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industrie - Page 4

  • L'ADLE veut une industrie verte !

     

    L'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe se félicite que la Commission européenne réaffirme les principes de l'économie de marché et de la bonne gestion budgétaire dans le plan de relance qu'elle a dévoilé aujourd'hui. Pour l'ADLE en effet, la crise financière ne doit pas marquer le retour vers la vieille économie mais au contraire être l'occasion de tourner tous les efforts d'investissement vers le développement durable et la création d'emplois bien rémunérés et porteurs d'avenir.

    "Les propositions de la Commission européenne contrastent avec les conclusions du G20 à Washington qui avaient relégué le développement durable de la dernière place à l'avant dernière place," souligne Graham WATSON, président du groupe ADLE au Parlement européen, selon qui "le paquet de la Commission démontre une préoccupation plus marquée pour l'investissement vert et la croissance durable. L'Europe doit donner la priorité à une croissance économique durable pour lutter contre la récession actuelle."

    "La Commission européenne doit être attentive à ne pas céder à la tentation d'un retour au passé au détriment des efforts déjà consentis pour se conformer aux objectifs de la Stratégie de Lisbonne. Nous devrions, par exemple, résister à subventionner inutilement l'industrie. Pour faire prospérer l'industrie européenne, il vaudrait mieux en priorité vendre des produits industriels respectueux de l'environnement et augmenter le pouvoir d'achat des consommateurs," a conclu M. Watson.

    NB : Le MoDem est membre de l'ADLE.

  • Industrie : on recrute !

    En dépit de la crise, l'emploi résiste dans l'industrie, et même bien ! 100 000 emplois en attente dans ce secteur, particulièrement dans la métallurgie. L'UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) a ouvert un portail de recrutement. Les emplois recherchés vont de l'ouvrier qualifié à l'ingénieur. On trouve, au passage, beaucoup d'offres d'emploi sur ce même portail. A lire, l'instructif article du Figaro sur ce sujet.

    Cela dit, je suis très inquiet tout de même pour l'industrie en France. J'ai le sentiment que c'est un secteur mal-aimé et victime de préjugés alors qu'il regorge d'opportunités.

    Dans le livre de Jean Peyrelevade, Sarkozy, l'erreur historique, il y a de nombreuses réflexions sur l'état de l'industrie en France, particulièrement à partir de la page 183 dans le chapitre les voies du redressement. Il y relève que l'industrie est le secteur décisif pour la compétitivité de la France et dénonce le discours "post-industriel" qui vante les mérites de l'économie immatérielle et des services au détriment de l'industrie, bien évidemment.

    On aurait pu s'attendre à ce que les pouvoirs publics accordent une attention particulière à l'industrie : absolument pas ! c'est le secteur le plus taxé, celui sur lequel les pélèvements fiscaux et sociaux sont les plus lourds ! Les prélèvements totaux sont de 35% sur l'industrie quand ils n'atteignent que 27% sur les services.

    François Bayrou a fait valoir, lors des présidentielles, combien il convenait de faciliter la vie des PME. Mais, je crois qu'il faut affiner ce discours, et viser spécifiquement les PMI. L'industrie ne représente plus que 20% de notre PIB (29% en Allemagne, et 22% en Grande-Bretagne, dont on dit pourtant qu'elle est en voie de désindustrialisation !!!).

    Il y a donc un véritable effort à faire en faveur de l'industrie, et, tant qu'à faire, en particulier pour le développement de l'industrie verte, quasi-inexistante en France.

    Savez-vous ce qui me frappe ? C'est que lorsqu'on visite le site du Ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, on y trouve qu'une seule fois le mot "industrie" et très peu d'informations sur ce sujet. L'industrie est le parent pauvre des priorités politiques, et c'est pourtant un secteur-clef pour nous. Éspérons que les pouvoirs publics finiront par le comprendre et lui prêter l'attention qu'il mérite !

     

  • A quand l'industrie verte ?

    Je vais bientôt acheter le livre de Jean Peyrelevade sur l'échec historique de Nicolas Sarkozy. D'après ce que j'en entends, il y a un aspect qui va fort m'intéresser. A ce que j'ai cru comprendre, et contre l'avis dominant qui ne s'attache qu'aux activités de service, il propose de miser sur une réindustrialisation de la France.

    Nous ne pouvons pas rivaliser avec les pays émergents sur des biens industriels à faible technologie et faible valeur ajoutée. Mais, sur des technologies innovantes, nous pouvons encore rattraper le train de la modernité.

    Au MoDem, nous avons une véritable chance : nous avons avec nous les militants les plus intelligents de la mouvance écologique, avec à leur tête la brillantissime Corine Lepage. Je parle de Cap21, bien sûr. Ce sont les seuls, à ma connaissance, à raisonner en termes de stratégie industrielle pour l'écologie. Car pour ce qui est des Verts...Mis à part demander la régularisation massive des sans-papiers, emmerder les automobilistes dans les grandes villes et prôner la décroissance, on peut dire que leur bilan est proche du néant alors même qu'un boulevard s'ouvrait pour eux au début des années 90 et qu'ils ont eu une ministre sous le gouvernement de gauche de Lionel Jospin. En Allemagne, le bilan des Grungen n'a pas l'air fameux non plus, tout du moins, dans les domaines économique et industriel. Les mouvements écologiques alternatifs se sont montrés généralement plus pressés d'avancer leur gauchitude que de faire avancer la cause écologiste par des mesures concrètes et réalistes.

    Le malheur, c'est qu'en France, nous aurions les technologies pour lancer un audacieux programme industriel, mais qu'aucune volonté politique n'appuie une telle possibilité. Nous nous endormons sur nos lauriers, nous satisfaisant en matière de haute technologie du pis-aller que représente le nucléaire.

    Symptômatique, l'automobile. Aujourd'hui, Honda commence à commercialiser des véhicules à hydrogène. Ils ne sont toutefois pas aussi propres qu'il y paraît puisqu'il faut du méthane pour produire l'hydrogène consommé par ces véhicules, or, cette ressource est fossile. A côté de cela, dès 2002, peugeot avait réalisé un bijou technologique : le concept car h2O, véhicule convertissant de l'eau en hydrogène via du borohydrure de sodium, une sorte de sel.

    Nous n'avons certes plus d'argent, et nos déficits plombent nos moyens d'action, mais, nous aurions pu, à l'époque, via la commande publique en équipement favoriser le production en série d'un tel véhicule en passant une commande massive. Au lieu de cela, le concept car h2o est demeuré un beau jouet technologique. Notre système juridique ne prévoit même pas d'homologuer autre chose que de l'essence ou du diesel sur les cartes grises, à la rigueur du GPL. Actuellement, on ne pourrait pas vendre des automobiles à hydrogène à cause de cela.

    Quand Schumpeter décrit l'ouragan capitaliste, chaque fois qu'une révolution industrielle se produit, il est clair : adieu, entreprises qui n'ont su s'adapter. Sommes-nous condamnés à devenir une nation en voie avancée de désindustrialisation ?

    La nouvelle révolution industrielle est là, et elle est verte. Si nous ne nous positionnons pas très vite sur ces nouveaux créneaux très porteurs, par une politique volontariste et massive, il ne nous restera pas même le wagon à bestiaux pour monter dans le train de l'innovation.

    Ce que j'attends du MoDem, désormais, c'est un programme politique bien plus engagé en ce sens, afin de rompre définitivement avec les énergies d'antan et un modèle économique d'exploitation des ressources complètement périmé, car non-viable à terme. Soyons les premiers à partir pour ne pas être les derniers à arriver, voire pire, ne jamais franchir la ligne d'arrivée...

     

  • Situation économique de la France : ça va saigner pour les Français

    Je crains, hélas, que nous n'achevions un cycle. Le président Sarkozy s'obstine à persévérer dans une voie sans issue en essayant de trouver des astuces pour relancer le pouvoir d'achat. Pour améliorer le pouvoir d'achat, il n'y a pas 36 solutions : il faut produire plus en étant plus compétitif pour vendre plus. Cela suppose de restaurer notre industrie, mais aussi nos services par des investissements massifs. Nos entreprises doivent donc dégager des marges supplémentaires.

    Nicolas Sarkozy ayant grillé définitivement nos dernières cartouches budgétaires, il n'y a plus aucune autre issue. Les Français ne pourront éviter de payer plus s'ils veulent préserver leur protection sociale, ce qui suppose d'accroître les cotisations sociales.

    On ne peut pas en l'état, augmenter le pouvoir d'achat, et il va bien falloir avoir le courage de l'annoncer une bonne fois pour toutes aux Français. Les marges budgétaires que l'Etat peut dégager, il doit les affecter en priorité à la dette, et ensuite aux entreprises qui investissent. Il faut s'assurer, en revanche, que toute baisse de la pression fiscale des entreprises ne serve pas à accroître les gains des actionnaires, car ce n'est pas le but recherché.

    Toutefois, c'est peut-être un dommage collatéral de la nécessaire rénovation de notre appareil productif...

    Pour ma part, ce que j'écris ici, je le clame depuis longtemps, et je suis très aise de me trouver sur la même longueur d'onde que Jean Peyrelevade sur ce sujet.

  • Christian Blanc nommé, mais...

    Bon, Christian Blanc, qui est un homme que j'apprécie beaucoup pour sa compétence, est présent dans le gouvernement Fillon remanié, mais le poste qu'on lui attribue est une fumisterie.

    Il est chargé en gros de faire le Grand Paris. Le Grand Paris, tout le monde en parle, mais personne ne s'accorde à son sujet. Delanoë et Huchon sont du même parti, du même courant au sein du PS, et sont au pouvoir depuis 4 ans, l'un à Paris, l'autre à la Région, et pourtant rien ne bouge. Ajouter un interlocuteur supplémentaire ne risque pas d'améliorer les choses, et d'ailleurs, depuis quand un ministère ne concerne qu'une partie spécifique du territoire ? 

    Je ne comprends pas : Sarkozy et Fillon ont avec Christian Blanc un homme compétent, qui a fait ses preuves dans l'entreprise. Il a écrit un rapport que tout le monde reconnaît comme fondateur. Son livre démontre qu'il a voyagé, et pas seulement en Amérique, et observé d'autres pratiques, et que donc, il sait de quoi il parle. Il propose des solutions concrètes dans son livre la Croissance et le Chaos.

    Pourquoi donc, ne le colle-t-on pas au minimum à l'industrie, à l'innovation et au commerce, et, mieux, là où il faudrait qu'il soit, c'est à dire à Bercy avec un maximum de lattitude pour agir. 

    Je vois encore une occasion manquée de faire avancer les choses, et j'avoue que je perds patience. Je suis vraiment très déçu, alors qu'en entendant son nom, j'avais eu un espoir, moi qui me définis parfois comme un « blanchiste » du MoDem (pas sur tous les sujets, mais tout de même sur beaucoup).