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  • Jeux sociaux...

    J'écris moins depuis un moment. Je le sais. Je ne regarde même plus mes courbes. Enfin, si, un peu de temps en temps, tout de même : on ne se refait pas. J'écris moins mais je joue plus.

    C'est amusant les jeux sociaux : quand je vois toutes les alertes et les invitations que je reçois sur facebook pour participer à un jeu social, j'ai l'impression que la France entière y consacre la majeure partie de son temps.

    Au début, je me suis inscrit à plusieurs jeux, mais l'activité concernée est si chronophage que je me suis assez rapidement résolu à faire des arbitrages.

    Pour moi, cela a été Dragons of Atlantis, le jeu de guerre et de stratégie de Kabam. Ce qui est étonnant, c'est la diversité des profils de joueurs qui se livrent à la noble tache de tenter d'anéantir les armées virtuelles de son prochain. Il y a vraiment de tout : employés de bureau, cadres, retraités, chômeurs, étudiants, femmes au foyer, entrepreneurs, développeurs, techniciens, gendarmes, impressionnant, cette diversité.

    Pourquoi ce jeu marche plus qu'un autre ? Je ne sais pas. En termes de moteur de jeu, il n'est pas différent de tant d'autres dont on voit la signalétique sur sa page facebook. C'est très certainement le graphisme qui doit attirer l'attention.

    Il existe plusieurs royaumes de jeu : personnellement, je ne fréquente qu'Alexandrite et, occasionnellement, Bollaert (tiens au fait, celui-là, il doit son nom à un supporter du racing-club de Lens qui ferait partie de l'équipe des développeurs ?).

    Le principe du jeu, c'est de taper sur un voisin en s'alliant, si possible, avec un autre voisin. On appelle cela, une alliance, et certaines deviennent particulièrement redoutables et redoutées. Sur Alexandrite, ce sont les Dogs of Atlantis qui tiennent le haut du pavé, même si la mienne, les Seigneurs du règne du feu se défend plutôt bien.

    Certaines alliances répondent à noms aussi folkloriques que sarcastiquement calculés. Ainsi, sur Bollaert, la Soupe au Choux et son (sa) leader, le Grand Seigneur Patate, sème la terreur parmi ses voisins. You're next ou encore "jJe viens dîner chez toi ce soir" sont encore d'autres invitations au pillage...

    Mais ce qui est marquant par dessus tout ce sont les liens qui se nouent entre alliés, entre seigneurs et vassaux liges. On bavarde, on échange des noms puis des adresses, on s'invite même à prendre un pot autour duquel on devisera de la prochaine embuscade à tendre à l'ennemi juré...

    C'est tout un petit monde qui fourmille de concentrés de haines ponctuelles, chacune appelant son châtiment, mais ce sont aussi des amitiés qui se forgent dans la lutte commmune contre l'ennemi.

    La grande affaire, c'est la Carte Bleue : elle divise les puristes, qui assurent qu'elle n'est pas nécessaire, et les pragmatiques, prêts à de menus achats d'add-on pour s'assurer la suprématie. In fine, dans chaque alliance, on trouve des joueurs qui l'utilisent et d'autres qui s'en passent. Evidemment, pour Kabam, l'intérêt est d'amener le joueur à la dépense...

    Qui dit jeu dit triche, bien entendu : des développeurs malins ont mis au point des scripts qui permettent pillages, recherches de nourriture et développement des bâtiments dans les cités automatiques. Kabam leur mène une guerre éternelle en modifiant sa plate-forme de manière à bloquer les scripts, mais les spécialistes du hacking que sont ces développeurs s'empressent de trouver la parade et mettent en ligne de nouvelles versions toujours plus sophistiquées de leurs add-on (pas officiels, ceux-là...).

    Kabam est face à eux dans une position difficile : ceux qui utilisent massivement les scripts sont les mêmes qui assurent ses revenus en réalisant de menus achats à intervalles réguliers. Il faut donc à la fois réfréner leur consommation effrénée de ressources sur les serveurs de l'entreprise, et de l'autre, ne pas décourager ces précieux clients.

    C'est finalement tout un petit monde qui s'agite et qui bourdonne, et moi, je m'y plais beaucoup. Alors j'y consacre du temps, et, du coup, je délaisse mon blogue...

  • Cherche profs disparus (forte récompense !)

    Il y a un truc que je ne percute pas : je viens de jeter un oeil sur la vidéo de SOS Éducation. Je ne suis pas fondamentalement certain d'en partager les analyses, en revanche, je fais confiance à la rigueur de cette association en ce qui concerne les chiffres qu'elle donne.

    Voilà : elle a calculé qu'il y a en France en principe 1 enseignant pour 14 élèves hors personnels adminsitratifs, techniques et assistants d'éducation. Moi, autour de moi, je ne vois que des classes à 30 élèves, ou, en tout cas, jamais inférieures à 24. Et même si l'on considère les options, on ne voit jamais des groupes avec option descendre en-dessous d'une dizaine d'élèves. En règle générale, on tape plutôt dans la vingtaine à la trentaine. Alors, nom de Zeus : où sont donc passés ces  profs ? J'ai quelque mal à croire comme l'affirme SOS Éducation, que les décharges syndicales soient comptables d'un tel holocauste.

    Bon, je vais appâter le chaland : très sérieusement, j'offre les DVD 1 et 2 de la première saison de Clone Wars, encore sous blister, aux trois premiers blogueurs ou commentateurs qui me proposent une explication chiffrée de ces mystérieuses disparitions vuia un article de blogue ou un billet que je publierai ici.

    C'est un phénomène qui demeure inexplicable pour moi et qui reste cause d'une très grande perplexité.

    Ils sont où, ces profs

    Grève du 27 Septembre | Information à la population from soseducation on Vimeo.

  • Dette et budget : que réduire ?

    Tiens, mon confrère de centre-droit Crapoto me signale un jeu amusant en flash, mis au point par le Figaro. Dans le principe, cela me rappelle le fameux cyber-budget mis en ligne par Copé il y a 5 ans.

    En la circonstance, j'ai choisi l'objectif "Très rigoureux" d'un déficit public ramené à 3%. Je dois trouver 52 milliards d'euros en jouant sur la réduction des dépenses et l'augmentation des recettes (les impôts, quoi...).

    Bon, l'action extérieure de l'État, ne pas la diminuer, c'est notre Soft power ! Hop, j'augmente de 9% le budget : ça commence bien ! Une dépense en plus !!!

    Bon, l'aide publique au développement, bon, désolé, mais on a notre propre déficit, alors je taille dans les dépenses : suppression de la moitié des aides directes aux pays en développement et suspension de l'aide aux pays d'où viennent les immigrés. En fait, sur ce point, on devrait plutôt inciter des entreprises à sous-traiter là-bas certaines tâches pour créer du développement que de filer du cash.

    La culture, ensuite. Le problème, avec la culture, c'est ce que l'on appelle "culture". Moi j'ai toujours trouvé la culture d'état hypertrophiée. La sensibilisation à la culture, elle se fait plutôt à l'école. Bref : paf, finies les subventions au spectacle vivant. Toc, supprimées. Ensuite, baisse du budget de la culture de 10%. Cessons de financer notamment les spectacles du show-bizz, réduisons à néant ou presque le coût des émissions de variété sur les chaînes publiques : Reservoir Prod ira trouver d'autres gogos. En fait, j'ai même une meilleure idée : privatisons complètement France 2. On pourra réaffecter une petite partie des sommes au spectacle vivant, tiens.

    La défense : on se barre d'Afghanistan. Hélas, on ne peut rien pour les Afghans à l'heure actuelle, cela nous coûte une fortune et des morts pour rien car l'opinion afghane ne nous est nullement reconnaissante de notre présence, au final. Ce n'est que lorsque les peuples se soulèvent qu'on peut les aider.

    Développement durable : pas besoin de personnel qui ne sert qu'à édicter toujours plus de normes impraticables. Allez, hop, purge de 10% des effectifs. Tant pis aussi pour les routes et les autoroutes pour un an. Les mesures écolo-blabla, elles vont devoir se financer un peu plus : au bout d'un moment, les solutions, pour s'imposer, il faut aussi qu'elles soient un minimum rentables et pas des pompes à finances publiques.

    L'enseignement scolaire : oulah, lui, il a déjà tellement pris dans la g... qu'on n'y touche plus pour l'instant.

    La Justice, ça merde vraiment trop : on a des procès qui durent des années et des années. J'aimerais bien l'augmenter, mais là, ce n'est vraiment pas possible. On verra quand on aura réduit le déficit.

    Recherche et enseignement supérieur : ce sont les parents pauvres ! 3% d'augmentation mais il faut vraiment développer les partenariats entreprises-universités.

    Sécurité : on en a beaucoup fait pour la sécurité routière, je trouve, et ça bouffe beaucoup de moyens pendant que les petites gens sont terrorisées sur de larges parcelles de la république. Allez, toc, on divise par deux les moyens de cette niche budgétaire, et encore, je suis bon...ça ne tiendrait qu'à moi...

    Solidarité/Insertion : on ne peut décemment pas y toucher. A la limite, il faudrait même presque l'augmenter, mais bon, s'il faut veiller au grain sur les dépenses, on ne peut pas pour l'instant.

    Travail et emploi : supprimer Pôle emploi ? ça merde déjà tellement...Le chômage est important, donc ce n'est sans doute pas le moment de tailler là-dedans, mais je suis convaincu que les sommes qui y sont déversées ont vocation à être réparties différemment.

    Ville et logement : La politique de la ville, c'est la ville, au fond, pas l'État. Je laisse les aides au logement, encore que...il y aurait beaucoup à dire, mais je baisse le budget d'au moins 10% et encore, je suis bon.

    Autres missions de l'État : 5% en moins sauf sur la Santé qui demeure un objectif prioritaire.

    La Sécurité Sociale : là, en revanche, hausse de la CSG, hausse des cotisations retraites et je baisse de 10% les médicaments remboursés. Ça fait des sous, tout ça !

    Les impôts

    J'augmente l'impôt sur le revenu des plus riches : la tranche supplémentaire que veulent créer Jean Arthuis et François Bayrou, quoi. Je ne touche pas au reste.

    TVA : +2 points. Indispensable pour financer notre modèle social.

    ISF : je taxe les très grandes fortunes d'un point de plus.

    Niches fiscales : ça va raboter ! Les niches en faveur de l'Outre-mer, c'est généralement une grosse arnaque qui n'amènent aucun développement. Tac, supprimées.

    Fini le taux réduit de TVA pour la restauration rapide : en plus ça nous coûte en problèmes de santé toute cette junk-food !

    La TVA à 5.5 sur la restauration rapide, trop basse : je la remonte, mais à 21.6 comme tout le reste. UN taux intermédiaire à 12% me paraîtrait correct. Dommage, le flash du Figaro ne permet pas de subtilité dans les ajustements.

    Nom de Zeus, j'y suis presque ! Il faudrait que j'arrive à 52 milliards, et je 50.92...voyons voyons, que faire d'autre ? Ah, trouvé : le taux de 5.5% sur l'amélioration des bâtiments anciens, terminé. Pas une urgence, ça...Aaaaah : je suis à 55.95 milliards. Un peu de marge de manoeuvre. L'an prochain, je réaffecterai quelques fonds à la justice.

    Blood'n nuts : 246 de score, on me dit que je pénalise la croissance pour deux ans et que je manque de clairvoyance ! Ben ouais, mais les gars, tant qu'on aura une dette mastodontesque, on ne peut pas trop faire autrement...

  • Mademoiselle, c'est bien mais...pas dans les formulaires !

    Je vais prendre l'Nicolas et l'Faucon à contre-pied, mais si...si, si, je juge pour ma part légitime de demander à ce que la mention "mademoiselle" ne figure plus dans les formulaires administratifs et assimilés. Cette mention donne une information qui relève de la vie privée et n'a à figurer nulle part. C'est grosso modo ce que fait valoir Olympe et elle a raison.

    Ce n'est pas parce que ce n'est pas une avancée majeure pour la cause des femmes de demander énergiquement à ce que la mention disparaisse qu'elle devrait être pour autant illégitime. Je trouve l'argument spécieux, d'autant qu'on pourrait l'appliquer à bien d'autres sujets.

    Bref, sans faire de l'agit-prop, je me contenterai de rejoindre Polluxe qui titre "Osez Madame" et, tant que j'y suis, les images choisies par Olympe m'ont donné une idée simple : quand un formulaire contient les mentions Madame/Monsieur/Mademoiselle, on pourrait prendre l'habitude de rayer systématiquement "mademoiselle", par mesure prophylactique. Ça ne mange pas de pain et ça permet de replacer les choses à leur valeur exacte.

    J'ai encore un élément à ajouter pour conclure : l'Nicolas dit que ce genre de combats décridibilisent les femmes. Non. Ce n'est pas le fait de réclamer une application élémentaire du droit de chaque individu à disposer de sa vie privée, qui pourrait miner le féminisme mais plutôt la manière de le faire.

    Bref, il n'y a pas de sots combats quand il s'agit de faire valoir une liberté individuelle, et, comme je l'ai déjà écrit ici, je pressens, en mon for intérieur, qu'il y a un lien consustantiel entre la liberté des femmes et la Liberté avec un grand L...