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lambert

  • Je déteste voir le MoDem mendier...

    S'il y a quelque chose qui m'est désagréable, c'est de voir mon propre parti se comporter en mendiant auprès de la gauche (cela m'est aussi détestable quand c'est auprès de la droite, au demeurant).

    Yahn Werhling trouve que le PS serait intelligent de laisser 15 députés au MoDem.

    Ah. Première nouvelle. Et pourquoi il le ferait, s'il vous plaît ?

    La seule chose qui me paraît objectivement légitime, c'est de ne pas présenter de candidat face à Bayrou. Ce n'est pas seulement élégant. Bayrou s'est sacrifié au nom de ses valeurs, parce qu'il pensait sincèrement que Nicolas Sarkozy ne pouvait incarner la France. C'est bien le moins pour le PS de lui faire un retour d'ascenseur d'autant que l'UMP est bien déterminée à lui faire la peau (ce que l'on peut comprendre de leur point de vue).

    Mais pour le reste...C'est quoi l'idéal, au MoDem ? Devenir un satellite du PS ? tirer la langue et attendre le nonos ?

    Franchement, on devrait se présenter partout. On pourrait à la limite passer des accords là où il y a un gros risque côté FN ou UMP vraiment droitier (et encore, si le candidat PS n'est pas un crypto-gauchiste genre front de gauche) afin de ne pas risquer de favoriser l'élection d'un facho ou crypto-facho. Sur de telles bases, il faudrait tout de même une certaine forme de réciprocité tenant compte des poids électoraux (on se retire dans 5 circonscriptions de ce type et le PS dans 1, en gros). Mais cela ne devrait pas aller plus loin.

    Pas rigolo d'être au centre, en ce moment : d'un côté des trouillards (Nouveau Centre, Parti Radical, les fameux "humanistes" de l'UMP) de l'autre des mendiants (une bonne partie des cadres et de l'état-major du MoDem).

    Plutôt que de tendre la main (à vot'bon coeur, m'sieurs dames...), on ferait mieux de relancer les commissions et de travailler d'arrache-pied sur notre programme, comme j'y invite depuis longtemps, en prévoyant notamment des spécificités par circonscription.

    Bon sang, heureusement qu'il y a en France Bayrou pour sauver l'honneur du centre, plus quelques fidèles et esprits forts, genre Lassalle ou Alain Lambert pour en citer quelques uns.

    En parlant de l'ancien ministre du budget, j'espère qu'il se présente toujours sur la 2ème circonscription de Paris, il a la certitude de disposer de mon soutien et de mon relais pour les législatives.

    Il paraît que l'Nicolas le soutiendrait. Il n'aime pas quand on l'unfollowe sur twitter, et Axel Kahn s'est vu un peu trop haut apparemment...

    C'est marrant, finalement : à droite, on dit que le MoDem est un parti de gauche. Mais on le dit avec un raisonnement qui ne tient la route à aucun égard. Je pense aussi que le MoDem est un parti de gauche, tout du moins, de centre-gauche. Mais en réalité, c'est plus complexe qu'il n'y paraît : ses cadres, son état-major et ses militants sont de centre-gauche, mais ses élus sont souvent de centre-droit (pas tous).

    Une chose en tout cas est certaine : si le MoDem est de centre-gauche, ce n'est certainement pas parce que Bayrou a voté pour Hollande. Ni Copé ni Xerbias et, plus grave, ni ceux qui se réclament d'un pôle centriste à droite n'ont compris quoi que ce soit au vote de Bayrou. 

    C'est bien parce qu'il n'est pas un homme de gauche qu'il a voté Hollande.

    Maintenant, l'UMP devrait se carrer une réflexion dans la tronche : le jour où elle présentera autre chose qu'un agité du bocal à une présidentielle, on pourra, au centre-droit côté électeurs, commencer à nouveau à réfléchir à un vote à droite. Pour l'instant, ce n'est pas d'actualité. Et puis si c'est l'Copé qui prend la direction de l'UMP, je peux déjà vous dire que je connais mon vote de second tour aux présidentielles de 2017. Alors celui-là, c'est l'opportunisme fait roi. La collusion du bobo de gauche et de l'opportunisme droitier. Je déteste. Pitié, pas Copé.

    Reste les pseudos-centristes : ils veulent écarter Bayrou de tout rassemblement. Mais quels c...! Quels c..., mais quels c..., je n'y crois pas. Ça veut dire quoi ? Qu'il fallait voter pour Sarko pour avoir une légitimité centriste ? Ce n'est pas pour demain, leur rassemblement à la c... Au passage, pour l'instant, seul Bayrou peut fédérer le centre, et ils feraient bien d'y réfléchir au lieu de lui cracher à la gueule.

  • Alain Lambert candidat au Sénat !

    Je ne m'y attendais pas, mais peut-être est-ce aussi la conséquence de l'échec de Raffarin lors des primaires UMP : Alain Lambert se présente finalement à la présidence du Sénat. C'est à mon avis le moment propice pour les sociaux démocrates et sociaux-libéraux, les centristes et les démocrates, et, à droite, les libéraux de propulser une personnalité originale et indépendante à la tête du Sénat, d'autant qu'il est prêt à définir un programme d'action commun. Nos sénateurs démocrates pourraient, en la circonstance, proposer de participer à certaines commissions et obtenir la vice-présidence ou la présidence de certaines d'entre-elles, notamment sur les thèmes qui leur tiennent à coeur. Dans tous les cas de figure, il va falloir se décider très vite. Si une majorité nouvelle se dessinait au Sénat,  ponctuelle, mais ferme sur les sujets les plus importants, ce serait très encourageant pour la politique française.

  • Présidence du Sénat : mon candidat, c'est Alain Lambert

    Bon, je le sais, tout le monde s'en fout de ce que pense le pékin moyen blogosphérien, a a fortiori s'il s'agit d'un militant MoDem, puisque ce mouvement n'a rien à gagner ni à perdre dans l'élection d'un président au Sénat. Mais voilà, je donne mon avis de citoyen éclairé : je soutiens la candidature d'Alain Lambert.

    Je ne sais pas encore ce qu'il a finalement décidé de faire, mais j'ai regardé ses engagements pour le Sénat, et je les approuve. Comme nous autres centristes, n'avons aucune chance de faire élire l'un de nos candidats ( ni le MoDem, ni le Nouveau Centre, ni l'Union Centriste) nous aurions pu nous accorder avec un candidat de gauche ou un un candidat UMP proche de nos convictions et prêt à s'engager sur un certain nombre de points. Alain Lambert me semblait le plus proche de ce que nous défendons généralement au MoDem pour le Sénat. Je me retrouve tout particulièrement dans la nécessité de simplifier le droit ou encore de faire du Sénat le garant du retour à l'équilibre de nos comptes. A ce sujet, Alain Lambert pourrait donner l'exemple en entamant une grève de l'examen des textes de lois tant que ceux qui dorment parfois depuis plus d'un an ne sont pas traités pour être intégrés dans notre code civil et législatif. Voire tant de débats, et parfois de foires d'empoigne à l'Assemblée autour de textes jugés sulfureux par certains pour aboutir finalement à un gigantesque flop juridique faute de juristes pour mettre la loi en forme, c'est quelque peu rageant, et cela nie tout le travail des commissions parlementaires.

    Alain Lambert a par ailleurs appelé immédiatement sa majorité à s'élargir à d'autres groupes que le seul groupe UMP. Peine perdue. J'ajoute que je suis depuis un moment tant le parcours politique que le blog d'Alain Lambert, et que je le considère comme un homme droit et compétent. Bref, je le vois comme un bon candidat. Je n'ai pas d'avis sur les autres candidats à la présidence du Sénat.

  • L'expertise du Sénat

    Je viens de lire la tribune d'Alain Lambert, dans le Figaro du 29 août dernier. J'avoue que je me retrouve dans la plupart des points évoqués par le sénateur de l'Orne.

    Je suis un lecteur plutôt attentif des travaux de nombre de sénateurs et de commissions sénatoriales, et il m'arrive assez souvent de lire les compte-rendus des débats du Sénat.

    Parce qu'il n'est pas immédiatement impliqué dans les querelles partisanes et soumis à au devoir de plaire à tout prix, du fait de son mode de renouvellement,  le Sénat échappe aux formes les plus communes de la démagogie. Les débats qui s'y déroulent sont donc plus sereins, et le bien commun davantage ménagé.
    Revers de la médaille, le Sénat s'aventure sans doute moins que l'assemblée nationale dans l'innovation politique ; mais, il examine et vote des textes souvent en connaissance de cause, généralement à la suite de l'exposé d'un rapport souvent complet et éclairant.
    C'est à mes yeux une institution tout à fait complémentaire de la chambre des députés.