Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Un blog pour le parti démocrate...

     

    Et voilà : les Démocrates ont d'ores et déjà leur premier blog sur la Toile...

    http://parti-democrate.over-blog.com/ 

  • Victoire probable de Nicolas Sarkozy...

    Il est clair qu'ergoter ne sert à rien : Nicolas Sarkozy a le vent en poupe, il est parvenu à réaliser un score très haut avec une très forte participation, et tous les sondages le donnent vainqueur contre Ségolène Royal. De plus, c'est un excellent orateur, et on peut supposer, en dépit de la combativité de Ségolène Royal, qu'il prendra le dessus sur sa concurrente socialiste lors du débat du 02 mai.

    Faisons un bilan : que retiendra la France ? La France retiendra bien sûr la chute du Front National, mais aussi l'émergence d'un homme qui a toujours dit la vérité, droit et opiniâtre, et l'émergence d'une 3ème force.

    François Bayrou, l'homme politique français le plus populaire était le seul homme qui pouvait battre Nicolas Sarkozy...Espérons que les Français s'en souviendront en 2012 quand le temps des désillusions sera passé. 

    Qu'a-t-il manqué à Ségolène Royal, finalement ? Tout ce qu'avait François Bayrou : une ligne claire et moderne, de la détermination. Partie sur une ligne social-démocrate, elle a eu le grand tort de lancer bien trop tard des débats sur le fond, et d'adopter un programme économique archaïque, celui de la gauche socialiste. Entre aternoiements  et faux-semblants, l'échec était inévitable, et contrairement à une tenace légende, la présence de Dominique Strauss Khan à la place de Ségolène Royal n'eût rien changé. Tout candidat socialiste eût toujours été prisonnier de ses alliances.

    Le PS a un long chemin devant lui, et, avant qu'une alliance soit envisageable entre le futur parti démocrate et un parti social-démocrate rénové, bien de l'eau va couler encore sous les ponts. 

    On peut reprocher à nombre d'élus UDF d'avoir décidé de voter pour Nicolas Sarkozy, mais comme ont pu le dire certains élus, les Socialistes ont laissé passer leur chance en refusant de se rénover. les déclarations particulièrement idiotes de François Hollande sur les riches à 4000 euros, ou encore, tout récemment de Monsieur Emmanuelli sur la création d'un parti progressiste et anti-libéral auront été autant de pierres jetées dans le jardin de la rénovation du PS.

    On peut dire que les Socialistes ont fait tout ce qu'il fallait pour faire perdre leur candidate, et que de très rares membres de ce parti finissant ont su voir tôt quelle direction il fallait  prendre. Il convient à cet égard de rendre hommage à Michel Rocard. Etant donné l'état de décomposition du PS, espérons qu'il nous rejoindra.

    Il faut aussi que les actuels élus UDF choisissent leur camp : s'ils se rangent dans la majorité présidentielle, il n'est pas envisageable qu'ils rejoignent ensuite le camp des Démocrates

    Certes, le programme socialiste faisait peser de graves dangers sur notre économie, mais, outre que je ne suis pas convaincu que le programme de l'UMP en fasse peser tellement loin, c'est  les libertés publiques et individuelles  que Nicolas Sarkozy menace, quant à lui, à coups de pression sur les pouvoirs médiatiques. Pour ma part, je ne fais pas confiance à cet homme-là. J'espèrerais me tromper, mais je crains hélas être dans le vrai. Or, je n'ai pas le sentiment que nos élus aient bien pris cette mesure, et la légèreté avec laquelle ils rejoignent le camp de cet homme tout-puissant n'a pas été pour m'enthousiasmer.

    De toutes façons, une nouvelle génération se lève, au Centre, et c'est celle-là qui construira l'avenir. De jeunes gens et de jeunes femmes représenteront les Démocrates aux élections législatives, des candidats modernes qui se seront définitivement investis dans notre nouvelle voie. C'est à eux que je fais confiance. 

    Peut-être qu'au moment où j'écris ces lignes je me trompe et que Nicolas Sarkozy ne sera pas victorieux, mais très franchement, j'en doute... 

    Pour moi, j'ai l'oeil résolument tourné vers l'avenir. Vive la France, vive la Démocratie, vive les Démocrates

  • Elle a du cran, la Miss Royal...

    J'ai encore beaucoup de critiques à lui faire, mais il faut reconnaître que depuis qu'elle envoie paître les gauchistes du PS et qu'elle s'est enfin et clairement résolue à faire chemin vers les sociaux-libéraux et les démocrates-chrétiens, elle m'est plus sympathique.

     Il y a des efforts à faire sur l'économie, Ségolène, et également sur la société d'assistanat et de tout-Etat qui se trouve dans ton programme. Ce n'est pas tout d'être vigilante sur les dépenses : quand on est endetté, on ne promet pas les 35 heures, l'école obligatoire à 3 ans, les soins gratuits pour les 16 ans et moins, et j'en passe pour tous les goûts.

    Et tant que tu y es , divorce au moins politiquement de ton compagnon. 

    Cela mis à part, je crois bien que je vais glisser le bulletin qui porte ton nom dans l'urne le 06 mai, même si c'est avec un gros soupir... 

  • Alliance Démocrate ?

    Alliance démocrate serait un très beau nom pour le futur nouveau parti. La notion d'alliance incarne bien l'idée d'assembler et de réunir des individus venus des horizons les plus divers afin de travailler ensemble.

    Par ailleurs, le nom rappelle l'Alliance des Démocrates et Libéraux Européens.

     

    J'invite tous ceux qui lisent ce blog à donner leur avis.

     

    Bravo, et merci, en tout cas, François, pour tout ce que tu as fait. Tes réponses, cet après-midi, ont été flamboyantes. Moi qui n'avait que très peu adhéré à un parti jusque là, je peux te dire que jamais je n'ai été en phase à ce point avec un mouvement politique et avec un homme politique. Tu es vraiment d'une trempe dont nous autres, adhérents et/ou sympathisants UDF pouvons être vraiment fiers. 

     

  • François Bayrou annonce la création d'un nouveau parti

    François Bayrou annonce la création du Parti démocrate

    Télécharger la déclaration au format PDF

    François Bayrou n’a pas donné de consigne de vote pour le deuxième tour lors d’une conférence de presse. Il considère que "Nicolas Sarkozy va aggraver les problèmes de la démocratie et la fracture du tissu social". Il estime également que "Ségolène Royal va aggraver durablement les problèmes de l’économie et l’un comme l’autre vont déséquilibrer le déficit et la dette". François Bayrou a annoncé la création du Parti démocrate "pour changer définitivement la politique française" : Les Français "trouveront pour les représenter une force de contre-pouvoir, libre, capable de dire oui si l’action va dans le bon sens et non si elle va dans le mauvais sens. Capable, autrement dit, de faire sortir la politique des réflexes du toujours pour et du toujours contre, pour défendre l’intérêt général".

    (Seul le prononcé fait foi)


    Mesdames, Messieurs,

    Je n’ai à cet instant que deux sujets à l’esprit. Le premier sujet, c’est la France, que j’ai scrutée pendant ces mois de campagne électorale, que j’ai rencontrée en milliers de visages différents, la France qui s’inquiète, qui souffre, qui est déchirée, bien plus qu’elle ne l’a jamais été, et en même temps, la France riche de potentiel, riche de promesses, la France qui voudrait y croire.

    Et j’ai à l’esprit aussi, et plus que tout, les quelque sept millions de Français qui m’ont donné leur confiance, qui ont mis leur espoir dans cette démarche nouvelle, faisant surgir d’un coup la troisième force politique française, la seule force nouvelle de notre pays. Les sept millions de Français et tous ceux qui ont eu à un moment ou à un autre l’envie de se joindre à eux, et parfois qui le regrettent. Cela fait un immense espoir.

    Il y a désormais dans notre pays trois forces politiques, une à droite, une à gauche, et une au centre. Et c’est le centre qui est la force nouvelle.

    Je veux vous parler de l’avenir.

    La France a trois problèmes : nous sommes un pays à la démocratie malade ; nous sommes un pays au tissu social déchiré ; nous sommes un pays en manque de croissance.

    Notre démocratie est malade de la confiscation du pouvoir, de l’incapacité à faire vivre le pluralisme, des difficultés de la presse, de l’absence de séparation des pouvoirs, y compris du pouvoir économique, de la connivence entre les mondes des affaires, médiatique et politique, de la crise de la justice. Le citoyen n’a pas l’impression d’y trouver sa place. La société civile y est méprisée.

    Nous avons à reconstruire, depuis les fondations, notre démocratie.

    Le tissu social est déchiré. Partout on croise de lourdes misères, personnes âgées aux ressources très faibles, travailleurs pauvres, difficultés de logement, partout la couleur de la peau, la consonance du nom, la religion, dressent les Français les uns contre les autres, partout le quartier où l’on vit, l’adresse postale, forment ghetto. Entre les policiers et les jeunes, entre les différents quartiers, entre personnes au travail et personnes au chômage ou aux minima sociaux, on se regarde du coin de l’œil, on s’épie, et on est prêts à s’affronter. L’école elle-même, le lieu même de l’égalité des chances, est en situation de doute et d’échec.

    Nous avons à retisser notre société.

    Nous sommes en panne de croissance. À ce sujet, on prend souvent l’effet pour la cause. Nombre de nos compatriotes par exemple considèrent que le chômage et la faiblesse du pouvoir d’achat sont des maux de notre pays. Ces maux sont des symptômes. Le mal c’est l’absence de croissance. Si nous avions de la croissance, nous aurions des emplois (beaucoup sont à libérer) et nous aurions du pouvoir d’achat à répartir. Beaucoup de nos compatriotes considèrent que l’immigration est la cause de nos maux. La situation de l’immigration est une conséquence. Un pays qui va bien sait intégrer, faire vivre ensemble. C’est l’emploi qui intègre. J’ai rencontré des milliers de jeunes Français d’ascendance immigrée. Ils m’ont tous dit une seule chose : donnez nous du travail et tout le reste s’arrangera ! Donnez nous du taf !

    Ma conviction est celle-là : les trois maux de la France, ils doivent être soignés et réparés ensemble !

    Or, parlons franchement : Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, dans le face à face sempiternel de la droite sempiternelle et de la gauche sempiternelle, vont non pas réparer mais aggraver l’un ou l’autre de ces maux.

    Nicolas Sarkozy, par sa proximité avec les milieux d’affaires et les puissances médiatiques, par son goût de l’intimidation et de la menace, va concentrer les pouvoirs comme jamais ils ne l’ont été. Par son tempérament, et les thèmes qu’il a choisis d’attiser, il risque d’aggraver les déchirures du tissu social, notamment en conduisant une politique d’avantage au plus riche.

    Ségolène Royal paraît mieux intentionnée en matière de démocratie, encore que le parti socialiste n’ait rien fait quand il était au pouvoir pour corriger ces maux, plus attentive à l’égard du tissu social, mais son programme, multipliant les interventions de l’État, perpétuant l’illusion que c’est à l’État de s’occuper de tout, et qu’il peut s’occuper de tout, créant je ne sais combien de services publics, va exactement à l’encontre, en sens contraire, des orientations nécessaires pour rendre à notre pays et à son économie leur créativité et leur équilibre.

    Les deux candidats ont de surcroît promis une augmentation absolument délirante des dépenses publiques, de l’ordre de 60 milliards d’euros chacun, dans un pays endetté comme le nôtre, l’un des deux ajoutant une baisse totalement improbable des prélèvements obligatoires dans une proportion que ni Reagan ni Mme Thatcher n’ont jamais approchée même en rêve.

    Notre pays a un problème de démocratie, un problème de fracture sociale, un problème d’économie, un problème de dette. Nicolas Sarkozy va aggraver les problèmes de la démocratie et la fracture du tissu social, Ségolène Royal, par son programme, va aggraver durablement les problèmes de l’économie et l’un comme l’autre vont déséquilibrer le déficit et la dette.

    De surcroît, par leur choix de l’affrontement camp contre camp, ils affaiblissent durablement la France.

    Dans les deux cas, sauf correction forte que je n’aperçois pas, et dont je tiendrai compte si elles intervenaient, ce qui se prépare, après les belles promesses, c’est une nouvelle déception du pays, une impuissance, une paralysie.

    Dans cette situation, je ne donnerai pas de consigne de vote. J’estime que les Français qui ont voté pour moi sont en conscience des citoyens libres de leur choix.

    Je ne reviendrai pas en arrière sur notre chemin de liberté. Je ne cherche ni n’accepterai aucune soumission ou ralliement à l’un des deux camps.
     
    Je veux au contraire garantir aux Français que quel que soit le vainqueur, ils trouveront pour les représenter une force de contre-pouvoir, libre, capable de dire oui si l’action va dans le bon sens et non si elle va dans le mauvais sens. Capable, autrement dit, de faire sortir la politique des réflexes du toujours pour et du toujours contre, pour défendre l’intérêt général.

  • Nous pouvons imposer 400 triangulaires

    Voilà ce qu'il faut bien que le PS et l'UMp se disent. Et pour ma part, j'y suis favorable. Créons une situation de fait : il sera toujours possible de négocier au donnant-donnant ensuite, sachant que nous n'abandonnons nullement notre projet.

  • Grotesque...

    Oui, grotesque la manière dont l'UMPS tente aujourd'hui de récupérer nos voix. Pitoyables les pseudo-centristes de l'uMP : ouste, de Robien, ouste Veil, ouste Santini, allez dehors les traîtres, nous n'avons pas besoin que vous veniez nous dicter notre conduite.

    Quant aux socialistes, Hollande a touché le fond : croit-il que nous sommes, nous autres électeurs UDF de la verroterie à troquer ? Que l'on peut s'adresser à nous après avoir agoni François Bayrou et l'UDF d'invectives ?

    Que l'UMPS se débrouille , désormais, cette élection ne nous regarde plus. Ségolène Royal aurait pu donner une inflexion sociale-démocrate au PS, elle ne l'a pas fait alors que cela semblait être son projet.

    Evidemment, la brutalité de celui de Nicolas Sarkozy n'enchante personne, mais en face, c'est l'indigence, et dans tous les cas de figure la démagogie est reine.

     

    Occupons-nous des législatives, désormais, c'est, je crois, ce que nous avons de mieux à faire à l'UDF. 

  • Resserrement inédit...

    Un sondage inédit montrerait un resserrement tout à fait inédit chez les trois favoris, selon la Tribune de Genève :

     

    Réalisé vendredi 20 avril auprès de 1 000 personnes selon la méthode des quotas, ce sondage montre que Nicolas Sarkozy baisse à 26% et le Pen à 12,5%. Chemin inverse pour Ségolène Royal (23 %) et François Bayrou (20,5%).

    Les données brutes sont très intéressantes :

    Nicolas Sarkozy (25%) est toujours en tête, mais son avance sur Ségolène Royal et François Bayrou (tous les deux à 24%) est minime. De son côté, Jean-Marie Le Pen est à 5%.

    C’est le cas du candidat centriste qui est le plus intéressant. D’abord, parce que le nombre d’électeurs qui sont désormais certains de voter pour lui a explosé en deux jours (de 39 à 61%). Ensuite, parce qu’il l’emporterait assez facilement s’il se qualifiait au second tour, quel que soit son contradicteur (à 55% contre Sarkozy et à 58% contre Royal). De plus, le vote des indécis, des nouveaux inscrits et des jeunes de banlieue semble incliner vers le président de l’UDF ».

     

  • Qui est le plus présidentiable ?

    Un étudiant français expatrié en Amérique a mené l'enquête sur un campus universitaire...

     


  • Néron et les Démocrate-chrétiens...

    Bonne blague lue dans Libération du mercredi 11 avril...

    « C'est Néron qui s'emmerde : "Qu'est-ce que j'peux faire ? J'sais pas quoi faire." Soudain, bingo : "Et si je raflais les chrétiens pour les jeter aux lions ? En voilà une idée qu'elle est bonne !" Néron envoie ses hommes dans les catacombes. Ils raflent tous les chrétiens qu'ils trouvent, et hop, direction les geôles du cirque. L'heure du spectacle arrive. On pousse les chrétiens dans l'arène : de pauvres types, maigres, hagards, les yeux rouges, éblouis par la lumière, crevant de faim et de solitude. Une grille s'ouvre et voilà les lions : puissants, dominants, conquérants. Ils fondent sur leurs proies et soulèvent tant de poussière qu'on ne voit plus rien. On entend des rugissements, des cris, on imagine des choses horribles. Quand la poussière retombe, on découvre ça : les chrétiens repus, satisfaits, qui finissent de ronger les os des lions déchiquetés. Alors Néron, furieux, crie à ses conseillers :  "Connards, je vous avais dit : des chrétiens ! Pas des démocrates-chrétiens !" »
     
    ça ne rappelle pas quelqu'un, ça ? :-)