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  • Grippe A : bébé est vacciné, et moi...du squalène coule dans mon sang.

    Mission accomplie : ma petite dernière a reçu sa première dose de vaccin et moi, eh bien, j'ai eu de la chance : j'ai bénéficié d'un léger reflux des arrivées, et j'ai pu me faire vacciner sans bon. L'injection dure une micro-seconde, à peine. Ma petite dernière n'a même pas réalisé qu'elle venait d'avoir une piqure et se tournait la tête de tous côtés en se demandant pourquoi je l'avais amené au milieu de ces gens en vert :-) Bref, pour ceux qui tombent dans les pommes à la vue d'une seringue, je les rassure, le vaccin est totalement indolore.

    Si j'ai pu dénoncer la pénurie de centres de vaccination et de personnel (là, par exemple, je suis parti vers 13h10, et je suis revenu vers 18h00), en revanche, il faut saluer le professionnalisme et la qualité de l'accueil du personnel soignant. Ils sont chaleureux, compétents et efficaces. En tout cas, au moins dans le centre pédiatrique où je me suis rendu.

    Comme on y distribuait des tickets numérotés, la bonne stratégie, c'est d'estimer le temps d'attendre entre deux entrées dans le centre, déterminer quel numéro entre, faire la différence avec votre numéro et revenir en conséquence plus tard. C'est ce que j'ai fait, et je n'ai attendu que 30 minutes dehors. Il y a des pauvres gens, et surtout, de pauvres bébés, qui ont passé bien 3 heures dehors à attendre.

    Là, il y a vraiment une logistique à améliorer.

    Une dernière remarque à propos du squalène : il est utilisé en France dans le vaccin contre la grippe saisonnière depuis 1997 sans aucun effet néfaste constaté sur la santé. Évidemment, il existe toujours des cas particuliers, et chacun doit considérer sa vaccination avec ses antécédents, mais, pour les individus ordinaires, en principe, il n'y a pas de problèmes.

    Et pour ceux qui ont eu connaissance de possibles effets du squalène sur les combattants de la 1ère guerre du Golfe, il est apparu en fait que les vaccins qui leur avaient été administrés ne contenaient pas de squalène. Cette substance n'est donc pas en cause dans leurs ennuis de santé postérieurs (en revanche, on n'a jamais su la vérité sur les armes chimiques de Saddam Hussein : les Américains ont toujours prétendu qu'il n'en avait pas employé, mais...ce n'est pas si sûr !).

  • Société protectrice des Dindons

    Le dernier billet de Laurent a attiré mon attention : c'est une histoire de dindons. Notez, ça tombe bien, thanksgiving est encore tout proche...Il relate l'histoire d'un gamin qui a tué un dindon d'un caillou dans la tête. A vrai dire, la réaction de la narratrice, la mère du gamin en question, m'a exaspéré : elle transforme en exploit ce qui n'est, en réalité, un acte de cruauté gratuit. Laurent est partisan de ne pas culpabiliser l'enfant (11 ans) qui s'en est pris au dindon. Ce n'est pas mon avis. Je pense, au contraire, que l'acte mérite une sanction exemplaire. La mère est vraiment une abrutie : les voisins avaient réagi comme il convenait en enguirlandant le "sauvageon". Et la voilà qui transforme la brutalité gratuite en haut fait d'armes et exploit de chasse ! En fait, à lire sa réaction, je vois tout à fait pourquoi son fiston a balancé la caillasse dans la tête du volatile : comme la mère tombe en pamoison devant les faits et gestes de son petit chéri, évidemment, il n'a pas de limites.

    Pour ma part, j'estime que donner la mort pour le plaisir à un animal, c'est une limite importante et un acte grave. Heureusement, il y a eu des réactions, et, à défaut de celles de sa mère, l'enfant aura au moins appris qu'on ne peut pas jouer avec la vie d'un être pour s'amuser. Quant à invoquer le nombre de dindons, entendons-nous : si c'est la mère qui a donné comme consigne à l'enfant de chasser les dindons à coups de cailloux, l'acte de l'enfant est moins inquiétant, mais, dans ce cas, c'est elle qui doit assumer les conséquences de ses actes. S'il y a trop de dindons dans la ville, c'est aux pouvoirs publics d'intervenir, pas à un particulier, et certainement pas via un enfant.