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grenelle de l'environnement

  • Risques environnementaux à la trappe ?

    Corinne Lepage, ancienne Ministre de l'Environnement, s'inquiète de l'absence de suite à son rapport sur les "lanceurs d'alerte" et l'information environnementale, remis le 1er février dernier au gouvernement dans la foulée du Grenelle. "Je ne sais absolument pas le sort qui lui sera réservé, je n'ai aucune nouvelle et je doute que certaines propositions soient reprises", a-t-elle lancé jeudi lors d'un colloque sur les "lanceurs d'alerte", ces chercheurs qui éveillent le public aux risques environnementaux (ondes magnétiques, pesticides, alimentation ...).

    Le rapport de la mission Lepage a repris la proposition inscrite dans le Grenelle de l'environnement d'une loi destinée à protéger d'éventuelles représailles les chercheurs qui communiqueraient leurs informations ayant des incidences sur la santé et l'environnement.
    Le cas du chercheur Pierre Meneton, traduit en justice pour avoir dénoncé le poids des lobbies du sel dans la santé, témoigne de la nécessité de cette protection juridique, selon Corinne Lepage.
    "Nous avons proposé de transformer le droit d'accès du public à l'information en un devoir d'informer pour ceux qui détiennent l'information, avec en outre, la création d'un délit de rétention d'information en cas de risque avéré pour la santé. La société ne peut pas accepter le progrès technologique si le principe de précaution n'est pas convenablement géré et ce principe ne peut être convenablement géré s'il n'y a pas d'alertes qui soient elles-mêmes convenablement gérées," a-t-elle dit.
    Dans son rapport qu'elle a remis au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, Corinne Lepage formule 88 propositions pour restaurer la confiance de la société dans l'information environnementale, mise à mal par l'opacité sur des sujets sensibles comme OGM, pesticides et pollutions maritimes.

  • Jean Lassalle chante super bien !!!

    5fc392397678c2cb7fd1af4396e58c41.jpgEn fait, je viens d'écouter l'émission des Quatre vérités, sur France 2, où Jean Lassalle évoque son livre, et ce qu'il pense, plus généralement de l'action du landernau écolo-médiatique dont Nicolas Hulot est le plus éminent représentant. C'est saignant...l'homme le plus aimé de France, comme il l'appelle. Mais je crois avoir évoqué déjà ici un certain nombre de ces faits dans une note du 06 janvier sur le Grenelle de l'environnement.

    Mais à la fin de l'émission, il entonne également un chant en béarnais, un chant d'amour, manifestement, repris en choeur par l'équipe de l'émission, d'ailleurs, et objectivement, il chante très bien : pas une fausse note. Il ne reste plus qu'à aller écouter l'émission sur le site de France 2...

    Quelle chance pour le MoDem, que ce berger au franc-parler et à la voix d'or ! 

  • Grenelle de l'environnement : les vérités de Jean Lassalle

    a522552ce80f73b3619e76f07e81f877.jpgCe que j'aime bien avec Jean Lassalle (député UDF-MoDem), c'est qu'il n'y va pas par quatre chemins quand il a quelque chose à dire, et qu'il aime bien secouer les idées reçues. Sur l'écologie, le WWF et Nicolas Hulot en ont pris pour leur grade... Ce message vient bien après cet événement, mais parfois, mieux vaut publier avec du recul les choses.

    Je copie ici une large partie de son intervention . 

     
     Monsieur le ministre d’État, madame et monsieur les secrétaires d’État, le dossier de l’écologie me passionne comme vous tous, du moins ceux qui sont présent dans cet hémicycle, car nous ne sommes, hélas, pas très nombreux cet après-midi, eu égard à l’importance du sujet.

    Cela dit, je me réjouis d’avoir devant moi des ministres avec lesquels je puisse parler, raisonnablement, ce qui n’a pas toujours été le cas de vos prédécesseurs. Je me félicite qu’ils aient eu le courage de s’attaquer à ce dossier et d’ouvrir ce très grand chantier qu’on disait impossible. Je suis également très satisfait de la documentation qui est mise à notre disposition, et qui permet de mieux cerner tout ce qui peut avoir un impact en termes de protection de la nature, sur des sujets divers et variés.

    Vous avez beaucoup de mérite, monsieur le ministre, madame la secrétaire d’État, d’avoir réussi à sortir quelque chose de ce Grenelle, et, surtout, d’avoir réussi à sortir vivants de ce poulailler !

    beaucoup de coqs ! (Sourires sur tous les bancs.) Et pour connaître certain d’entre eux, je dois dire que vous n’avez que plus de mérite, et que vous avez largement dépassé mes espérances. Je tiens à saluer votre savoir-faire exceptionnel !

    Je ne suis pas au fait de tous les détails, mais je pense que vous avez réussi à ouvrir un chemin durable, pour que nous trouvions, ensemble, les remèdes à un certain nombre de maux qui minent notre société.

    Mais je suis beaucoup plus sceptique sur les grandes philosophies stratosphériques sur lesquelles vous avez pu tomber d’accord, et je pense que, là, vous n’êtes pas sortis de l’auberge, mais on verra bien ! Si je parle ainsi, c’est parce que je connais quelques-uns des partenaires du Grenelle de l’environnement que vous avez rencontrés : le WWF, par exemple, ou Nicolas Hulot.

    M. Yves Cochet. Excellent !

    M. Jean Lassalle. Le trésorier de WWF a été pendant quarante ans le plus grand marchand de cigarettes du monde, son groupe contrôlant 80 % de la production de cigarettes. Alors, quand on sait le nombre de morts liés à la consommation de cigarettes…

    M. Yves Cochet. Oh !

    M. Jean Lassalle. Mais il est vrai qu’il ne s’agit que de vies humaines ! Je vous rappelle qu’il a perdu un procès face à des associations de consommateurs américains et qu’il a été condamné à payer des milliards de dollars, dont il ne s’est même jamais acquitté, pour avoir rajouté quelques adjuvants qui incrustent mieux la nicotine dans les poumons de nos jeunes enfants.

    M. Yves Cochet. On s’éloigne du sujet !

    M. Jean Lassalle. Quant à Nicolas Hulot, son palmarès se passe de commentaires. Il s’auto-alimente plutôt bien en recevant, tout comme le WWF, de très larges prébendes des plus grands pollueurs de la planète ! Comme ils ont intérêt à continuer à polluer, vous n’avez pas fini de les avoir sur le dos !

    J’espère qu’avec le bon sens qui vous caractérise, monsieur le ministre d’État, madame la secrétaire d’État, vous renouerez le dialogue dans des territoires déshérités, qui, eux, polluent peu et produisent peu de carbone. L’espèce la plus menacée, dans ces régions, c’est l’homme ! M. Bussereau, aujourd’hui ministre des transports, mais qui fut, il n’y a pas si longtemps, en charge de l’agriculture, connaît bien ces territoires et peut témoigner de leur déshérence. L’on ne peut plus faire ni routes, ni voies ferrées.

  • Le sénateur Yves Détraigne (MoDem) défend les bio-carburants

    53c55953370655e99fdcd8429f8f2670.jpgLors de l'examen du projet de loi de finances pour 2008, le gouvernement a obtenu une réduction de la défiscalisation des biocarburants. Ne pouvant être en séance lors de l'examen de cette disposition, Yves Détraigne a cosigné plusieurs amendements que ses collègues Paul Girod et Marcel Deneux, respectivement sénateurs de l'Aisne et de la Somme, ont défendu pour tenter vainement de limiter cette baisse. Si jusqu'à présent, le fragile équilibre atteint entre la profession agricole, les industriels et les pouvoirs publics avait toujours été préservé, une telle baisse va aujourd'hui pénaliser une filière industrielle pourtant prometteuse pour l'environnement. Les professionnels du secteur sont en effet très inquiets des conséquences de cette troisième baisse des subventions en faveur des biocarburants, qui risque de remettre en cause leurs investissements mais également la rentabilité de la filière.

    Rappelons simplement ce que disait Nicolas Sarkozy lui-même en conclusion du Grenelle de l'environnement, le 25 octobre 2007 :

    « Nous devons également revoir la politique de soutien aux biocarburants pour l’avenir et sans remettre en cause les engagements pris. Je souhaite que la priorité soit donnée au développement des biocarburants de deuxième génération plus pertinents face au défi environnemental et au défi alimentaire»

    Mais sans doute est-ce là un bon exemple de la protection de l'environnement selon Nicolas Sarkozy et Jean-louis Borloo...