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Marielle de Sarnez - Page 3

  • Paris 12ème, le programme de Corine Lepage et du MoDem

    Marielle de Sarnez était au coté de Corinne Lepage, tête de liste dans le XIIe, pour la présentation du projet et de la liste pour le XIIe arrondissement. "Un projet humaniste tourné vers les classes moyennes. C'est un choix de projet au service d'un idéal", a ainsi revendiqué Corinne Lepage qui a également insisté sur les classes moyennes : "Il faut que les classes moyennes se sentent écoutées et qu'elles soient prises en compte comme celles qui sont dans des situations plus difficiles." Marielle de Sarnez a estimé que "l'on peut faire les choses de manière plus humaine" en particulier en ce qui concerne la meilleure prise en charge des personnes âgées dépendantes et du handicap. La présentation du projet devant la presse a été l'occasion pour l'ancienne ministre de l'environnement de mettre en avant des propositions ambitieuses comme la transformation de l'ancienne caserne de Reuilly en "Ecozac" (ZAC écologique), assurant l'équilibre entre "habitat, activité économique et environnement". "Nous souhaitons "végétaliser" le quartier en utilisant des plantes qui sont capteurs de pollution" a souligné Corinne Lepage. Après la présentation du projet, Corinne Lepage, Marielle de Sarnez et les têtes de liste du XIIème arrondissement se sont rendues au marché d'Aligre. Discussions, échanges, débats et encouragements ont marqué cette matinée où chacun a pu constater la popularité et l'accueil chaleureux fait au Modem.

     

  • Famille modèle, enfance et famille MoDem à Paris

    b68cb57bfc94bfafdaba69be5133a8c0.jpgMarielle de Sarnez l'a dit à plusieurs reprises, elle fait des familles, des classes moyennes et de l'enfance à Paris les pierres angulaires des propositions du MoDem pour un Paris plus humain. Elle évoque dans les lignes qui suivent les solutions que le MoDem apporte au mieux-vivre des enfants et des familles. 

     

     

    Les plus petits


    Changer durablement la vie quotidienne, ce n’est pas se contenter d’accroître l’offre de logements pour que les familles restent ou reviennent à Paris. C’est aussi penser à tous, des plus petits aux aînés, pour que chacun se sente bien à Paris.
    Cela commence par la garde des tout petits. Nous proposons de diversifier une offre aujourd’hui trop concentrée sur les crèches collectives, qui ne peut et ne pourra, sauf à exploser le budget social de la ville, répondre à toute la demande des Parisiens.
    C’est pourquoi, à côté des 4 000 places supplémentaires de crèches collectives que nous ouvrirons, nous voulons également développer le système des micro-crèches, que l’on appelle aussi crèches d’appartement. Il s’agira pour la Ville de mettre à disposition, de manière équilibrée sur tout le territoire parisien, un appartement pouvant accueillir entre 4 et 9 petits, surveillés par un personnel agréé et professionnel, comme des assistantes maternelles par
    exemple. Nous expérimenterons une désectorisation des crèches, afin que les parents qui
    travaillent par exemple, puissent trouver une place pour leur petit près du lieu de leur activité
    et nous élargirons enfin les horaires d’ouverture des crèches.
    D’une manière plus globale, je souhaite développer, dans chaque mairie d’arrondissement et sur Internet, des points d’accueil dédiés aux familles, où elles pourront trouver, 24h sur 24 pour ce qui est du site web, toutes les informations dont elles ont toujours besoin : cela va d’un service de nounous aux sorties culturelles, les pharmacies de garde ou les libres-services ouverts la nuit. Bref, un point d’information qui répond à toutes ces questions que l’on pose
    forcément et dont on n’a pas toujours la réponse sauf à chercher des heures durant.

    L'école

    Voilà pour les plus petits. Vient ensuite le temps de l’école. C’est un grand sujet pour une ville comme Paris, où se côtoient les meilleurs établissements du pays et des établissements ghettos que tout le monde essaie de fuir. Ce qui, je le dis au passage, ne va pas s’arranger avec la prise de décision, mauvaise à mon sens, de suppression des secteurs scolaires.
    Sur ce sujet, comme sur d’autres, la multiplicité des intervenants rend assez illisible l’action publique et limite probablement son efficacité. Pour autant, nous voulons agir.
    D’abord pour le bien-être de nos enfants. Je rappelle ici les mesures très concrètes que nous prendrons : engager, d’ici la rentrée de septembre prochain, un plan de modernisation des toilettes des écoles publiques parisiennes, généraliser les zones 30 aux abords des écoles, avec la mise en place de dos d’âne, offrir aux associations de parents d’élèves, lorsqu’elles le souhaitent, la faculté de participer à la sécurisation des abords des écoles aux heures d’entrée et de sortie, en complément de l’action des services de la ville et de la Préfecture de
    police.
    C’est tout simple, c’est du bon sens, mais c’est interdit aujourd’hui. Nous le ferons. Et cela réglera, j’en suis persuadée, beaucoup de difficultés.

    Activités culturelles et sportives

    Après le temps scolaire, il y a les activités sportives, récréatives ou culturelles. Là encore, notre projet veut changer durablement la vie quotidienne des familles parisiennes. Et là encore, ce sont des mesures simples que nous prendrons. Je veux des bibliothèques et des médiathèques ouvertes 7 jours sur 7, parce que tous Parisiens n’ont pas forcément beaucoup de livres chez eux. Je veux que les installations sportives de la ville aient des horaires
    d’ouverture compatibles avec la vie des familles
    , le soir ou le week-end par exemple. Et qu’elles soient également accessibles pendant les vacances !
    Je veux également offrir un meilleur accès à la culture, trop souvent réservée aux personnes les plus aisées de la capitale. Je propose d’ouvrir beaucoup plus largement qu’aujourd’hui l’accès en première année de conservatoire de musique, en doublant le nombre de places offertes. Cela se fera par deux moyens : d’abord en créant de nouveaux conservatoires, en particulier dans les arrondissements périphériques les plus peuplés. Et ensuite, tout simplement, en créant des conservatoires « hors les murs », en utilisant les salles de classe, les salles de musique en particulier, des établissements scolaires, quand ils sont vides.

    Etudiants 


    Une ville plus humaine, mes chers amis, c’est aussi une ville plus solidaire entre ses habitants. Envers ses étudiants d’abord. Un chiffre. Paris est la dernière ville de France en matière d’accueil des étudiants boursiers. Je veux que cela change. Je propose de créer 6000 logements qui leur seront destinés, de supprimer la caution, qui constitue souvent une difficulté pour eux, et de favoriser les colocations.

  • Un adhérent MoDem répond à Bertrand Delanoë

    Bertrand Delanoë, vous avez dit, hier soir, dans le 15ème arrondissement ceci à propos d'une alliance avec le MoDem:

    Cette offre s'adresse à toutes les "forces progressistes", au premier rang desquels les Verts, membres de sa majorité de "gauche plurielle" depuis 2001, qui présentent leur propre liste cette année et qu'il a qualifiés de "futurs alliés du second tour".

    Mais "cela peut concerner des forces du centre, le MoDem, je dis les choses", a-t-il ajouté, plus chichement applaudi. "Moi, je veux bien, mais pas dans la confusion politique. Pour moi, la droite et la gauche, ce n'est pas la même chose", a-t-il prévenu.

    "Au-delà des qualités des personnes, ce sont des choix, un idéal, des valeurs",

     Bertrand Delanoë, nous risquons de mettre du temps à accorder nos violons : nous ne vous rejoindrons pas dans une majorité de gauche, nous pourrons le cas échéant vous rejoindre, sur une majorité d'idées.  Comme l'a dit parfois Marielle de Sarnez, à Paris, nombre de sujets ne sont ni de droite ni de gauche : il n'y pas, par exemple, en matière de propreté des trottoirs de gauche et des trottoirs de droite. La gauche et la droite ce n'est sans doute pas la même chose, mais un trottoir de droite et un trottoir de gauche, en revanche, c'esrt bien la même chose. Il n'y a de confusion que dans votre incapacité à dépasser les clivages droite-gauche.

    Pour nous, c'est l'intérêt des Parisiens qui prime, et nous entendons bien dépasser les postures idéologiques, et travailler avec toutes les bonnes volontés, de gauche, comme de droite. 

     Et à propos des classes moyennes, vous énoncez :

    Sur le logement social, "question essentielle" dans cette campagne, "qui est crédible? Ceux qui nous courent après ou nous", a-t-il interrogé, estimant que le MoDem copiait son programme en la matière. "Même sur les classes moyennes", Marielle de Sarnez "a un peu un temps de retard", a-t-il jugé.

    Bertrand Delanoë, pour moi qui ai écouté avec attention les séances du Conseil de Paris que vous avez eu la bonne idée de mettre en ligne (et je vous félicite pour cette transparence), je sais très bien, et vous le savez aussi, que l'UDF s'intéressait de longue date au sort des classes moyennes notamment dans le logement social ; ne dites donc pas que nous, au MoDem, vous copions, alors que le parti socialiste a récupéré un certain nombre de thèmes qui agitaient les commissions de l'UDF puis du MoDem, à commencer par la situation des classes moyennes... 

    En somme, nous voulons bien discuter avec vous et avec vos amis, mais ce sera sans diktat, sans arrière-pensées, et sans postures idéologiques

  • Pari MoDem, Paris plus humain

    b89666d37577bbd39d9bbc810b541f98.jpgMarielle de Sarnez entourée des 19 têtes de listes était, mardi 5 février, au Gymnase Japy, dans le XIème arrondissement, devant un millier de personnes. Candidat pour la mairie du XIème arrondissement, Olivier Pagès a accueilli chaleureusement les militants et sympathisants venus nombreux soutenir le Modem à Paris. Après la prise de parole remarquée de Philippe Meyer, candidat dans le Vème arrondissement, accées sur la politique culturelle et le tourisme, Jean Peyrelevade qui se présente dans le XVIème arrondissement, a mis en perspective l'ambition économique du Modem pour la ville de Paris dont il a dressé un bilan très insatisfaisant en la matière, exprimant sa conviction que le retour du dynamisme économique de la capitale est l'une des priorités d'un "Paris plus humain". Corinne Lepage, candidate dans le XIIème arrondissement a ensuite défendu avec succès la très haute exigence environnementale du projet du Mouvement démocrate pour Paris.

    1c6d6c2714e97e53781f86be0c2f5c9f.jpgMarielle de Sarnez, saluant l'engagement et la qualité de l'équipe du Modem à Paris a réaffirmé avec force sa volonté de "changer durablement la vie politique à Paris". "Paris a un immense besoin de cette approche nouvelle" a souligné Marielle de Sarnez : "Avec nous, il n'y aura pas, à l'Hôtel de Ville, une équipe qui ne se préoccupera que de la moitié des habitants de Paris, uniquement ceux qui auraient voté, à quelques milliers de voix près, pour le camp majoritaire. Lorsqu'on est élu, on est l'élu de tous les Parisiens". Logement social, transport, logement, aménagement de la ville, urbanisme et lien social furent ensuite très largement abordés par Marielle de Sarnez, dessinant les grandes lignes du projet "pour une ville plus humaine."

    Marielle de Sarnez a récapitulé dans un discours substantiel les grands enjeux parisiens et les solutions du MoDem. 

  • Un Paris plus humain

    d1697029dcb2ac623448e0a81a069f23.jpg

    Marielle de Sarnez et l’ensemble des têtes de listes parisiennes vous invitent à participer à la réunion publique de présentation de notre projet, “Pour un Paris plus humain”.

    mardi 5 février à partir de 19 heures
    Gymnase Japy
    2 rue Japy 75011 Paris - M° Voltaire ou Charonne

    Pour tout renseignement complémentaire appelez le 01 53 59 20 00

  • Le projet de Marielle de Sarnez pour Paris

    6f45ce511eb031a40137308f091b9864.jpgAprès deux longues années d'études, de réflexions et d'analyses, puis trois mois de propositions sur un blog de travail, Marielle de Sarnez et toute l'équipe du MoDem présentent aux Parisiens la version définitive et totale de son projet pour Paris.

    Il est disponible en téléchargement libre. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de dire à quel point je trouvais l'avant-projet déjà très bon. Mais le projet définitif est encore meilleur.

    Il est par ailleurs également disponible sur le blog de campagne de Marielle de Sarnez. 

    J'aime par ailleurs beaucoup l'introduction de Marielle de Sarnez, qui est en fait une lettre aux Parisiens, et je la copie ici :

    Madame, Mademoiselle, Monsieur,
    Je suis heureuse de vous présenter notre Projet pour les Parisiens, « Pour une ville plus humaine ». Un projet, c’est d’abord une vision, une ambition, l’idée que l’on se fait d’un destin partagé. Et c’est ensemble qu’il se construit. Voilà pourquoi j’ai souhaité associer les Parisiens à son élaboration. Des dizaines de réunions de travail se sont tenues depuis l’été dernier, des milliers d’hommes et de femmes ont contribué, chacun avec leur histoire, leur expérience, leurs idées, à l’écriture du document que vous avez entre les mains.
    Toutes et tous aiment profondément Paris. Chacun d’entre eux a donné le meilleur de lui-même pour vous proposer les grandes lignes des décisions que nous prendrons durant les cinq années qui viennent.
    Je veux ici leur dire ma gratitude.
    Naturellement, le maire de Paris et les élus ne peuvent pas tout. Mais j’ai la conviction qu’à notre échelle, nous pourrons malgré tout changer la vie des Parisiens, pour qu’ils puissent mieux se loger, mieux se déplacer, vivre dans une ville plus agréable, plus propre, plus sûre, plus humaine.
    Je vous remets notre projet : il constitue notre engagement. Il s’adresse à tous les Parisiens, et en particulier aux classes moyennes, dont on sait bien qu’elles ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts.
    Ce projet sera entièrement financé, sans que la pression fiscale que vous subissez n’augmente, sans endetter davantage la ville. Toutes nos propositions seront financées soit par redéploiement de la fiscalité existante, soit par un effort mesuré d’investissement.
    Chaque candidat portera également un projet d’arrondissement, qui déclinera concrètement, dans votre quartier, nos propositions globales.
    Notre volonté, enfin, est de rassembler toutes les bonnes volontés au service des Parisiens. La vie politique parisienne repose sur une fracture, un clivage entre la majorité et l’opposition qui nuit à l’efficacité de l’action publique. C’est vrai entre les arrondissements qui ne sont pas de la couleur politique du maire de Paris, et qui subissent plus qu’ils n’agissent sur les grands choix, c’est vrai au sein même du Conseil de Paris, où la majorité n’a que le droit d’approuver quand l’opposition ne fait que s’opposer.
    Ce n’est pas ma vision d’une démocratie moderne. À mes yeux, elle doit au contraire s’appuyer sur tous ceux qui veulent améliorer la vie des habitants, et ceux-là n’appartiennent pas qu’au camp de la majorité. Personne n’a raison tout seul, mais on a souvent raison ensemble. Je veux une vie politique apaisée et uniquement orientée vers le seul objectif que nous poursuivons tous : l’intérêt général et le service des Parisiens.

    Applaudissements... 

    Par ailleurs, si les lecteurs de ce blog veulent en discuter ici et le commenter, je suis tout prêt à en débattre et à publier la synthèse d'éventuels débats et commentaires. Tant que j'y suis, petite information-bonus : selon un sondage IFOp récent, le MoDem serait à 10% à Paris. Et dans le 12ème, Cavada serait plus que très largement battu.

  • Krach ou pas krach ?

    Cela sent le souffre, voire le sapin : les principales places boursières mondiales dévissent sérieusement, de plus de 6% en moyenne. A Paris, c'est -7% quasiment, et les grosses valeurs bancaires perdent entre 8et 10% à commencer par BNP paribas (on ne comprend pas pourquoi d'ailleurs, car à ma connaissance, cette banque est justement saine), le Crédit Agricole, la Société Générale...

    Quand je pense qu'en janvier 2007, le Cac 40 était à 6200 points, et que là il n'est plus qu'à 4700 points. Pas le moment de vendre. Fairele dos rond et attendre que l'orage passe. Pour ma part, c'est ainsi que j'envisage les choses.

    Seules consolations : le baril de pétrole baisse et le dollar remonte face à l'euro. C'est la trouille d'une récession en Amérique qui précipite les marchés. Ce serait apparemment la baisse notation d'une très grosse société financière américaine de crédit, AMBAC, qui aurait provoqué la crise. Sa particularité, c'est de réassurer les groupes bancaires.

    En tout cas, ce n'est pas encore la panique générale, mais, si jamais on trouve le même chiffre demain, on pourra dès lors parler de krach boursier.

    Bon, autre consolation : dans pas longtemps, cela va être le bon moment pour acheter... 

    Autre solution, l'investissement socialement responsable. Je crois  que c'est le seul pour lequel l'horizon soit clair. Cela justifie a posteriori le bien-fondé du programme de Marielle de Sarnez à Paris, à ce sujet, puisqu'elle veut faire de Paris la capitale mondiale de l'Investissement Socialement Responsable. Or, il semble que ce secteur de la finance soit en pleine croissance et offre l'avantage de préserver en grande partie des mauvaises surprises.

     EDIT 14h46 Bon aux dernières news, cela a l'air de se stabiliser, mais bon, tout cela reste fragile... 

  • Logement modulaire pour les travailleurs pauvres ?

    0ad439b063ba8133ed2be4c88835945c.jpgDéambulant au fil des billets et des contributions sur le blog de Marielle de Sarnez, j'y ai lu dans sa dernière synthèse des réactions des internautes, la reprise d'une idée extrêmement intéressante. Plus qu'intéressante : astucieuse. Elle cite un internaute, Jean-Luc Mateesco, qui a longtemps été actif au SAMU social et au sein du Secours Catholique : ce dernier propose des constructions modulaires (un peu comme les cabines de chantier, si j'ai bien compris de quoi il s'agit) pour les travailleurs pauvres sans domicile, contre un loyer symbolique.

    Cela me paraît bien pensé, car c'est très peu coûteux, relativement aisé à installer, et cela peut, pour un temps, permettre de parer au plus pressé.

    J'aime bien cette idée, parce qu'elle me paraît aller à l'encontre de l'assistanat, que je crois très néfaste, et peut permettre à des Parisiens de rebondir dans l'existence, au moment où ils traversent une passe difficile. 

    Marielle de Sarnez réagit à ce commentaire avec intérêt évoquant un type de logement «très social» pour les personnes touchant le RMI. Mais nul doute que la réaction de cet internaute va suivre son chemin au sein de la commission sociale du MoDem parisien.

    Pour lire l'intégralité de la synthèse, il suffit de cliquer sur ce lien

     

  • Pourquoi voter MoDem à Paris ?

    b21c4a57299dc50fa7ca91d46b250d36.jpgJ'ai évoqué hier, dans un billet assez long, les fondamentaux du programme parisien du MoDem, en faisant notamment émerger les lignes de force philosophiques et politiques qui constituent sa particularité.

    De manière générale, être représenté par un élu MoDem, c'est disposer de la certitude de ne pas être confronté à des décisions et des votes idéologiques ou partisans.

    Exemple de la circulation : comme on le sait, elle est très difficile à Paris, et le stationnement est devenu un vrai cauchemar. Partout, les Parisiens ont été confrontées à des suppressions  de places de parking du jour au lendemain, avec parfois des mises en fourrière sans avis préalable. Le MoDem parisien ne s'oppose pas à l'idée de rendre Paris aux piétions, bien au contraire, mais  il demande simplement que Paris offre aux automobilistes la possibilité de se garer sous terre. Ainsi, dans le 15ème, il a fait à plusieurs reprises une proposition, par la voix d'Elizabeth de Fresquet, pour que soit construit un grand parking souterrain afin de combler le déficit de places généré par l'aménagement de la rue du Commerce.

    Eh bien cette proposition n'a jamais été retenue, non en raison d'impossibilités techniques, mais simplement par pure idéologie des Verts et des Socialistes. Baupin avait juré, avec l'assentiment de Delanoë, de faire de Paris un enfer pour les automobilistes, je le cite texto, et il l'a fait. Lors des séances du Conseil de Paris, mais aussi de conseils d'arrondissements, la préfecture de Paris a reconnu avoir eu des consignes pour empoisonner, sous couvert de faire respecter strictement la loi, au maximum les automobilistes mal garés.

    Côté UMP, ce n'est pas mieux : objectivement, le tramway est une bonne idée, et là où il a été aménagé, les boulevards des maréchaux ont pris un tout autre aspect bien plus agréable. Mais voilà, par esprit partisans et haine aveugle des Socialistes, l'UMP a voté systématiquement contre. Et chaque fois qu'un aménagement de bon sens a été proposé, la réaction a été similaire.

    Les groupes UDF, puis MoDem, au contraire, ont toujours fait preuve d'ouverture d'esprit sur tous les sujets, et, par exemple, pour le tramway, ont voté en sa faveur dès le départ. 

    e1370807333ce15de129315685cfa459.jpgLa qualité du MoDem parisien, c'est celle-là, c'est cette capacité à n'envisager que l'intérêt de la ville et des Parisiens, et sa propension naturelle, car c'est l'essence même du MoDem et des propos tenus par François Bayrou puis Marielle de Sarnez, à ne pas se laisser guider par motivations partisanes dans les votes de ses conseillers. 

    Signe de cette ouverture, Marielle de Sarnez est la seule candidate à proposer un blog ouvert où les Parisiens peuvent venir discuter les propositions du MoDem à Paris

  • Au coeur du programme politique du MoDem parisien

    cc81f67bfb31538ab3ea613dd0b7022c.jpgSi j'ai choisi de me retrouver dans le MoDem, et notamment son programme parisien, c'est que parmi les forces politiques actuelles, l'idée qui sous-tend l'esprit et la construction du MoDem n'est à nulle autre semblable.

    Tandis que les Socialistes favorisent systématiquement l'intervention des pouvoirs publics pour répondre aux nouveaux défis de notre société moderne, l'UMP, elle, célèbrent l'individu triomphant.

    A la croisée des chemins, il y a une autre idée, différente, et fondamentalement novatrice : l'Individu socialement responsable. Or, tout le programme du MoDem parisien est centré sur cet individu-là, qui n'a pas grand chose avec l'égoïsme sanctifié comme force économique propulsante par un certain ultra-libéralisme.

    Centrer son programme politique autour de l'action de l'individu, c'est nécessairement construire une idée politique de la cité d'obédience libérale. Le MoDem est un mouvement politique libéral, c'est indiscutable, mais, libéral au sens de Montesquieu ou de Tocqueville, avec une mise en avant des corps intermédiaires et des individus, dont l'association et les réseaux sont  la plus belle expression.

    Ce n'est pas le pouvoir politique qui modèle l'individu, comme on le trouve souvent chez les Socialistes et les Verts idéologiques, mais bien l'individu qui modèlera la Société et en sera la pierre angulaire, dans le programme du MoDem. 

    L'individu Socialement Responsable est aussi un individu économiquement responsable : la plus belle illustration de cet individu, c'est l'entrepreneur. Typiquement, le chef de TPE ou de PME : il assume ses décisions, très loin des grands monopoles où la responsabilité est diluée (comme d'ailleurs dans les entreprises publiques), ou encore dans les entreprises sous le joug de fonds instables à la recherche de rendements forts et de profits immédiats. Ses choix ont un impact direct sur l'emploi et les salaires. Il est à la tête d'une entreprise à taille humaine où chaque individu se connaît et remplit une fonction qui lui est spécifique. Dans la PME, pas d'anonymat.

    Ce modèle se décline aussi dans la finance : l'investissement financier responsable ne récuse pas le profit, mais a l'intelligence de le penser à moyen-terme, voire à long-terme. Les opportunités économiques qu'offre le développement durable s'inscrivent dans cette logique. Ce n'est donc pas étonnant que Corine Lepage insiste sur la nécessité d'innovations financières (car l'innovation n'est pas réservée à la technologie) qui permettent aux jeunes entreprises de croître. Il n'est pas étonnant non plus que Marielle de Sarnez veuille faire de Paris la 1ère place forte financière du monde dans le domaine de l'investissement socialement responsable.

    Dans les projets de société, cela se décline également d'une manière très différente du programme de Delanoë ou de l'UMP :

    Par exemple, les crèches : le MoDem parisien propose de s'appuyer sur les assistantes maternelles secondées par des professionnels de la petite enfance : chacun passerait tour à tour chaque semaine chez les assistantes maternelles. C'est sécurisant pour les parents, formateur pour les assistantes maternelles, techniquement réalisable, et financièrement bien moins coûteux que le système de crèches municipales qui ne parvient pas à répondre à la demande. Bien sûr, ce n'est pas une solution qui a vocation à remplacer ces crèches, mais à venir en complément afin de faire face à la croissance démographique à Paris.

    Autre exemple :  les Seniors. Le MoDem propose avant toutes choses de favoriser le maintien à domicile (notamment en développant les solidarités inter-générationnelles, comme le partage de logements entre étudiants et pertsonnes âgées)  et d'adapter l'environnement parisien afin de le rendre agréable et plaisant pour le 3ème âge.

    Dans un cas comme dans l'autre, c'est bien autour de l'individu qu'est centrée l'idée du MoDem, et sur l'idée que les individus sont les acteurs du projet social. 

    Cette vision touche évidemment la gouvernance de Paris :  la mairie n'est pas conçue comme le Grand ordonnateur, mais comme un facilitateur. L'individu MoDem est hostile à la méthode coercitive dans le domaine social (que les Verts affectionnent particulièrement pour l'environnement) mais préfèrent plutôt la méthode incitative. On s'accorde au MoDem (dont la coloration verte est patente) pour rendre la ville aux piétons, mais il y a une contrepartie : on accepte de créer à Paris les parkings souterrains nécessaires pour y garer les véhicules, ce que se refusent à faire les Socialistes et les Verts fanatiques, par pure idéologie. Marielle de Sarnez l'a encore tout récemment souligné.

    Une belle illustration avec le Plan de Déplacements (citation directe issue du blog de travail de Marielle de Sarnez) :  

    Les mesures ont été choisies sans réelle concertation avec l’agglomération parisienne (réduction des voies automobiles dans la capitale sans créer des parc de stationnement aux portes de Paris ou des modes de transport alternatifs) et entrainant des difficultés pour les riverains et les communes limitrophes (congestion, stationnement sauvage…). Le Plan de Déplacement de Paris (PDP), qui a été élaboré en vase clos, n’a pas permis de dépasser les limites du périphérique pour initier une politique de déplacements commune au coeur d’agglomération. La concertation avec le Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF), dont Paris finance un tiers du budget, demeure insuffisante compte tenu de ses priorités sur ls liaisons inter-banlieues et banlieue-paris, mettant de côté les demandes d’amélioration intramuros.

    Ce rôle de facilitateur, la ville entend l'être aussi dans le domaine économique en favorisant les rapprochements entre entreprises, universités et investisseurs, et en assurant la promotion, par de véritables opérations de marketing,  du dynamisme des entreprises parisiennes. Evidemment, cela suppose de renoncer à l'a priori socialiste que le profit, c'est mal, et l'argent c'est sale. 

     
    On retrouve toujours, dans le projet du MoDem, quel que soit le thème retenu, une volonté de concertation plutôt que de coercition, et le désir de travailler avec les individus, notamment quand ils se constituent en réseaux, en particulier associatifs.

    La confiance en l'associatif est la marque de la confiance dans la responsabilité des individus, puisque l'association est l'émanation par excellence de l'individu responsable. La mairie, le pouvoir public, ne fait pas les choses à la place des individus, mais leur confie des tâches. Cette relation de confiance et de partenariat, c'est l'essence-même du projet du MoDem en termes de gouvernance.

    Le MoDem, au final, est dans une logique d'innovation sociale, économique et politique. Liberté, responsabilité et innovation, voilà, finalement, les trois pierres angulaires de son programme politique pour Paris.