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villes

  • Jean Lassalle, le rat des villes et le rat des champs...

    De longue date, j'ai toujours entendu Jean Lassalle défendre la ruralité et en faire l'une de ses priorités : défendre les espaces ruraux, ce n'est pas en faire des réserves d'Indiens, comme il l'a écrit dans la Parole Donnée, mais bien au contraire, promouvoir des plans ambitieux de développement économique en zone rurale. Ceci explique que cette priorité figure en tête d'affiche dans son projet. Dans la Parole donnée, il évoque le rôle de ceux qui restent dans ces zones, passeurs du futur permettant la transmission de savoir-faire multi-séculaires. Berger lui-même, il évoque dans son ouvrage les spécificités de ce métier que l'école ne peut apprendre : c'est un contact intuitif avec les bêtes, hérité des générations précédentes, qui permet au berger de prendre en permanence la température de son troupeau.

    Cette inquiétude n'est pas née de la campagne pour les régionales : ses questions au gouvernement en rendent compte de longue date. En novembre 2008, il s'inquiétait, par lettre des conséquences du Grenelle de l'environnement sur la désertification des campagnes.

    Depuis Jean de la Fontaine avec son Rat des villes et son Rat des champs, c'est un lieu commun d'opposer villes et campagnes. Les espaces ruraux sont pourtant l'avenir des villes, et non seulement des lieux de villégiature ou de pèlerinages écolo pour urbains en mal d'authenticité  qui cherchent à se ressourcer.

    Non, les campagnes sont l'oxygène de demain à condition de préserver l'humanité d'un danger très inquiétant à long terme : l'exode rural. Jean Lassalle écrit ainsi dans le dernier chapitre de la Parole donnée les mots suivants :

    C'est un raz de marée qui, d'après les prévisions des experts, aura balayé dans les quinze ans à venir les trois quarts du monde des campagnes au profit des villes. [...] Dans les vingt ans à venir 70% des individus de la planète devraient alors vivre sur 20 à 30% du territoire. Les villes de 40 à 50 millions d'habitants seront devenues monnaie courante. Et comme ces villes ont été conçues pour fonctionner avec cinq millions d'habitants et non dix fois plus, rien ne marchera.

    Tous les systèmes d'eau, de gaz, d'électricité, la voirie, les égoûts, les postes et les télécommunications, qui dans l'intervalle auront été privatisés, seront réservés aux riches qui vivront enfermés dans de nouvelles forteresses. Le monde reviendra alors à une situation primitive, sauf que les miséreux découvriront à la télévision des images de rêve, des situations mirifiques auxquelles ils sauront que jamais eux ni leurs enfants n'accéderont.

    Vision apocalyptique qui est déjà une réalité dans de nombreuses villes du monde, et dont les germes sont présents avec des banlieues et des zones péri-urbaines de plus en plus pauvres au fur et à mesure que les métropoles grossissent.

    Finalement, il est tentant de conclure avec l'autre Jean (celui de la Fontaine) de la manière suivante :

    C’est assez, dit le Rustique ;
    Demain vous viendrez chez moy :
    Ce n’est pas que je me pique
    De tous vos festins de Roy.

    Mais rien ne me vient interrompre ;
    Je mange tout à loisir.
    Adieu donc, fy du plaisir
    Que la crainte peut corrompre.

  • Google Earth, Google Street View, impressionnante combinaison !

    J'avais écrit un premier article sur Google Street View, mais après l'avoir testé via Google Maps uniquement. Là, depuis quelques jours, je le teste en combinaison avec Google Earth, et j'avoue que le résultat est tout simplement détonnant et au-delà de toute espérance.

    Ce qui est top, c'est que si on ne se rappelle pas d'une adresse, mais que l'on se souvient du chemin que l'on a parcouru, il suffit d'activer Google Earth, et on peut parcourir virtuellement les rues que l'on a arpentées. Avec Google Street View, un petit coup d'oeil, et me voilà presqu'en 3D. Il me suffit de regarder les panneaux, affiches et devantures des magasins pour retrouver ce que je cherchais.

    Par exemple, je savais que j'avais mangé dans un restaurant végétarien délicieux près de Notre-Dame, mais je ne me souvenais ni de son nom ni de l'adresse exacte. Hop, un petit tour avec Google-Earth/Google Street, et me voilà à bon port : le restaurant se trouve au 18 rue de la bûcherie à Paris et s'appelle le Grenier de Notre-Dame.

    Je recherchais un magasin de vente de meubles pour enfants que je savais être au bout de la rue Blomet, en face de la clinique Sainte-Félicité. Hop, un petit coup de google earth/street, et paf, je me suis rendu compte que c'était en fait un La Do Ré (qui ne figurait pas dans les pages jaunes, au demeurant...).

    Je sais qu'il y a un petit resto, du côté du Musée de Cluny, qui fait des super fondues bourguignonnes. J'espère qu'il n'a pas fermé. Je ne me rappelle plus du nom de la rue, mais je sais que je peux retrouver l'endroit avec google earth/view. Hop, plus qu'à jeter un petit coup d'oeil, et j'en donne prochainement des nouvelles ici.

    J'ai pu aussi revoir avec émotion des lieux où j'avais vécu. En fait, ce qu'il faut, maintenant, c'est que Google mette au point un système de mise à jour régulière des photos des rues.

    Et puis il faudrait, idéalement, qu'il couvre des villes plus petites.

    Pour l'anecdote, l'un des premiers endroits que j'ai testé, c'est le 133 rue de l'Université dans le 7ème arrondissement de Paris, actuel siège du MRP, de l'UDF et du MoDem.

    Conclusion, excellente innovation de Google !

  • Google Street View, une caméra sur le monde !

    Je viens de tester les premières fonctionnalités de Google Street View. Impresionnant, puisqu'on peut vraiment se promener virtuellement dans les rues de nombre de villes françaises, et pas seulement les plus grandes.Impressionnant ! Belle réussite technique de Google qui met à disposition des internautes un puissant moyen de ne plus se perdre quand on se rend à une adresse inconnue :-) On peut même voir par la fenêtre ce qu'il y a à l'intérieur des maisons, quand, bien sûr, elles sont ouvertes. Attention, l'oeil de Big Google Brother vous regarde ! C'est, disons, le point noir de l'application. Cela dit, en complément avec Google Earth, formidable outil !

    La question que je me pose, en revanche, c'est de savoir si les photographies de rue seront remises à jour régulièrement, surtout dans les grandes villes où les travaux et modifications de sens sont assez fréquents.