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  • Une tribune de Charette, Goasguen et Lamassoure sur le Centre

    Le texte de la tribune du Figaro est édifiant si l'on en consulte la liste des signataires. Pas un MoDem là-dedans. Quand on songe qu'il est le fait d'individus qui ont plus que largment déserté le navire au fil du temps, ils ne manquent pas d'air. Ils me font rire avec leur débat l'UDF d'hier et de demain.

    IL se trouve qu'eux, sont l'UDF d'hier, et nous, celle d'aujourd'hui et de demain ! Il ne fallait pas partir au lieu de venir nous faire la leçon aujourd'hui. En tout cas, pas question de venir jouer les supplétifs de la droite, cela me paraît très clair, surtout s'il s'agit d'une droite conservatrice. Car c'est ni plus ni moins  ce qu'espèrent en réalité les signataires de la tribune.

    De toutes façons, on y verra plus clair après les élections municipales. On pourra à ce moment juger afin de déterminer qui est représentatif et qui ne l'est pas... 

    Quand je lis cela : «Cette situation est négative pour notre vie politique. Au moment où le président de la République engage avec courage les réformes dont la France a besoin, nous affirmons qu'il aura besoin d'un centre retrouvé et rajeuni pour ne pas rater ce moment d'exception où le pays paraît prêt à accepter de réels changements.» je juge que c'est inacceptable. Accroissement de la dette, paquet fiscal injuste, utilisation de la génétique pour résoudre des problèmes politiques, alignement progressif de la politique extérieure sur celle de l'Amérique, de qui se moque-t-on ? C'est ça les réformes courageuses ? Bayrou, lui, aurait été courageux, en faisant partager les efforts à tous, comme il l'avait dit, en relançant sérieusement l'intégration européenne plutôt que de chercher à tirer la couverture à soi. Ce n'est pas le cas de l'actuel président et de son gouvernement. Et vous Monsieur Lamassoure, pour qui je garde de l'estime, car vous avez été un très bon ministre des Affaires Européennes, vous feriez mieux de nous rejoindre au MoDem, car, je pense que vous avez plus à voir et à faire avec nous, à l'UDF-MoDem, qu'avec vos co-signataires.

    Alors, Messieurs de Charette, Goasguen et Lamassoure, gardez votre appel pour vous. En l'état, il ne nous intéresse absolument pas.

    Nota Bene : tant que j'y suis, je donne l'adresse du site d'Alain Lamassoure. Il répond sur le forum associé, et les discussions sont intéressantes.

    http://alainlamassoure.eu/accueil.php 

     

     

     

  • L'UDF-MoDem veut mettre fin aux jeux violents dans les écoles

    Un groupe de travail rassemblant des élus de Paris, des enseignants et des associations de parents d'élèves va être créé afin de lutter contre les jeux violents à l'école, annonce mardi dans un communiqué l'UDF-MoDem, à l'origine de cette proposition.

    Didier Bariani, président du groupe UDF-MoDem, avait suggéré mardi matin à la mairie, lors du débat sur la rentrée scolaire au conseil de Paris, la mise en place rapide d'un tel groupe de travail.

    A propos de la violence scolaire, il avait dénoncé la "banalisation du phénomène", soulignant qu'"un million d'enfants de 7 à 17 ans ont été en contact avec ces jeux dangereux et parfois mortels" comme "la tomate, le foulard ou le happy-slapping".

    Didier Bariani souhaite dégager des "solutions concrètes" d'ici la fin de l'année.

  • Catherine Morin-Dessailly s'oppose radicalement aux tests ADN

    Plutôt que de refaire un long développement, j'ai préféré reprendre ce billet de Catherine Morin-Dessailly, Sénatrice UDF-MoDem, contre les tests ADN sur son blog.

     

    Lors de l’examen en première lecture par l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile, un amendement très controversé déposé par Thierry Mariani, rapporteur sur ce projet, a été adopté. Cet amendement prévoit que le demandeur d’un visa peut solliciter, à ses frais, la comparaison de ses empreintes génétiques avec celles des enfants mineurs visés par la demande de regroupement familial. Cette disposition a été assortie de quelques conditions posées par le Gouvernement. Les défenseurs de l’amendement présentent ce recours au test ADN comme une liberté offerte aux étrangers voulant aller plus vite, comme un outil supplémentaire, facile et moderne, permettant de lutter contre la fraude et utilisé par nombre de nos voisins européens.

    Ce n’est parce que certains pays la pratiqueraient que nous devons faire de même.

    Ce n’est pas parce que c’est simple et moderne que nous devons adopter cette mesure. 

    Ce n’est pas parce que c’est une faculté qui sera expérimentée pendant deux ans que nous devons nous abstenir d’en examiner maintenant les incidences.

    Il s’agit de savoir si une telle mesure, quelles que soient les conditions qui l’encadrent, est, dans son principe, conforme à nos valeurs et à notre droit.

    Le droit français ne réduit pas la famille à sa seule dimension biologique. Nous avons une vision plus large, plus humaine et plus respectueuse des liens affectifs qui se tissent entre les êtres puisqu’en droit français la filiation n’est pas biologique mais fondée sur la reconnaissance. Cette mesure remet donc en cause notre conception de la famille et crée une discrimination entre les familles françaises et les familles étrangères. Pourquoi exiger des familles étrangères des preuves qu’on ne demanderait pas aux familles françaises ? Cette mesure a un caractère discriminatoire qui ferait à terme de tout candidat à l’immigration un fraudeur virtuel. Elle ignore en outre les lois bioéthiques de 1994 qui circonscrivent le recours aux tests génétiques aux recherches scientifiques et à certaines procédures judiciaires sous le strict contrôle du juge, garant des libertés. La brèche ainsi ouverte, par voie d’amendement, dans un projet de loi sur l’immigration, sans consultation aucune notamment du comité national d’éthique, est contraire à la lettre et à l’esprit de notre droit.

    Par ailleurs, a-t-on pensé aux enfants adoptés, au neveu orphelin qui est pris en charge par la famille ? A-t-on pensé à l’hypothèse où la mère ou le mari découvrirait que l’enfant n’est pas de lui et aux traumatismes que cela pourrait alors provoquer ? Quelle atteinte à la cellule familiale et à l’intimité des familles ! Serions-nous amenés à refuser le regroupement familial à des enfants, certes non biologiques, mais qui auraient toujours été considérés comme tels dans leur famille ?

    Cette disposition, contraire au droit, piétine les valeurs que nous nous faisons de la République. Je m’insurge contre cette idée qui rabaisse les hommes, les femmes et les enfants à des marchandises, des chiffres, des matricules et qui s’apparente à du tatouage électronique. Au nom d’une certaine idée que j’ai de la République mais aussi de l’enfant, qui ne serait se résumer à un génome, je suis totalement hostile à cette mesure. J’ose espérer que le Sénat, qui avait joué un rôle majeur dans l’encadrement de la loi sur la bioéthique de 2004, saura, dans la sagesse et le recul qui le caractérisent, revenir sur cette disposition qui risque à défaut d’ouvrir une brèche dangereuse.

     Voilà, c'est magnifiquement dit, et je n'ai rien à rajouter.