Marrant : pendant la campagne présidentielle, il y avait le TSS (Tout Sauf Sarkozy) à gauche. Aujourd'hui, il y a toujours le TSS au PS : Tout Sauf Ségolène. Après lui avoir allègrement savonné la planchette à maintes reprises, les bras-cassés d'hier se regroupent pour lui porter le coup de grâce. Je ne suis pas un adepte de Ségolène, mais, après mûre réflexion, j'avais tout de même voté pour elle au second tour. J'avoue que je suis content de ne pas être socialiste, parce que si j'étais socialiste, je serais particulièrement dégoûté, à l'heure actuelle, par le traitement que la gauche et le PS en particulier lui réservent.
Delanoë croit la partie gagnée, mais il devrait méditer ce que le Figaro rapporte avoir entendu de la bouche d'un secrétaire fédéral du PS :
«Lorsque j'invite Ségolène, il y a 500 personnes dont quasiment aucun militant, lorsque j'invite Bertrand, il y a 50 personnes, mais qui sont tous des militants».
Voilà, tout est dit : ils ne s'en débarasseront pas aussi facilement.