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  • Le Général Morillon observera le processus électoral en Afghanistan

    Le général Philippe Morillon (MoDem, France) a été officiellement nommé Chef  de la mission d'observation de l'UE pour les élections en Afghanistan qui se dérouleront le 20 août prochain.

    Cette proposition faite par la Commission européenne a été entérinée aujourd'hui par le Conseil Affaires Générales et Relations extérieures.

    Le Général Morillon a  été choisi en raison des liens étroits tissés avec ce pays depuis 10 ans. Il est notamment à l'origine de la venue du Commandant Massoud en 2001 au Parlement européen. Il est vice-président de la délégation Afghanistan du Parlement européen et membre d'honneur de la fondation Massoud.

    En tant que Chef de la mission d'observation, il  aura notamment pour mission de veiller au déroulement du scrutin dans le respect des règles de démocratie, de contrôle et de transparence.

    Je ne puis que me réjouir d'une telle nomination. Le Général Morillon était un ami de Massoud, homme auquel nous portons une très grande estime, sur ce blog. C'est en compagnie de François Bayrou et Marielle de Sarnez qu'il l'avait reçu au Parlement européen.

  • Marielle de Sarnez et Philippe Morillon

    Marielle de Sarnez et Philippe Morillon font condamner fermement le Hezbollah, au nom de l'ADLE, au sein du Parlement Européen.

    J'avoue que je suis fier que la proposition vienne de Marielle et de Philippe Morillon. Nos euro-députés MoDem ne se tournent pas les pouces, c'est le moins que l'on puisse dire.

    Je copie ici la résolution qui a été adoptée par le Parlement Européen :

    déposée à la suite de déclarations du Conseil et de la Commission conformément à l'article 103, paragraphe 2, du règlement
    par Philippe Morillon, Elizabeth Lynne et Marielle De Sarnez au nom du groupe ALDE sur la situation au Liban

    Le Parlement européen,

    –  vu ses résolutions antérieures sur le Moyen-Orient, en particulier celles du 16 janvier 2003 sur la conclusion d'un accord d'association avec la République libanaise, du 10 mars 2005 sur la situation au Liban, du 7 septembre 2006 sur la situation au Proche-Orient, du 12 juillet 2007 sur le Proche-Orient, et du 29 novembre 2007 sur la proposition de décision du Conseil portant attribution d'une aide macrofinancière de la Communauté au Liban,

    –  vu les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies 1559 (2004), 1636 (2005), 1680 (2006), 1701 (2006) et 1757 (2007),

    –  vu l'accord d'association euro-méditerranéen établissant une association entre la Communauté européenne et ses États membres, d'une part, et la République libanaise, d'autre part,

    –  vu la décision du Conseil 2007/860/CE du 10 décembre 2007 portant attribution d'une aide macrofinancière de la Communauté au Liban,

    –  vu la déclaration de la Présidence, au nom de l'Union européenne, sur le Moyen-Orient, du 14 mars 2008,

    –  vu la déclaration du Haut Représentant pour la PESC du 15 mai 2008,

    –  vu l'article 103, paragraphe 2, de son règlement,

    A.  considérant que l'établissement d'un Liban stable, pleinement souverain, uni et démocratique revêt une importance cruciale pour la stabilité et le développement pacifique de l'ensemble du Moyen-Orient,

    B.   considérant que le Liban se trouve depuis longtemps dans une impasse politique qui paralyse le fonctionnement correct des institutions fragiles du pays,

    C.   considérant que, le 6 mai 2008, le gouvernement libanais a décidé de mettre hors la loi le vaste réseau de télécommunications du Hezbollah, considéré par ce groupe comme faisant partie intégrante de ses mesures de défense contre Israël, et de licencier le chef de sécurité de l'aéroport présumé lié au Hezbollah,

    D.   considérant que des affrontements violents ont éclaté dans certaines parties du pays et, en particulier, dans la capitale, où des milices du Hezbollah ont érigé des barricades, bloqué l'aéroport et pris le contrôle de Beyrouth-Ouest,

    E.   considérant que les combats se sont étendus à la région du Chouf et au Nord, causant au total la mort d'au moins 80 personnes; considérant que l'armée libanaise a décidé de ne pas intervenir et, après qu'une trêve eut été conclue et que les milices du Hezbollah se furent retirées, a repris progressivement le contrôle de la situation et tenté de rétablir l'ordre; considérant que ces combats ont été les pires qui se soient produits depuis la fin de la guerre civile de 1975 à 1990,

    F.   considérant que le 15 mai 2008, une délégation de la Ligue arabe, sous la direction du Qatar, est arrivée à un accord avec les dirigeants libanais pour mettre fin à la crise,

    G.   considérant que la résolution 1757(2007) du Conseil de sécurité des Nations unies met en place un tribunal international chargé de juger les responsables de l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri et d'autres assassinats politiques au Liban,

    H.  considérant que l'article 2 de l'accord euro-méditerranéen établissant une association entre la Communauté européenne et ses États membres, d'une part, et la République libanaise, d'autre part, stipule que les relations entre les parties, ainsi que toutes les autres dispositions de l'accord, sont fondées sur le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de l'homme inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, respect qui inspire leur politique intérieure et internationale et constitue un élément essentiel dudit accord,

    I.   considérant que, suite au conflit armé de juillet-août 2006, le Liban se trouve toujours confronté à des défis financiers et économiques considérables; considérant que les autorités du Liban ont adopté, le 4 janvier 2007, un vaste programme de réformes socio-économiques; considérant que l'Union européenne a proposé l'octroi d'une assistance macrofinancière d'un montant de 80 million d'euros, pour soutenir les efforts réalisés par le Liban à l'échelon national pour assurer la reconstruction après la guerre et opérer un redressement économique durable, et alléger ainsi les contraintes financières qui pèsent sur la mise en œuvre du programme économique du gouvernement,

    L.   considérant que plus de 300 000 réfugiés palestiniens vivent toujours dans des conditions misérables au Liban; considérant que les explosions de violences et les combats avec l'armée qui ont eu lieu dans certains camps de réfugiés palestiniens ont contribué à aggraver la situation dans le pays,

    M.   considérant que la situation des fermes de Chebaa et l'établissement de frontières bien définies entre le Liban et Israël restent des questions en suspens,

    N.   considérant que, depuis le retrait de ses troupes en 2005, la Syrie n'a pas cessé de faire de l'obstruction et de s'immiscer dans les affaires intérieures libanaises,

    1.   se dit profondément préoccupé par les graves conséquences que pourraient avoir la crise politique actuelle et la détérioration de la situation sécuritaire au Liban; souligne l'importance de la stabilité, de la souveraineté, de l'indépendance, de l'unité et de l'intégrité territoriale du Liban et souligne que la stabilité politique au Liban ne peut reposer que sur la restauration d'un climat de confiance entre toutes les parties et sur le rejet de toute ingérence extérieure;

    2.   condamne fermement la conduite du Hezbollah, qui utilise la force ou menace de le faire pour atteindre ses objectifs politiques supérieurs;

    3.   déplore qu'en dépit de l'accord conclu par les diverses factions libanaises en vue de mettre un terme au conflit armé, de nouvelles confrontations aient encore eu lieu dans la soirée du 15 mai à Baalbek, dans l'est du pays, entre des milices de différentes factions; selon les services de sécurité, une personne a été tuée et une autre a été blessée à cette occasion;

    4.   souligne que l'attitude du Hezbollah, qui se comporte comme un État dans l'État, est incompatible avec un système démocratique; invite dès lors la direction du Hezbollah à prendre clairement parti et, conformément à la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l'ONU, à démanteler et à désarmer ses milices, à renoncer à la violence, à accepter sans réserve les règles de la démocratie et à reconnaître toutes les autorités et institutions de l'État démocratiquement élues, quelle que soit leur appartenance ou origine ethnique, religieuse ou politique;

    5.   déplore le fait que la session du parlement libanais au cours de laquelle devait être élu le président de la république ait été reportée sine die et invite instamment toutes les parties à conclure un accord de manière à ce que les élections puissent avoir lieu dans les meilleurs délais;

    6.   soutient tous les efforts visant à trouver une solution constitutionnelle et démocratique à l'impasse politique actuelle; souligne qu'aucune solution durable ne pourra être trouvée sans que les parties impliquées d'une manière directe ou indirecte ne fassent la preuve d'une réelle volonté politique de s'attaquer aux causes profondes de la crise;

    7.   presse le président du parlement libanais de tout mettre en oeuvre pour restaurer le fonctionnement de l'institution, qui est une condition essentielle de la démocratie, pour contribuer à un dialogue de réconciliation nationale et pour trouver une solution de compromis à l'impasse politique actuelle;

    8.   se félicite de l'accord auquel sont parvenues les parties sous la médiation du Qatar et soutient vivement les efforts en cours de la Ligue arabe, et en particulier du premier ministre du Qatar, pour résoudre la crise politique actuelle afin d'arriver à un accord large et approfondi;

    9.   décide, sous réserve, d'inviter tous les chefs des groupes parlementaires libanais à Bruxelles, en coordination avec la Ligue arabe, de manière à apaiser la crise institutionnelle, reconstruire la confiance et faciliter le dialogue en vue d'obtenir un compromis durable;

    10.  demande à nouveau à toutes les parties concernées de faciliter les travaux du tribunal international chargé de juger les personnes responsables de l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafik Hariri et d'autres assassinats commis pour des raisons politiques au Liban et invite instamment la Syrie à coopérer sans réserve avec ce tribunal;

    11.  presse le gouvernement libanais de s'employer sans relâche à mettre fin à toute discrimination à l'encontre des réfugiés palestiniens et appelle à nouveau la communauté internationale à accroître son assistance pour arriver à un règlement durable;

    12.  appelle au désarmement progressif de toutes les milices et de tous les groupes paramilitaires et estime qu'il est vital que toutes les armes importées au Liban soient destinées uniquement à l'armée officielle libanaise; invite à nouveau le gouvernement libanais à exercer, en coopération avec la FINUL, sa pleine souveraineté et un contrôle effectif sur les frontières et sur le territoire du pays à cet égard;

    13.  invite la Syrie à s'abstenir de toute ingérence susceptible de nuire aux affaires intérieures libanaises et à jouer un rôle constructif pour mettre en place une paix et une stabilité durable dans le pays;

    14.  répète qu'il approuve la détermination de l'Union européenne à aider le Liban dans sa restructuration économique; invite le Conseil et la Commission à persévérer dans leurs efforts pour soutenir la reconstruction et le redressement économique du Liban ainsi que pour établir une coopération plus étroite avec la société civile dans le pays, de manière à y promouvoir une plus grande démocratisation;

    15.  charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, au haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune, aux gouvernements et aux parlements des États membres, au Secrétaire général des Nations unies, au secrétaire général de la Ligue arabe, à l'envoyé spécial du Quatuor au Moyen-Orient, au président de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne, au gouvernement et au parlement du Liban ainsi qu'au Président et au gouvernement de la Syrie.