houlette de Marielle de Sarnez. Si Borloo prend la tête de l'opposition de droite, Marielle de Sarnez est à 8 contre 7 si c'est Fillon. Le sondage révèle ce dont je ne doutais guère depuis un bon moment : la majorité de notre électorat parisien est au centre-droit, pas au centre-gauche. J'espère donc qu'il est bien hors de question de s'allier aux Socialistes (ils n'ont de toutes façons pas besoin de nous) à Paris.

    Pour battre la sectaire Hidalgo et sa clique, il va falloir élaborer un contre-projet à la gabegie socialiste. Ça n'est pas si difficile, au fond : il suffit  de faire l'inverse de ce que les Socialistes font depuis plus de 10 ans dans la capitale séquane.

    C'est juste une question d'affectation des fonds.

    Par exemple :

    - au lieu de dépenser près de 5 milliards d'euros dans la voirie, laisser enfin les piétons et les automobilistes tranquilles et à la place, déplacer le budget engagé vers la création de crèches.

    - plutôt que de reconstruire un second Jean Bouin et une extension de Roland Garros non sans avoir saccagé les Serres d'Auteuil, laisser les accès aux équipements sportifs de la ville de Paris au même tarif pour les Associations : Delanoë vient de les multiplier par 4 ! Il y en a au moins un qui a protesté au Conseil de Paris, c'est Jean-François Martins, le député MoDem qui a cherché à émettre un voeu contre ce choix.

    - en parlant de Roland Garros, construire les cours sur l'A13 au lieu de démolir des serres chaudes. Seuls David Alphand, Laurence Dreyfus et les Verts ont défendu cette option. Pas d'illusion du côté de l'opposition de droite : l'une de ses élues, Valérie Sachs a déploré que des associations aient le pouvoir de s'opposer aux projets mégalomaniaques de l'actuelle majorité. Bref, dans cette histoire, tous dans le même panier.

    - revenir sur la neutralisation des voies sur berges qui va créer un record d'embouteillages et de phénomènes de pollution dans les rues adjacentes. Une automobile verra sa vitesse osciller entre 20 et 40 km/h selon que les zones soient denses ou non sur le nouveau tracé rive droite. En somme, l'automobile se déplacera moins vite qu'un Parisien faisant son footing. Ne croyez pas qu'il s'agisse d'une victoire. La mobilité du Parisien moyen va en prendre un sacré coup, d'autant que les transports en commun sont saturés, sales, mal fréquentés et souvent mal distribués. Si vous êtes jeune et sans enfant, il vous reste le velib'. Si vous êtes jeune et sans enfant...ah, le jeunisme cher à la gauche. Si vous êtes riche, bobo et que vous vous prenez pour un écolo, vous aurez les moyens d'emprunter l'autolib à un prix faramineux, mais au moins, cela vous évitera de devoir vous mélanger au populo. 

    Populo dont vous souhaiterez la présence dans des HLM mais pas dans votre immeuble et dont vos enfants ne viendront pas fréquenter la progéniture à l'école publique. Les immigrés, c'est bien, mais seulement chez les autres.

    - Ne pas réduire Paris aux fêtes privées, à l'évènementiel et au tourisme. Je pense en particulier à la science largement sacrifiée quand une large partie du Palais de la Découverte a été récupérée au bénifice du Grand Palais. On a ce jour-là privilégié le zapping, le fugace, le ponctuel sur le fond et toute la section nucléaire a disparu ce jour-là des espaces du Palais. Sans créer de bureaux supplémentaires, on peut développer l'ingénierie immatérielle à Paris (informatique, finance, par exemple).

    - Évoquons également le Jardin d'Acclimatation dont Delanoë a autorisé le décepage alors que d'autres projets étaient largement envisageables. Pour l'heure, on y supprime des attractions qu'on remplace par des bosquets "durables". L'attraction est un loisir vulgaire et populaire alors que le bosquet écolo convient bien à la riche clientèle électorale socialiste à Paris.

    La presse titre qu'Hidalgo l'emporte nettement à Paris dans les sondages. En réalité, en un an, l'écart s'est resserré nettement. Et le phénomène pourrait s'aggraver à mesure de l'impopularité à venir des Socialistes heurtant les murs des réalités économiques. Hidalgo croit avoir gagné mais je fais partie de ceux qui escomptent bien la faire chuter.

    J'espère que les centristes et les libéraux sauront s'unir à Paris pour proposer un projet qui en finisse avec la municipalisation complète de la vie parisienne. Un projet politique plus respectueux des individus et des minorités, et quand je dis "minorités", je ne parle pas des minorités ethniques mais de toutes les formes de minorités, plus soucieux d'une vraie diversité culturelle et sociale  pas de faux-semblants bobos pour se donner bonne conscience centrés sur l'immigration et l'art moderne.

    In fine, j'attends un projet novateur qui décape, qui sorte de l'ordinaire et du gag auquel nous a habitué la droite depuis plusieurs années : son opposition aux Socialistes à Paris n'est qu'une opposition de principe. Sur le fond, elle agrée les décisions prises.

    Un pôle centriste associant le MoDem et Borloo avec ses alliés de droite pourrait changer la donne : cela suppose que les uns et les autres le veuillent et se dote du projet ad hoc...Moi, le ticket Marielle de Sarnez/Jean-Louis Borloo, cela m'irait bien, évidemment, mais tout le monde doit y mettre du sien pour que cela soit possible...

  • Fournitures d'école en mode Made in France...

    Cette fois, j'ai fait attention et je m'y suis pris à l'avance : la plupart des fournitures que j'ai choisies ont été conçues et fabriquées en France !

    Classeurs, j'ai pris des souples exacompta et les intercalaires de la même marque ; cahiers et feuilles ? C'est clairefontaine : au passage, je ne veux pas dire, mais essayer de gommer sur une feuille made in China puis sur une clairefontaine, vous allez voir tout de suite la différence. Sur la première, déchirure assurée à brève échéance, et sur la seconde, vous pouvez y aller sauf à gommer comme une brute, et encore !

    La pub des crayons de couleur bic Kids m'a bien fait rigoler : ils veulent faire valoir que leurs crayons sont hyper-résistants et insèrent une icône  cet effet sur le paquet qui représente un marteau échouant à casser la mine d'un crayon. Ne rigolez pas : les crayons de vos enfants tombent certainement des dizaines et des dizaines de fois au sol. J'ai remarqué à l'usage que la mine se fractionne alors de l'intérieur au fil du temps, particulièrement quand on achète un crayon de m... Là, avec mon crayon bic made in France, je pense qu'ils peuvent tomber, ils attendent les chutes d'un pied ferme :-)

    Évidemment, j'ai aussi pris les stylos dans la même marque. Idem pour les feutres. Côté stylo-plume, j'ai fait confiance à Waterman : plus cher qu'un plume made in ailleurs, certes, mais ils annoncent trois ans de garantie et des plumes en acier hyper-résistantes. Quand je vois l'état des plumes (que j'ai dû changer trois fois tout de même) de mes fistons, l'année passée, je pense que j'ai fait un bon investissement. On verra à l'usage de toutes façons. Trois stylos-plume à bas prix, c'est en gros ce que vaut un waterman.

    Les outils mathématiques ensuite : pour l'instant, je n'ai rien trouvé de français pour le compas, les règles, les équerres, les rapporteurs et cetera, mais je ne désespère pas d'y arriver. La Fabrique hexagonale n'a pas l'air très optimiste sur le sujet : l'Empire du Milieu y règne en maître. L'article date de 2009 : des compas maped made in France, pas vu. En, fait, tout ce que j'ai vu en maped était systématiquement produit en Chine, toutes fournitures confondues.

    Après, les arts plastiques : j'ai réussi à trouver de la peinture italienne en pastille. C'est toujours mieux que du made in China, les Italiens sont nos cousins.

    Ce qui est bien, c'est que mes fistons commencent à regarder l'origine géographique des produits, maintenant, parce qu'évidemment je les emmène, et ils commencent à prendre l'habitude de ne sélectionner que du Made in France.

    Comme quoi, c'est une question d'habitude et...d'éducation :-)