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cinéma

  • Depardieu ? Un alcoolique de plus en Russie...

    Depardieu ne s'embarasse pas de scrupules moraux en allant vanter les mérites d'une des pires oligarchies mafieuses de la planète car c'est en somme ce qu'est devenue la Russie. C'est pour punir l'Amérique de ce qu'elle avait soutenu un honnête comptable qui avait fait son boulot dans son pays en dénonçant l'argent volé à l'État puis s'était fait battre et abattre dans son propre pays que le Parlement russe a interdit l'adoption d'orphelins russes par des Américains.

    Cela donne une bonne idée de la nouvelle patrie de Gérard Depardieu. Au fond, ce n'est pas l'exil fiscal qui me pose problème.  Dans cette histoire, c'est Olivier Babeau, expert en stratégie d'entreprise qui a le mot juste : c'est notre système de financement de notre cinéma qui pèche. Depardieu s'est enrichi grâce aux fonds publics. Je ne l'accuserai même pas. C'est notre faute. J'évoquais hier ce que serait une démocratie libérale face à notre actuelle démocratie socialiste et j'observais que l'impôt, en France, ne nous permettait pas de choisir l'affectation de ce que nous payons. Il ne respecte en aucune manière nos choix individuels.

    N'en déplaise à Laurent (dont je ne partage pour une fois vraiment pas l'avis) je ne vois pas en quoi chercher à protéger patrimoine et revenus des prédations de l'État s'apparente à de la désertion. C'est l'actuel gouvernement qui a poussé le bouchon trop loin : rappelons-le, la France est devenu le pays du monde à la fiscalité la plus lourde.

    Je suis également surpris de lire chez Laurent que parce que l'actuelle majorité avait prévenu qu'elle taxerait les hauts revenus jusqu'à la moëlle elle aurait légitimité à faire ce qu'elle a dit et que donc ceux qui essaient de se protéger ne seraient que de vils couards lâches et déserteurs. L'avis du plus grand nombre n'est pas le meilleur, je crois que nous l'avons constaté suffisamment de fois dans l'histoire de l'humanité, y compris en régime démocratique. L'argument n'est donc pas recevable. 

    Au passage, la liberté de circuler et de s'établir ailleurs est une liberté fondamentale : dans les premiers chapitres de Candide, Voltaire ironise sur l'attitude de l'armée qui vient d'enrôler de force Candide et ne supporte pas qu'il use de ses pieds pour se promener où bon lui semble :

    Candide, tout stupéfait, ne démêlait pas encore trop bien comment il était un héros. Il s'avisa un beau jour de printemps de s’aller promener, marchant tout droit devant lui, croyant que c’était un privilège de l’espèce humaine, comme de l’espèce animale, de se servir de ses jambes à son plaisir. Il n’eut pas fait deux lieues que voilà quatre autres héros de six pieds qui l’atteignent, qui le lient, qui le mènent dans un cachot. On lui demanda juridiquement ce qu'il aimait le mieux d'être fustigé trente-six fois par tout le régiment, ou de recevoir à la fois douze balles de plomb dans la cervelle. Il eut beau dire que les volontés sont libres, et qu’il ne voulait ni l’un ni l’autre, il fallut faire un choix.

    Les réseaux sociaux russes qui ne manquent pas d'humour ont à mon avis le mot de la fin, et le plus juste, en jugeant  qu'avec  Depardieu il n'y a qu'un alccolique de plus dans leur pays...

  • L'antichrist, le film que je n'irai pas voir

    Je renvoie très rarement directement à un autre article pour exprimer mon sentiment, mais il se trouve que Polluxe a très exactement résumé en un billet percutant toutes les raisons qui pourraient me pousser à ne pas voir un film comme l'Antichrist. Et comme j'ai confiance en son jugement, je ne franchirai pas le pas de la salle de cinéma. A la base, je n'aime déjà pas les filsm d'horreur. Mais je déteste particulièrement ceux qui mélangent horreur, sadisme et sexualité. Et encore davantage quand un réalisateur se complaît à compiler des poncifs éculés. Je conçois que Lars Von Trier prend un malin (sadique ?) plaisir à explorer les confins de l'Inconscient, mais pour ma part, je n'ai aucun plaisir à voir émerger à la surface les images que notre esprit censure à bon escient. Ce goût douteux pour les sinuosités les plus monstrueuses de l'esprit ne m'a jamais attiré. Bien au contraire elles me répugnent. Il y a là un parti pris artistique que je juge détestable. Les données de la psychanalyse nous permettent de comprendre le fonctionnement de la psyché. Nous savons que nous avons un Moi (la conscience), un SurMoi (une censure pour le Çà) et un Ça (inconscient personnel qui nous envoie de temps à autre des pensées étranges ou insupportables).

    On trouve chez certains peintres flamands un goût pour les scènes horribles et sanglantes (écartèlement, victime écorchée vive et cetera). Lars Von Trier n'est donc pas le premier, et surtout, contrairement à ces peintres, ce n'est pas le réel qu'il peint mais les paysages monstrueux issus de l'inconscient auxquels sa conscience artistique donne une forme. Je pense avoir compris son projet, mais je le rejette catégoriquement. On comprend clairement, et polluxe l'a mis en évidence, que la femme est au coeur de sa préoccupation obsessionnelle.

    Lars Von Trier se plaît à choquer pour choquer toujours plus. C'est pour lui un modus operandi qui fait se pâmer toute la bonne société amatrice de sensations fortes. Et ce n''est pas d'invoquer Bergman ou Tarkovski qui sauvera le film. Nous vivons dans une civilisation voyeuriste qui se plaît à se faire peur en montrant toujours plus ce qu'il conviendrait de ne pas montrer. Lars von trier en est le plus pur produit.

  • Chaîne de l'inculture

    Tiens, une chaîne de blogs rigolote et atypique, pour une fois. Il faut cette fois d'étaler son inculture, et c'est Rubin Sfadj qui m'a tagué...

    Il s'agit de mettre en évidence ses lacunes dans les domaines suivants : Cinéma, Livres, Géographie, Mathématiques, Cuisine.

    Pour le cinéma, cela ne va pas être difficile, je suis d'une ignorance crasse : je ne retiens quasiment aucun nom de réalisateurs ni d'acteurs, ou, tout du moins, avec peine, même pour les films les plus célèbres. Bon, je sais tout de même que Bourvil et de Funès jouent dans la Grande Vadrouille. Mais, par exemple, pour Autant en emporte le vent, je ne suis même pas sûr de pouvoir citer le réalisateur. Je n'ose d'ailleurs aucune hypothèse de peur de me couvrir de ridicule. J'ai le vague souvenir de Claude Autant-Lara mais je me plante sans doute. Je sais aussi qu'il y a di Caprio dans Titanic, mais je ne me souviens d'aucun des noms des acteurs ni de Star Wars ni du Seigneur des Anneaux, deux films culte à l'exception d'Harrison Ford pour les épisodes 4,5 et 6 du premier. Je sais que l'acteur qui joue Légolas joue aussi dans Troie, mais pas moyen de me souvenir de son nom.

    Pour les livres, j'avoue que je suis très peu voire pas du tout la littérature moderne. Je suis incapable de citer ne serait-ce qu'un seul Goncourt passé ou présent. Quand je tente d'ailleurs d'ouvrir une page de ce qui s'écrit aujourd'hui dans le roman, la poésie ou le théâtre, les trois quarts du temps, je réprime avec peine un long baillement...J'exclus en revanche de ce champ les essais politiques et économiques, sauf quand ils sont marxistes (waaaââh, oulah, je baille, moi, il faut que j'aille me coucher).

    En géographie, j'ai une assez bonne culture générale. Donc pas de lacunes flagrantes dans l'ensemble, sauf si l'on commence à me demander de situer les différents bassins industriels au Japon ou si l'on me demande d'évoquer la production industrielle du temps de l'URSS.

    En mathématiques, c'est assez facile de me coincer. Je n'ai jamais compris les satanés saloperies de bordell de merde de putains de chiasses de suites. Je ne parle même pas de la géométrie dans l'espace : la plus sûre manière pour quelqu'un de retrouver son chemin, c'est de prendre la direction inverse de celle que j'indique. Sens de l'orientation proche du zéro absolu...

    En cuisine, la dernière fois que j'ai tenté de faire un gâteau, on a cru chez moi que j'avais acheté une éponge de couleur : la chose avait gonflé démesurément (moi et les mesures...) et, posée sur un liquide, l'absorbait comme un pachyderme qui n'aurait pas bu pendant trois jours... Maintenant, s'il ne s'agit que de déposer un délicieux filet d'huile d'olive sur un accomodement de légumes frais, accompagnés d'un zeste de citron et de quelques pincées de sel, tout va bien...

    Maintenant, il faut que je trouve quelques individus à taguer...Bon, je vais prendre des pointures :

    1.Quindi

    2.Démocratie sans frontières

    3. Marianne République

    4. Bob

    Cela va être intéressant de mélanger cette chaîne au coeur de deux réseaux, le réseau LHC auprès duquel ma candidature toute récente a été acceptée, et la blogosphère MoDem dont je fais aussi partie. J'ai collé dans le tas le plus fameux des blogs néocentristes à l'heure actuelle. Je n'ai pas osé ajouter de blogs LHC, j'y suis encore bien trop nouveau pour me permettre d'interpeler des blogs que je découvre (j'en suivais toutefois déjà quelques uns depuis quelques temps).