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  • Si peu de bio, en France ?

    Je suis assez estomaqué de constater, quand je me rends dans des grandes surfaces, que la plupart des produits frais bio ne sont pas cultivés en France. Et que l'on ne me dise pas que c'est un problème de climat, une très large part d'entre eux venant de Belgique, d'Italie ou d'Espagne.

    Quand on trouve des légumes biologiques, s'il s'agit d'aliments de consommation courante, ils sont insipides au possible. 

    On peut toujours se rabattre sur des centrales de productions locales, type ruches ou AMAP, mais il n'y a là aucune garantie de qualité gustative ni d'absence de pesticides. On sait seulement que le circuit de distribution est court, ce qui est une maigre consolation pour les papilles gustatives.

    Je ne comprends pas ce qui coince : les grosses exploitations coûtent des fortunes en investissements, machines, engrais de toutes sortes pour un prix de vente misérable. Pourquoi les agriculteurs ne se reconvertissent pas dans l'agriculture biologique alors que la demande ne cesse de croître sur ce terrain et que les scandales sanitaires qui se succèdent lui assure une publicité renouvelée et gratuite ?

    Il me semble que c'était dans le programme de l'ADLE (donc forcément du MoDem qui en est membre) que de proposer un recentrage des financements de la PAC sur l'agriculture biologique, et je pense avoir entendu Marielle de Sarnez soutenir cette position. L'idéal serait en fait de concentrer les aides en question vers la reconversion en s'assurant que les agriculteurs puissent tous se reconvertir avec un revenu décent à la clef.

    J'appartiens, en tout cas, à un segment de clientèle pas satisfait par l'offre actuelle. Je souhaite de la qualité, du bio, du made in France si possible en circuits courts, et je ne trouve pas cette combinaison quelle que soit la chaîne testée (biocoop, naturalia, marchés, primeurs, petites, moyennes et grandes surfaces, épiceries électroniques avec livraison...).

    L'agriculture, voilà un sujet de choix sur lequel réfléchir. J'engage les centristes, et particulièrement le MoDem, mon parti, à y réfléchir et à développer un programme sophistiqué mais efficace, d'autant qu'il est contingent de la sécurité sanitaire et par là, de la santé.

  • Rassembler les centristes ? Pas sans programme commun.

    Je ne parviens pas à m'accorder avec mon ami Des mots crates : je le vois s'affliger sur son blog de ce que le centre arrive à l'échéance de la prochaine présidentielle en ordre dispersé. Mais qu'importe l'ordre du centre. Je ne crois pas à une majorité centriste. Je ne crois qu'à une majorité d'idées. Je regrette de devoir le dire, mais ce que j'ai vu des différentes chapelles centristes ne m'incite pas vraiment à l'optimisme. Plus grave : je pense avoir plus en commun avec Mélenchon sur l'éducation, par exemple, qu'avec l'UDI. Beaucoup plus. Comment imaginer former une majorité avec des gens dont je ne partage à presqu'aucun point de vue les idées dans ce domaine ?

    Ce n'est pas tout : j'ai lu, sur le site de l'UDI, dans un communiqué du 24 février 2016, que Philippe Vigier estimait que la loi el Khomri allait dans le bon sens. Ce n'est pas mon opinion, je l'ai déjà écrit ici. Jamais je ne signerai la pétition de Caroline de Haas (je me méfie tout à fait de cette socialiste professionnelle et de son parcours idéologique) mais je ne m'associe pas pour autant à la loi. Les Républicains ont été bien imprudents de juger cette réforme courageuse : près de 70% de leur électorat la récuse. Cela devrait les faire réfléchir. J'approuve, à l'inverse, le bon sens et la sagesse de François Bayrou et Marielle de Sarnez (on peut lire son entretien avec Yves Thréard sur le site du MoDem). Plutôt que de lancer à l'improviste une loi qui fragilise tout le monde, il aurait été plus intelligent d'étudier la piste d'un contrat unique à droits progressifs, une idée que François Bayrou et Marielle de Sarnez proposent depuis plusieurs années. Malheureusement, je n'ai pas souvenir d'avoir vu une proposition de ce genre figurer à l'UDI ou dans toute autre chapelle centriste.

    Des différentes mesures qu'a pu suggérer l'UDI, il n'y a que sur les retraites (à lire ici) que j'ai pu à peu près me retrouver.

    Je ne vais pas épiloguer. J'aimerais que les différents militants centristes travaillent sur les idées plutôt que les sur les alliances ou les rassemblements. Quand nous aurons des idées communes, les rassemblements se feront naturellement.

  • Si Bayrou n'y va pas, je soutiendrai probablement Lassalle au premier tour

    J'ai entendu Jean Lassalle évoquer une possible candidature pour la présidentielle de 2017. Je sais que François Bayrou a une grande amitié pour Alain Juppé et compte le soutenir. Toutefois, Jean Lassalle est un ami de longue date de François Bayrou.

    Si François Bayrou n'est pas présent au premier tour, si je peux éviter de signer un chèque en blanc à Alain Juppé, je le ferai. Donc, s'il y a une candidature centriste sérieuse, avec un individu en lequel j'ai confiance et portant un programme politique en lequel je crois, je le soutiendrai.

    J'aime beaucoup François Bayrou, aucune autre personnalité politique ne met en avant plus que lui les idées en lesquelles je crois, mais je n'accorde pas une confiance aveugle à Juppé, et, comme je l'observais récemment, j'estime que ce dernier a déjà fait plusieurs erreurs. J'ai déjà évoqué son programme sur l'Éducation, ses promesses sur les dépenses de l'État, mais je rejoins Lassalle en pensant qu'il aurait pu avoir une place de choix aux toutes dernières régionales.

    Je ne compte pas non plus signer de chèque en blanc à Jean Lassalle. S'il y va, à lui de me convaincre, faute de quoi mon vote ira ailleurs.