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Bayrou perplexe après le sommet européen

François Bayrou est demeuré fort perplexe après le mini-sommet européen d'hier à l'Elysée :

«Mes interrogations sont entières et je n'ai pas trouvé dans les annonces ou les décisions prises à la suite du sommet de l'Elysée, de choses extrêmement concrètes»

S'il a jugé les «intentions, naturellement positives», il n'a toutefois rien observé «de nature à régler la crise ou, en tout cas, à faire repartir l'économie et la finance sur des bases saines».

Il a estimé que le communiqué final du sommet était avant tout un «voeu pieux» et pas «une décision concrète opposable aux tiers»

Le Président du MoDem a jugé que le pic de la crise n'était pas passé, déclarant que «que les points d'interrogation se multiplient» et observant « l'aggravation de la crise bancaire en Allemagne avec l'échec de la recapitalisation de la banque immobilière Hypo Real Estate».

«Il y a des germes de fragilité dans tout le système bancaire et économique européen», a-t-il ajouté.

Il a regretté que n'aient été présents autour de la table, lors du mini-sommet  «que les plus grands pays européens».

«Pour bâtir une réponse européenne, on aurait dû élargir ce cercle à ceux des pays européens qui ont en partage la monnaie unique», a-t-il enfin conclu, déplorant l'absence de solidarité dans la zone euro.

 

Commentaires

  • Les commissions démocrates du MoDem avaient lieu ce week-end. De nombreux adhérents élus et non élus, mais toujours inspirés, sont allés donner leur point de vue sur différents thèmes.
    La crise financière a fortement teinté les discussions.
    François Bayrou devrait prendre l'habitude de s'inspirer de ces commitions démocrates.
    Cela aurait deux effets positifs : le rendre un peu plus constructif dans ses interventions médiatiques et encourager ceux qui y participent.

  • A ceux qui s'interrogent sur leur candidature aux Européennes, la vérité est la suivante: que suite au non de l'Irlande, cela remet en compte le nombre de sièges à pourvoir, et que la lutte est grande entre commission et parlement, sur le choix à faire, mettre la pression sur l' Irlande, pas envisageable avant 2009 Voire après les élections Européennes...telle est la vérité sans langue de bois aucune!
    Restez unis, quoiqu'il puisse en couter.
    Hervé, une petite faveur, je ne veux pas voir ce thème repris.

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