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Maintenant

  • Le changement c'est maintenant ? mèkiçonkon !

    'tain : jetez un oeil sur la sous-m... que le staff de Hollande nous a pondu. Je crois rêver. Et la pravdasphère avait osé de moquer du lipdaube de l'UMP ... mais là, franchement, j'arrive même pas à rire. C'est quoi, là exactement ? Gnnné, ayé, z'ont réussi à se coller la claque en se croisant les bras ? 

    Zeus tout puissant, toi qui règnes sur l'Olympe, fais que jamais au MoDem un projet aussi débile ne traverse l'esprit d'un militant, pitié, Seigneur !....


    Le changement, c'est maintenant: le signe de... par francoishollande

  • Terrorisme et islamisme s'effondrent dans les opinions publiques arabe musulmane !

    Je viens de lire un passionnant compte-rendu de sondage mis en ligne par l'organisation israélienne "La paix Maintenant" (cette organisation milite pour une paix juste et équitable entre Palestniens et Israéliens). La Paix Maintenant a fait réaliser une étude sur les sentiments des Européens envers les Juifs et les Musulmans. Sans surprise, de mon point de vue, toutefois, ce sont les mêmes qui se montrent hostiles envers les Juifs et les Musulmans. Au passage, je suis en revanche surpris et fort inquiet de l'état de l'opinion en Espagne, puisque la moitié de la population exprime des opinions négatives envers ces deux populations. Rien n'aurait-il donc changé au royaume d'Espagne depuis Isabelle la Catholique ?!!!

    Toutefois, ce qui m'a d'abord intéressé, dans cette étude, c'est autre chose : elle analyse aussi les tendances de l'opinion dans plusieurs pays musulmans et notamment arabes. En particulier, voilà ce que pensent les populations de plusieurs de ces pays musulmans à propos du terrorisme et de Ben Laden :

    Depuis 2002, le pourcentage de personnes interrogées affirmant que le suicide à la bombe et d’autres formes de violence à l’encontre de civils sont justifiés pour défendre l’Islam contre ses ennemis a décliné dans la plupart des pays étudiés à forte majorité musulmane. Par exemple, en 2002, environ les trois-quarts des musulmans libanais affirmaient que ces attentats pouvaient, souvent ou parfois, être justifiés. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 32%.

    Les opinions sur Oussama Ben-Laden ont connu une évolution similaire. Par exemple, il y a 3 ans seulement, environ six musulmans jordaniens sur dix (61%) exprimaient un quelconque degré de confiance envers le chef d’Al-Qaïda. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 19%. En 2003, 20% des musulmans libanais et 15% des musulmans turcs avaient une opinion positive de Ben-Laden. Aujourd’hui, les chiffres de Ben-Laden sont tombés en dessous de 10% dans ces deux pays (Turquie 3%, Liban 2%). Les chiffres demeurent importants pour les musulmans du Nigeria (58%), d’Indonésie (37%) et du Pakistan (34%)
    .

    [...]

    La plupart des musulmans des pays étudiés par Pew continuent de s’inquiéter de la montée de l’extrémisme islamique, chez eux et à l’étranger. La majorité des Indonésiens, des Pakistanais, des Tanzaniens, des Libanais, des Egyptiens, des Jordaniens et des Nigérians se disent inquiets de l’extrémisme dans leur pays et dans d’autres pays du monde.

    [...]

    Pour beaucoup de musulmans, dans plusieurs pays, une lutte a lieu chez eux entre les islamistes fondamentalistes et les « modernisateurs ». En Turquie, en particulier, une majorité large et croissante perçoit un tel conflit, mais cette idée est également répandue au Liban, en Tanzanie, en Indonésie et au Pakistan.

    Je trouve que c'est très instructif, et à plus d'un égard rassurant.

  • Bayrou et Royal, tout était dans "Maintenant"

    J'ai déjà eu l'occasion de le dire au mois de juin dernier dans le billet intitulé Haro sur Ségolène : il y avait des convergences possibles entre Ségolène Royal et François Bayrou, et son livre d'entretiens "Maintenant", publié avant l'élection présidentielle en atteste.

    Sur les 35 heures, elle proposait de laisser les partenaires sociaux, elle était très favorable aux pôles de compétitivité, sa réputation de radinerie laissait augurer une gestion stricte des fonds publics, et si elle avait du sa victoire à Bayrou, elle aurait envoyer paître les élephants du PS.

    Personnellement, si elle n'avait pas tenu des propos très démagogiques sur les enseignants, puis choisi la peopolisation plutôt que de se battre sur sa ligne, j'aurais pu être royaliste, car je voyais d'un oeil favorable, au départ, la manière dont elle s'affranchissait du PS.

    Cela a commencé à se gâter au moment où elle a choisi de s'appuyer sur les apparatchiks alors qu'avec ses comités Désirs d'avenir, elle aurait pu prendre d'assaut le PS et définir elle-même la ligne.

    D'ailleurs, je crois que Bayrou n'avait pas une mauvaise opinion d'elle, et avait même dit à la presse qu'il ne savait plus qui était Ségolène Royal, puisque pour lui, il y en avait deux : la réformiste des débuts avec laquelle des convergences étaient possibles, et la candidate aux élections qui avaient cédé tout au PS.

    Il faut dire aussi que si le PS, à l'exception de Rocard et de DSK, n'avait pas traîné dans la boue François Bayrou, et, comble du vice, préféré Le pen en 3ème homme plutôt de prendre le risque que Bayrou soit le second,  une alliance au second tour eût été bien plus naturelle, et aurait certainement eu belle allure.

    La combinaison des éléments réformistes du PS et de l'UDF d'alors...Quel plateau on aurait eu !

    Mais bon, le passé est le passé, et pour l'heure, chacun doit poursuivre son chemin : François Bayrou essayer de faire vivre le MoDem, et Ségolène Royal tenter de conquérir un Parti Socialiste déliquescent (peut-être pas dans les intentions de vote, mais en tout cas dans les idées et les propositions). 

     

    Je lirai le livre de Ségolène Royal, et je le commenterai, même si je pressens que le livre de référence, pour ses idées, c'est celui dont j'ai plusieurs fois parlé, le fameux "Maintenant", à tort méconnu, à mon sens.