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Val d'Oise

  • Le 12 octobre, Votez MoDem à Sarcelles avec Jean-Michel Cadiot !

    Une cantonale partielle aura lieu les 12 et 19 octobre à Sarcelles dans le Val d'Oise. Le MoDem présente le journaliste Jean-Michel Cadiot. Jean-Michel Cadiot a été longtemps été journaliste indépendant et reporter de guerre, il a notamment réalisé des enquêtes et des reportages en Irak au temps de la guerre Iran-Irak.

    Il est le petit-fils de Francisque Gay, fondateur historique du MRP, mouvement centriste d'inspiration démocrate-chrétienne de l'après-guerre, directement issu de la Résistance.

    Il est actuellement secrétaire général du Cercle du Sillon, fondé par Marc Sangnier, l'un des pères  du christianisme social et républicain et du personnalisme.

    S'il fallait situer Jean-Michel Cadiot sur l'échiquier politique, on pourrait dire que c'est une personnalité de centre-gauche, dans la tradition de cette branche du catholicisme qui a essayé d'offrir une alternative ouvrière à celle de la gauche marxiste, qui a côtoyé la gauche mitterandienne, mais s'en est écartée assez vite...

    Jean-Michel Cadiot est aujourd'hui journaliste à l'AFP ce qui lui permet d'être informé en temps réel des affaires de la France et du monde.

    Rappelons qu'une élection cantonale permet d'élire un conseiller au Conseil Général. Le Conseil Général est la plus haute assemblée locale ; il dote matériellement les collèges, répartit le PMI, pilote la PMI (Protection Maternelle Infantile), gère le réseau autoroutier mais aussi les musées. Ses attributions sont donc variées et importantes.

    Sur les Conseils Généraux, la position du MoDem est de les rapprocher des Conseils Régionaux afin, avec les mêmes élus, de constituer une entité unique dotée des attributions des uns et des autres. C'est ce que proposait François Bayrou lors des élections présidentielles dans son programme.

    On peut avoir un apperçu des problématiques propres au Val d'Oise en se rendant sur le site du Conseil Général de ce département (quand il n'est pas hors-service, ce qui se produit tout de même assez souvent, ces derniers temps ; c'est agaçant).

    Le MoDem dispose d'un site qui lui est propre dans le Val d'Oise. Il y publie chaque mois un dossier qui touche directement des problématiques locales. Le dernier concerne les nuisances sonores.

    Jean-Michel Cadiot présente son propre programme pour la circonscription de Sarcelles sur son site. On y retrouve bien évidemment certains aspects des propositions du MoDem à l'échelle départementale.

    Une réunion publique aura lieu le mercredi 08 octobre à la salle Pablo Neruda, Avenue Paul Valéry à Sarcelles, à 19h30. Jean-Michel Cadiot, et sa co-listière,Mylène Bakop,  ont reçu le soutien de Quitterie Delmas.

  • Val d'Oise, la vérité sur les émeutes à Villiers le Bel

    La vérité, elle est très simple : c'est qu'il est insupportable que des hordes de voyous terrorisent un quartier et décrètent qu'ils feront la loi à la place de la police.

    La vérité, c'est qu'il y a une mini-moto qui a coupé la route d'une voiture de police, qui n'allait pourtant pas vite, en lui grillant la priorité.

    La vérité, c'est que les familles feraient bien de s'interroger sur les fameuses mini-bikes et le danger qu'elles représentent pour leurs enfants, d'autant plus qu'elles ne sont pas homologuées pour rouler dans une rue.

    La vérité, c'est que cela commence à bien faire, la suspicion dont la police est systématiquement l'objet dans les quartiers sensibles, avec la complicité d'une partie de la classe politique, gauche en tête, et de plusieurs médias.

    La vérité, c'est que Michèle Alliot-Marie et François Fillon ont raison d'appeler un chat un chat quand ils parlent de "criminels" à propos de ceux qui tirent sur les policiers

    La vérité, c'est que les habitants sont exaspérés par ces voyous, comme l'atteste l'interview d'une mère de famille du quartier, Solange, sur France Info. 

    La vérité, c'est que c'est pour les commerçants ruinés et les victimes des émeutiers qu'il faut avant tout compatir, et cesser de "comprendre" les "jeunes en colère". Je ne vois pas pour ma part de "jeunes en colère". Je vois des voyous. 

     Alors il n'y a pas à prendre de gants avec les fauteurs  de trouble.

    MAIS :

    La vérité, c'est aussi qu'il y a beaucoup de frustrations dans ces quartiers sensibles, parce qu'il n'y a pas d'emploi, et que depuis 2005, la situation n'a pas changé.

    La vérité, c'est aussi que la police doit rétablir un lien social avec les quartiers, si elle veut espérer y être entendue, et qu'il est grand temps de rétablir la police de proximité en cessant de faire de l'idéologie : ce n'est parce que Jospin l'a mise en place que c'est une mauvaise chose. Il faut au contraire reprendre cette idée et l'améliorer

    La vérité, c'est qu'il y a aussi des jeunes qui en veulent là-bas, mais ceux-là, ils sont inaudibles, et c'est aux émeutiers que l'on accorde de l'attention.

    La vérité, c'est que l'un de deux jeunes qui ont péri était un gars sympathique et dur à la tâche, pâtissier de son état, qui se levait à 4 heures du matin pour aller bosser

    La vérité, c'est que Nicolas Sarkozy n'a rien prévu pour améliorer la situation des banlieues si ce n'est des drones et des tasers. Or, il ne peut y avoir de répression efficace sans alternative crédible à la délinquance. Plus que tout, ce dont notre société a besoin aujourd'hui, c'est d'équité, or, en dans nombre de ces banlieues difficiles, nous sommes très loin du compte.

    Je me contenterai de citer François Bayrou :

    «  Les banlieues, c’est l’immense échec français. Comment peut-on laisser se "durcir" des zones de non-droit et de désespérance ?

    Alors que l’État est omniprésent là où tout va bien (dans le centre de Paris, quelle profusion d’uniformes et de gyrophares !), il a complètement disparu des endroits où cela va mal : dans les banlieues sensibles comme dans les zones rurales en difficulté.

    Alors l'Etat semble y arriver de l'extérieur, en position d'intrusion ou de contrôle. Et il y intervient pour réprimer, la situation tourne à l'affrontement. »